Voir la source de Citroën 2 CV

{{Infobox Automobile
 | nom                  = Citroën 2 CV
 | image                = Citroën 2 CV Charleston (2015-08-29 3174 b).jpg
 | légende              = Une Citroën 2 CV Charleston <br/> [[File:Citroën 2 CV Logo.svg|100px]]
 | marque               = [[Citroën]]
 | pays de la marque    = FRA
 | années de production = [[1948]]-[[1990]]
 | production           = 5114961
 | usine                = {{Drapeau|France}} [[Levallois-Perret]]<br/>{{Drapeau|France}} [[Paris]] ([[Quartier de Javel|Javel]])<br/>{{Drapeau|Portugal}} [[Usine PSA de Mangualde|Mangualde]]<br/>{{Drapeau|Espagne}} [[Usine PSA de Vigo|Vigo]]<br/>{{Drapeau|Belgique}} [[Forest (Bruxelles)|Forest]]
 | classe               = [[Segment automobile#Segment B ou B2 : « citadines / polyvalentes » ou « sous-compactes »|Citadine]] (et surtout [[rurale]])
 | énergie              = [[Moteur à allumage commandé|Essence]]
 | moteurs              = [[Moteur boxer bicylindre Citroën|Moteur boxer bicylindre]]<br />{{unité|375|cm|3}}<br />{{unité|425|cm|3}}<br />{{unité|435|cm|3}}<br />{{unité|602|cm|3}}
 | position             = Avant en porte-à-faux
 | cylindrée            = de 375 à 602 (23-37 CID)
 | puissance            = [[DIN International|DIN]] de 9 à 32
 | puissance2           = 
 | couple               = 
 | transmission         = [[Traction (automobile)|Traction]]
 | boîte                = 4 vitesses synchronisées
 | poids                = de 475 à 575
 | vitesse              = de 60 à 114
 | carrosseries         = Berline et Fourgonnette
 | structure            = 
 | Cx                   = 0,52
 | suspension           = 
 | direction            = 
 | longueur             = {{formatnum:3790}} - {{formatnum:3830}}
 | largeur              = 1460
 | hauteur              = 1570
 | empattement          = 2400
 | voie avant           = 
 | voie arrière         = 
 | coffre               = 
 | modèle précédent     = Aucun
 | modèle suivant       = [[Citroën Dyane]]
}}
La '''Citroën 2 CV'''  (lire « deux chevaux », comprendre « deux [[cheval fiscal|chevaux fiscaux]] ») {{incise|familièrement appelée '''Deuche''', '''Deudeuche''' ou encore '''Deux pattes''' en référence à son [[Moteur boxer bicylindre Citroën|moteur bicylindre]]}} est une voiture populaire [[France|française]] produite par [[Citroën]] entre le {{date|7 octobre 1948}} et le {{date|26 juillet 1990}}. Avec un peu plus de {{unité|5.1|millions}} d'exemplaires, elle fait partie des dix [[Voitures les plus vendues en France|voitures françaises les plus vendues de l'Histoire]].

== Projet TPV (Toute petite voiture) ==
[[Image:1939 1990 2cv.jpg|vignette|upright|Le modèle de pré-série de 1939 et le dernier modèle de 1990.]]

=== Expression d'un besoin ===
En [[1937]], [[Michelin]], fabricant français de pneumatiques, rachète [[Citroën]] et place [[Pierre-Jules Boulanger|Pierre Boulanger]] comme patron. Il a l'idée de créer une voiture destinée aux classes sociales du monde rural et à faibles revenus, le souci premier étant de permettre à la maison mère Michelin d'accroître son activité de pneumatiques.

S'inspirant d'une enquête faite auprès d'un public ciblé, envoyée à plusieurs milliers d'exemplaires à travers l'ensemble du territoire<ref group="note">En [[1922]], les frères Michelin lancent une enquête : sur un feuillet recto-verso, il est demandé aux acquéreurs potentiels d'une automobile : le nom, l'âge et la profession, la proposition d'un prix acceptable, le nombre de places envisagé, la charge maximale admise et le type de marchandises, ainsi que la vitesse maximale souhaitée.</ref>, Boulanger écrit le cahier des charges précis et draconien, définissant le projet « TPV » (« toute petite voiture »)<ref>L'étude de marché des frères Michelin de 1922 concernait le projet d'un « tout petit véhicule », ce qui n'intéressait alors pas André Citroën.</ref> : avec quatre places assises, {{Unité|50|kg}} de bagages transportables, {{unité|2|[[Cheval fiscal|CV fiscaux]]}}, traction avant (comme les [[Citroën Traction Avant|11 et 15/Six]]), {{Unité|60|km/h}} en vitesse de pointe, boîte à trois vitesses, facile d'entretien, et ne consommant que {{unité|3|litres}} aux {{unité|100|kilomètres}}. Elle doit pouvoir être conduite facilement par un débutant. Et surtout, aucun signe ostentatoire. Le slogan publicitaire « ''4 roues sous 1 parapluie'' » de la fin des [[années 1960]], résume assez bien l'esprit général de ce que le patron attendait<ref name="Fig">Catherine Deydier, [http://www.lefigaro.fr/automobile/2014/08/06/30002-20140806ARTFIG00258-1948-la-citroen-2cv.php « 1948, la Citroën 2 CV : de la tôle et deux chevaux »], ''[[Le Figaro]]'', 6 août 2014.</ref>.

Il désigne [[André Lefebvre]] à la tête du [[bureau d'études]], qui a déjà fait ses preuves sur la Traction. Il aura pour associés, Pierre Meyer, Alphonse Forceau s'occupant de la suspension, Jean Muratet spécialiste de la carrosserie, et [[Flaminio Bertoni]]<ref group=note>Pour le dessin de la version de 1948.</ref>.

=== Idées et moyens ===
L'équipe a carte blanche, tant qu'il ne s'agit pas d'esthétique ou de performance valorisante. Le projet explore toutes les voies possibles dans tous les domaines : des matériaux rares comme le [[magnésium]] sont employés pour la réalisation des bras de [[Suspension de véhicule|suspension]] ; les portes sont circulaires pour s'ouvrir en basculant ; on expérimente un dispositif d'éclairage s'inspirant des [[lampyridae|lucioles]], le toit du véhicule est en toile cirée et les vitres en [[mica]] pour alléger l'ensemble…

Chaque prototype fait l'objet d'essais au centre de [[La Ferté-Vidame]]. Et Pierre Boulanger donne son aval à chaque étape. Dès qu'une solution aboutit sur un excès de confort, elle est rejetée : deux idées toutefois seront conservées : le dispositif de chauffage que les ingénieurs s'étaient confectionné pour les essais en hiver, à partir de manchons en feutre récupérant les calories du tuyau d'échappement, et l'habillage des portes et de la sellerie que {{Mme|Boulanger}} avait suggéré à son époux.

=== Suspension du projet ===
À l'aube de la [[Seconde Guerre mondiale]], les {{nombre|49|études}} et projets dirigés par [[André Lefèbvre (ingénieur)|André Lefèbvre]] aboutissent à une voiture en [[tôle ondulée]] d'alliage d'aluminium très fine, dotée d'un [[Moteur boxer bicylindre Citroën|moteur bicylindre à plat]] de {{Unité|375|cm|3}} refroidi par eau.

Le {{date|1|septembre|1939}}, {{nombre|250|voitures}}<ref group=note>250 est le nombre d'exemplaires le plus souvent annoncé.</ref> sont déjà assemblées à l'usine de [[Levallois-Perret]]. Quelques jours plus tôt, le {{date-|28 août}}, l'administration des Mines avait donné son agrément, avec une mention juste passable, pour sa commercialisation.

Sur ordre du patron, la guerre étant imminente, toutes les « Type A » sont démontées et détruites. Quelques-unes, essentiellement des prototypes, sont cachées à [[La Ferté-Vidame]] dans les greniers du centre d'essai, ou dans les sous-sols du bureau d'étude de [[Citroën]], [[rue du Théâtre]]{{note|Un seul modèle de la présérie de 1939 a été retrouvé en 1968. Il existe un prototype de 1936 conservé au musée de [[Musée de l'automobile Henri-Malartre|Rochetaillée-sur-Saône]] depuis 1960 (ce prototype est restauré dans les {{nobr|années 1980}} pour être présenté à des démonstrations) et trois autres découverts en 1994<ref>{{lien web |url= http://www.la2cvmania.be/09_TPV_1939_2cv.htm |titre= Citroën 2cv prototype TPV 1939}}.</ref>.}}.

Pendant l'occupation, les Allemands, qui étaient au courant de l'étude de cette TPV, demandent à Pierre Boulanger de mettre à leur disposition les plans de cette TPV en échange de la divulgation des plans concernant celle qui deviendra la « [[Volkswagen Coccinelle|Volkswagen]] ». Le patron de [[Citroën]] refuse cet échange. À partir de l'année [[1941]], après le bombardement de l'usine du [[quai de Javel]], les études de la TPV reprennent en cachette de l'occupant. On décide d'abandonner les matériaux coûteux, comme le [[magnésium]] qui est devenu introuvable. Le moteur reste encore longtemps refroidi par eau mais présente des problèmes de gel à basse température.
[[Fichier:Tpv ferte vidame.jpg|vignette|Les trois TPV retrouvées dans les années 1990 et présentées au rassemblement du centenaire en juillet 2019 à La Ferté Vidame.]]

== Carrière ==
Après la fin de la guerre, le rythme s'accélère. Walter Becchia finit de mettre au point le « [[moteur boxer bicylindre Citroën|moteur boxer bicylindre]] », toujours bicylindre de {{Unité|375|cm|3}} mais refroidi par air, développant {{nobr|{{unité|9 ch}} [[SAE International|SAE]]}}, directement inspiré du moteur équipant la moto de celui qui réclama longtemps de pouvoir dessiner la TPV : [[Flaminio Bertoni]]. La TPV reçoit aussi une [[Boîte de vitesses (2CV)|boîte de vitesses à trois vitesses et une surmultipliée]]<ref group=note>La quatrième avait été conçue par les ingénieurs ainsi pour prouver à Pierre-Jules Boulanger qu'il ne s'agissait pas d'une boîte à quatre vitesses, ce qui respectait le cahier des charges.</ref>, et le patron accepte enfin que l'on emboutisse toutes les pièces de la carrosserie de la future {{nobr|2 CV}} ce qui autorise quelque galbes de tôles comme des [[Guêtres de roues|jupes d'ailes]] à l'arrière. Elle dispose d'une plate forme rigidifiée par des entretoises 
avec dessus et dessous tôlé, une suspension très souple, paradoxalement très sophistiquée<ref>{{article |auteur1=Patrick Fridenson |titre=Genèse de l'innovation : la 2 CV Citroën |périodique= Revue Française de Gestion |date=novembre-octobre 1988|pages=35-44}}.</ref>, à bras tirés et ressorts hélicoïdaux latéraux dans un pot cylindrique de chaque côté, avec amortisseurs à friction et batteurs à inertie en bout de bras derrière les roues, inventée par Léon Renault<ref group=note>Aucun lien avec la famille de [[Louis Renault (industriel)|Louis Renault]], fondateur de [[Renault (Groupe)|Renault]].</ref>, qui lui procure sa fabuleuse tenue de route, mais qui généraient des ultra-sons insupportables pour certains animaux, particulièrement les chiens<ref name=2CVconventions>{{lien web |titre= La Citroën 2 CV, ou le mépris des conventions |prénom= Éric |nom= Bergerolle |jour= 10 |mois= février |année= 2018 |url=https://www.msn.com/fr-fr/auto/actualite/la-citroën-2-cv-ou-le-mépris-des-conventions/ar-BBIQgPU?li=AA8sbe&ocid=spartanntp}}.</ref>{{,}}{{note|Pendant les essais, les chiens croisés dans les hameaux auvergnats surplombant la ville de Clermont-Ferrand se précipitaient sur les voitures pour tenter de mordre les pneus, alors que les Citroën Traction qui ouvraient la marche ne suscitaient aucune réaction… On comprit plus tard que les batteurs et les frotteurs émettaient sur ces prototypes des ultra sons insupportables pour les chiens à proximité<ref name=2CVconventions/>.|group=note}}.

Le souci d'économie conduit à des solutions techniques parfois minimalistes, par exemple les [[essuie-glace]] actionnés par le compteur de vitesse quand la voiture roule ou les [[Joint de transmission|joints de Cardan]] non homocinétiques, ce qui fait « brouter » la voiture dans les virages ou quand les roues sont braquées, (ces points seront corrigés dans des versions ultérieures en série à partir de 1965). Autre exemple : sur les prototypes, le moteur bicylindre est démarré avec une cordelette (comme sur les tondeuses à gazon), solution jugée trop spartiate, notamment par les dames de l'époque, qui ne sera pas conservée sur les {{nobr|2 CV}} définitives. Autre exemple : du fait de l'absence d'allumeur rotatif [[Delco]] par économie, les bougies sont alimentées à chaque tour moteur (juste avant le point mort haut), et non pas une fois tous les deux tours ; conséquences, les bougies s'usent un peu plus vite. Autre exemple encore : la jauge à essence n'est pas un cadran sur la planche de bord, mais une tringle amovible flexible graduée enfoncée dans le tuyau de remplissage du réservoir. Elle sera par contre la première voiture de série à être équipée de [[Pneu à carcasse radiale|pneus à carcasse radiale]] fournis par Michelin dès son lancement, mais cela aussi trouve ses raisons dans l'économie de fabrication.

=== Présentation officielle ===
[[Fichier:Monument commémoratif de l'invention de la 2CV à Lempdes.JPG|vignette|Monument situé à l'entrée de [[Lempdes]] ([[Puy-de-Dôme]]), rappelant les origines auvergnates de la 2 CV.]]
Le {{date|7|octobre|1948|en France}}<ref>{{Ouvrage |auteur=Antoine Demetz |titre=La Citroën {{nobr|2 CV}} de mon père |éditeur=E-T-A-I |lien éditeur=Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie|année=1998}}.</ref>, au salon de l'automobile de Paris, Citroën présente la {{nobr|2 CV}} {{nobr|type A}} presque définitive. Elle n'est pas encore disponible et il n'est pas possible de voir ce qui se cache sous le capot<ref group=note>Le journaliste de la presse spécialisée, Charles Faroux mentionne que {{citation|la maquette d'une petite voiture […] présentée par Citroën […] n'a pas de moteur}}.</ref>. Elle est énormément critiquée par la presse qui n'a pas apprécié le silence de la firme autour de son projet<ref group=note>''{{citation|TPV pour Toujours Pas Vue…}}'' La veille du salon Citroën confirme qu'il ne présentera pas le nouveau modèle préparé dans le plus grand secret depuis 1946, mais, finalement, l'introduit en catimini sur le stand du salon.</ref>. Malgré cela, l'accueil du public est plus enthousiaste. Une plaisanterie est lancée : « Obtient-on un ouvre-boîte avec elle ? ». Le succès de curiosité est aussitôt refroidi par son prix qui n'est que provisoire et par des délais de livraison trop flous. Très rustique, avec une silhouette déconcertante, elle semble issue du [[concours Lépine]]. La presse se fait alors très critique sur son design<ref name="Fig" />.

En [[1949 en France|1949]], juste avant l'ouverture du salon de [[Paris]], un exemplaire est présenté au [[Passage aux Mines|service des Mines]] et désigné « Type A » (comme la TPV en 1939). La production de la {{nobr|2 CV}} {{nobr|type A}} peut commencer alors, avec un modèle unique et [[Nuancier des Citroën type A|une seule couleur]] disponible. Elle est vendue sans serrure de portes : le dispositif d'antivol proposé étant celui adopté sur les bicyclettes, pris entre le volant et la barre centrale du siège avant. Les seuls instruments du tableau de bord sont un [[tachymètre]] et un [[ampèremètre]], ce dernier étant nécessaire au vu des faibles capacités des batteries {{unité|6|V}} de l'époque.

Dans le même esprit de sobriété, le dépliant qui présente le produit est simple : quatre pages au format d'une carte postale ({{Dunité|9|13|cm}}), imprimées en monochromie avec quatre photos.

Une innovation incluse depuis le début de la production fut le montage en série des nouveaux [[Pneu à carcasse radiale|pneus à carcasse radiale]] de [[Michelin]], commercialisés pour la première fois sur la {{nobr|2 CV}}<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://books.google.com/books?id=NSlSJtEy-NIC&pg=PA7&lpg=PA7&dq=michelin+radial+tire+history+2cv&source=bl&ots=Mp33Xs7r-i&sig=sqCXX1HJAzupdegY1Egxjz9xWJo&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjxz9GatonTAhVKwlQKHZEbDFsQ6AEIUzAJ#v=onepage&q=michelin%20radial%20tire%20history%202cv&f=false |titre=Chassis Handbook: Fundamentals, Driving Dynamics, Components, Mechatronics, Perspectives |auteur= Bernd Heißing, Metin Ersoy |éditeur=Springer |page=7|date=9 novembre 2010|consulté le=3 avril 2017|ISBN=978-3-8348-9789-3}}.</ref>. Cette conception radiale faisait partie intégrante de la conception du châssis de la {{nobr|2 CV}}<ref>{{lien web|langue=fr|url=http://www.longstonetyres.co.uk/page/citroen-2cv |titre=Citroën 2CV Tyres |éditeur=Longstone Classic Tyres |consulté le=3 avril 2017}}.</ref>.

=== Lente diffusion ===
La longue carrière de la {{nobr|2 CV}} commence alors. Au départ sa diffusion est cependant très lente. Les stocks d'acier étant faibles, l'État français réserve la matière première à [[Renault]], devenue régie nationale, qui produit dès [[1947]] la [[Renault 4CV|4CV]], concurrente directe de la {{nobr|2 CV}}. La production est alors de seulement quatre unités par jour.

Le {{date-|11 juillet 1949}}, la production à grande échelle est lancée. Les premiers clients, triés sur le volet, peuvent commander « le vilain petit canard ». Ils doivent pour la plupart prendre leur mal en patience du fait d'une demande importante qui fait allonger les délais à 3-5 ans (sauf pour les ecclésiastiques, les médecins et les bons clients de Citroën<ref name="Fig" />). Pour cette raison, elle est alors plus chère sur le marché d'occasion que neuve, valant {{unité|228000|[[Franc français|FRF]]}}.

De {{nombre|876|unités}} produites en [[1949]], et déjà {{formatnum:6200}} en [[1950]], la production va croître lentement. Au total, le modèle A ne sera fabriqué qu'à {{nombre|125573|exemplaires}} entre 1948 et 1959. Avec l'introduction des versions améliorées, la production cumulée atteindra {{nombre|232551|unités}} en [[1961]]. Au total, {{formatnum:5114961}} sont officiellement sorties des usines, auxquelles il faut ajouter près de deux millions de [[Citroën Dyane|Dyane]] et [[Citroën Méhari|Méhari]]<ref>Selon les chiffres donnés par Jacques Wolgensinger dans son livre.</ref>.

=== Évolution ===
En [[1951]], [[Citroën]] présente la {{nobr|2 CV}} type [[Citroën AU|AU]] (U pour utilitaire) : la {{nobr|2 CV}} fourgonnette. Elle est équipée du même [[moteur]] que la berline (type A) et permet de transporter {{unité|150|kilogrammes}} de bagages avec deux personnes. Elle est adoptée dès [[1952]] par les [[Postes, télégraphes et téléphones (France)|services postaux]] pour la distribution du [[courrier]] dans les campagnes. La berline reçoit alors des [[serrure]]s de porte à clés.

Mi-[[1953]], la construction des {{nobr|2 CV}} évolue de l'artisanat à la production de masse. Les portières, capots, ailes passent d'une fabrication et assemblage par [[soudage]] à de l'[[emboutissage]]. Le Sigle ovale de la marque contenant les chevrons disparaît, remplacé par de plus gros chevrons en [[aluminium]], marquant la fin d'une époque.

En [[1954]], les dirigeants de [[Citroën]], incités par des clients désireux d'avoir une voiture plus rapide et plus puissante, décident de faire évoluer la {{nobr|2 CV}}, avec la « Type AZ » équipée d'un nouveau moteur issu de celui de la Type A, mais ré-alésé à {{Unité|425|cm|3}}. Il développe {{nobr|{{unité|12 ch}} SAE}} initialement, ce qui permet d'atteindre les {{unité|70|km/h}}. La nouvelle {{nobr|2 CV}} est équipée de série d'un [[embrayage]] [[centrifuge]], qui permet de ne pas avoir à débrayer et de s'arrêter sans caler dans les encombrements. La fourgonnette « Type [[Citroën AZU|AZU]] » sort en même temps avec les mêmes améliorations par rapport au Type [[Citroën AU|AU]], mais sans [[embrayage]] [[centrifuge]] : ce système déclaré pratique en ville pouvant devenir gênant à la campagne, car le débrayage se produit automatiquement dès que le moteur revient au ralenti, donc pas de frein moteur par exemple dans une descente, où il faut accélérer pour que l'embrayage centrifuge se reconnecte. Les {{nobr|2 CV}} Type A continuent à être commercialisées.

En [[1956]] apparaît le « Type AZL » (le « L » pour « luxe »), une Type AZ avec un [[dégivrage]] de [[pare-brise]] par une arrivée d'air chaud face au conducteur, une garniture en mousse sur la dangereuse barre du siège avant et une grande lunette arrière en trapèze au lieu du petit hublot précédent, ainsi que quelques joncs alu sur le capot et les côtés.

En [[1957]] sort la {{nobr|2 CV}} Type AZLP (« P » pour Porte de malle), qui délaisse la capote longue pour une malle métallique plate, une bâche plastifiée remplaçant la toile. Les autres modèles restent en production.

En [[1958]], Citroën présente une version [[Véhicule tout-terrain|{{dunité|4|4}}]] de la {{nobr|2 CV}}, c'est le Type AW ou [[Modèles et séries limitées de la 2CV#La 2 CV 4x4 bimoteur|{{nobr|2 CV Sahara}}]]. Destinée à l'[[Industrie pétrolière|exploration pétrolière]], cette curieuse voiture est pourvue de deux [[moteurs]] : en plus de la mécanique habituelle, un second moteur de {{unité|425|cm|3}}, inversé, est disposé dans le coffre. Malgré des performances surprenantes, ce type ne connaîtra qu'une diffusion confidentielle de {{nombre|693|unités}} jusqu'en [[1967]]<ref name="promesse">{{lien web|url=https://lautomobileancienne.com/citroen-2cv-sahara-1960-1967/|titre=Citroën 2CV Sahara (1960-1967)|auteur=alexrenault|date=29 septembre 2015|consulté le=25 février 2019|éditeur=lautomobileancienne.com}}.</ref>{{,}}<ref name="pro">{{lien web|url=http://boitierrouge.com/2016/08/05/citroen-2cv-sahara4x4-le-mythe-a-un-prix/|titre=Citroën 2CV Sahara/4×4: le mythe a un prix|auteur=Paul|date=5 août 2016|consulté le=25 février 2019|éditeur=BoitierRouge.com}}.</ref>{{,}}<ref name="propo">{{lien web|url=http://2cv-legende.com/2cv-series-speciales/2cv-sahara|titre=2CV Sahara – 1959|consulté le=25 février 2019|éditeur=2CH-legende.com}}.</ref>.

<gallery mode="packed">
Citroën 2CV Sahara vue avant..JPG|2 CV Sahara à deux moteurs et quatre roues motrices.
Citroën 2CV Sahara vue arrière..JPG|Ouverture pour le refroidissement du moteur arrière.
</gallery> 

Visuellement, elle se reconnaît à sa roue de secours placée sur le capot moteur qui a été découpé, les trappes à carburant (le type AW dispose de deux réservoirs logés sous les sièges avant) qui débouchent dans le bas des portes avant et les ailes arrière échancrées et élargies pour laisser passer des roues de plus grand diamètre. Notons aussi des écopes d’aération sur les custodes arrière, la porte de malle découpée pour favoriser le refroidissement du moteur arrière dont on aperçoit le ventilateur, et la plaque d'immatriculation qui migre en haut à gauche de la porte de malle<ref name="promesse"/>{{,}}<ref name="pro"/>{{,}}<ref name="propo"/>.

La commercialisation des Types A et [[Citroën AU|AU]], devenus marginaux dans la gamme depuis 1954, est officiellement arrêtée en 1960.
En décembre [[1960]], la {{nobr|2 CV}} reçoit un nouveau capot plus moderne qu'elle gardera jusqu'à la fin de la production, abandonnant l'ancienne pièce de tôle ondulée à {{nombre|23|cannelures}}. Cependant, bien que très visible, c'est une évolution mineure<ref name="promesse"/>{{,}}<ref name="pro"/>{{,}}<ref name="propo"/>.

En [[1961]], une [[Modèles et séries limitées de la 2 CV#La 2 CV 4x4 Sahara|{{nobr|2 CV Sahara}}]] à deux moteurs réussit à grimper jusqu'au sommet de la [[dune du Pilat]], en [[Gironde (département)|Gironde]], malgré une pente allant jusqu'à {{nombre|40|degrés}}. Une version prototype reprenant le concept, mais néanmoins très modernisée (Bip-Bip 1 et 2), est engagée dans le [[Rallye Dakar]] [[2005]] et [[2007]].

<gallery mode="packed">
AU 1952 61 v 08.jpg|2 CV fourgonnette AU.
Citroen2cvtff.jpg|2 CV AZL, la 2 CV classique.
2CV-1956-Caen.jpg|Modèle de [[1956]].
Schaffhausen 14082006(029).JPG| Modèle suisse à [[Schaffhouse]].
2CV fourgonnette capot.jpg| 2 CV fourgonnette aux couleurs des huiles [[Yacco]].
</gallery>

=== Apogée ===
[[Fichier:Citroen-2CV-AZA-AZAM-sixties-byRundvald.jpg|vignette|Une 2 CV AZA.]] 
[[Fichier:Citroen 2CV US.jpg|vignette|Une 2 CV Azam pour exportation américaine de 1965.]]
[[Fichier:Citroen 2CV US pdb.jpg|vignette|Planche de bord d'une 2 CV Azam américaine de 1965.]]
[[File:Citroen 2CV BW 2017-07-16 13-50-53.jpg|thumb|Moteur Bicylindre]]
En février [[1963]] apparaît l'AZA (« A » pour amélioré), nouvelle {{nobr|2 CV}} issue du Type AZLP, mais bénéficiant d'un moteur plus puissant ({{nobr|{{unité|18 ch}} SAE}}, même cylindrée) et d'une boîte de vitesses ré-étagée. Le « trou » entre la {{2e}} et la {{3e}} est corrigé mais existe encore : il faut attendre la {{nobr|2 CV 4}} et la {{nobr|2 CV 6}} pour le voir rectifié définitivement. Vient peu après le Type AZAM, version améliorée du Type AZA : le confort est un tout petit peu plus poussé.
En 1964, la {{nobr|2 CV}} perd ses portières en « papillon » pour des ouvertures classiques, les portes avant et arrière s'ouvrent dans le même sens. Des amortisseurs AV / AR, placés latéralement près des pots des ressorts hélicoïdaux, améliorent considérablement le confort en atténuant le balancement de la caisse. Les batteurs à inertie sont supprimés.
[[Fichier:Export 67.jpg|vignette|Modèle export en rouge cinabre (AC402). La {{nobr|2 CV}} vue de dos présente une malle proposée par un accessoiriste indépendant.]]
En [[1967]] apparaît, à la place de la {{nobr|2 CV AZAM}}, la {{nobr|2 CV AZAM Export}} équipée d'un tableau de bord d'[[Citroën Ami 6, 8 et Super|Ami 6]], et d'un confort jamais atteint auparavant sur une {{nobr|2 CV}}. La carrière de l'Export est courte puisque la [[Citroën Dyane|Dyane]] (en quelque sorte une super {{nobr|2 CV}}) piétine dès 1967 les plates-bandes de l'Export qui reste un modèle marginal (ce sera la {{nobr|2 CV}} la moins produite).[[Fichier:1966 18hp Citroneta Chile.jpg|vignette|Une Citroneta 2 CV Azam {{unité|18|ch}} chilienne de 1966.]]

En [[1968]], après l'apparition de la Dyane, la {{nobr|2 CV}} est en déclin et ses ventes chutent notablement. Début [[1970]], toute la gamme des {{nobr|2 CV}} est donc modifiée et se divise désormais en deux modèles : la {{nobr|2 CV 4}} équipée d'un {{Unité|435|cm|3}} de {{nombre|24|ch}} (à {{unité|6750|tr/min}}) n'ayant plus grand-chose à voir avec le {{Unité|425|cm|3}} d'antan et la {{nobr|2 CV 6}} équipée d'un {{Unité|602|cm|3}} de {{unité|29|ch}} proche de celui des [[Citroën Ami 6, 8 et Super|Ami 6]], avec plus de [[Couple (mécanique)|couple]] que le moteur de la {{nobr|2 CV 4}}. Ces deux modèles conservent l'appellation {{nobr|2 CV}}, bien que la {{nobr|2 CV 6}} ait en fait une puissance fiscale de {{unité|3|CV}}. Les petits clignotants placés sur le haut des custodes sont déplacés vers les ailes avant et, dans les feux arrière trapézoïdaux empruntés aux dernières Ami 6. De nouvelles teintes de carrosserie apparaissent : rouge, vert, jaune, bleu, couleurs plus vives dans l'esprit des années 1970.

Les {{nobr|2 CV 4}} et {{nobr|2 CV 6}} apportent à la gamme le renouveau espéré et évoluent doucement (favorisées par le premier choc pétrolier de 1973), avec des changements esthétiques mineurs, tels l'adoption en [[1974]] d'une calandre plastique en remplacement de la calandre « 3 lames » en aluminium, et des perfectionnements mécaniques. En [[1975]], arrive en plus la 2 CV Spécial, version dépouillée (elle reprend le tableau de bord ancien modèle) de la {{nobr|2 CV 4}}, qui perd la troisième glace latérale. Elle sera la seule à conserver des optiques rondes, les {{nobr|2 CV 4}} et {{nobr|2 CV 6}} ayant opté pour des optiques rectangulaires (de type H4 pour l'export). La 2 CV Spécial est principalement vendue en jaune « cédrat » en [[France]] et en rouge en [[Suisse]]. Cette version subsiste jusqu'en juillet [[1979]] où la {{nobr|2 CV 6}} Spécial prend sa relève, récupérant au passage sa troisième glace latérale. L'arrivée de cette dernière signera la fin de la {{nobr|2 CV 4}}, difficilement positionnée en termes de tarif de vente et dont les derniers modèles seront fabriqués jusqu'en septembre 1978 à l'usine Citroën de Levallois.

En [[1976]], apparaît la première version à thème de son histoire : la [[Modèles et séries limitées de la 2CV#2CV Spot : avril 1976|2 CV SPOT]] à la robe orange et blanche. Suivront bien d'autres séries, en particulier la 2 CV « 007 » inspirée du film ''[[Rien que pour vos yeux]]'', et les « Dolly », « France 3 », « Cocorico » ou « Charleston ».

Le prix d'achat de la 2 CV est toujours très bas. {{refsou|En [[Allemagne]], dans les [[années 1960]] par exemple, il est environ deux fois moindre que celui d'une [[Volkswagen]]}}. Avec le temps, celle qui avait été conçue comme produit de remplacement du cheval dans le secteur rural gagne une nouvelle clientèle : ceux qui s'opposent à la culture de consommation de masse (les « [[Hippie|babas cools]] »).

=== Déclin ===
[[Image:2cv-club-red.jpg|vignette|2 CV 6 Club 1974-1984.]]
[[File:Citroën 2 CV Charleston (2015-08-29 3174 b).jpg|vignette|2 CV Charleston.]]
Au début des [[années 1980]], boudée dans de nombreux pays à cause de réglementations de plus en plus strictes en matière de sécurité, de résistance et pollution{{, etc.}}, la « deuche » comme on l'appelle familièrement est de moins en moins produite, elle se fait vieille et n'est plus exactement au goût du jour même si elle a su dépasser les modes et les époques. Elle obtient néanmoins encore quelques succès, par exemple en [[Allemagne]], où l'on vend plus de 2 CV que d’[[Citroën AX|AX]]. La 2 CV est relativement chère par son choix de conception (entièrement démontable) : elle nécessite beaucoup plus d'heures de main-d'œuvre pour sa fabrication qu'une auto moderne (elle est quasiment entièrement montée à la main, sans aucun robot, au contraire des voitures modernes de l'époque), mais en contrepartie sa « réparabilité » est largement supérieure à n'importe laquelle d'entre elles (en principe, n'importe quel mécanicien peut la réparer avec un outillage de base, bien que ce concept original connaisse quelques sérieuses limites. Les moyeux arrière, par exemple, demandaient un outillage spécial que bien peu de mécaniciens possédaient, avec le résultat bien connu à l'époque : la majorité des 2 CV avaient des freins arrière totalement déficients parce qu'inaccessibles à la plupart des garagistes. Seuls les ateliers agréés Citroën possédaient cet outillage.)

Citroën connaîtra pourtant un dernier succès avec la 2 CV 6 : la Charleston, qui est une série limitée produite à partir d'{{date-|octobre 1980}} à huit mille exemplaires en noir et rouge Delage (avec cuvelage des phares en rouge Delage). Citroën la produira ensuite en série (mais le cuvelage des phares deviendra chromé). Deux autres coloris apparaîtront au fil des ans : une version Charleston jaune Hélios et noir (1982-1983, modèle rare), et une version Charleston deux tons de gris (gris Cormoran et gris nocturne).

Pendant l'année modèle de sa nomination ([[1984]]), après avoir été surpris par la presse au volant d'une luxueuse voiture sportive ([[Ferrari 400]]), le Premier ministre [[Laurent Fabius]] rappelé à l'ordre par le Chef de l'Etat [[François Mitterrand]] utilise une Charleston (qu'il dira empruntée à sa femme) pour se rendre à [[Hôtel Matignon|Matignon]], assurant encore un peu de succès au modèle.

[[Image:Deux-chevaux-rose-pink-2CV-citroen.JPG|vignette|Une 2 CV repeinte dont la [[Nuancier des Citroën type A|couleur rose n'est pas d'origine]].]]
Néanmoins, en [[1988]], la production de la 2 CV est stoppée à l'usine de [[Levallois-Perret]] (devenue très vétuste), là où les premières 2 CV furent construites quelque {{nombre|40|ans}} auparavant. La production de la {{nobr|2 CV 6}}, certes très vieillissante mais encore prisée par les jeunes, n'est alors assurée que dans une usine [[Citroën]] au [[Portugal]], à [[Peugeot - Citroën Mangualde|Mangualde]].

Un projet de vente des outillages de fabrication à la [[Chine]] n'a pas connu de suite, la Chine jugeant cette automobile « dépassée » ; elle était pourtant alors très bien adaptée à ce pays dont près de 90 % des routes n'étaient pas revêtues.

