Chaudon-Norante

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Chaudon-Norante est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Norantais.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Les communes limitrophes de Chaudon-Norante sont Digne-les-Bains, Clumanc, Saint-Jacques, Barrême, Senez, Beynes et Entrages. Modèle:Multiple image

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 34 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Relief et géologie

Fichier:Vue du col de Corobin.JPG
Montagne de la Gourrée (Modèle:Unité).

Les couches marno-calcaires près du hameau de Bas Auran ont été choisies par l'Union internationale des sciences géologiques comme point stratotypique mondial pour l'étage du bathonien, datant de 168 millions d'années<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune est située dans le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence.

Villages et hameaux

  • la Clappe
  • Norante (traversé par la route nationale 85 et où se trouve la mairie)
  • Chaudon
  • la Bourgea
  • l'Espinasse
  • les Laurens

Hydrographie

La commune est baignée par l’Asse de Senez, qui reçoit les eaux des Asses de Moriez et de Clumanc. Elle s’étend, sur la rive gauche de l’Asse, sur le massif du Montdenier.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

Voies de communications et transports

Voies routières

Fichier:Barre au col de Corobin.JPG
RD 20 au col de Corobin (1211 m).

La commune est traversée par la route Napoléon (route nationale 85), en s’écartant du passage de l’Empereur, qui venait de Barrême par Saint-Jacques et a continué par le col de Corobin. Ce col est actuellement emprunté par la départementale Modèle:Nobr.

Transports en commun

Le train de la ligne de Nice à Digne s’arrête à la gare de Norante, dans la vallée en dessous des deux villages<ref name="train"/>.

Un autre arrêt facultatif se trouve toujours dans la vallée de l’Asse, sous le nom du Poil-Majastres.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Chaudon-Norante est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Chaudon-Norante est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de l’Asse),
  • mouvement de terrain, la commune est concernée par un aléa faible<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Chaudon-Norante est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 1996<ref name="prim"/>. Deux tremblements de terre ont été ressentis de manière sensible dans la commune<ref name="brgm"/> :

  • celui du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique de VII sur l’échelle MSK et Bussana Vecchia pour épicentre<ref name="brgm1130045"/>,
  • et celui du 30 novembre 1951, avec une intensité de IV et Chasteuil pour épicentre<ref name="brgm40099"/>.

Les importantes pluies du printemps 2012<ref name="provence17-09-13">François de Bouchony, « Contre le glissement, le plan C a été choisi », La Provence, 17 septembre 2013, Modèle:P.2</ref>, suivies en août d'importants orages provoquent un affaissement de terrain sous la route départementale Modèle:Nobr. La fonte des neiges et les pluies printanières de 2013 amplifient l'affouillement d’origine<ref name="provence-rd20"/> : son front atteint les Modèle:Unité de large, le volume concerné approche les Modèle:Unité<ref name="provence17-09-13"/>. Une maison doit être évacuée<ref name="provence-rd20"/>. Il est un temps envisagé de délaisser le tracé de la RD 20<ref>« Un nouveau parcours à l'étude pour éviter l'affaissement », La Provence, 14 avril 2013, Modèle:P.</ref> avant qu’il soit finalement reconstruit in situ à l’automne<ref name="provence17-09-13"/>.

Urbanisme

Typologie

Chaudon-Norante est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Selon Charles Rostaing, le nom de Chaudon, tel qu’il apparaît en 1045 (in Caldone), est tiré de la racine oronymique (désignant une montagne) *Kal-<ref name="Rostaing"/> et serait probablement antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>. Il est suivi par les Fénié, qui rappellent la signification de pierre de la racine préceltique<ref name="Fénié-19"/>. Selon Ernest Nègre, il dérive d’un nom propre germanique<ref name="TGF"/>.

Le nom du hameau de la Clappe est formé sur la même racine que Chaudon, avec suffixe -app, et désigne ainsi une montagne pierreuse<ref name="Fénié-21"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Des sites préhistoriques ont été localisés sur le territoire de la commune<ref name="archeo-provence"/>.

Une statue de bronze d’époque gallo-romaine a été retrouvée à Norante<ref name="Collier31"/> et des tombes gallo-romaines mises au jour au cimetière de Chaudon<ref name="archeo-provence"/>.

Moyen Âge

La communauté de Chaudon est signalée pour la première fois au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Plan-de-Chaude était déjà existant<ref name="archeo-provence"/>. L’église relevait du chapitre de la cathédrale de Senez<ref name="archeo-provence"/>. La communauté de Norante lui est rattachée au Moyen Âge (mais constitue brièvement une commune au début de la Révolution, jusqu’en 1794)<ref name="Cassini"/>. En 1342, les deux communautés sont rattachées à la viguerie de Castellane par le comte de Provence<ref name="histo_sous-pref"/>. Elles passent ensuite dans la viguerie de Barrême<ref name="archeo-provence"/>.

En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédejun dans l'actuelle commune de Chaudon-Norante, de Bras-d'Asse, d’Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon<ref name="Isnard">Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P.446</ref>. Cette même année Rostaing de Roumoules (autres Roumoules) fut signalé comme seigneur d'Entrages, de Bédéjun et de Bras-d'Asse et procureur de son père GuiguesModèle:Référence non conforme.

La communauté de Bédejun correspond à l’actuel hameau de la Clappe. Elle est nommée Bec de Jun en 1248<ref name="archeo-provence"/>.

Temps modernes

L'ancienne route royale passait par Bédejun<ref name="La Torre"/>. À la veille de la Révolution française, il existait trois fiefs sur le territoire de l’actuelle commune, un pour chaque village : les fiefs de Bédejun, Chaudon et Norante (d’après l’état d’afflorinement de 1783)<ref name="AHP-c111">Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>.

