La Calmette (Gard)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Calmette est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, l'Esquielle, le ruisseau de Braune, le ruisseau de l'Auriol, le Rouvégade et par un autre cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Calmette est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de La Calmette et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Calmettois ou Calmettoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 1991.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La Calmette est située à quinze kilomètres au nord-ouest de Nîmes, sur la route d'Alès (RN 106).

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie et relief

Modèle:…

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 17,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communication et transports

Axes ferroviaires

Modèle:…

Axes routiers

Modèle:…

Transports en commun

Modèle:… Réseau tango ligne 61 toute la journée. Et des services scolaires.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière du Gardon entre Moussac et Russan » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

La Calmette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Calmette, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La Calmette est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (22,3 %), forêts (18,3 %), cultures permanentes (14 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), zones urbanisées (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:…

Logement

Modèle:…

Projets d'aménagement

Modèle:…

Risques majeurs

Le territoire de la commune de La Calmette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le ruisseau de l'Auriol, le ruisseau de Braune et l'Esquielle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30061-La Calmette-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Calmette.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 852 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme villa que nuncupant Calmis in Comitatu Usetico<ref>Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 206</ref> en 1027. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale, basée sur le mot occitan calm (souvent écrit can, féminin calma, cauma) qui désignent un plateau rocheux sur une montagne, une lande couverte de bruyère, suivi du suffixe diminutif -etta. La présence de l'article défini la indique une formation toponymique tardive.

Ses habitants s'appellent les Calmettois et Calmettoises.

Histoire

Moyen Âge

L’origine du village est une circulade, Jack Montbrun écrit :

Modèle:Citation
  • Le village se composait de : Massillan (dont demeure une seule bâtisse au mas de l’Habitarelle, sur la route d’Alès au nord), et Estouzin (face à l’Escalette) plus au sud. Sur ce site existait un important monastère de Bénédictines.
  • Possession au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Bernard Aton, vicomte de Nîmes, puis du roi de France qui, en 1211, la donne aux seigneurs d'Uzès.

Époque moderne

Modèle:…

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

Modèle:…

Politique et administration

Rattachements administratifs

Modèle:…

Rattachements électoraux

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard. Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:…

Village fleuri. Fête votive le Modèle:Date-, fête du printemps (mai). Nombreuses associations, 2 manades.

Sports

Modèle:…

Médias

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 46 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 552 en 2013 et 453 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 916, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 916 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 156 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

254 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à la Calmette au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 254 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 6,3 % (7,9 %)
Construction 46 18,1 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
65 25,6 % (30 %)
Information et communication 7 2,8 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 8 3,1 % (3 %)
Activités immobilières 9 3,5 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
27 10,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
47 18,5 % (13,5 %)
Autres activités de services 29 11,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (65 sur les 254 entreprises implantées à la La Calmette), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • SA Karist, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Karbu, commerce de détail de carburants en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Bruyas, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (Modèle:Unité)
  • Huzo, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Gregory Girard, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (Modèle:Unité)

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:…

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (54 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Modèle:…

Entreprises de l'agglomération

Modèle:…

Agriculture

Modèle:…

  • Ovins.
  • Vigne, vergers, asperges.

Artisanat et industrie

Modèle:…

Activités de service

Une zone d'activité importante existe à La Calmette : la ZAC du « petit verger », venue agrandir en 2002 la zone commerciale de « la Carbonnière » ouverte en 1988 sous la municipalité de Jean-Marie Peloux, alors maire – première décision de la municipalité pour une ZAC en 1977. Le centre historique s'est alors vidé de ses commerces de proximité mais il reste cependant un coiffeur, une boulangerie, un café (L’afficion), un restaurant (La Terrasse) et une auto-école. Aux portes et dans le village de nombreux commerces : 3 supermarchés (Casino, Lidl, farfouille), 4 garages ou carrosseries, station-service et fioul, contrôle auto, réparation et vente informatique, bricolage, opticiens mutualistes, vétérinaire, photographe, pressing, bijouterie, magasin de produits et entretien piscines, une couturière et décoratrice d’intérieur, chauffagistes, boucheries, coiffeurs, onglerie, instituts de beauté, esthéticiennes et espaces bien-être, gymnastique et danses, bureau de tabac et presse, fleuriste pépiniériste, artiste-verrier, banques et assurances (Banque Postale, Crédit agricole, Groupama, Banque Populaire du Sud, Allianz), un bureau de poste, un deuxième restaurant (l’Entracte), traiteur (Martinez) et caviste, lavage-auto, ambulances et taxis, cabinet d’avocat, etc. Entreprises du bâtiment et artisans divers dans tous les domaines, électricité, plomberie, étanchéité, isolation, carrelage, couvertures, etc., ébénisterie, une usine d’aluminium, un bureau d’études. Un gîte d’étapes, un karting, un stand ball-trap, etc.

