Championnats du monde de natation 2005
Modèle:Infobox Compétition sportive
Les Modèle:11es championnats du monde de natation se sont tenus du 16 au Modèle:Date à Montréal (Canada). Toutes les épreuves de natation sportive, de plongeon, de water polo et de natation synchronisée se sont déroulées dans le complexe aquatique de l'Île Sainte-Hélène, situé dans le Parc Jean-Drapeau. Les épreuves de nage en eau libre se sont, quant à elles, déroulées dans le bassin olympique d'aviron et de canoë-kayak<ref>« La nage en eau libre aux Olympiques ? », Sylvain Leclerc, site Internet du Réseau des sports, 25 juillet 2005.</ref>.
La ville québécoise est la première du continent nord-américain à accueillir la compétition bisannuelle. Pourtant, Montréal a failli ne jamais organiser ces championnats après que la Fédération internationale de natation a annulé la tenue des mondiaux en Modèle:Date-. Après avoir apporté des garanties financières, Montréal obtient de nouveau l'organisation en Modèle:Date-.
Pour la seconde fois consécutive, les États-Unis terminent à la première place du classement des médailles en devançant l'Australie et la Chine. Le pays hôte canadien remporte un record de dix médailles<ref>Le bilan canadien, sur le site de Radio-Canada.</ref>. En individuel, l'Américain Michael Phelps est le sportif le plus médaillé (4 en or, 1 en argent). Chez les femmes, c'est l'Australienne Lisbeth Lenton qui remporte le plus de médailles (3 en or, 2 en argent). Ce sont pourtant l'Australien Grant Hackett (3 en or, 1 en argent, 1 en bronze) et la Zimbabwéenne Kirsty Coventry (2 en or, 2 en argent) qui sont désignés nageurs des championnats<ref name="B"/>.
Choix de la ville organisatrice
Montréal désignée ville hôte
Quatre villes déposent leur candidature à l'organisation des Modèle:11es championnats du monde de natation : Long Beach (États-Unis), Melbourne (Australie), Montréal (Canada) et Rio de Janeiro (Brésil)<ref name="B">Modèle:Pdf Communiqué de l'Alliance canadienne du tourisme sportif, « Montréal ville hôtesse des Modèle:11es Championnats du monde de la FINA en 2005 », site www.canadiansporttourism.com</ref>. Le Modèle:Date, dans le cadre des [[Championnats du monde de natation 2001|Modèle:9es championnats du monde de natation]], organisés à Fukuoka au Japon, la Fédération internationale de natation annonce la victoire de la candidature montréalaise par la voix de son président Mustapha Larfaoui<ref name="A">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « And the winner is... Montréal », annonce de la Fédération internationale de natation, site officiel, 21 juillet 2001.</ref>. À l'issue du troisième tour de vote, la métropole de la province du Québec devance d'une seule voix la candidature californienne de Long Beach. Montréal devient ainsi la première ville nord-américaine à accueillir l'événement majeur des sports aquatiques.
Ville | Modèle:1er | Modèle:2nd tour | Modèle:3e |
---|---|---|---|
Modèle:CAN-d Montréal | 5 | 9 | 11 |
Modèle:USA-d Long Beach | 8 | 8 | 10 |
Modèle:BRA-d Rio de Janeiro | 5 | 4 | - |
Modèle:AUS-d Melbourne | 3 | - | - |
Les infrastructures, le financement
Après aménagement, le Pavillon des baigneurs doit accueillir l'intégralité des épreuves de natation sportive et de plongeon. Treize mille spectateurs pourront assister aux épreuves de natation sportive. Les compétitions de natation synchronisée et celles de water polo se déroulent dans des piscines provisoires à proximité du Pavillon des baigneurs. L'ensemble des installations est réuni dans un complexe sportif baptisé pour l'occasion « Complexe aquatique de l'île Sainte-Hélène »<ref>Le pavillon des Baigneurs sur le site du Parc Jean-Drapeau.</ref>.