=== Fin ===
Le {{Date|27|juillet|1990}} à {{heure|16|30}}, la production de cette voiture qui défia les époques et unifia sur son usage les classes sociales prend officiellement fin. Une petite fanfare accompagne l' « ''último'' » (une Charleston)<ref group=note>Cette Charleston grise numéro de série TW6 AZKA0008KA4813, a été exposée au rassemblement de [[Chaux (Territoire de Belfort)|Chaux]] en juillet 2010.</ref> réservée au directeur de l'usine de Mangualde, Claude Hébert au bout de sa chaîne de fabrication. Fin officielle car encore cinq 2 CV Spécial, dont au moins une blanche n° KA 372168 équipée en improbable millésime 1991<ref>''Planète 2 CV'', {{n°|67}} et 69.</ref>, quittent encore les ateliers la semaine suivante<ref>Citroën-siège, 91MA-JCV/SR, 14 novembre 1991 ; ''2cv Magazine'', {{numéro|106}} et 107.</ref>. Trois d'entre elles (une bleue, une blanche et une rouge) répondaient à un projet de décoration du [[Mondial de l'automobile de Paris|Mondial de l'Automobile]] d'octobre 1990 mais finalement cet adieu public ne se réalisa pas.
L'incrémentation numérique n'était pas toujours respectée (les plaques constructeur sont rangées en vrac dans une caisse et posées au hasard sur les véhicules terminés). Des écarts de numéros de série allant jusqu'à {{formatnum:17500}} unités ont donc été relevés, par exemple sur les véhicules transportés par le dernier camion qui quitta Levallois-Perret le {{date|29 février 1988}}. L'arrêt officiel de cette dernière chaîne en France avait d'ailleurs été célébré dix jours plus tôt, le {{date-|19 février}}. Ce désordre avait commencé dès [[1948]] avec les six premières {{nobr|2 CV}}, numérotées successivement {{nobr|000 007}}, {{nobr|000 002}}, {{nobr|000 003}}, {{nobr|000 348}} et {{nobr|000 006}}. On ne peut donc dater avec certitude les numéros de série les plus élevés et qui sont : {{nobr|KA 366 694}} (Grande-Bretagne), {{nobr|KA 359 666}} (Belgique), {{nobr|KA 375 563}} (Allemagne), {{nobr|KA 376 002}} (France) et {{nobr|08KA 4813}} (Portugal)<ref>''L'Alsace'', 24 novembre 1998 ; ''Citropolis'', HS {{n°|3}} ; ''L.V.A.'', mars 1988 et {{n°|91/36}} et 91/38 ; ''2 CV Magazine'', {{n°|74}} ; Jacques Wolgensinger, correspondance privée du {{date-|1 mai 1996}}.</ref>.

Comme ce fut souvent le cas chez Citroën, les 2 CV produites hors de France étaient très souvent mieux assemblées<ref>''2 CV Magazine'', n° 76.</ref> et équipées que celles issues de l'usine de Levallois. Les voitures fabriquées à Mangualde se reconnaissaient facilement par leur meilleure protection contre la poussière et l'humidité du compartiment moteur, grâce au montage d'un épais isolant s'étendant jusqu'au [[pare-chocs]] avant. L'isolation phonique était elle aussi plus soignée, le tablier moteur séparant de la cabine étant recouvert d'un revêtement insonorisant avant le passage en peinture de la caisse<ref>''Planète 2 CV'', {{numéro|81}}.</ref>{{,}}<ref>Les Vieilles Mécaniques de Cazals.</ref>. Les vitrages reçoivent non pas le marquage [[Saint-Gobain]] des productions françaises mais Covina, la filiale portugaise de [[Saint-Gobain]].

=== Données sur la production ===
Source<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur=John Reynolds|titre=Citroën 2 CV|éditeur=Haynes Publishing|lieu=Somerset|année=2005|numéro d'édition=3|pages totales=224|isbn=978-1-8442-5207-7}}.</ref>.

{| class="wikitable" style="text-align:center;"
|+ 2 CV
|-
! Gamme de modèles !!  Code officiel !! Dates de production !! Description du modèle !! Cylindrée (cm{{exp|3}})
|-
|2 CV || A || 07/49 - 07/59 || 2 CV || 375
|-
|2 CV || AZ || 10/54 - 10/55 || 2 CV || 425
|-
|2 CV || AZ || 10/55 - 10/58 || 2 CV || 425
|-
|2 CV || AZ || 10/58 - 10/61 || 2 CV || 425
|-
|2 CV || AZ || 10/61 - 04/62 || 2 CV || 425
|-
|2 CV || AZ || 04/62 - 02/63 || 2 CV || 425
|-
|2 CV || AZ (séries A et AM) || 03/63 - 12/63 || 2 CV AZL & AZAM || 425
|-
|2 CV || AZ (séries A et AM) || 12/63 - 02/70 || 2 CV AZL & AZAM || 425
|-
|2 CV || AZ (séries A 2) || 02/70 - 09/75 || 2 CV 4 || 435
|-
|2 CV || AZ (série KB)  || 09/75 - 09/78 || 2 CV 4 || 435
|-
|2 CV || AZ (série KB)  || 09/78 - 07/79 || 2 CV Spécial || 435
|-
|2 CV || AZ (série KA)  || 02/70 - 09/75 || 2 CV 6 || 602
|-
|2 CV || AZ (série KA)  || 09/75 - 09/78 || 2 CV 6 || 602
|-
|2 CV || AZ (série KA)  || 09/78 - 07/79 || 2 CV 6 || 602
|-
|2 CV || AZ (série KA)  || 07/79 - 07/81 || 2 CV 6 Spécial, Club  || 602
|-
|2 CV || AZ (série KA)  || 07/81 - 07/90 || 2 CV Spécial, Club, Spécial E, Charleston || 602
|}
[[Fichier:2cv 1987.jpg|vignette|219x219px|Une {{nobr|2 CV 6}} spécial de 1987.]]
{{multiple image
| align     = right
| direction = vertical
| image1    = Citroen-2CV6Special-av-byRundvald.jpg
| image2    = Citroen-2CV6Special-ar-byRundvald.jpg
| width =  219
| footer          = Une {{nobr|2 CV 6}} spécial en [[Bretagne]].
| footer_align      = left
}}
{| class="wikitable" style="text-align:center;"
|+2 CV 4x4 Sahara
|-
! Gamme de modèles !!  Code officiel !! Dates de production !! Description du modèle !! Cylindrée (cm{{exp|3}})
|-
|2 CV 4x4|| AW || 03/58 - 03/63 || 2 CV 4 x 4 Sahara || 2 X 425
|-
|2 CV 4x4|| AW/AT || 03/63 - 07/66 || 2 CV 4 x 4 Sahara || 2 X 425
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center;"
|+2 CV Fourgonnette
|-
! Gamme de modèles !!  Code officiel !! Dates de production !! Description du modèle !! Cylindrée (cm{{exp|3}})
|-
|2 CV Fourgonnette || AU || 03/51 - 10/54 || 2 CV - AU || 375
|-
| || AZU || 10/54 - 12/55 || 2 CV - AZU || 425
|-
| || AZU || 12/55 - 10/58 || 2 CV - AZU || 425
|-
| || AZU || 10/58 - 11/61 || 2 CV - AZU || 425
|-
| || AZU || 11/61 - 02/62 || 2 CV - AZU || 425
|-
| || AZU || 02/62 - 03/63 || 2 CV - AZU || 425
|-
| || AZU (série A) || 03/63 - 08/67 || 2 CV - AZU (séries A)|| 425
|-
| || AZU (série A) || 08/67 - 08/72 || 2 CV - AZU (séries A)|| 425
|-
| || AZ (série B) || 08/72 - 09/75 || Citroën 250 || 435
|-
| || AK série AP (AZU)  || 09/75 - 02/78 || Citroën 250 || 435
|-
|3 CV Fourgonnette || AK || 04/63 - 05/68 || AK 350 || 602
|-
| || AK (série B) || 05/68 - 08/70 || AK 350 || 602
|-
| || AK (série AK)  || 08/70 - 09/75 || AK 400 || 602
|-
| || AK (série AK)  || 09/75 - 02/78 || AK 400 || 602
|-
| || AY (série CD) || 02/78 - 09/80 || [[Citroën Acadiane|Acadiane]]
 || 602
|-
| || AY (série CD) || 09/80 - 07/87 || Acadiane
 || 602
|-
| || AY (série CD modifie) || 09/80 - 07/87 || Acadiane G.P.L || 602
|}

== Mémoire collective ==
[[Fichier:SomMEHR 09-162.jpg|vignette|upright|Aujourd'hui en 2 CV.]]
Symbole d'une époque, mais aussi d'un certain art de vivre, la 2 CV compte de nombreux passionnés qui prolongent son histoire en organisant des rassemblements. Ce mouvement, organisé en de multiples associations (160 en France), intègre toutes les générations et toutes les classes sociales. À l'étranger, la 2 CV représente une certaine image de la « France classique », avec la [[baguette (pain)|baguette]] et la [[Tour Eiffel]]. La 2 CV a marqué son époque et est devenue un mythe de l’automobile et de [[Industrie automobile française|l'industrie]]. Aujourd'hui, il est possible de redécouvrir ce mythe dans le [[Musée du Framont|musée]] qui lui est consacré en Alsace, seul musée intégralement consacré à la 2 CV et aux modèles dérivés.

Dès le début des années 1950, les clubs de 2 CV se forment, le premier d'entre eux étant celui d'Orléans créé par André Malard, Claude Perrault et André Nodiot en 1952. Cette même année, ils organisent un rallye de {{unité|893|kilomètres}}, que les plus rapides des vingt concurrents couvrent en un peu plus de {{unité|16|heures}} soit une moyenne de près de {{unité|56|km/h}}<ref group="note">Au départ d'Orléans, l'itinéraire passait par Châteauroux, Moulins, Bourges, [[Châlons-en-Champagne|Châlons-sur-Marne]], Dijon, Avalon puis retour sur Orléans. D'après un témoignage d'André Malard auprès de [[Fabien Sabatès]].</ref>, ce qui montre l'endurance et la fiabilité de l'auto.

Les clubs sont aujourd'hui nombreux en France et dans le monde, fédérés pour ce qui est des clubs français, par l'Association des 2 CV Clubs de France. {{Référence nécessaire|Les propriétaires de 2 CV se saluent lorsqu'ils se croisent, symbole d'un « esprit de communauté » qui s'est fait jour.|date=novembre 2009}}. Un réseau de récupération et de reconstruction de pièces détachées, disponible sur l'Internet, permet aux amateurs actuels de la 2 CV de l'entretenir et la réparer sans trop de problèmes.

=== Manifestations régulières ===
==== Championnat de France de 2 CV cross ====
Un [[Coupe de France de 2CV cross|championnat de France]] annuel de 2 CV cross<ref>[http://www.2cvcross.fr/ Site officiel du Groupement  2 CV cross France].</ref> est véritablement organisé sans discontinuer depuis 1974, alors que des courses hexagonales régulières apparaissent dès 1972. [[Laurent Silvestre]] et [[Laurent Hèmeray]] l'ont remporté à quatre reprises chacun, et le suisse [[Kurt Wurmlï]] est le seul étranger à s'être imposé (en 1982). [[Jean-Luc Pailler]] en a aussi été lauréat, en 1983 et 1984.

