Heike Kamerlingh Onnes
Heike Kamerlingh Onnes, né le Modèle:Date de naissance à Groningue et mort le Modèle:Date de décès à Leyde, est un physicien néerlandais.
Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1913 Modèle:Citation. Il a aussi participé à la découverte de la supraconductivité<ref>Kamerlingh Onnes - Pays-Bas, 1853-1926, sur supraconductivite.fr, consulté le 26 août 2016.</ref>.
Biographie
Carrière scientifique
Heike Kamerlingh Onnes commence ses études universitaires à Groningue. Il étudie ensuite à l'université de Heidelberg de 1871 à 1873 notamment sous la direction de Robert Wilhelm Bunsen et Gustav Kirchhoff<ref name="Nobel"/>. Il retourne ensuite à Groningue où il obtient son master en 1878 et son doctorat en 1879 avec une thèse intitulée Nieuwe bewijzen voor de aswenteling der Aarde (Nouvelles preuves de la rotation de la Terre). De 1878 à 1882, il est assistant de Modèle:Lien, alors directeur de l'école polytechnique de Delft, qu'il remplace en tant que lecteur de 1881 à 1882<ref name="Nobel">Cf. Modèle:Lien web, extrait de Modèle:Ouvrage.</ref>.
De 1882 à 1923, Onnes est professeur de physique expérimentale à l'université de Leyde. En 1904, il fonde un grand laboratoire de cryogénie et y attire d'autres chercheurs, ce qui contribue à sa reconnaissance par la communauté scientifique. Il est le premier à réussir à liquéfier de l'hélium le Modèle:Date à l'aide de cryostats, ce qui lui vaut la Médaille Franklin en 1915. En utilisant l'effet Joule-Thomson, il parvient à faire diminuer la température jusqu'à moins de 1 degré au-dessus du zéro absolu et atteint Modèle:Unité. Il s'agit de la température la plus froide jamais atteinte à cette époque. Les équipements qui lui permirent cette réalisation sont visibles aujourd'hui au musée Boerhaave de Leyde. Il étudie ensuite les effets du froid extrême sur un certain nombre de gaz et de métaux, ce qui lui vaut la médaille Rumford en 1912.
Découverte de la supraconductivité
À partir de 1911, Heike Kamerlingh Onnes et son équipe composée de Gilles Holst, Cornelis Dorsman, et Gerit Flim étudient les propriétés électriques de métaux monoatomiques à très basse température (mercure, étain et plomb). À cette époque, certains scientifiques, dont William Thomson (Lord Kelvin), pensent qu'au sein d'un conducteur les électrons devraient être à l'arrêt complet au zéro absolu, ce qui devrait alors conduire à une résistivité électrique infinie. D'autres, dont Onnes, pensent que cette résistivité doit décroître progressivement jusqu'à zéro. En effet, Augustus Matthiessen avait montré dans les années 1860 que la résistivité augmente généralement avec la température dans les métaux.
Le Modèle:Date, l'équipe d'Onnes mesure que la résistivité électrique (ou résistance électrique) du mercure (car il est notamment très pur) devient nulle en dessous d’une certaine température appelée température critique Tc, de l'ordre de Modèle:Unité pour le mercure. C'est la première observation d'un état supraconducteur : Onnes écrit alors que Modèle:Citation. Des légendes attribuaient le mérite de la découverte seulement à l'étudiant de K. Onnes, Gilles Holst, mais le cahier d'expérience<ref>Cahier retrouvé par le directeur du Boerhaave Museum de Leyde.</ref> découvert récemment écrit de la main même de Kamerlingh Onnes montre que ce dernier était bien aux commandes de l'expérience ce jour-là, Gilles Holst mesurant la résistance électrique avec un pont de Wheatstone à Modèle:Unité de distance (la pièce où était refroidi le mercure subissant trop de vibrations à cause des pompes), Cornelis Dorsman, et Gerit Flim s'occupant des aspects de cryogénie<ref>Dirk Van Delft, Peter Kes, Physics Today, septembre 2010, Modèle:P.</ref>.
Postérité
Onnes meurt en 1926 à Leyde. Après sa mort, les travaux sur la cryogénie continuent au sein de son laboratoire, auquel est donné son nom en son honneur. L'un de ses étudiants, et son successeur comme directeur du laboratoire, Willem Hendrik Keesom est le premier à obtenir de l'hélium solide.
Onnes donne son nom à l'Modèle:Lien observé dans l'hélium superfluide, ainsi qu'au cratère lunaire Modèle:Lien.
Notes et références
Modèle:Références Modèle:Traduction/Référence
Annexes
Bibliographie
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- Van Delft, D., "Heike Kamerlingh Onnes". Amsterdam, Bert Bakker, 2005. Modèle:ISBN (en néerlandais ; une traduction en anglais est en préparation)
- Levelt-Sengers, J. M. H., "How fluids unmix: discoveries by the School of Van der Waals and Kamerlingh Onnes". Amsterdam, Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences, 2002. Modèle:ISBN
- Kamerlingh Onnes, Heike, (Gavroglou, Kōstas. [ed.], et Goudaroulis, Yorgos [ed.]) "Through measurement to knowledge : the selected papers of Heike Kamerlingh Onnes (1853-1926)". Dordrecht, Boston, Kluwer Academic Publishers, c1991. Goudaroulis, Yorgos. Modèle:ISBN
- International Institute of Refrigeration (First International Commission), "Rapports et communications issus du Laboratoire Kamerlingh Onnes". International Congress of Refrigeration (Modèle:7th; 1936; La Haye), Amsterdam, 1936.
Liens externes
- L’hélium liquide sur le site BibNum (texte commenté d'un article décrivant la découverte de l'hélium liquide par Kamerlingh Onnes)
- Modèle:Site Fondation Nobel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Instituut Lorentz.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Archive du laboratoire de Kamerlingh Onnes.
- Modèle:Bases recherche
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- Modèle:Autorité