Les épreuves de nage en eau libre se déroulent dans le bassin olympique qui a accueilli les compétitions de canoë-kayak en ligne et d'aviron lors des Jeux olympiques d'été de 1976<ref>Installations des mondiaux 2005 de natation, site de Radio-Canada.</ref>.
Le budget prévisionnel de l'organisation s'établit à 46 millions de dollars. Les pouvoirs publics (les gouvernements du Canada et du Québec, la ville de Montréal) participent à environ 50 % de ce financement<ref name="B"/>.
Peu de temps après l'annonce de la victoire de la candidature montréalaise, un comité d'organisation est désigné. Deux coprésidents sont nommés à sa tête : Richard Pound et Roger Legaré<ref name="Devoir"/>.
Des difficultés de l'organisation à l'annulation
Devant l'insuffisance des parrainages privés, le comité d'organisation des championnats fait appel aux pouvoirs publics pour boucler le budget nécessaire à l'accueil des compétitions. Il manque en effet environ 10 millions de dollars canadiens au comité d'organisation à cause des faibles soutiens privés et des faibles ventes de places pour la compétition<ref name="Devoir"/>.
Début Modèle:Date-, le ministre du sport et du loisir Jean-Marc Fournier demande à la Fédération internationale de natation, organe décisionnel de l'élection de la ville hôte de participer au financement à hauteur de 3,6 millions de dollars. Le gouvernement québécois se voit cependant refuser cette aide par l'institution<ref name="Devoir">« Les jeux aquatiques en sursis », Guillaume Bourgault-Côté, article du site du quotidien québécois Le Devoir, 20 janvier 2005.</ref>.
Le Modèle:Date à Francfort, la FINA annonce à l'unanimité de ses membres le retrait de l'organisation des championnats du monde à Montréal à cause des problèmes de financement du comité d'organisation de Montréal 2005<ref>« C'est non pour Montréal », article du site du quotidien français L'Équipe, 19 janvier 2005.</ref>. La FINA avait auparavant accordé un délai aux organisateurs québécois pour trouver les appuis financiers manquant.
Seconde élection
À la suite de sa décision de retirer l'organisation des championnats du monde à la ville de Montréal, la FINA décide de lancer un appel aux candidatures afin de désigner une nouvelle ville hôte pour accueillir le rendez-vous international. Rapidement, la Grèce, les villes allemandes de Berlin et Munich<ref>« La Grèce candidate », article du site du quotidien français L'Équipe, 20 janvier 2005.</ref>, puis Moscou<ref>« Moscou organisatrice des Mondiaux 2005 de natation ? », article du site du quotidien français L'Équipe, 28 janvier 2005.</ref> annoncent leur intention d'accueillir les Mondiaux aquatiques.
Afin de sauver la candidature canadienne, le maire de Montréal Gérald Tremblay promet une aide financière de près de 10 millions de dollars canadiens pour boucler le budget final de 36,5 millions de dollars et assure vouloir combler l'éventuel déficit<ref name="Devoir"/>. Après avoir essuyé de nombreuses critiques à la suite de la décision de la FINA, le directeur général du comité organisateur Yvon DesRochers se suicide le Modèle:Date-<ref>« Mondiaux 2005 - DesRochers se suicide », site du quotidien français L'Équipe, 3 février 2005.</ref>,<ref>« Le d.g. de Montréal 2005 retrouvé mort », Antoine Robitaille et Guillaume Bourgault-Côté, site du quotidien québécois Le Devoir, 3 février 2005.</ref>.
Finalement, le Modèle:Date, la Fédération internationale annonce revenir sur sa décision et désigne pour la seconde fois Montréal comme ville hôte, celle-ci ayant fourni les garanties financières à l'institution internationale<ref>« Ce sera Montréal », article du quotidien français L'Équipe, 10 février 2005.</ref>.