==== Trophée international de 2 CV cross ====
{{colonnes|taille=35|
{{Début de bloc solidaire}}
Compétition multi-pays<ref>[http://www.2cvcross.fr/reglement1976.php Règlement 1976 du Trophée International 2CV] (organisation supervisée par Marlène Cotton, alors à la tête du service compétition de Citroën).</ref>, organisée à cinq reprises.
* 1975 : {{FRA-d}} [[Jean-Luc Arnaud]] (vice-champion de France 1975) ;
* 1976 : {{FRA-d}} [[Antonio Franco (pilote)|Antonio Franco]] ;
* 1977 : {{FRA-d}} [[Patrick Lapie]] (vice-champion de France 1977 et vainqueur du [[Rallye des 1000 Pistes]] 1981 sur [[Citroën CX|Citroën CX GTi]]) ;
* 1978 : {{FRA-d}} [[Antonio Franco (pilote)|Antonio Franco]] (2) (champion de France 1976 et 1977) ;
* 1979 : {{FRA-d}} Gilles Blaszyk {{FRA-d}} Raymond Ducroux {{FRA-d}} Bruno Franco (frère d'Antonio et champion de France 1975 et 1978).
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Début de bloc solidaire}}
Finales annuelles du trophée international :
* 1976 : [[Lonato]] (Italie, annulée par la pluie) ;
* 1977 : {{Lien|trad=Treffling (Gemeinde Seeboden)|lang=de|fr=Treffling (Gemeinde Seeboden)|texte=Treffling}} (Autriche) ;
* 1978 : [[Le Creusot]] (Saône et Loire) ;
* 1979 : Le Creusot (Saône et Loire, vainqueurs par catégorie sur compétition unique).
{{Fin de bloc solidaire}}
}}

==== Les Nationales 2 CV ====
Elles se déroulent tous les ans depuis 1993 durant quatre jours lors du [[Ascension (fête)|week-end de l’Ascension]]<ref>{{Lien web|titre=Historique nationales et mondiales 2CV|url=http://2cv-legende.com/decouvertes-sur-la-deuche/historique-nationales-et-mondiales-2cv|éditeur=2CV-legende.com|consulté le=2018-10-14}}.</ref>. L'organisation est attribuée à un club différent chaque année.
[[Image:2CV 24 Hour Race Snetterton 2009.jpg|vignette|Les 24 Heures de [[Circuit de Snetterton|Snetterton]], en 2009.]]
{| class="wikitable centre"
|+
!Année
!Localité
!Nombre estimé<br>de véhicules
|-
! 2002
|[[Saint-Paul-de-Varax]]
| align="center" | {{formatnum:1700}}
|-
! 2003
|[[Lit-et-Mixe]]
| align="center" | {{formatnum:1229}}
|-
! 2004
|[[Bessais-le-Fromental]]
| align="center" | {{formatnum:1871}}
|-
! 2005
|[[Berck (Pas-de-Calais)]]
| align="center" | {{formatnum:1875}}
|-
! 2006
|[[Salbris]]
| align="center" | {{formatnum:2657}}
|-
! 2007
|[[Égletons]]
| align="center" | {{formatnum:2208}}
|-
! 2008
|[[Dunkerque]]
| align="center" | {{formatnum:2555}}
|-
! 2009
|[[Lit-et-Mixe]]
| align="center" | {{formatnum:2250}}
|-
! 2010
|[[Giel-Courteilles]]
| align="center" | {{formatnum:2860}}
|-
! 2012
|[[Châteaubriant]]
| align="center" | {{formatnum:2536}}
|-
! 2013
|[[Lavaré]]
| align="center" | {{formatnum:2276}}
|-
! 2014
|[[Saint-Dizier]]
| align="center" | {{formatnum:2780}}
|-
! 2015
|[[La Rochelle]]
| align="center" | {{formatnum:3359}}
|-
! 2016
|[[Sévérac-le-Château]]
| align="center" | {{formatnum:3008}}
|-
! 2017
|[[Nîmes]]
| align="center" | {{formatnum:2100}}
|-
! 2018
|[[La Vèze]]
| align="center" | {{formatnum:2500}}
|-
!2019
|[[Saint-Amand-Montrond]]
| align="center" | {{formatnum:2800}}
|}

==== Autres ====
La rencontre mondiale bisannuelle : en [[2009]], elle se déroule en [[République tchèque]], en [[2011 en France|2011]], en France, à [[Salbris]] (avec plus de sept mille véhicules), en [[2013]], en [[Espagne]] ; la {{22e|édition}} a eu lieu au [[Portugal]], à [[Aveiro]], en [[2017]]<ref>{{lien web|langue=pt|url=http://2cvportugal2017.weebly.com/|éditeur=2 CV Portugal 2017|titre=Mundial 2017}}.</ref>, en 2019, la {{23e}} a eu lieu à Samobor (Croatie); la {{24e}} a eu lieu à [[Delémont]] (Suisse), en 2023.

Les 24 Heures 2 CV de [[Circuit de Spa-Francorchamps|Spa-Francorchamps]] ont lieu chaque année au mois d'octobre<ref>{{lien web|langue=nl+fr|url=http://www.24h2cv.be/|titre=Site des 24 Heures 2 CV de Spa-Francorchamps}}.</ref>.

=== Langage familier ===
La 2 CV est également nommée par ses contemporains :
{{colonnes|taille=35|
* Deuche, Deudeuche, Doche ou Dodoche, en France, contractions de « deux chevaux » ;
* Deux pattes, en France, en références à son moteur bicylindre, ainsi illustrée dans l'album ''L'Automobile'' de [[Claude Serre]] ;
* {{où|Deux pipes}} ;
* Deux poils, en [[Belgique]] ;
* ''{{langue|wo|Auto-mbott}}'', « auto-crapaud », au [[Sénégal]], en [[Wolof (langue)|wolof]] ;
* ''{{lien|lang=es|trad=Citroën_2CV#La "Citroneta" en Chilees|fr=Citroneta}}'', au Chili, marque locale fabriquant des modèles adaptés à l'Amérique du Sud ;
* ''{{langue|es|Dos caballos}}'', en [[Espagne]], « deux chevaux » ;
* ''{{langue|de|Döschwo}}'' en [[Suisse alémanique]] ;
* ''{{langue|it|Due cavalli}}'', en [[Italie]], « deux chevaux » ;
* ''{{lang|nl|Eend(je)}}'', aux [[Pays-Bas]], « (petit) canard » (cf. Allemagne, Hongrie) ;
* ''{{langue|de|texte=[[wikt:Ente#Allemand|Ente]]}}'', en [[Allemagne]], « canard », en référence au conte d'[[Hans Christian Andersen|Andersen]], ''[[Le Vilain Petit Canard]]''<ref>{{lien web|langue=fr|auteur1=Hubert Delobette|auteur2=Claire Doutriaux|illustrateur=Olivier Martin|titre=L'objet : la {{nobr|2 CV}}|url=http://sites.arte.tv/karambolage/fr/lobjet-la-2-cv-karambolage|éditeur=[[Arte]]|description=[[Karambolage]] {{numéro|208}}|date=9 mai 2010, mis à jour le 20 octobre 2015|consulté le=19 octobre 2016}}.</ref> (cf. Pays-Bas, Hongrie) ;
* ''{{lang|nl|Geit}}'', en [[Région flamande|Belgique flamande]], « chèvre » ;
* ''{{langue|hu|Kacsa}}'', en [[Hongrie]], « canard » (cf. Allemagne, Pays-Bas) ;
* ''{{langue|pt|Pincha-pincha}}'', au [[Portugal]], relativement à la souplesse de la suspension ;
* ''{{langue|fi|Rättisitikka}}'', en [[Finlande]], « Citroën de torchon » ;
* ''{{langue|en|Tin Snail}}'', au [[Royaume-Uni]], « escargot en fer-blanc » ;
* ''{{langue|es|3CV}}'' en [[Argentine]] et au [[Paraguay]].
}}

== Des carrossiers inspirés ==
{{article détaillé|Transformations et carrosseries spéciales pour 2 CV}}
La simplicité de la plate-forme a autorisé bien des carrossiers à s'exprimer et proposer d'autres modèles que ceux sortis des ateliers du Quai de Javel. Dans le milieu des [[années 1950]] Jean Dagonet de [[Faverolles (Haute-Marne)|Faverolles]] propose une 2 CV modifiée, à l'allure ramassée et aux performances améliorées.

La [[Citroën Bijou|Bijou]] est une voiture à carrosserie en polyester dérivée de la 2 CV développée par Citroën UK, fabriquée à {{unité|211|exemplaires}} à [[Slough]], entre 1959 et 1964.

Sont encore fabriqués aujourd'hui (2012) la [[Hoffmann 2 CV Cabrio]] allemande, le roadster hollandais Burton et le roadster britannique Lomax, les fabrications françaises ayant disparu du fait de la réglementation très restrictive. Un tricyclecar dans l'esprit des [[Morgan 3-Wheeler|Morgan à trois roues]] d'avant guerre est aussi fabriqué par Pembleton sur une base de 2 CV avec un châssis tubulaire et une carrosserie en aluminium riveté.

<gallery mode="packed">
Bijou 2cv.jpg|Une ''Bijou''.
Hoffmann 2cv cabrio.jpg|Une 2 CV cabrio Hoffmann.
2CV-Radar.jpg|Une 2 CV Radar de 1958.
Lomax 2CV 3 Wheel Kit Car - Flickr - mick - Lumix.jpg|Une 2 CV {{Lien|langue=en|trad=Lomax (auto)|fr=Lomax Motor Company|texte=Lomax}} à trois roues.
</gallery>

== Étapes clé ==
Résumé de l'essentiel des plus de {{unité|41 ans}} de la carrière de la 2 CV.

* 1948 : Présentation officielle de la Citroën 2 CV au [[Mondial Paris Motor Show|salon automobile de Paris]] en octobre. Les clients qui veulent passer commande ne seront livrés, au mieux, que douze mois plus tard, la voiture n'étant pas encore en production. Ils n'ont aucune information sur le moteur, le capot est soudé.
* 1949 : La production de la première série débute à la fin du mois de juin à la cadence (« exceptionnelle ») de quatre voitures par jour ce qui conduit en fin d'année, à imposer à toute commande un délai de livraison de sept ans. Le seul moteur disponible, enfin révélé aux clients et au réseau commercial, est un petit bicylindre de {{unité|375|cm|3}} refroidi par air développant {{nobr|{{unité|9 ch}} SAE}}, pour une vitesse maximale de {{unité|65|km/h}}. La teinte est obligatoirement gris souris sombre et le capot ressemble à la tôle ondulée. Le toit est une simple toile qui débute après le pare-brise et va jusqu'au pare-chocs arrière.
* 1950 : La version fourgonnette est présentée en octobre, au salon de Paris et offre une charge utile de {{unité|250|kg}} dont le conducteur…, soit {{unité|150|kg}} de marchandises.
* 1954 : Au salon de Paris en octobre, Citroën présente une version un peu plus puissante, un nouveau moteur de {{unité|425|cm|3}} développe {{unité|12|chevaux}} et entraîne la voiture à {{unité|70|km/h}}. La cadence de fabrication atteint le record de {{unité|400 voitures}} par jour. Le modèle {{nobr|2 CV AL}} est monté en Belgique dans les usines de Forest. Elle dispose d'une malle arrière, de pare-chocs fins, d'une lunette trapézoïdale, de feux répéteurs de clignotants sur les ailes, des enjoliveurs de roues, de baguettes chromées latérales, etc. une vraie finition. L'année 1954 sera d'ailleurs la meilleure année de production de la type A avec {{nombre|43250|exemplaires}}.
* 1957 : Le compartiment bagages à l'arrière n'est plus accessible par tous, Citroën adopte la fermeture du coffre par un élément en tôle sur le modèle AZLP.
* 1958 : Au mois de mars, Citroën lance la 2 CV Sahara à l'étonnement général. Une 2 CV {{dunité|4|4}} avec deux moteurs, le second moteur est placé dans le coffre. Le modèle est facilement reconnaissable avec sa roue de secours fixée sur le capot. Sa production s'arrêta en 1967 après seulement quelques dizaines de modèles vendus.
* 1959 : Au salon de Paris, Citroën offre le choix entre deux teintes, l'ancien gris souris sombre et le nouveau bleu « glacier » réf. AC606.
* 1960 : Pour faire taire les critiques sur la tôle ondulée du capot, Citroën lance en toute fin d'année une version restylée avec un capot ne comportant que cinq nervures, une calandre plus petite et le choix entre deux teintes supplémentaires : vert embruns ({{nobr|Réf. AC 511}}) et jaune Panama ({{nobr|Réf. AC 307}}).
* 1961 : Au salon de Paris, Citroën annonce une augmentation de puissance du moteur {{unité|425|cm|3}} passant de 12 à {{unité|13.5|ch}}. La fabrication du moteur {{unité|375|cm|3}} de {{nobr|{{unité|9 ch}} SAE}} est arrêtée.
* 1962 : Citroën équipe la 2 CV d'une mini planche de bord en lieu et place du cadran unique.
* 1963 : Citroën apporte de nombreuses améliorations à la 2 CV : moteur, boîte de vitesses, carburation, freinage et embrayage, pare-chocs, support des phares{{etc.}} Le modèles est baptisé « {{nobr|2 CV AZAM}} », « AM » pour « Améliorée ».
* 1965 : Certains détails de la 2 CV sont revus comme la calandre qui comporte désormais trois lames horizontales. Le modèle AZL est renommé « AZA », de nouveaux coloris sont proposés : bleu Brouillard et gris Etna. Une troisième vitre latérale de custode fait son apparition sur les modèles produits en France : cette disposition améliorant grandement la visibilité de 3/4 arrière existait depuis 1957 sur les versions belges<ref>[http://boursinp.free.fr/bonus/2cv1964/2cv1964.htm#:~:text=3%C3%A8me%20glace%20lat%C3%A9rale%20sur%20les,avec%20une%20grande%20glace%20lat%C3%A9rale. ''Revue technique automobile''], Éditions Pratiques Automobiles, Paris, {{12e}}{{éd.}}, avril 1964.</ref>.
* 1967 : La 2 CV AZAM est rebaptisée Export.
* 1970 : Le modèle AZL est remplacé par la {{nobr|2 CV 4}} équipée du moteur de {{unité|435|cm|3}} et la {{nobr|2 CV 6}} ({{unité|602|cm|3}}) et marque un gros progrès en matière de sécurité avec le montage en série des ceintures de sécurité à l'avant, comme l'impose la loi.
* 1974 : Nouvelle calandre avec les petits chevrons. La capote s’ouvre désormais par l’intérieur et les phares deviennent rectangulaires.
* 1975 : Au salon de Paris, Citroën lance la {{nobr|2 CV Spécial}} qui représente la version  bas de gamme avec le retour des phares ronds et le moteur de {{unité|435|cm|3}} mais sans les vitres de custode et une seule teinte de carrosserie.
* 1978 : Simplification dans la motorisation, seul le moteur de {{unité|602|cm|3}} développant {{nobr|{{unité|29 ch}} SAE}} est disponible. La production des [[Citroën 2CV fourgonnette|fourgonnettes AK et AKS]] qui avaient succédé aux AU et AZU en 1963, est arrêtée. Le modèle est remplacé par l'[[Citroën Acadiane|Acadiane]] qui connaîtra un succès très relatif jusqu'à son arrêt de production en 1987.
* 1980 : Au salon de Paris, Citroën lance la série spéciale {{nobr|2 CV 6}} Charleston dont huit mille exemplaires sont mis sur le marché. Elle se caractérise par sa peinture bicolore rouge delage et noir.
* 1983 : Lancement de la série spéciale « France 3 » à deux mille exemplaires. Cette série spéciale sera reconduite en 1984 avec deux mille exemplaires supplémentaires. À la suite du cuisant échec de la Charleston jaune hélios et noir, Citroën modifie les coloris : gris Cormoran et gris nocturne.
* 1988 : Le 29 février, arrêt définitif de la production en France. Aucune nouvelle version ne pouvant être homologuée en raison de son comportement catastrophique aux crash-tests de l'époque. Seule l'usine portugaise de Mangualde poursuit la fabrication en petite série.
* 1990 : Le 27 juillet à {{heure|16|30}}, la dernière 2 CV (une Charleston gris cormoran - gris nocturne) sort de l'usine portugaise de Mangualde et signe la fin de la {{nobr|2 CV}}, plus de {{nb|41 ans}} après sa mise en production.

== Références culturelles ==
=== Bibliographie et références ===
* 1952 à 1969 : [http://aventure.2cv.over-blog.com/article-historique-des-voyages-en-2cv-115384443.html Bibliographie détaillée, depuis le Tour de la Méditerranée 1952].
* 1960 : Jean-Claude Baudot et [[Jacques Séguéla]], ''La Terre en rond'', carnet de voyage autour du monde en 2 CV, éd. Flammarion, {{coll.|L'Aventure vécue}}.
* 1988 : [[Fabien Sabatès]], ''2 cv 40 ans d'amour'', éd. Massin.
* 1992 : [[Fabien Sabatès]] (rédacteur en chef des revues ''Citropolis'' et ''Citroën Revue''), histoire de la 2 CV''Album 2 CV''.
* 1995 : [[Jacques Wolgensinger]] (responsable de la communication chez Citroën dans les années 1960 et découvreur du modèle de 1939), ''La 2 CV : Nous nous sommes tant aimés'', histoire de la 2 CV et anecdotes autour de sa parution.
* 1998 : [[Antoine Demetz]], ''La 2 CV de mon père'', présentation et histoire de la 2 CV, [[Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie|E-T-A-I]].
* 1998 : [[Fabien Sabatès]], ''Le Guide de la 2 CV'', détails des évolutions techniques de la 2 CV, E-T-A-I.
* 1999 : ''Revue technique Automobile : Citroën 2 CV 4 et 2 CV 6, camionnettes 250 et 400 depuis 1970 jusqu'à fin fabrication'', collectif, E-T-A-I.
* 2001 : [[Fabien Sabatès]], ''La 2 CV Fourgonnette de mon père'', ouvrage de référence pour redécouvrir toute l’histoire du modèle : la ''Citroën 2 CV Fourgonnette'', E-T-A-I.
* 2003 : ''Les archives du collectionneur : Citroën 2 cv'', 1948-1970, E-T-A-I.
* 2004 : [[Fabien Sabatès]] et P. Chauvin, ''Citroën 2 CV - le guide'', décrit précisément l’histoire cette voiture {{ISBN|978-2-7268-8295-5}}.
* 2004 : Vincent Beyaert, ''Les Filles de Forest'', livre consacré aux 2 CV produites à l'usine de Forest par la Société Belge des Automobiles Citroën.
* 2007 : Emmanuel Levron, ''2CV de famille : Soixante ans de route en 2CV et ses dérivés'', éd. Drivers, coll. « Mémoires de la route ».
* 2008 : [[Jean-Pierre Foucault]], ''Les 60 ans de la 2 CV'', historique documenté.
* 2009 : Lindsay Porter, ''Restaurez votre 2 CV'', E-T-A-I ; édition originale en anglais ''How to restore Citroën 2 CV'', Lyndsay Porter, Veloce Publishing Limited.
* 2010 : [[Jean Vinatier (pilote automobile)|Jean Vinatier]], ''Mon tour d’Afrique en 2CV Citroën, 1953-1954'', quatre amis, trois véhicules, et six mois de pérégrinations, éd. l'Autodrome, {{coll.|Hors collection}}.
* 2011 : Franck Coste (auteur, sous la direction de), Frank Margerin (auteur, illustrations), Marcel Uderzo (auteur, ill.), Michel Espinosa (auteur, ill.), Frémor (auteur, ill.), Nico (auteur, ill.), Alain Julié (auteur, ill.), Jean Barbaud (auteur, ill.), Thierry Dubois (auteur, ill.), ''2CV Reine de l'automobile !'', {{coll.|Vieux tacots}}.
* 2011 : Stefania Vairelli et Donato Nappo, ''2CV'', Elcy Éditions.
* 2012 : Bernard Sara, ''2CV, l'auto aux mille visages'', E-T-A-I.
* 2012 : Baraille/Bolts/Tavio, ''Citroën 2 Cv : Typologie et Guide d'Achat'', éd. Schneider Text.
* 2012 : ''Les Secrets de la 2 CV'', collectif, éd. E/P/A.
* 2013 : ''Réfection moteur Citroën 2 CV 375 et {{unité|425 cm3}} - Restaurer pas à pas - Gazoline'', éd. Pixel Press Studio, coll. « Cahiers techniques ».
* 2014 : Reynald Lecerf (dir.), ''2 CV de collection'', éd. E/P/A.
* 2014 : Marie et Étienne Christian, ''2 Cv Citroën, Ses Derives Baby Brousse, Dalat, Faf…'', éd. Autodrome.
* 2014 : [[Bernard Plossu]] et Pierre Devin, ''2 CV : Un air de liberté'', éd. Exhibitions International, coll. « Les carnets ».
* 2014 : ''Réfection moteur Citroën 2 CV 435 et {{unité|602 cm3}} - Restaurer pas à pas - Gazoline'', Éd. Pixel Press Studio, coll. « Cahiers techniques ».
* 2015 : ''Vintage mania - Les années 2CV - La folle histoire d'un model mythique'', éd. Solar - ''[[L'Auto-Journal]]''.

=== Au théâtre ===
[[Fichier:La 2cv théatre.png|vignette|« ''La 2 CV Théâtre'' », spectacle du [[Jacques Livchine|Théâtre de l'unité]].]]
« ''La 2 CV Théâtre'' » est un spectacle joué plus de quatre cents fois pendant vingt ans, en Europe, en Corée, aux États-Unis, par la troupe de [[Jacques Livchine]], le Théâtre de l'unité. Des scènes de ménages se déroulent dans une {{nobr|2 CV}}, interprétées par deux acteurs, à l'avant, et deux spectateurs, encadrés par deux [[Garde républicaine (France)|Gardes républicains]], montent à l’arrière<ref>{{lien web|langue=fr|auteur=Jean-Pierre Thibaudat|url=https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/220315/le-theatre-de-l-unite-ses-animaux-et-ses-brigades-l-assaut-du-channel|titre=La 2 CV Théâtre|éditeur=Blog [[Mediapart]]|date=22 mars 2015|consulté le=9 décembre 2016}}.</ref>.