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

  • Grottes préhistoriques.
  • Traces de voie romaine, la voie Régordane.
  • Restes de villas gallo-romaines.
  • Bourg de plan circulaire ou circulade, en forme de coquille d'escargot dans la partie appelée aujourd’hui le fort
  • Construction d'une demeure pour le marquis De Valfons par une entreprise de maçonnerie calmettoise, aujourd'hui la mairie, que les habitants appellent toujours le château bien qu'il s'agisse d'une bâtisse bourgeoise de 1885 qui n'a rien à voir avec les châteaux historiques.
  • Le château d'Ardouin, 9 avenue de la République, devenu en 1713, la demeure de Jean-Louis Mathieu, ancêtre des marquis de Valfons.
  • Le château de la Reyranglade, puis château d'André, 9 rue de Valfons. Avant La Révolution, le château appartient à M de Pascal, baron de La Reyranglade. (La Reyranglade est un vaste domaine autour d’un mas, situé dans la commune de Fourques, d’environ 600 hectares). La famille Pascal originaire de Nîmes a des origines bourgeoises : Jacques Pascal est receveur du taillon, en 1629. En 1665, Jean François de Pascal, sieur de la Reyranglade est conseiller au présidial de Nîmes. Son épouse est Catherine de Girard. En 1792, le château de La Reiranglade est incendié et saccagé. Le baron de la Reiranglade émigre. En 1797 (An V), la maison et le domaine sont vendus comme bien national. L’acheteur est Jean Tur, négociant, protestant, de Nîmes. Les bâtiments sont estimés à 4 950 livres, le domaine 27 200 livres. L’estimation étant jugée insuffisante M Tur achète l’ensemble pour 46 420 livres. Il passe ensuite aux familles Nouguier, et Cavalier-Bénézet et est transformé en auberge. En 1882, la demeure est achetée par le comte Alfred d’André, lieutenant de vaisseau à Cherbourg,parent du marquis de Valfons, et prend le nom de château d’André. Le comte le lègue, en 1923, au baron Antoine de Joybert, son gendre. Il passe, en 1947 à M Georges Fabre, époux de Joybert, demeurant au domaine des Mourgues, à Saint Etienne du Grès, par succession, puis à son fils Antoine Fabre qui le possède encore.-->
  • Le moulin à vent Fabre de Joybert. Il remonte au XVIIe siècle et appartient alors à la famille d'Ardouin. En 1713, il passe à la famille Mathieu, alias Mathei de Valfons. Par succession, il est transmis aux familles d'André, de Joybert et Fabre. Depuis 2013, ce moulin de style provençal a été restauré et produit à nouveau de la farine. Il est ouvert aux visites en contactant l'association Cambo Rouge sur facebook.

Édifices religieux

Modèle:Article détaillé

Patrimoine culturel

Modèle:…

Patrimoine environnemental

  • Plaine du Gardon.
  • Rives de l'Esquielle et de la Braune.
  • Garrigue nîmoise.

Personnalités liées à la commune

  • Fichier:Alexandrine Fabrègue-Galant en 1950.jpg
    Alexandrine Fabrègue-Galant 1950
    Alexandrine Fabrègue-Galant (1887-1953). L’Ecole de La Calmette porte son nom. Née à Lecques, en 1887, elle est la fille de Joseph Fabrègue, né en 1862, à Génolhac et de Marie Valette. (Le père de Joseph était cordonnier et espérait que l’école allait permettre à son fils de s’élever). Ce dernier, devient instituteur public, à Lecques tout d’abord, puis vient en poste à La Calmette, dans l’école actuelle (près de l’église), qui est devenue l’école laïque. En 1896, il est recensé comme habitant de l’école publique, instituteur titulaire qui a deux adjoints. Il va concurrencer l’école privée, financée par le vicomte d’André, gendre du marquis de Valfons, sise au 2 plan de la Croisette.  En 1905, c’est lui qui est en poste à la Calmette lors de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat qui crée des tensions dans le village. Alexandrine a donc été élevée par un père attaché à l’école publique et à la laïcité. En 1926, Joseph Fabrègue est remplacé par Jean Maurin, né en Lozère en 1903. Alexandrine se révèle douée à l’école, tout comme son frère François Fabrègue, qui fait partie de la promotion de Saint Cyr, en 1911. Malheureusement, jeune officier, il est tué au début de la guerre, ce qui marquera Alexandrine toute sa vie.  Elle a gardé dans sa maison le portrait de son frère en saint- cyrien. (Il est inscrit sur le monument aux morts, près de l’école) Ensuite, après l’école normale, elle obtient un poste d’institutrice publique, à Audabiac, vers Lussan, puis dans d’autres communes, mais son but est de venir à La Calmette. Elle obtient le poste à La Calmette, dans les années 1920 où elle sera ensuite directrice. Elle y épouse Louis Galant, viticulteur, qui sera fait chevalier de la légion d’honneur pour son attitude au front pendant le 1er conflit mondial. Elle habite à l’étage, de l’école actuelle, où nait son fils, Georges Galant, en 1921. Elle a ensuite deux autres enfants : André et Muguette. A La Calmette, elle se heurte très souvent, malgré sa foi catholique, au curé qui dans son prêche dominical met en garde les paroissiens et les exhorte « à ne pas envoyer leurs enfants à l’école du diable ».  Phrase qu’Alexandrine répétait souvent, tout en maintenant le dialogue avec le clergé local. En 1933, la loi l’autorise à faire cours aux garçons. Pendant la 2eme guerre mondiale, elle a caché une petite fille juive prénommée Eliane, chez elle, à La Calmette (près de la Croix dans la rue de la République). Elle n’en parlait jamais   et cet épisode est resté longtemps secret. Alexandrine meurt dans les années 1950. Elle est enterrée au cimetière de La Calmette (tombe de la famille Galant) à quelques pas de son père.
  • Fichier:François Fabrègue.jpg
    François Fabrègue 1912
    François Fabrègue, officier à l'école de Saint Cyr, tué en 1914, frère d'Alexandrine Fabrègue-Galant.
  • Camille Mathéi de Valfons (1837-1907), marquis de la Calmette, fut député du Gard (1871-1881) et maire de la Calmette. Son fils Henri fut également maire de la Calmette (1904-1912).
  • Christian Chomel, raseteur français, qui a vécu longtemps à La Calmette. Locataire de la manade du Devois sur la route de Saint-Chaptes.
  • Francis Ardant (1867-1946), officier militaire et écrivain français, y est né.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail