Kati (ville)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune du Mali Kati est une commune du Mali, située dans le nord-ouest de l'agglomération de Bamako, à Modèle:Unité du centre de la capitale malienne. Kati fait partie de la région de Koulikoro. La ville de Kati compte près de Modèle:Nombre.

Le cercle de Kati est composé de 37 sous-communes ou « communes ». La ville abrite aussi une cité-garnison, l'un des plus grands camps militaires du Mali.

Histoire

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Le Modèle:Date peu avant l'indépendance, au temps du Soudan français et par la loi française Modèle:N°, Kati devient une commune de moyen exercice, dirigée par un maire, fonctionnaire nommé par le chef de territoire, assisté d’un conseil municipal<ref name="sake">Kô Samaké, Modibo Keïta, Recherche sur l’Historique de la Décentralisation au Mali : De la Période Coloniale à la Modèle:3e République, Penser pour agir.org, 7 février 2006 lire en ligne</ref>.

La loi du Modèle:Date donne un statut commun à toutes les communes créées avant l’indépendance du Mali en 1960. Un conseil municipal élu désigne en son sein le maire et un ou plusieurs adjoints<ref name=sake/>.

Du 27 au Modèle:Date, la Coordination des associations, organisations et mouvements de la jeunesse de Kati a organisé une rencontre de jeunes du Mali, du Burkina Faso, de Guinée, de Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Togo qui eut pour objet la convention dite de Bobo Dioulasso, ville burkinabè où avait eu lieu la rencontre précédente en Modèle:Date-. Les jeunes s’étaient engagés à apporter leur contribution aux règlements des problèmes auxquels font face leurs pays : santé des jeunes et adolescents, sida, avancée du désert, conflits armés, analphabétisme, etc. La rencontre de Kati portait cette année sur l'implication des jeunes dans le renforcement de l'intégration africaine et le rôle de la jeunesse dans la lutte contre la désertification.

En août 2020, Kati est le lieu de départ d'une mutinerie, ayant pris en otage Ibrahim Boubacar Keïta, le président du Mali et Boubou Cissé, le premier ministre du Mali<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipement

Kati possède un hôpital civil et militaire. Une Maison des Jeunes et de la Culture a été créée avec le soutien de la coopération française.

Démographie

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Éducation

Les enfants de Kati sont scolarisés dans de nombreuses écoles fondamentales publiques et privées de premier et de second cycle. Dans les écoles publiques, les effectifs dépassent souvent la centaine d'élèves par classe<ref>Be Coulibaly, « École de Kati Koko : 210 élèves dans une classe de Modèle:9e », L'Essor, 16 octobre 2008.</ref>

Un lycée public, le lycée Mamby Sidibé et plusieurs lycées privés sont implantés sur la ville. Le Lycée public Mamby Sidibé a ouvert le Modèle:Date. À la rentrée 2006-2007, il comptait Modèle:Unité et accueillait Modèle:Unité.

Fichier:École publique Kati.jpg
Salle de classe dans une école publique à Kati.

Pour les écoles fondamentales, les classes dans les écoles publiques sont également surchargées, des places compensées par des fondamentales privées, notamment l'école privée Bakary Sidibé située au bord du camp militaire dans le quartier de Sananfara<ref>Brochon Kati Tisser des liens entre nos lycées, document de présentation du Partenariat entre le lycée Stephen Liégeard (Brochon), le lycée Mamby Sidibé (Kati) et les Clubs Unesco Bourgogne-Franche Comté, document pdf [1], consulté le 13 janvier 2009</ref>.

Le Prytanée militaire de Kati a été remis sur pied en octobre 1981<ref name="PMK">Modèle:Article</ref>. Situé dans le camp militaire Soundiata-Keïta, c’est un établissement dispensant aux élèves un enseignement fondamental et secondaire couplé à une formation militaire. En 2007, il accueille Modèle:Unité, maliens et africains<ref>« Le président Touré au Prytanée militaire : la pépinière de l'élite de l'armée », L’Essor, Modèle:Date.</ref>. Il a succédé à l'école des enfants de troupe de Kati et à l'École militaire interarme. Créée en 1923 par les colonisateurs français<ref name="PMK"/> et renommé École militaire préparatoire africaine, l'École des enfants de troupe de Kati accueille les enfants des militaires africains qui s'engagent ensuite dans le régiment des tirailleurs sénégalais (RTS). Dissoute en 1960 lors de l'indépendance du Mali, elle est remplacée par l'École militaire inter arme, transférée en 1980 à Koulikoro<ref>Site du Prytanée militaire malien [2], consulté le 22 décembre 2008.</ref>.