=== Au cinéma ===
Faisant partie du décor dans les [[années 1950]] et [[années 1960|60]], la 2 CV est très présente dans le champ des caméras. Cependant, certaines apparitions sont remarquables, et la voiture n'est alors plus tout à fait un simple accessoire au service de l'histoire :
* 1952 : ''[[Les Diaboliques]]'' ([[Henri-Georges Clouzot]]) : Nicole Horner ([[Simone Signoret]]) et Christina Delasalle ([[Véra Clouzot]]) transportent le cadavre de Michel Delasalle ([[Paul Meurisse]]) dans une {{nobr|2 CV}} fourgonnette de 1952 (tout premier modèle) ;
* 1958 : ''[[Les Amants (film, 1958)|Les Amants]]'' ([[Louis Malle]]) : Bernard Dubois-Lambert ([[Jean-Marc Bory]]) ramène Jeanne Tournier ([[Jeanne Moreau]]) chez elle en 2 CV ;
* 1958 : ''[[Madame et son auto]]'' ([[Robert Vernay]]) : Sophie Dirondel ([[Sophie Desmarets]]) gagne une 2 CV à la loterie et est convoitée par un gang ;
* 1961 : ''[[Dans l'eau... qui fait des bulles !]]'' (ou ''[[Le Garde-champêtre mène l'enquête]]'') ([[Maurice Delbez]]) : Paul Ernzer ([[Louis de Funès]]), qui découvre le cadavre de Jean-Louis Preminger, utilise sa {{nobr|2 CV}} fourgonnette de 1952 ;
* 1961 : ''[[Le Tracassin|Le Tracassin ou Les Plaisirs de la ville]]'' ([[Alex Joffé]]) : la 2 CV d'André ([[Bourvil]]) est au centre du film et de tous les soucis quotidiens du héros ;
* 1964 : ''[[Les Félins]]'' ([[René Clément]]) : Melinda ([[Jane Fonda]]) possède une 2 CV qui parcourt tout le film ;
* 1964 : ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'' ([[Jean Girault]]) : La célèbre cascade de Sœur Clotilde ([[France Rumilly]]) doublée par [[Rémy Julienne]]. Cascade qui deviendra récurrente et appréciée dans toute la série [[Le Gendarme (série de films)]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Rémy Julienne : ''Louis de Funès a apporté un vent nouveau''|url=https://www.ville-saintraphael.fr/information-transversale/actualites/remy-julienne-louis-de-funes-a-apporte-un-vent-nouveau-1584|date=9 décembre 2019|site=[[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]]|consulté le=30 décembre 2020}}.</ref> ;
* 1964 : ''[[Le Corniaud]]'' ([[Gérard Oury]]) : Léopold Saroyan ([[Louis de Funès]]), avec sa Rolls Royce, disloque la 2 CV d'Antoine Maréchal ([[Bourvil]]) qui s'exclame « ''Qu'est ce qu'y a, qu'est ce qu'y a… Oh ben, elle va marcher beaucoup moins bien ! Forcément…'' » ;
* 1964 : ''[[Des pissenlits par la racine]]'' ([[Georges Lautner]]) : Jérôme Martinet ([[Michel Serrault]]) et « Jockey-Jack » (Louis de Funès) transportent la caisse de contrebasse contenant le cadavre de « Pommes-Chips » ([[Gianni Musy]]) en 2 CV ;
* 1965 : ''[[La Vieille Dame indigne|La Vieille dame indigne]]'' ([[René Allio]]) : une vieille dame, interprétée par [[Sylvie (actrice)|Sylvie]], vend tous ses biens pour s'acheter une 2 CV et partir à l'aventure, rompant ainsi avec son passé ;
* 1966 : ''[[Ne nous fâchons pas]]'' ([[Georges Lautner]]) : les britanniques hommes de main du colonel McLean ([[Tommy Duggan]]) poursuivent en 2 CV le [[Citroën Type H|Type H]] d'Antoine Beretto ([[Lino Ventura]]) et Léonard Michalon ([[Jean Lefebvre]]) ; la 2 CV finit sur le pilier central d'un [[viaduc]] qui s'effondre ; la scène est tournée quelques jours avant la destruction programmée du pilier et le budget du film ne permettant pas d'aller la rechercher, la 2 CV fait le grand plongeon lors du dynamitage du pilier ;
* 1967 : ''[[Sor Citroën]]'' ([[Pedro Lazaga]]) : Sœur Tomasa ([[Gracita Morales]]) apprend à conduire avec une 2 CV ;
* 1967 : ''[[Alexandre le bienheureux]]'' ([[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]]) : « la Grande » ([[Françoise Brion]]), conduit une 2 CV Export de 1967 ;
* 1969 : ''[[Le Diable par la queue]]'' ([[Philippe de Broca]]) : Charly ([[Xavier Gélin]]) convoie les touristes abusés au [[Château de Fléchères|château des Coustines]] en 2 CV ;
* 1970 : ''[[L'Ours et la Poupée|L'Ours et la poupée]]'' ([[Michel Deville]]) : la rolls de Felicia ([[Brigitte Bardot]]) et la 2CV de Gaspard ([[Jean-Pierre Cassel]]) entrent en collision, et la plus résistante des deux n'est pas celle que l'on pourrait croire ;
* 1972 : ''[[Le Grand Blond avec une chaussure noire]]'' (Yves Robert) : [[François Pignon]] ([[Pierre Richard]]) et Maurice Lefebvre ([[Jean Carmet]]) sont dépassés par une 2 CV lors de leur escapade à vélo dans Paris ;
* 1972 : ''[[Quelques messieurs trop tranquilles]]'' ([[Georges Lautner]]) : Julien Michalon (Jean Lefebvre) possède une 2 CV fourgonnette pour son épicerie ;
* 1973 : ''[[Les Valseuses]]'' ([[Bertrand Blier]]) : Pierrot ([[Patrick Dewaere]]) et Jean-Claude ([[Gérard Depardieu]]) volent une 2 CV dans un champ, qui ne démarre pas tout de suite et se trouve menacée par la moissonneuse du paysan hors de lui ;
* 1973 : ''[[American Graffiti]]'' ([[George Lucas]]) : Curt Henderson ([[Richard Dreyfuss]]) roule en 2 CV alors que ses copains roulent tous en américaines ;
* 1974 : ''[[Cocorico Monsieur Poulet]]'' ([[Jean Rouch]]) : Lam ([[Lam Ibrahim Dia]]) et Tallou ([[Tallou Mouzourane]]) veulent faire des affaires avec une 2 CV fourgonnette déglinguée, un ''{{lang|en|road movie}}'' au [[Niger]] ;
* 1974 : ''[[L'Horloger de Saint-Paul]]'' ([[Bertrand Tavernier]]) : Michel Descombes ([[Philippe Noiret]]) est le propriétaire de la 2 CV fourgonnette retrouvée par la police ;
* 1979 : ''[[Apocalypse Now]]'' ([[Francis Ford Coppola]]) : une 2 CV passe sur un ponton qui est bombardé ;
* 1980 : ''[[Inspecteur la Bavure]]'' ([[Claude Zidi]]) : Michel Clément ([[Coluche]]) et ses copains enlèvent la mère du bandit Roger Morzini ([[Gérard Depardieu]]) et la mettent dans le coffre de leur 2 CV ;
* 1981 : ''[[La Soupe aux choux (film)|La Soupe aux choux]]'' ([[Jean Giraud]]) : Catherine Lamouette ([[Gaëlle Legrand]]) prend « la Francine » ([[Christine Dejoux]]) en autostop dans sa 2 CV ;
[[Image:Citroën 2CV 1980 - Mondial de l'Automobile de Paris 2016 - 003.jpg|thumb|Citroën 2 CV 1981 « [[James Bond]] » (''[[Rien que pour vos yeux]]'').]]
* 1981 : ''[[Rien que pour vos yeux]]'' ([[John Glen (réalisateur)|John Glen]]) : [[James Bond]] ([[Roger Moore]]) et Melina Havelock ([[Carole Bouquet]]) tentent d'échapper à leurs poursuivants en 2 CV ; la série limitée ''2 CV 007'' est issue de ce film ;
* 1982 : ''[[Mon curé chez les nudistes]]'' ([[Robert Thomas]]) : le curé Daniel ([[Paul Préboist]]) conduit une 2 CV de la fin des [[années 1950]] ;
* 1982 : ''[[Le Gendarme et les Gendarmettes]]'' : Cette cascade récurrente de Sœur Clotilde ([[France Rumilly]]) dans tous les films de la série [[Le Gendarme (série de films)]] sera adaptée en 2010 dans une publicité [[Citroën]] en faveur de la « ''[[Aide à l'acquisition des véhicules propres|prime à la casse]]'' »<ref>{{pdf}} [http://ekladata.com/hitNKGXDJIcaTW4k3szDGRWgxA4.pdf#page=263 Le Gendarme], pages 263 et suivantes sur 487, publié le {{date-|10 mars 2012}} sur le site [https://www.eklablog.com/ eklablog.com] (consulté le {{date-|30 décembre 2020}}).</ref> ;
* 1984 : ''[[Joyeuses Pâques (film)|Joyeuses Pâques]]'' ([[Georges Lautner]]) : Stéphane Margelle ([[Jean-Paul Belmondo]]) percute, avec sa [[Fiat Uno]], une 2 CV verte qui finit à cheval sur un rail de sécurité ;
* 1985 : ''[[Scout toujours...]]'' ([[Gérard Jugnot]]) : utilisation d'une 2 CV camionnette ;
* 1987 : ''[[Full Metal Jacket]]'' ([[Stanley Kubrick]]) : une 2 CV grise tourne en rond, en arrière-plan, continuellement (40″) ;
* 1988 : ''[[Good Morning, Vietnam]]'' ([[Barry Levinson]]) : une 2 CV rouge, sans vitre de custode ;
* 1992 : ''[[Proposition indécente]]'' ([[Adrian Lyne]]) : Diana Murphy ([[Demi Moore]]) roule en 2 CV ;
* 1992 : ''[[Les Visiteurs (film, 1993)|Les Visiteurs]]'' ([[Jean-Marie Poiré]]) : le cuisinier du [[Grill Courtepaille|Courtepaille]] ([[Thierry Liagre ]]), jeté en l'air par [[Godefroy de Montmirail]] ([[Jean Reno]]), atterrit sur une 2 CV verte ;
* 1995 : ''[[La Cérémonie (film, 1995)|La Cérémonie]]'' ([[Claude Chabrol ]]) : Jeanne ([[Isabelle Huppert]]), la postière, possède une 2 CV poussive qui tombe fatidiquement en panne la nuit du massacre de la famille Lelièvre, faute pour sa propriétaire, pleine de rancœurs, d'avoir écouté le conseil d'un des deux enfants assassinés, Melinda ;
* 1998 : ''[[Armageddon (film, 1998)|Armageddon]]'' ([[Michael Bay]]) : des jeunes chahutent dans une 2 CV à Paris ;
* à partir de 1998 : ''[[Louis la Brocante]]'' ([[Jacques Rouzet]] et [[Pierre Sisser]]) : Marthe-Jeanne Bédus ([[Nadia Barentin]]), la mère supérieure, a une 2 CV ;
* 1998 : ''[[Taxi (film, 1998)|Taxi]]'' ([[Gérard Pirès]]) : une 2 CV bleue se fait accrocher par le taxi, la [[Peugeot 406]] blanche, et a son train avant sérieusement amoché ;
* 2000 : ''[[Destination finale]]'' ([[James Wong (scénariste)|James Wong]]) : à la fin du film, une 2 CV est garée en face de la terrasse où sont assis les protagonistes qui viennent de se retrouver à Paris ;
* 2001 : ''[[Vers la révolution en 2 CV]]'' ([[Maurizio Sciarra]]) : en 1974, Marco ([[Adriano Giannini]]), Victor ([[Andoni Gracia]]) et Claire ([[Gwenaëlle Simon]]) quittent Paris à bord d'une 2 CV, destination [[Lisbonne]] qui vient d'être libérée de la dictature ;
* 2001 : ''[[Antitrust (film)|Antitrust]]'' : Alice Poulson ([[Claire Forlani]]) conduit une 2 CV Charleston ;
* 2001 : ''[[Spy Game : Jeu d'espions|Spy Game]]'' ([[Tony Scott]]): Elizabeth Hadley ([[Catherine McCormack]]) conduit une 2 CV bleue dans les rues de [[Beyrouth]] ;
* 2002 : ''[[Returner]]'' : mamie Honda apporte, en 2 CV Charleston, l'armement à Miyamoto ;
* 2002 : ''[[Kamchatka (film)|Kamchatka]]'' ([[Marcelo Piñeyro]]) : après l'installation de la [[Dictature militaire en Argentine (1976-1983)|dictature militaire]] en 1976, une famille fuit Buenos Aires dans une 2 CV pour se cacher à la campagne avec leurs deux fils de six et dix ans ;
* 2003 : ''[[Les Triplettes de Belleville]]'' ([[Sylvain Chomet]]) : les méchants gangsters ont des 2 CV au capot immense ;
* 2003 : ''[[Michel Vaillant (film)|Michel Vaillant]]'' ([[Louis-Pascal Couvelaire]]) : [[Michel Vaillant]] ([[Sagamore Stévenin]]) double une 2 CV sur l'autoroute, au volant d'une [[Vaillante]] ;
* 2004 : ''[[Final Cut (film, 2004)|Final Cut]]'' ([[Omar Naim]]) : une 2 CV blanche apparaît en arrière-plan lors d'un [[flashback]] d'Alan Hackman ([[Robin Williams]]) ;
* 2006 : ''[[Cars 2]]'' ([[Pixar Animation Studios|Pixar]]) : une 2 CV embrasse une [[Citroën DS|DS]] sur le [[pont des Arts]] ;
* 2007 : ''[[Ratatouille (film)|Ratatouille]]'' (Pixar) : les rues de Paris sont parsemées de 2 CV ;
* 2013 : ''[[Boule et Bill (film)|Boule et Bill]]'' ([[Alexandre Charlot]] et [[Franck Magnier]]) : la famille de Boule possède une 2 CV rouge, tout comme dans les [[Boule et Bill|albums de la BD]] ;
* 2013 : ''[[Red 2]]'' ([[Dean Parisot]]) : Marvin Boggs ([[John Malkovich]]), en 2 CV, est poursuivi par une [[Porsche 911]] Carrera GTS et une moto, dans les rues de Paris ;
* 2015 : ''[[El rey del Once]]'' ([[Daniel Burman]]) :  Ariel ([[Alan Sabbagh]]) conduit une vieille 2 CV blanc et jaune dans les rues de [[Buenos Aires]] ;
* 2016 : ''[[Ni juge, ni soumise|Ni Juge, ni soumise]]''  ([[Jean Libon]], [[Yves Hinant]]) : [[Anne Gruwez]] roule en 2 CV dans les rues de [[Bruxelles]] ;
* 2019 : ''[[Les plus belles années d'une vie]]'' : film de [[Claude Lelouch]], [[Jean-Louis Trintignant]] et [[Anouk Aimée]] se baladent en 2 CV.
* 2023 : [[L'Établi (film)|''L'Établi'']] ([[Mathias Gokalp|Mathis Gokalp]]): l'adaptation du [[L'Établi (livre)|livre autobiographique]] de [[Robert Linhart]] dépeint la vie ouvrière de la fin des années 60 au sein des usines Citroën de la Porte de Choisy, où étaient produites des 2 CV.