Révolution et Empire

Durant la Révolution, la commune de Bédejun et celle de Chaudon comptent chacune une société patriotique, créées toutes deux après la fin de 1792<ref name="club"/>. Les vicaires de Norante et de Chaudon prêtent tous deux serment à la constitution civile du clergé<ref name="cruvellier"/> et les deux communes fusionnent rapidement, avant 1794<ref name="Cassini"/>.

Lors des Cent-Jours, Napoléon a traversé la commune et s’est arrêté à la Clappe<ref name="La Torre"/>.

Époque contemporaine

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens de Chaudon et de Bédejun sont achevés<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, {{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XXI|-| – | XXI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Chaudon<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Chaudon et Bédejun se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent trois, deux pour Chaudon installées dans les villages de Chaudon et Norante, et une à Bédejun. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent les deux communes<ref name="labadie18"/>. La commune de Bédejun profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Bédejun, Chaudon et Norante sont régulièrement scolarisées.

Le tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Saint-André-les-Alpes est ouvert à la circulation le 15 mai 1892<ref name="pref-train"/>. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>. La commune de Bédejun est rattachée à Chaudon-Norante en 1908, la nouvelle commune prend le nom de Chaudon-Bédejun en 1908 avant de devenir Chaudon-Norante en 1919<ref name="Cassini"/>.

Un « camp de Norante » est parfois signalé, durant la Seconde Guerre mondiale : il est en réalité implanté sur la commune d’Entrages (voir cet article).

Le 18 juillet 1944, François Beregi, frère de Jules Beregi, exploitant d’un chantier forestier à Thoard fabriquant du charbon de bois pour gazogène, résistant notoire et accueillant des réfractaires du STO et des maquisards, est fusillé à Norante après avoir été torturé par la Gestapo de Digne, en représailles d’un accrochage entre la Wehrmacht et la Modèle:13e de FTP, en compagnie de Gerson, réfugié à Digne<ref name="ribot-276"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

En 1954, prenant acte du déplacement de la population, le chef-lieu de la commune est déplacé de Chaudon à Norante<ref name="nucho"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 71 personnes, dont 6 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (10 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (89 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (79 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 4 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus), mais aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>, contre 5 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait deux établissements, employant 19 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>, dont Cozzi qui exploite la carrière des Baux de Gilly et transforme le calcaire en granulats<ref name="carrières"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait cinq établissements sans aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), avec un unique salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/> et constituée par des meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 43, elles représentent le tiers des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,51 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,22 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,50 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 19,47 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

La commune de Chaudon-Norante était membre, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Urbanisme

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon« Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Les habitants de la commune sont appelés les Norantais<ref name="tresor"/>.

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

En 1471, les communautés de Chaudon et Norante comptaient respectivement 13 et 8 feux. En 1765, elles comptaient 541 et 116 habitants<ref name="AHP"/>. Le bond de population en 1891 correspond au chantier de la ligne de Nice à Digne (construction de la voie, tunnel de Norante long de 137 m, gare de Norante).

L'histoire démographique de Chaudon-Norante, après la saignée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le lent mouvement de croissance allant jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de perte de population de longue durée. En 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de perte se poursuit jusqu'aux années 1970. La population actuelle est le double de celle de 1975, mais le quart de celle de 1846.

Modèle:Population de France/graphique

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Bedejun connaît une évolution proche de celle de Chaudon-Norante. Sa période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé dure de 1806 à 1851. La perte de population est cependant plus rapide et plus grave, puisque partant de plus bas. En 1896, Bedejun a perdu plus la moitié de sa population de 1821, ce qui entraîne sa fusion avec Chaudon dix ans plus tard avec une quarantaine d'habitants<ref name="vidal"/>.

Enseignement

La commune de Chaudon-Norante dépend de l'Académie d'Aix-Marseille (Rectorat de Nice).

Les établissements d'enseignement les plus proches sont à :

  • École primaire à Barrême<ref>[1]</ref>,
  • Collèges et lycées à Dignes-les-Bains,

Santé

Les professionnels de santé sont :

  • Barrême : Médecin, Kinésithérapeute,
  • Senez : infirmiers.

Cultes

Culte catholique, Diocèse de Dignes-Riez- et Sistéron<ref>Chaudon, Notre Dame du Plan sous le patronage de Saint Christophe et de Saint Sébastien</ref>,<ref>Norante</ref>.

Fichier:Chaudon-Norante, La Clappe, église de la Nativité-de-la-Vierge.jpg
Église de la Nativité-de-la-Vierge à La Clappe.

Lieux et monuments

Une statue gallo-romaine représentant le dieu Mars a été retrouvée à Chaudon au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier455"/>.

Parmi les ruines du Château Plus-Haut, au-dessus de Norante, subsiste une tour médiévale, avec quelques bâtiments plus récents<ref name="Collier310"/>.

L’église Notre-Dame-du-Plan, à Chaudon, est l’ancienne chapelle Saint-Sébastien, qui a reçu la paroisse lorsque la précédente église a été interdite pour son mauvais état<ref name="archeo-provence"/>. L’église de Norante est placée sous le vocable de Saint-Antoine (ermite) à Norante<ref name="archeo-provence"/>. L’église de la Nativité-de-la-Vierge date de 1606 et est située au hameau de la Clappe<ref name="archeo-provence"/>.

Très beau panorama au col de Corobin (aucune construction visible)<ref name="La Torre"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail