Syndrome douloureux régional complexe
Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Wikidata {{#if:|Modèle:Infobox V3/Séparateur|}} Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte {{#if:Modèle:WikidataModèle:WikidataModèle:Wikidata |Modèle:Infobox V3/Tableau finModèle:Infobox V3/Tableau début |}} Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata {{#if:|Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début|}} Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Fin avec Wikidata{{#if:||{{#if:|{{#if:||}}|}}}}
Le syndrome douloureux régional complexe<ref name="harden1999">Modèle:Cite pmid</ref> (SDRC) est un état pathologique caractérisé par un syndrome associant des douleurs et d'autres symptômes touchant typiquement une extrémité après un traumatisme ou une intervention chirurgicale même minime. Ce syndrome pourrait être dû à des causes neurologiques, notamment une dysfonction des fibres de petit calibre des nerfs périphériques - qui protègent des stimulations douloureuses et thermiques et/ou de grand calibre qui détectent les stimulations tactiles.
Classification et synonymes
Cette maladie comporte deux sous-types: SDRC-Modèle:Rom-maj (dystrophie sympathique réflexe) et SDRC-Modèle:II (causalgie) selon respectivement l'absence ou l'existence d'une atteinte nerveuse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Critères diagnostiques d'un syndrome douloureux régional complexe de type Modèle:Rom-maj et de type Modèle:II Table Modèle:Rom-maj, page 175. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rho, Richard H. Modèle:Et al. « Modèle:Lang », Mayo Clin Proc. 2002;77(2):174-180. Modèle:PMID Modèle:Doi</ref>. On trouve plusieurs noms pour la décrire<ref name="pmid18649598">Modèle:Article</ref> :
- syndrome de Sudeck-Leriche ou maladie de Sudeck (1866-1945) qui le premier l'a décrite<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang 1900;62:147-156</ref> ;
- algodystrophie ou algoneurodystrophie ;
- causalgie, décrite par Weir Mitchell en 1872 (traduction française en 1874) dans le cadre de certaines lésions nerveuses périphériques (correspond au sous-type Modèle:II) ;
- syndrome épaule-main ;
- ostéoporose douloureuse post-traumatique ;
- dystrophie sympathique réflexe (correspond au sous-type Modèle:Rom-maj).
Définition
Le syndrome douloureux régional complexe est un diagnostic d'élimination. Les signes cliniques et les résultats des examens complémentaires ne sont pas spécifiques. Seul un diagnostic différentiel comportant un faisceau d'arguments permet de conclure. Une scintigraphie est souvent la meilleure manière de déceler cette pathologie. L’évolution est spontanément favorable dans 90 % des cas, mais peut être prolongée (12 à 24 mois). Plus rarement (5 à 10 % des cas), l’évolution est plus lente avec persistance des douleurs pendant plusieurs années, associée à des troubles trophiques et des rétractions aponévrotiques. Le syndrome douloureux régional complexe se rencontre à tout âge chez l’adulte avec une prédominance féminine (trois femmes pour un homme). Le syndrome douloureux régional complexe peut entraîner certaines formes de raideur articulaire. Le syndrome douloureux régional complexe est possible chez l’enfant et l’adolescent<ref name="wilder2006">Modèle:Cite pmid</ref>,<ref name="stanton-hicks2010">Modèle:Cite pmid</ref>,<ref name="liossi2015">Modèle:Cite pmid</ref> mais reste exceptionnel.
Le syndrome douloureux régional complexe est caractérisé par :
- douleur entraînant une impotence ;
- troubles trophiques avec des troubles vasomoteurs (œdème, modification de température et d'aspect de la peau) ;
- déminéralisation épiphysaire retardée aux examens radiologiques ;
- une migration fréquente vers d'autres localisations ;
- une évolution lentement régressive, et le plus souvent sans séquelle ;
- peut revenir des années plus tard au même endroit ou ailleurs.
Depuis 1999, le syndrome douloureux régional complexe (SDRC, Modèle:Lang, CRPS) est un syndrome douloureux très précisément défini<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bruehl S, Harden, RN, Galer, BS. Modèle:Et al. « Modèle:Lang » Pain 1999;81(1-2):147-154. Modèle:PMID</ref>. Certaines algodystrophies sont des SDRC, d'autres pas<ref>Spicher C, Estebe JP, Létourneau E. Modèle:Et al. « Critères diagnostiques du syndrome douloureux régional complexe » Douleur analg 2014;27:62-64. Modèle:Doi</ref>.
