Voir la source de V. S. Naipaul

{{Infobox Biographie2
 | charte              = écrivain
| légende = V. S. Naipaul en 2016.
}}
[[Fichier:V.S. Naipaul.jpg|vignette|<center>V.S. Naipaul.</center>]]
Sir '''Vidiadhar Surajprasad Naipaul''', plus connu sous la signature '''V. S. Naipaul''', né le {{Date de naissance|17|août|1932|en littérature}} à [[Chaguanas]] à [[Trinité-et-Tobago]] et mort le {{Date de décès|11|août|2018||||en littérature}} à [[Londres]] au [[Royaume-Uni]]<ref name="guardian">{{Lien web |url=https://www.theguardian.com/books/2018/aug/11/vs-naipaul-british-author-dies-aged-85 |langue=anglais |titre=VS Naipaul, British author, dies aged 85 |site=[[The Guardian]] |date=11 août 2018 |consulté le=11 août 2018}}</ref>, est un [[écrivain]] britannique, lauréat du [[prix Nobel de littérature]] en [[2001 en littérature|2001]].

== Biographie ==

Vidiadhar Surajprasad Naipaul nait à [[Trinité (île)|Trinidad]] dans une famille d'ascendance [[Hindouisme|hindoue]]. Ses grands-parents venus d’[[Uttar Pradesh]] au nord de l’Inde avaient débarqué sur cette île antillaise en 1880 afin de remplacer, sur les plantations, les esclaves noirs affranchis à partir de 1834<ref name="Universalis">[http://www.universalis.fr/encyclopedie/vidiadhar-surajprasad-naipaul/nV.S. Naipaul] sur l'[[encyclopædia Universalis]], consulté le 18 octobre 2012.</ref>. Son père est un reporter connu au ''Guardian de Trinidad'', le journal local de l'île.

Brillant élève, Vidiadhar Surajprasad Naipaul bénéficie alors d'une [[bourse d'études]] pour étudier en [[Angleterre]]. Il part à l'âge de 18 ans pour [[Oxford]] suivre des études littéraires. C’est son premier grand voyage : {{Unité|7000|kilomètres}}, celui qui lui donne goût durant toute sa vie de sillonner la planète, notamment l’Inde, l’Afrique et l’Asie. Naturalisé en Angleterre en 1952, Il obtient l'année suivante une licence de lettres au [[University College (Oxford)|''University College'' d'Oxford]] puis devient journaliste, collaborant avec plusieurs magazines. Il assure également une chronique littéraire pour la [[British Broadcasting Corporation|BBC]] et dirige le programme ''Voix de la Caraïbe''. À Oxford, ville qu'il trouve ennuyeuse, il rencontre néanmoins celle qui sera sa première épouse et fidèle dactylographe, Patricia Hale. Tous deux rateront, à leur déception, la mention "très bien" à leur diplôme en 1953, ce qui n'empêchera pas son professeur d'anglais, [[J. R. R. Tolkien]], de le considérer comme le meilleur en sa matière <ref> French, Patrick (2008). The World Is What It Is: The Authorized Biography of V. S. Naipaul. New York: Alfred Knopf. {{ISBN|978-0-307-27035-1}}, p.115 </ref>.

Il se consacre ensuite à l'écriture de [[roman (littérature)|roman]]s et de [[nouvelle]]s, mais publie aussi des récits documentaires.

Ses premiers romans se déroulent aux [[Antilles]]. ''Le Masseur mystique'' (''The Mystic Masseur'', [[1957 en littérature|1957]]) et ''The Suffrage of Elvira'' ([[1958 en littérature|1958]]) qui ont pour cadre la [[Trinité (île)|Trinidad]], exposent les ravages causés par des politiciens locaux incultes et cyniques<ref name="Universalis"/>. Le recueil de nouvelles ''Miguel Street'' ([[1959 en littérature|1959]]) révèle son talent d'humoriste et de peintre du quotidien dans une série de vignettes inspirées de ''[[Rue de la sardine]]'' de [[John Steinbeck]]. Il met en scène plusieurs habitants d'un quartier populaire de [[Port-d'Espagne]], illuminés, rusés, attachants ou hauts en couleur mais aliénés par la pensée coloniale<ref name="Universalis"/>. Naipaul connaît ensuite un énorme succès avec ''Une maison pour Monsieur Biswas'' (''A House for Mr. Biswas'', [[1961 en littérature|1961]]), roman biographique inspiré par la figure de son père. Dans ''La Traversée du milieu'' (''The Middle Passage'', [[1962 en littérature|1962]]), il livre plusieurs brefs aperçus des sociétés postcoloniales britannique, française et néerlandaise aux [[Caraïbes]] et de leur dérive vers une [[américanisation]] galopante.

Dans ''Guérilleros'' (''Guerillas'', [[1975 en littérature|1975]]), décrit par [[Jean-Marie Le Clézio|J.-M. Le Clézio]] comme « drame psychologique » et « politique » qui « envoûte et emplit d'horreur », Naipaul dresse un portrait sans concessions d'une société caribéenne (la Jamaïque ?) post-indépendance, prenant — dès l'exergue du livre — ses distances avec les velléités révolutionnaires. L'un des personnages du roman se réfère clairement à {{lien|Michael X|lang=en}}, militant [[Black Power]] qui vécut au Royaume-Uni, participa à la fondation du désormais célèbre [[carnaval de Notting Hill]] et fut soutenu, entre autres, par [[Yoko Ono]]. Dans sa critique (très positive) du livre, le journaliste [[Paul Theroux]], du ''[[New York Times]]'', comparera aussi l'héroïne — en la moquant — à l'activiste américaine d'extrême-gauche [[Patricia Hearst]] <ref> [[Paul Theroux]], [https://archive.nytimes.com/www.nytimes.com/books/98/06/07/specials/naipaul-guerrillas.html Guerillas], ''[[New York Times]]'', 16 nov. 1975 </ref>. Suit ''À la courbe du fleuve'' (''A Bend in the River'', [[1979 en littérature|1979]]), comparé à l'époque par certains critiques au ''[[Au cœur des ténèbres|Cœur des ténèbres]]'' (''Heart of Darkness'') de [[Joseph Conrad]]<ref>[http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2001/bio-bibl-f.html Biographie de V. S. Naipaul] sur le site des [[prix Nobel]].</ref>.

L'auteur relate ensuite ses impressions de voyage en [[Inde]] dans ''L'Inde : un million de révoltes'' (''India: A Million Mutinies Now'', [[1990 en littérature|1990]]) et livre une analyse critique et désabusée de l'[[islamisme|intégrisme musulman]] dans les pays comme l'[[Indonésie]], l'[[Iran]], la [[Malaisie]] et le [[Pakistan]] dans ''Crépuscule sur l'Islam'' (''Among the Believers'', [[1981 en littérature|1981]]) puis ''Jusqu'au bout de la foi'' (''Beyond Belief'', [[1998 en littérature|1998]]).

Son roman ''L'Énigme de l'arrivée'' (''The Enigma of Arrival'', [[1987 en littérature|1987]]) et son recueil de nouvelles ''Un chemin dans le monde'' (''A Way in the World'', [[1994 en littérature|1994]]) sont largement autobiographiques. Dans le premier, Naipaul relate avec le souci d'un [[Anthropologie|anthropologue]] le déclin puis l'anéantissement d'un domaine du sud de l'Angleterre et de son propriétaire : événement qui reflète l'effondrement de la culture colonialiste dominante dans les sociétés européennes. Le second évoque le mélange des traditions antillaise et indienne et de la culture occidentale que l'auteur découvrit lorsqu'il s'installa en Angleterre. Le recueil ''Letters Between a Father and Son'' ([[1999 en littérature|1999]]) replace dans un contexte intime la relation trouble avec son père Seepersad Naipaul, journaliste et auteur de [[Port-d'Espagne]]<ref name="Universalis"/>.

Les ouvrages de Naipaul soulignent les ravages de la corruption, morale et politique, et du [[fondamentalisme]] dans des pays anciennement sous tutelle coloniale<ref name="Universalis"/>. De par leur tonalité pessimiste, ses livres ont pu être mal reçus par certains [[tiers-mondisme|tiers-mondistes]], qui accusaient leur auteur de [[conservatisme]]. [[Edward Saïd]] et [[Derek Walcott]] les ont même qualifiés de néo-colonialistes<ref name="The Atlantic">{{Article|langue=en-US|prénom1=Geoffrey|nom1=Wheatcroft|titre=A Terrifying Honesty|périodique=The Atlantic|date=2002-02-01|lire en ligne=https://www.theatlantic.com/doc/200202/wheatcroft|consulté le=2018-08-13}}</ref>. [[Albert Memmi]], au contraire, louait la lucidité de Naipaul face à l'emballement révolutionnaire<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Albert Memmi|titre=Portrait du décolonisé|éditeur=[[folio actuel(collection)]]|isbn=9782070342013}}</ref>. Quant à l'auteur, il a affirmé s'en tenir à la seule rigueur de ses observations et à l'authenticité des témoignages recueillis, niant avoir des opinions politiques car {{Citation|celles-ci sont préjudiciables.}}<ref name="The Atlantic"/>. Il a pourtant parlé de l'ancien premier ministre [[Tony Blair]] comme d'un « pirate à la tête d'une révolution socialiste » qui a {{Citation|détruit toute idée de civilisation en [[Grande-Bretagne]]}}, ayant laissé libre cours à une {{Citation|insupportable culture de la plèbe.}}<ref>{{article|langue=en| url=https://www.independent.co.uk/news/people/profiles/v-s-naipaul-scourge-of-the-liberals-664440.html | périodique=The Independent | lieu=Londres| titre=V S Naipaul: Scourge of the liberals | prénom=Geoffrey | nom1=Wheatcroft | date=4 août 2001 | consulté le=27 mai 2010}}</ref>.

En 2001, quelques mois après l'obtention de son prix Nobel de Littérature, Naipaul fut vivement critiqué par [[Salman Rushdie]] qui lui reprocha d'avoir manifesté son soutien aux [[Nationalisme hindou|nationalistes hindous]] lors d'actes de soulèvements populaires contre les [[Islam en Inde|musulmans indiens]]. Cette querelle se traduira par une profonde inimitié entre les deux écrivains.

Dans ''The World Is What It Is,'' une biographie due à [[Patrick French]] parue en 2008, il confie être {{Citation|obsédé, misogyne, sadique, violent}}<ref name=":0">{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Léna Lutaud|titre=V. S. Naipaul : écrire pour comprendre le monde|périodique=[[Le Figaro]]|date=2018-08-13|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/livres/2018/08/12/03005-20180812ARTFIG00141-v-s-naipaulecrire-pour-comprendre-le-monde.php|consulté le=2018-08-13|pages=14}}</ref>. Pendant 23 ans, il vit avec sa maitresse Margaret Gooding tout en restant marié à Patricia Hale, et fréquente, confie-t-il, assidument les prostituées. Après la mort de sa femme, en 1996, d'un cancer (à l'âge de 63 ans), il déclare: {{Citation|On pourrait dire que je l’ai
tuée.}}<ref name=":0" />. Le lendemain des obsèques de Patricia, Naipaul rompt avec sa maîtresse Margaret, puis s'installe avec son nouvel amour, Nadira. Le couple se marie huit semaines plus tard, en présence de l’historienne [[Antonia Fraser]] et de l’écrivain [[Harold Pinter]]. En mai 2011, il tient, dans une interview, des propos jugés [[Misogynie|misogynes]] : {{Citation|Les femmes écrivains sont différentes [...] Je lis un extrait de texte et en un paragraphe ou deux, je sais si c'est de la main d'une femme ou non. Je pense que ce n'est pas à mon niveau}}, ajoutant qu'aucune femme, y compris [[Jane Austen]], n'est réellement capable d'écrire, car toutes sont trop « sentimentales » et empêtrées dans leur condition<ref>''Actua Litté.com'', « [http://www.actualitte.com/actualite/26470-femmes-ecrire-sentimentale-sexisme-naipaul.htm La crise de misogyne du Nobel Naipaul contre les auteures] », consulté le 7 août 2011.</ref>{{,}}<ref>''Le Courrier international'', « [https://www.courrierinternational.com/article/2011/06/09/misogyne V.S. Naipaul, prix Nobel de littérature 2001. Misogyne.] », consulté le 7 août 2011.</ref>.