Le lycée sportif Ben Oumar Sy, du nom d’un ancien footballeur artisan de la création du club de football de Stade malien, était abrité depuis octobre 2000 dans les locaux du Prytanée militaire à Kati jusqu’en 2007, année où il s’installe à Kabala, dans la commune de Kalabankoro<ref>S. B. Tounkara, « Lycée sportif Ben Oumar Sy : Le premier entraîneur de l'Équipe nationale immortalisé », L’Essor, 12 novembre 2007.</ref>.

L'académie d'enseignement de Kati comprend, depuis le Modèle:Date-<ref>Décret adopté par le conseil des ministres le 22 février 2012 modifiant le décret du 11 octobre 2001 portant création d'académies d'enseignement</ref> les centres d'animations pédagogiques de Kati, Baguinéda, Kalabancoro, Kangaba, Sangarébougou et Ouéléssébougou<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sport

Le club phare de la ville demeure le « Mamahira AC » nom emprunté à une mare sacrée. Le club est omnisports (football, basket ball, handball, voley ball). La section football a évolué un temps dans l'élite nationale, finaliste de la Coupe du Mali en 2002.

Depuis 1999, la commune urbaine possède une deuxième équipe de football dénommée « Bourou Massa FC », une association sportive affiliée à la Fédération malienne de football.

En 1999, par décision du Comité Directeur du club, un centre de football a été créé sous le nom de « Centre de Formation Bourou Massa FC » qui est affilié à l'Association des Centres de Football (ACFOOT) . Le but étant d'offrir aux enfants un encadrement dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de formation du club. Modèle:Quand, le centre forme les cadets et les minimes.

Le Modèle:Date, une annexe de l’école de football, Nojo sports a été créée à Kati.

Fichier:Kati market street (and Amadu).jpg
Rue de Kati.

Économie et transport

Les transports sont quasi inexistants à Kati. Quelques Sautrama (mini-bus malien) relie la ville à Bamako.

Les cultures maraîchères sont développées dans la région. Un important marché au bétail a lieu chaque semaine dans la commune voisine de Kambila.

Kati est située sur la ligne du chemin de fer Dakar-Niger reliant Bamako à Dakar via Kayes, et sur la route Bamako-Kolokani et Kati-Négéla-Kita.

La distribution d’eau potable à Bamako et à Kati est assurée par une station de pompage sur le fleuve Niger située dans la capitale malienne. Cependant, la capacité de Modèle:Unité d’eau potable par jour est insuffisante pour assurer les besoins estimés à Modèle:Unité durant la saison chaude entre avril et juin. Durant cette période, Kati est victime de fréquentes coupures d'eau dans la journée. Une nouvelle station de pompage doit ouvrir à Kabala en 2009.

La ville accueille aussi la société Kati qui est l'une des premières compagnies d'eau en bouteille du Mali

Religion

Fichier:Mosquée de Kati.jpg
La mosquée de Kati.

La population est majoritairement musulmane. La communauté catholique est bien implantée avec la présence d’une mission catholique.

Culture

La population parle essentiellement le bambara.

Plusieurs groupes de rap ont été formés par des jeunes katois, dont Kira Kono créé le Modèle:Date par Amadou Oury Diallo (kosky) et Mahamadou Sangaré (Mogony)<ref>Kassim Traoré, Kira Kono de Kati, « Les rappeurs maliens doivent maintenant s'attaquer au monde extérieur », Bamako Hebdo, 12 janvier 2008 lire en ligne.</ref> ou le groupe Joloko composé de King Kj, Digalo et Weezy soninke.

Personnalités natives de Kati

Jumelages

Des accords de partenariat existent avec elle.

Politique

Année Maire élu Parti politique
2004 Yoro Ouologuem Parena
2009 Hamalla Haidara<ref>D.K., « Mise en place du bureau communal de Kati : Un décès mystérieux », Aurore, 28 mai 2009 lire en ligne.</ref> Adéma-Pasj

Notes et références

Modèle:Autres projets Modèle:Références

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pascal James Imperato, Gavin H. Imperato, « Kati », in Historical Dictionary of Mali, Scarecrow Press, 2008 (Modèle:4e éd.), Modèle:P. Modèle:ISBN
  • Moussa Niakaté, « Calendrier historique de Kati. Événements », in Calendrier historique du Soudan français (République du Mali) 1090 à 1960, s.l. 1981, Modèle:P.

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