=== À la télévision ===
* En 1968, la 2 CV apparait dans l'épisode 9 de la saison 4 de ''[[Max la Menace (série télévisée)|Max la Menace]]'', comme la voiture de mariage des personnages principaux.
* Elle est utilisée dans une épreuve de l'émission de [[TF1]] ''[[Vendredi tout est permis avec Arthur|Vendredi tout est permis]]'' où le principe est de faire rentrer le plus de personnes à l'intérieur.
* Une 2 CV année 1958 est choisie pour faire l'épisode 4 de la saison 11 de ''[[Occasions à saisir#Wheeler Dealers France|Wheeler Dealers France]]''<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://www.autoplus.fr/actualite/Wheeler-Dealers-France-bande-annonce-emission-Top-Gear-1509025.html|titre=Wheeler Dealers France : la bande-annonce [vidéo]|périodique=[[Auto Plus]]|date=2 octobre 2016}}.</ref>.
* Une 2 CV des années 1970 est utilisée dans le deuxième épisode du docu-réalité ''[[La Famille à remonter le temps]]'' diffusé sur [[M6]] en juillet 2017.
* Une 2 CV 6 Spécial de couleur vert bambou (modèle 1987) apparaît dans un épisode de l'émission automobile britannique ''[[Top Gear (émission de télévision, 2002)|Top Gear]]'', lorsque le présentateur [[Richard Hammond]] fait un test de résistance face au vent provoqué par le moteur d'un avion en marche, elle fera des tonneaux à cause de la force extrême générée par ce dernier.
* Lors de la seconde saison de son émission ''[[Comedians in Cars Getting Coffee]]'', diffusée sur le web en 2013 puis sur [[Netflix]], l'humoriste américain [[Jerry Seinfeld]], grand amateur et collectionneur de voitures, invite [[Gad Elmaleh]] et le promène dans une {{nobr|2 CV}} {{nobr|modèle 1950}}.

=== Dans les clips musicaux ===
{{colonnes|taille=35|
* [[R.E.M.]], ''Bittersweet Me''.
* [[A-ha]], ''Cry wolf'', album ''[[Scoundrel Days]]'', 1986.
* [[Duran Duran]], ''Breath After Breath''.
* [[Serge Gainsbourg]], ''La Gadoue'', interprété par [[Jane Birkin]] et les [[Négresses Vertes]].
* [[Francis Cabrel]], ''Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai''.
* [[The Cranberries]], ''Just my imagination''.
* [[Juli]], ''Perfekte Welle''.
* [[Wazoo]], ''Tourner la manivelle''.
* [[Pierre Bachelet]], ''Vingt ans''.
* [[Armin van Buuren]] ''feat''. Fiora, ''Waiting For The Night''.
* ''[[Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir]]'', clip officiel, interprété par [[Lou Jean]] et [[Lenni-Kim]].
}}

=== Dans les jeux vidéo ===
La 2 CV est jouable ou apparaît dans :
{{colonnes|taille=35|
* ''[[Colin McRae Rally 04]]'' : 2CV Sahara ;
* ''{{lien|lang=en|trad=Enthusia Professional Racing}}'' : 2 CV Charleston ;
* ''[[Gran Turismo 4]]'', ''[[Gran Turismo 5|5]]'' et ''[[Gran Turismo 6|6]]'' ;
* ''[[Need for Speed II]]'' (via un ''code triche'') ;
* ''[[rFactor]]'' ;
* ''[[Test Drive Unlimited 2]]'' (2 CV AZAM Export à débloquer en trouvant ses dix parties) ;
* ''[[Tomb Raider 3]]'' (Le Dernier artefact) : 2 CV Charleston rouge passe dans une rue, niveau 5, ''It's a madhouse'' ;
* ''[[Vampire (jeu vidéo)|Vampire]]'' : une 2 CV jaune qui tombe en panne ;
* ''[[Forza Motorsport 7]]'' ;
* ''[[Forza Horizon 4]]'' : la voiture est disponible avec le DLC James Bond. Elle apparaît comme dans le film ''[[Rien que pour vos yeux]]'' ;
* ''[[Professeur Layton (série)|Professeur Layton]]'' : dans la série, la Laytonmobile du professeur s'apparente à une 2 CV rouge.
}}

=== Dans les jeux de société ===
* ''Balade 2cv'', édité par Flattwin Edition en 2019. La sortie officielle fut prévue lors du Rassemblement national des Amis de la 2cv qui a eu lieu à [[Saint-Amand-Montrond]], sur [https://flattwinedition.fr/ ''flattwinedition.fr'']

=== Bandes dessinées et illustrations ===
* Mam'Goudig conduit une 2CV orange immatriculée 226MG29 tandis qu'on aperçoit Mam Goz au volant d'une Méhari blanche.
* À plusieurs reprises dans la bande dessinée ''[[Le Scrameustache]]'' (épisodes 1, 6, 7 et 15).
* La voiture de la famille de [[Boule et Bill]] est tantôt une 2 CV rouge, tantôt une [[Citroën Dyane|Dyane]] rouge.
* Les Dupond et Dupont amis de [[Tintin]] roulent en 2 CV Vert Embrun (essentiellement dans ''[[L'Affaire Tournesol]]'' et ''[[Les Bijoux de la Castafiore]]'').
* Simon Ovronnaz, dans l'album ''Dutch Connection'' ([[Largo Winch]] {{n°|6}}), à bord d'une 2 CV verte, sème des poursuivants en franchissant un pont-levant en marche.
* Dans ''[[Le gorille a bonne mine]]'', Spirou et Fantasio font un safari-photo de gorilles en 2 CV fourgonnette.
* Un conducteur a sa 2 CV de couleur bordeaux verbalisée dans l'album du Marsupilami, ''Rififi en Palombie''.
* Une 2 CV jaune canari crève dans l'album de [[Spirou et Fantasio]], ''Du cidre pour les étoiles''.
* La voiture centrale de la série de bandes dessinées ''Les Damnés de la route'' est une 2 CV beige de 1954.
* [[Sempé]] met à l'épreuve la suspension de la 2 CV dans ''Rien n'est simple''.
* L'illustrateur [[japon]]ais Kojiro Imamura a produit les calendriers officiels de la concession Citroën au Japon ; il est l'auteur d'un livre ''1,2,3,4'' destiné aux enfants pour apprendre à compter et représentant exclusivement des {{nobr|2 CV}}.
* Dans la série ''Kötü Kedi Şerafettin'' du dessinateur [[Turquie|turc]] Bülent Üstün, le personnage Tonguç conduit une 2 CV orange.
* Olivier Marin et Callixte, ''2CV pour une égérie'', Les enquêtes auto de Margot, {{t.|3}}, éd. Paquet, {{coll.|Calandre}}, 2011 {{ISBN|978-2-8889-0406-9}}.
* Franck Coste (dir.), ''La 2CV, reine de l'automobile !'', illustrations de [[Frank Margerin]], [[Marcel Uderzo]], [[Michel Espinosa]], Frémor, Nico, Alain Julié, [[Jean Barbaud]], [[Thierry Dubois (illustrateur)|Thierry Dubois]], {{coll.|Vieux Tacots}}, 2011 {{ISBN|978-2-9167-9540-9}}.
* [[Thierry Dubois (illustrateur)|Thierry Dubois]] et [[Jean-Luc Delvaux]], ''Une 2CV pour Luciano'', une aventure de Jacques Gipar, {{t.|3}}, éd. Paquet, {{coll.|Calandre}}, 2012 {{ISBN|978-2-8889-0407-6}}.
* [[Hervé Richez]] et [[Achdé]], ''Les damnés de la route : On achève bien les 2 chevaux !'', Bamboo Éditions, collection de huit tomes de 2012 à 2014, divers auteurs.

=== Littérature ===
* Dans ''[[Petites mythologies du bonheur français]]'' (2020) de [[Gaël Brulé]], la 2CV est un symbole des tendances libertaires françaises.
* Dans la série des ''[[Langelot]]'', le jeune héros (agent {{n°|222}} du [[SNIF]]) a une 2 CV comme voiture de service dans de nombreux volumes de la série.
* Dans ''[[Les Champs d'honneur]]'', roman autobiographique de [[Jean Rouaud]], la 2 CV du grand-père occupe une place importante dans la narration et fait l'objet d'une description mémorable : {{citation|La 2 CV est une boîte crânienne de type primate…}}, {{p.|34}}, éd. de Minuit, 1990.
* Dans ''[[Colomb de la lune]]'' (1962) de [[René Barjavel]], le personnage de Suzanne possède une 2 CV avec laquelle elle sillonne les petites routes de France.

=== Philatélie ===
{{colonnes|taille=35|
{{Début de bloc solidaire}}
Il existe au moins dix-neuf timbres sur lesquels figure une 2 CV<ref>Page Citroën dans ''Judéopostale'', Biro éditeur, Paris, 2007.</ref> : 
* Algérie, {{date-|15 mars 1958}} ;
* Belgique, {{date-|29 août 2009}} ;
* Dahomey, timbre taxe de 1967 ;
* France, {{date-|15 mars 1958}} ;
* France, {{date-|25 mars 2002}} ;
* France, {{date-|27 septembre 2021}} ;
* Gabon, {{date-|9 mai 1978}} ;
* Ghana, {{date-|18 juin 2001}} ;
* Grèce, {{date-|4 novembre 2005}} ;
* Luxembourg, {{date-|22 mai 2001}} ;
* Niger, poste aérienne de 1972 ;
* Les Tuvalu, 1985 ;
* Îles Vierges, {{date-|8 juin 1996}}.
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Début de bloc solidaire}}
Ainsi que deux entiers postaux :
* Luxembourg, entier postal, {{date-|19 juillet 2003}} ;
* Slovénie, entier postal, 1998.
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Début de bloc solidaire}}
Ainsi que des cachets illustrés :
* France, Chartres, {{date-|2 juillet 1984}} ;
* France, Montceau-les-Mines, {{date-|10 février 2001}} ;
* France, Paris, {{date-|25 mars 2002}} ;
* France, Verfeil, {{date-|23 octobre 2004}} ;
* Allemagne, Schwalbach-Saar {{date-|11 avril 2003}}.
{{Fin de bloc solidaire}}
}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
<references group=note/>

=== Références ===
{{Références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Citroën 2CV}}
{{Catégorie principale|Citroën 2CV}}

=== Articles connexes ===
* [[Moteur boxer bicylindre Citroën]]
* [[Nuancier des Citroën type A]]
* [[Modèles et séries limitées de la 2 CV]]
* [[Transformations et carrosseries spéciales pour 2 CV]]
* [[Pierre-Jules Boulanger]]
* [[Jacques Cornet]]

=== Liens externes ===
* [http://2cv-legende.com/histoire-de-la-2cv Histoire de la 2CV]
* [http://www.citroenorigins.fr/fr/vehicule/2cv Site officiel]

{{Palette|Chronologie Citroën}}
{{Portail|automobile|sport automobile|endurance automobile}}

[[Catégorie:Citroën 2CV|*]]
[[Catégorie:Automobile Citroën|2 CV]]
[[Catégorie:Automobile des années 1940]]
[[Catégorie:Automobile des années 1950]]
[[Catégorie:Automobile des années 1960]]
[[Catégorie:Automobile des années 1970]]
[[Catégorie:Automobile des années 1980]]
[[Catégorie:Berline]]
[[Catégorie:Voiture de course]]
[[Catégorie:Design des années 1940]]