V. S. Naipaul est reconnaissable à son style singulier, alliant le réalisme documentaire à une vision satirique du monde contemporain. Il a aussi été rapproché de Joseph Conrad pour sa peinture de l'effondrement des empires coloniaux<ref name="AS">{{Lien web |langue=en-US |titre=The Nobel Prize in Literature 2001 |url=https://www.nobelprize.org/prizes/literature/2001/8426-v-s-naipaul-2001/ |site=NobelPrize.org |consulté le=2023-04-09}}</ref>.

=== Famille ===
Son frère Shiva Naipaul, son neveu [[Neil Bissoondath]] et son cousin Vahni Capildeo sont également écrivains<ref name="AS"/>.

== Prix et honneurs ==
V. S. Naipaul a reçu plusieurs prix littéraires, dont le [[Prix Hawthornden]] en [[1964 en littérature|1964]], le [[prix Booker]] en [[1971 en littérature|1971]] et le T.S. Eliot Award for Creative Writing en [[1986 en littérature|1986]]. [[Doctorat honoris causa|Docteur ''honoris causa'']] de plusieurs universités, il fut [[Knight Bachelor|anobli]] par la reine [[Élisabeth II|Élisabeth]] en [[1990]]<ref>{{en}} ''[[The London Gazette]]'' : [http://www.london-gazette.co.uk/issues/51981/supplements/2 n° 51981, p. 2], 30 décembre 1989</ref>. Il a obtenu en [[2001 en littérature|2001]] le [[prix Nobel de littérature]], « pour avoir mêlé narration perceptive et observation incorruptible dans des œuvres qui nous condamnent à voir la présence de l'histoire refoulée. »<ref name="AS"/>. L’attribution de ce prix a suscité des controverses, certains l’ayant vue comme un double reniement: celui de l’auteur vis-à-vis de ses origines, et celui du comité Nobel par rapport à ses valeurs<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Pascale |nom=Casanova |titre=Nobel de littérature à V. S. Naipaul : le prix du reniement |url=https://www.monde-diplomatique.fr/2001/12/CASANOVA/8269 |site=Le Monde diplomatique |date=2001-12-01 |consulté le=2023-04-28}}</ref>.

Sir V. S. Naipaul est membre de la [[Literary Society]].

== Œuvre ==
=== Romans et nouvelles ===
* ''The Mystic Masseur'' (1957) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Masseur mystique'', traduit par Marie-Lise Marlière, Paris, Gallimard, « [[Du monde entier (collection)|Du monde entier]] », 1965 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|2468}}, 1994 ; réédition, Paris, Grasset, « Les Cahiers rouges », 2009}}
* ''The Suffrage of Elvira'' (1958)
* ''Miguel Street'' (1959) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Miguel Street'', traduit par Pauline Verdun, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1971 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|2530}}, 1994 ; réédition, Paris, Gallimard, « L'Imaginaire » {{n°|410}}, 1999 ; réédition dans une traduction révisée par Claude Demanuelli, Paris, Gallimard, « L'Imaginaire » {{n°|620}}, 1999}}
* ''A House for Mr Biswas'' (1961) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Une maison pour monsieur Biswas]]'', traduit par Louise Servicen, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1964 ; réédition, Paris, Gallimard, « [[L'Imaginaire (collection)|L'Imaginaire]] » {{n°|152}}, 1985}}
* ''Mr. Stone and the Knights Companion'' (1963) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Mr. Stone'', traduit par Annie Saumont, Paris, Albin Michel, 1985 ; réédition, Paris, Seuil, Points. Roman {{n°|588}}, 1993}}
* ''The Mimic Men'' (1967) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Les Hommes de paille'', traduit par Suzanne Mayoux, Christian Bourgois, 1981; réédition, Paris, Grasset, « Les Cahiers rouges », 2014}}
* ''A Flag on the Island'' (1967) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Un drapeau sur l’île'', traduit par Pauline Verdun, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1971 ; réédition, Paris, Gallimard, « L'Imaginaire » {{n°|648}}, 2013}}
* ''In a Free State'' (1971) – [[Prix Booker]] {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Dis-moi qui tuer'', traduit par Annie Saumont, Paris, Albin Michel, « Les Grandes Traductions », 1983 ; réédition, Paris, Seuil, Points. Roman {{n°|644}}, 1994 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|2682}}, 1995 ; réédition sous le titre ''Dans un État libre'', Paris, 10/18 {{n°|2948}}, 1998 ; réédition sous le nouveau titre,  Paris, Albin Michel, « Les Grandes Traductions », 2001 ; réédition sous le nouveau titre dans ''Œuvres romanesques choisies'', Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2009}}
* ''Guerrillas'' (1975) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Guérilleros'', traduit par Annie Saumont, Paris, Albin Michel, « Les Grandes Traductions », 1981 ; réédition dans ''Œuvres romanesques choisies'', Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2009 ; réédition, Paris, Grasset, « Les Cahiers rouges », 2012}}
* ''A Bend in the River'' (1979) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[À la courbe du fleuve]]'', traduit par Gérard Clarence, Paris, Albin Michel, « Les Grandes Traductions », 1982 ; réédition, Paris, Le Livre de poche {{n°|5879}}, 1984 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|2616}}, 1995 ; réédition dans ''Œuvres romanesques choisies'', Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2009}}
* ''The Enigma of Arrival'' (1987) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L'Énigme de l'arrivée'', traduit par Suzanne Mayoux, Paris, C. Bourgois, 1991 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|2282}}, 1992  ; réédition, Paris, Le Livre de poche {{n°|5665}}, 1982; réédition dans ''Œuvres romanesques choisies'', Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2009}}
* ''A Way in the World'' (1994) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Un chemin dans le monde'', traduit par Suzanne V. Mayoux, Paris, Plon, « Feux croisés » 1995 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|3348}}, 2001}}
* ''Half a Life'' (2001) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''La Moitié d’une vie'', traduit par Suzanne V. Mayoux, Paris, Plon, « Feux croisés » 2002 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|3700}}, 2004; Réédition, Grasset, « Les Cahiers rouges », 2014}}
* ''The Nightwatchman's Occurrence Book: And Other Comic Inventions'' (2002)
* ''Magic Seeds'' (2004) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Semences magiques'', traduit par Suzanne V. Mayoux, Paris, Plon, « Feux croisés » 2005}}

=== Autres publications ===
* ''The Middle Passage: Impressions of Five Societies – British, French and Dutch in the West Indies and South America'' (1962) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''La Traversée du milieu : aperçus de cinq sociétés, britanniques, françaises et hollandaises, aux Indes occidentales et en Amérique'', traduit par Marc Cholodenko, Paris, Plon, « Feux croisés », 1994 ; réédition, Paris, 10/18. {{n°|3068}}, 1999}}
* ''An Area of Darkness'' (1964) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L'Inde sans espoir'', traduit par Jeanine Michel et révisée par Gabrielle Rolin, Paris, Gallimard, « Témoins » {{n°|8}}, 1968 ; réédition sous le titre ''L’Illusion des ténèbres'', Paris, 10/18 {{n°|2006}}, 1989}}
* ''The Loss of El Dorado'' (1969)
* ''The Overcrowded Barracoon and Other Articles'' (1972)
* ''India: A Wounded Civilization'' (1977) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L’Inde brisée'', traduit par Bernard Géniès, Paris, Christian Bourgois, 1989}}
* ''A Congo Diary'' (1980)
* ''The Return of Eva Perón and the Killings in Trinidad'' (1980) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Retour d'Eva Peron'', traduit par Isabelle di Natale, Paris, 10/18 {{n°|2005}}, 1989}}
* ''Among the Believers: An Islamic Journey'' (1981) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Crépuscule sur l’islam : voyage au pays des croyants'', traduit par Natalie Zimmermann et Lorris Murail, Paris, Albin Michel, 1981 ; réédition, Paris, Grasset, « Les Cahiers rouges », 2011}}
* ''Finding the Centre: Two Narratives'' (1984) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Sacrifices'', Paris, Albin Michel, 2001}}
* ''A Turn in the South'' (1989) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Une virée dans le Sud'', traduit par Béatrice Vierne, Paris, 10/18 {{n°|2301}}, 1992}}
* ''India: A Million Mutinies Now'' (1990) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L’Inde : un million de révoltes'', traduit par Béatrice Vierne, Paris, Plon, 1992 ; réédition, Paris, 10/18. Odyssées {{n°|2521}}, 1994}}
* ''Beyond Belief: Islamic Excursions among the Converted Peoples'' (1998) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Jusqu’au bout de la foi'', traduit par Philippe Delamare, Paris, Plon, « Feux croisés » 1998 ; réédition, Paris, 10/18 {{n°|3569}}, 2003 ; réédition, Paris, Grasset, « Les Cahiers rouges », 2013}}
* ''Between Father and Son: Family Letters'' (1999)
* ''Reading and Writing, a personal account'', (2001) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Comment je suis devenu écrivain'', traduit par Philippe Delamare, Paris, 10/18 {{n°|3467}}, 2002}}
* ''Looking ans Not Seeing : the Indian Way'' (2007) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Regard de l’Inde'', traduit par François Rosso, Paris, Grasset, 2009}}
* ''A Writer's People'' (2007)  {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Regard et l’Écrit'', traduit par Bernard Turle et François Rosso, Paris, Grasset, 2013}}
* ''The Masque of Africa'' (2010) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Masque de l’Afrique'', traduit par Philippe Delamare, Paris, Grasset, 2011}}

=== Entretiens ===
* ''Pour en finir avec vos mensonges'', traduit par Isabelle di Natale et Béatrice Dunner, Monaco, Le Rocher, « Anatolia », 2002

== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Caraïbes]]
* [[Littérature antillaise]]
* {{Lien|langue=en|trad=Caribbean literature|fr=Littérature anglophone caribéenne}}
* {{Lien|langue=en|trad=Caribbean poetry|fr=Poésie caribéenne}} 

=== Liens externes ===
* {{Site Fondation Nobel |https://www.nobelprize.org/prizes/literature/2001/naipaul/biographical/ |Biographie }}
* {{Autorité}} <!-- Si aucune information, Wikipédia n'affichera rien de cette ligne -->
* {{Dictionnaires}} <!-- Si aucune information, Wikipédia n'affichera rien de cette ligne -->
* {{Bases}} <!-- Si aucune information, Wikipédia n'affichera rien de cette ligne -->
* https://www.reseau-canope.fr/notice/litterature-anglophone-des-caraibes.html

{{Palette|Prix Nobel de littérature|Lauréats des prix Nobel 2001}}
{{Portail|littérature britannique|monde indien|Trinité-et-Tobago|Caraïbe|prix Nobel}}

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