Bafoulabé
Modèle:Infobox Commune du Mali Bafoulabé est une ville et une commune rurale du Mali, chef-lieu de cercle, dans la région de Kayes, À située à Modèle:Unité au nord-ouest de Bamako.
Géographie
La commune est située de part et d’autre du fleuve Sénégal<ref name=psa>République du Mali, Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA), Plan de sécurité alimentaire de la commune rurale de Bafoulabé 2007-2011, décembre 2006 [1]</ref>.
Les deux rivières Bafing et Bakoye se rejoignent pour former le fleuve Sénégal. En bambara, Bafoulabé signifie « rencontre de deux fleuves ». À Modèle:Unité, sur le Bafing, se trouve le barrage hydroélectrique de Manantali. Le réseau hydrographique comprend également des rivières, des marigots et des mares<ref name=psa/>.
Le climat est de type sahélien avec une alternance d'une saison froide de novembre à février, d'une saison chaude allant de mi-février à mi-juin et d'une saison des pluies (hivernage) de juin en octobre. La pluviométrie moyenne annuelle est de Modèle:Unité<ref name=psa/>.
La végétation est composée d’arbustes et d’arbres (rônier, baobab, raphia, karité, duguto, néré) <ref name=psa/>.
Le relief est constitué de plaines, de plateaux, de collines et de montagnes. Les sols sont de 3 types : limono-sablonneux, argileux et sablo-limoneux <ref name=psa/>.
La commune compte Modèle:Unité en 2001, essentiellement des Khassonkés, mais également des Peuls et des Soninkés<ref name=psa/>.
Histoire
La prise de Bafoulabé par le colonisateur français intervient en 1880, lors de la progression française vers le fleuve Niger dirigée par Galliéni<ref>Gérard Brasseur, AOF Réalités et Héritages p. 41, Direction des Archives du Sénégal, Dakar, 1997</ref>. La localité est le chef-lieu du premier cercle créé au Soudan français par le colonisateur en 1887. Il est placé sous le commandement du Français Cauchon. Les Français y installent une des premières écoles coloniales. Dans cette école ont été formés plusieurs hauts responsables maliens qui ont œuvré pour l’indépendance du Mali, comme Fily Dabo Sissoko ou Mamadou Konaté<ref> Sadou Bocoum L’histoire de Bafoulabé : Une ville abandonnée, Soir de Bamako, 18 juin 2008 [2]</ref>.
La commune de Bafoulabé a été créée par la loi du Modèle:Date par le regroupement de 28 villages qui constituaient l’ancien arrondissement de Bafoulabé<ref> Loi no 96- 059/AN- RM du 4 novembre 1996 portant création des communes, cité dans : République du Mali, Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA), Plan de sécurité alimentaire de la commune rurale de Bafoulabé 2007-2011, décembre 2006 </ref>
Économie et transports
L’activité principale est l’agriculture. Les principales productions sont le sorgho, le mil, le riz, le fonio, le maïs, la patate douce, le haricot, l’arachide, le coton et les cultures maraîchères (oignon, tomate, aubergine). L’élevage, principalement des bovins, ovins, caprins, et volailles est également très pratiqué<ref name=psa/>.
La cueillette, la pêche le long du fleuve Sénégal en toute saison, la chasse, surtout pendant la saison sèche sont également pratiquées pour une consommation locale<ref name=psa/>.
Les artisans (forgerons, cordonniers, potiers et tisserands) produisent essentiellement pour le marché local. Le commerce est peu développé<ref name=psa/>.
Le réseau routier (notamment les routes Bafoulabé–Kayes et Bafoulabé-Diakon), sont difficilement praticables. La commune est donc enclavée<ref name=psa/>.
Bafoulabé possède un petit aéroport (code ICAO: GABF).
Culture
Bafoulabé est connu pour la légende de Mali Sadio ou Mali-cajo. Plusieurs versions existent. Un hippopotame (mali en bambara) aurait passé un pacte avec une femme enceinte. Après la naissance, l’hippopotame et la petite fille Sadio, seraient amis. Mais un jour l’hippopotame a été tué, par des habitants du village jaloux. Selon d’autres versions, l’hippopotame, amis des villageois et notamment des enfants a été tué par le colon français Cauchon. Cette légende est racontée et chantée par les griots et repris par de nombreux chanteurs maliens<ref> Littérature Il était une fois Mali Sadio…, Le Républicain, 26 septembre 2005 [3] ; Sadou Bocoum, Mali-sadio ou Mali-cajo ? Une histoire à plusieurs interprétations, Soir de Bamako, 18 juin 2008 [www.maliweb.net/category.php?NID=32460]</ref>
- Le Festival dansa/diawoura a eu lieu à Bafoulabé du 8 au Modèle:Date-
Éducation
Sur le plan de l’éducation, la commune bénéficie de 14 écoles fondamentales de premier cycle et trois de second cycle<ref name=psa/>.
Politique
Année | Maire élu | Parti politique |
---|---|---|
2004 | Makan Diakité | CNID |
2009 | Kandé Doucouré | Adéma-Pasj<ref name=listeelus>Liste des élus 2009 sur le site du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales http://www.matcl.gov.ml/IMG/pdf/ListeElus2009.pdf, consulté le 3 septembre 2009</ref> |
À l’élection communale de 2009, le Cnid est arrivé en tête avec 6 élus, suivi de l’Adéma-Pasj 5 élus, la liste UDD-BDIA, celle de l’URD et celle du Codem, deux élus chacune. Les listes RPM, PSP, PDIS, SADI et indépendante n’ont eu aucun élu<ref>Résultat des élections communales du 26/04/2009, sur le site du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, [4]</ref>. Kandé Doucouré (Adéma-Pasj a été élu maire<ref name=listeelus/>
Jumelages
Personnalités liées à la communauté
- Oumar Mariko (1959-), homme politique malien.
Notes et références
<references/>
Voir aussi
Bibliographie
- Mallé Sacko, Guédiouma Doumbia, Bafoulabé, ville d'avenir, Bruyère, 2001, 38 p. Modèle:ISBN