Rue du Bac

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Modèle:Sources à lier Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Voie de Paris La rue du Bac est une voie située dans le [[7e arrondissement (Paris)|Modèle:7e]] de Paris.

Situation et accès

Longue de Modèle:Unité, la rue du Bac part des quais Voltaire et Valéry-Giscard-d'Estaing et se termine rue de Sèvres. Elle traverse la place René-Char.

« Rue du Bac » est également le nom d'une station de métro située au croisement du boulevard Raspail (ligne 12) et de la rue du Bac.

Le quartier est desservi par les lignes Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Sèvres-Babylone, par la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Rue du Bac et par les lignes de bus RATP Modèle:Bus RATP/correspondances.

Origine du nom

La voie doit son nom au bac établi vers 1550 sur l'actuel quai Voltaire, qui transportait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les blocs de pierre destinés à la construction du palais des Tuileries ; il traversait la Seine à l'emplacement de l'actuel pont Royal.

Historique

La rue a d'abord été appelée « grand chemin du Bac », puis « ruelle du Bac » et « grande rue du Bac ».

Elle a été construite sous Modèle:Louis XIV à l'emplacement du pont Rouge, édifié en bois à partir de 1632 par le financier Le Barbier, sur décision de Modèle:Louis XIII, après qu'il a assisté à un accident du bac<ref>Pierre Lavedan, Histoire de l'urbanisme à Paris, Paris, Hachette, 1975, Modèle:P..</ref>.

Elle est citée sous le nom de « rue du Bacq » dans un manuscrit de 1636.

Le 11 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, une bombe explose au carrefour rue du Bac-boulevard Saint-Germain-boulevard Raspail, sur le refuge central près de la statue de Chappe<ref name="MCC">Monument à Claude Chappe – Paris (75007) (fondu).</ref>,<ref name="BR">1869 – Le Boulevard Raspail.</ref> lors d'un raid effectué par des avions allemands<ref>Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute.</ref>. Le Modèle:Date, un autre bombardement aérien touche le no 83.

Le 29 mai 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 97 rue du Bac<ref>Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute.</ref>.

En Modèle:Date-, l'espace du trottoir à l'intersection de la rue du Bac avec la rue de Montalembert prend officiellement le nom de « place Gabriel-García-Márquez<ref>« Inauguration de la place Gabriel-Garcia-Marquez », sur le site de la mairie de Paris, dans presse.paris.fr, 23 juin 2017.</ref> ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Apparitions mariales

Fichier:Azulejos in Santuário Nossa Senhora da Paz (18).jpg
Azulejos représentation les apparitions de la Vierge à sainte Catherine Labouré.

Modèle:Article détaillé La chapelle au numéro 140 est mondialement connue pour des événements survenus en 1830 : l'apparition de la Vierge à une jeune religieuse : Catherine Labouré. Ces apparitions mariales n'ont pas fait l'objet d'une enquête canonique et n'ont donc pas Modèle:Citation par l'Église catholique. Mais, indirectement, l’Église catholique a donné des signes de reconnaissance et officiellement encouragé la dévotion à la Vierge, suivant le témoignage de la religieuse. Le récit des événements n'est connu que par le témoignage écrit et oral de cette seule religieuse<ref name=chiron/>.

Catherine Labouré raconte que, la nuit du Modèle:Date, elle est réveillée par un petit enfant qui lui dit : Modèle:Citation. Croyant rêver, Catherine se lève, s'habille et suit l'enfant Modèle:Citation. Arrivée à la chapelle, Catherine entend bientôt Modèle:Citation s'approcher d'elle. C'est la Sainte Vierge, resplendissante, qui vient s'assoir dans l'église, et la religieuse s'approche d'elle et s'agenouille à ses côtés. La Vierge va lui parler pendant deux heures, lui confiant que Dieu a une difficile mission pour elle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date, Catherine rapporte que la sainte Vierge revient lors de l'oraison du soir. La Vierge se tient debout sur un globe, écrasant du pied un serpent, et portant à ses doigts des anneaux de différentes couleurs d'où jaillissent des rayons de lumière sur le globe. Tout autour apparaissent les mots Modèle:Citation, et la Vierge dit : Modèle:Citation, et pour expliquer les anneaux qui ne projettent pas de rayons, elle ajoute : Modèle:Citation. Puis le tableau paraît se retourner. C'est le revers de la médaille : un grand M, initiale de Marie, surmonté de la Croix. Au-dessous, deux cœurs : celui de Jésus, couronné d'épines, et celui de Marie, percé par un glaive, douze étoiles entourant ce tableau<ref name=chiron180>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=ciel114>Modèle:Harvsp.</ref>.

Catherine entend alors Marie lui demander de porter ces images à son confesseur, en lui disant de les frapper sur des médailles car Modèle:Citation<ref name=chiron180/>,<ref name=ciel114/>.

Bibliographie

  • Bruno Pons et Anne Forray-Carlier (dir.), La Rue du Bac, Paris, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1991 Modèle:ISBN.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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