Les résultats
Plongeon
Nage en eau libre
Natation synchronisée
Water polo
Femmes 29 juillet |
Modèle:Pays | Modèle:Nobr | Modèle:Pays |
Hommes 30 juillet |
Modèle:Pays | Modèle:Pays | Modèle:Pays |
Courses en bassin
Podiums masculins
Podiums féminins
Bilan
Bilan économique
Malgré les controverses quant à la nomination de la ville organisatrice, les organisateurs québécois ainsi que les dirigeants de la Fédération internationale de natation tirent un bilan positif des championnats du monde notamment au niveau économique. L'organisation évoque un déficit financier de 4 millions de dollars canadiens, peu important selon elle par rapport au rayonnement apporté par la médiatisation de l'événement<ref name="Bilan">« Bilan des organisateurs : Un déficit pour investir dans l'avenir », site de Radio-Canada, 31 juillet 2005.</ref>,<ref>« Mustapha Larfaoui : Une très bonne note à Montréal », sur le site de Radio-Canada, 29 juillet 2005.</ref>. Au niveau populaire, les organisateurs ont vendu environ 160 000 places alors qu'ils en envisageaient 210 000<ref name="Bilan"/>.
Bilan sportif
À l'issue de la compétition, l'Australien Grant Hackett (3 médailles d'or, 1 en argent, 1 en bronze, 1 record du monde) et la Zimbabéenne Kirsty Coventry (2 médailles d'or et 2 en argent) sont désignés meilleurs nageurs des championnats<ref name="B"/>.
Records battus
En natation sportive, 9 records du monde et 25 records des championnats ont été battus.
Tableau des médailles
Rang | Pays | Modèle:Médaille d'or | Modèle:Médaille d'argent | Modèle:Médaille de bronze | Total |
---|---|---|---|---|---|
1 | Modèle:Nobr | 17 | 15 | 7 | 39 |
2 | Modèle:Pays | 13 | 8 | 4 | 25 |
3 | Modèle:Pays | 5 | 5 | 7 | 17 |
4 | Modèle:Pays | 5 | 3 | 2 | 10 |
5 | Modèle:Pays | 3 | 4 | 3 | 10 |
6 | Modèle:Pays | 3 | 1 | 1 | 5 |
7 | Modèle:Pays | 2 | 7 | 4 | 13 |
8 | Modèle:Pays | 2 | 2 | 1 | 5 |
9 | Modèle:Pays | 2 | 2 | 0 | 4 |
10 | Modèle:Pays | 2 | 1 | 2 | 5 |
11 | Modèle:Pays | 2 | 1 | 1 | 4 |
12 | Modèle:Pays | 2 | 0 | 2 | 4 |
13 | Modèle:Pays | 1 | 3 | 3 | 7 |
14 | Modèle:Pays | 1 | 1 | 3 | 5 |
15 | Modèle:Pays | 1 | 0 | 1 | 2 |
16 | Modèle:Pays | 1 | 0 | 0 | 1 |
17 | Modèle:Japon | 0 | 5 | 7 | 12 |
18 | Modèle:Pays | 0 | 1 | 2 | 3 |
19 | Modèle:Pays | 0 | 1 | 1 | 2 |
20 | Modèle:Pays | 0 | 1 | 0 | 1 |
20 | Modèle:Pays | 0 | 1 | 0 | 1 |
20 | Modèle:Pays | 0 | 1 | 0 | 1 |
23 | Modèle:Pays | 0 | 0 | 4 | 4 |
24 | Modèle:Pays | 0 | 0 | 3 | 3 |
25 | Modèle:Pays | 0 | 0 | 2 | 2 |
25 | Modèle:Pays | 0 | 0 | 2 | 2 |
Annexes
Notes et références
Liens externes
- Modèle:Pdf {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Podiums masculins et féminins pour la natation, documents de la Fédération internationale de natation.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats officiels pour la natation, le plongeon, la nage en eau libre, le water polo et la natation synchronisée sur le site omegatiming.com.