Reliure à la française
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La reliure occidentale ou « à la française »Modèle:Référence souhaitée est une reliure passée en carton autour d'un corps d'ouvrage (intérieur du livre sans les plats ni la couvrure) formé de cahiers cousus de manière traditionnelle.
C’est la technique classique Modèle:Référence nécessaire.
Histoire
Le codex est le premier support de la culture écrite en occidentModèle:Sfn. Il apparait vers l'an 85 et se généralise au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, évoluant au fil du tempsModèle:Sfn. les premières « reliures » occidentales à proprement dites (c'est-à-dire cousues sur des ficelles de chanvre ou des lanières de cuir puis passées à l'intérieur des ais en bois) datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Pour contrer l'emprise de l'humidité sur le parchemin (qui compose alors les pages), la reliure est régulièrement maintenue fermée par des fermoirs en métalModèle:Sfn. Le nombre de manuscrits se multiplie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et les formats varientModèle:Sfn ; le cousoir, inventé à cette période, rend la couture plus rapide<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le passage progressif du parchemin au papier (à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en Europe) entraîne une réduction de la taille des ouvrages et toutes les transformations qui en découlent : les ais deviennent moins épais et sont taillés plus grands que le corps d'ouvrage papier afin de le protéger davantage des frottements sur les tranches. Le bronze remplace peu à peu le fer pour la création des outils de décors et la première roulette ornée en métal est créée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les reliures en bois couvertes d’étoffes ou de peaux de cervidés ou de porcs, sont remplacées par des reliures faites de cartons recouvertes de parchemin vélin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de veau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou de maroquin<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les tranches sont fréquemment dorées, voire dorées-ciselées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec l'affirmation de l'individu, les commanditaires souhaitent dorénavant personnaliser leurs reliures au niveau des décors, en y faisant figurer leurs propres armoiries, monogrammes ou emblèmesModèle:Sfn. Aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les cahiers sont cousus sur nerfs de peau ou septains de chanvre (ficelles à sept brins<ref>Modèle:Lien web.</ref>) simples ou doubles, qui sont ensuite passés dans les cartons pour solidariser le montage.
Avec le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la reliure devient création artistique et se répartit entre livres d’artistes (création originale de tout le livre dont la reliure) et livres-objets (création d’une reliure originale). À la même époque, naît la reliure industrielle qui, grâce à la rationalisation du travail, à l'emploi de machines et la concentration de la main-d’œuvre, permet la production de séries très importantes.
Types de reliures et matériaux
La reliure « pleine » se dit d'un livre entièrement recouvert de cuir ou de tissu ; la « demi-reliure » désigne le livre dont seul le dos et les mors sont recouverts d'une matière noble (le reste du volume étant recouvert d'un papier) ; et les « demi-reliures à bande » ou « à coins » sont celles où les parties les plus exposées à la main du lecteur (côté gouttière) sont également recouvertes de matière noble. La reliure en toile est généralement ornée d'une pièce de titre (morceau de cuir placé sur le dos du livre), sur laquelle sont apposés le nom de l'auteur et le titre du livre.
Les qualités des cuirs utilisés et leurs utilisations peuvent varier. Il existe des reliures, du meilleur au plus banal, en peau de vélin, en veau ou box, en maroquin, en daim ou en agneau velours (peaux très souples et chamoisées), en chagrin, en basane, etc. Cette hiérarchie a pu varier selon les époques.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Voir aussi la page Bibliographie de la reliure médiévale.
- M. Marius Michel, La reliure française commerciale et industrielle depuis l'invention de l'imprimerie jusqu'à nos jours. Éditions D. Morgand & C. Fatout, 1871
- Reliure à la française à dos plein, dans La reliure autrement de Ghislaine Baehler, sur le site de la bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) Lausanne disponible ici en présentation chapitrée.
