La Mort de la Terre

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Modèle:Infobox Livre La Mort de la Terre est un roman de science-fiction de J.-H. Rosny aîné, publié en feuilleton dans Les Annales politiques et littéraires en 1910.

Il sera ensuite publié chez Plon (alors dénommé Plon, Nourrit et Cie) en 1912, accompagné de deux séries de trente-deux contes. Ce roman entre dans le genre littéraire du merveilleux scientifique.

Le récit

Présentation et thème principal

Malgré son titre, l'ouvrage ne traite pas de la disparition de la Terre en tant que planète, mais de celle de l'homme en tant que race dominante (ou « régnante » pour reprendre le terme utilisé dans le récit) à sa surface.

L'auteur focalise le thème de son récit sur l’enjeu de l’accès à l’eau, qui sera, selon, lui, le problème majeur de l'humanité dans le futur. L'espèce humaine est à l'agonie et semble l'accepter en précipitant même ce phénomène en pratiquant l'euthanasie, même si dans cette humanité moribonde, un personnage, central dans le récit, semble lutter contre ce sort qui semble pourtant inéluctable car la fin du récit nous indique qu'une autre espèce va remplacer les hommes<ref>Site avoir-alire.com, article de Laurent Garreau "La mort de la Terre - la critique du livre", consulté le 21 septembre 2021.</ref>.

Le récit est découpé en seize chapitres : Modèle:Colonnes

Résumé

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Le roman, malgré son titre, n'évoque pas la mort de la Terre mais la fin du « règne » de l'homme sur sa planète.

Dans un futur lointain, la Terre est devenue un immense désert desséché du fait de sa surexploitation par l'espèce humaine. Les quelques communautés restantes limitent les naissances et incitent les humains à pratiquer l'euthanasie pour obtenir une mort plus rapide. Targ, sa femme, sa sœur, et leurs enfants, les derniers sur Terre encore prêts à survivre, partent à la recherche d'eau et de nouvelles terres pour reconstruire. En parallèle, une autre race d'êtres mi-vivants mi-minéraux prospère sur les ruines de la civilisation humaine : les ferromagnétaux.

Personnages principaux

Le roman, très pessimiste, présente des personnages aux sentiments et aux attitudes contrastées<ref>Site resf.hypotheses.org, article de Clément Hummel "Rosny et ses visions du futur de l'homme dans les navigateurs de l'Infini", consulté le 21 septembre 2021.</ref>:

  • Targ est le « veilleur du grand planétaire », le premier personnage présenté et le plus important du récit. Il est à la quête pour trouver un moyen ultime de sauver ce qu'il reste de l'humanité sur Terre. Il représente la partie de l'humanité combattante.
  • Arva, sa sœur l'accompagne au début du récit.
  • Manô, homme quadragénaire et contemporain de Targ et d'Arva qui semble accepter son sort, ne partage pas le combat de Targ. Il représente d'une certaine façon, la partie de l'humanité résignée.
  • Le conseil des quinze, sorte d'assemblée de sages délibérant au nom des derniers hommes.
  • Les Ferromagnétaux, mystérieux personnages non humains nés du fer utilisé par l’activité humaine et qui « évoluent » dans le sens biologique du terme. Tout au long du récit, le lecteur comprend, peu à peu, qu'ils vont remplacer l'humanité.

Commentaires

Avertissement de l'auteur

Fichier:J.-H. Rosny aîné - photo Henri Manuel.jpg
J.-H. Rosny aîné.

L'auteur de ce court roman indique dans l'avertissement de cet ouvrage qu'il aurait pu délayer son récit et l'étendre sur un plus grand nombre de pages, mais il considère que ce style (qu'il dénomme « Merveilleux fantastique ») doit être concis en dénonçant le bavardage dans lequel s'enferment certains auteurs de ce même type de romans<ref>Google Livre Page d'avertissement du roman "La Mort de la Terre" édition La Gibecière à Mots.</ref>.

Accueil et critiques

La Mort de la Terre bénéficia d'une prépublication en 1910, en huit parties, dans Les Annales politiques et littéraires qui, constituées de textes signés de noms prestigieux du milieu littéraire, jouissait d'un certain succès auprès de la bourgeoisie.

La critique de Jean-Luc Boutel, créateur d'une encyclopédie virtuelle du merveilleux scientifique et auteur de divers articles dans des collections spécialisées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est extrêmement positive : Modèle:Citation<ref>Site jhrosny.overblog.com, dossier sur le roman "La Mort de la Terre", consulté le 21 septembre 2021.</ref>.

Selon Alain Musset, auteur de l'article « De l’apocalypse à l’infocalypse Villes, fins du monde et science-fiction », paru dans les Carnets de géographes en 2011, le roman évoquerait, avec un demi-siècle d'avance, l'argument avancé dans l'hypothèse Gaïa, soutenue notamment par le climatologue James Lovelock. Dans cet article, Alain Musset met en exergue cet extrait afin d'étayer sa thèse<ref>Carnets de géographes N°2, 2011 Espaces virtuels "De l’apocalyse à l’infocalypse Villes, fins du monde et science-fiction" d'Alain Musset</ref>:Modèle:Citation bloc

Éditions

Bandes dessinées

  • Il existe une adaptation B.D. de La Mort de la Terre, par Robert Bressy (dessins) et Raymonde Borel-Rosny (scénario).
  • Ainsi qu'une seconde, par Marie-Reine Boureau, publiée en deux tomes :
    • Atelier d'art graphique trianien, 1990
    • Atelier d'art graphique trianien, 1991

Notes et références

<references />

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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