Dans le cas du SDRC de type I avec dystonie, l'hyperacousie a été mesuré avec une prévalence de 38 % dans une étude récente. Cette hypersensibilité aux bruits est probablement une sensibilisation des voies auditives centrales. Elle se traduit par une intolérance aux bruits forts accompagnée de douleurs (otalgie)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Traitements
Traitement hormonal
La calcitonine, une hormone, semblait avoir démontré une certaine efficacité. Cependant, depuis Modèle:Date- celle-ci a perdu l'autorisation de mise sur le marché en France dans cette indication et il n'existe plus de thérapeutique spécifique. Le syndrome douloureux régional complexe est souvent mal diagnostiqué, une scintigraphie osseuse donne la possibilité de diagnostiquer la maladie. Prise très tôt (souvent rare) la silice donne de bons résultats, éviter les blocs et autres thérapies douloureuses et souvent inutilesModèle:Refnec.
Sans la calcitonine, les rhumatologues n'ont plus aucune autre molécule à prescrire. Ils continuent encore couramment à la donner puisqu'elle semble faire effet dans environ un cas sur trois. Elle est prescrite pour Modèle:Citation, une indication pour laquelle l'AMM est maintenue, ce qui revient finalement au même puisque l'algodystrophie entraîne une immobilisation. La calcitonine doit être stoppée au bout de 15 jours en cas d'intolérance ou d'absence d'effet, car lorsqu'elle fonctionne, elle fait effet très rapidement. En cas d'échec de la calcitonine, restent disponibles les bisphosphonates, eux non plus sans AMM dans le syndrome douloureux régional complexe mais néanmoins fréquemment utilisés.
Accompagnement des douleurs
Le traitement symptomatique quant à lui peut comprendre :
- les médicaments anti-douleurs (paracétamol, isolément sans grande efficacité<ref name="pmid20356382">Modèle:Article</ref>, voire jusqu'à la morphine<ref name="pmid20356382"/>) ;
- la calcitonine au stade précoce<ref name="pmid20356382"/> ;
- les corticoïdes au stade précoce<ref name="pmid20356382"/> ;
- les bisphosphonates<ref name="pmid20356382"/> ;
- les médicaments antiépileptiques (Lyrica ou Neurontin<ref name="pmid20356382"/> par exemple) ;
- la kinésithérapie douce, de 40 à 80 séancesModèle:Refsou, les bains écossais<ref name="deshayes1987">Modèle:Article</ref>,<ref name="breger-stanton2009">Modèle:Article</ref> et les techniques de traitement par imagerie mentale et miroir<ref name="pmid18649598"/>,<ref name="pmid20356382"/> ;
- la chiropratique dans quelques cas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shearer HM, Trim A. « An unusual presentation and outcome of complex regional pain syndrome: a case report » J Can Chiropr Assoc. 2006 Mar;50(1):20-6. Modèle:PMID</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Muir JM, Vernon H. « Complex regional pain syndrome and chiropractic » J Manipulative Physiol Ther. 2000 Sep;23(7):490-7. Modèle:PMID</ref> ;
- l'ergothérapie<ref name="pmid20356382"/> ;
- la stimulation médullaire<ref name="pmid20356382"/> ;
- l'électrothérapie par ionisation<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le cannabidiol (CBD), malgré des preuves de très faible qualité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Expérimentations et méta-analyses
L'administration de biphosphonates en phase précoce, et de calcitonine durant une courte période en phase chronique, permet la prise en charge efficace du syndrome douloureux. À long terme, seuls les bisphosphonates, les analogues au NMDA et les vasodilatateurs montrent une action antalgique<ref name="werli2014">Modèle:Cite pmid</ref>.
Administrer de la vitamine C diminuerait l'incidence de syndrome douloureux régional complexe d'environ 8 points (passant de 10,1 % dans le groupe contrôle à 2,4 % dans le groupe traité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zollinger PE, Tuinebreijer WE, Breederveld RS, Kreis RW « Modèle:Lang » J Modèle:Lang Surg Am. 2007;89(7):1424-31. Modèle:PMID </ref>. La vitamine C prise quotidiennement à une dose minimale de Modèle:Unité pourrait diminuer le risque d'apparition de syndrome douloureux régional complexe dans les fractures du poignet<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="malay2014">Modèle:Cite pmid</ref>,<ref name="meena2014">Modèle:Cite pmid</ref>,<ref name="chen2015">Modèle:Cite pmid</ref>.
Recherche
Les techniques d'investigation du syndrome douloureux régional complexe sont limitées. Les chercheurs américains du NINDS (Modèle:Lang) étudient la possibilité d'utiliser chez les patients atteints, la microneurographie, une technique permettant d'enregistrer et de mesurer directement l'activité neurale des fibres nerveuses par lesquelles se propagent les influx nociceptifs.