Lomer Gouin
Modèle:Infobox Personnalité politique Joseph-Alfred-Lomer Gouin, né le Modèle:Date de naissance- à Grondines et mort le Modèle:Date de décès à Québec, est un homme politique québécois. Il est le premier ministre du Québec de 1905 à 1920, bâtonnier du Québec de 1910 à 1911 et lieutenant-gouverneur du Québec en 1929.
Biographie
Jeunesse
Né le Modèle:Date- à Grondines<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Joseph-Alfred-Lomer Gouin est le fils de Joseph-Nérée Gouin, médecin, et de Séraphine Fugère<ref name="naissance">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AN">« Lomer GOUIN (1861-1929) », notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale</ref>. Il étudie au Collège de Sorel, au Collège de Lévis<ref name=bio>Modèle:Lien web.</ref> et à la succursale de Montréal de l'Université Laval<ref name=AN />. Il est admis au Barreau de la province de Québec le Modèle:Date-<ref name=AN />. Le Modèle:Date-, il épouse Éliza Mercier, fille d'Honoré Mercier<ref>Dans les années 1930, leur fils Paul Gouin sera le chef du parti Action libérale nationale.</ref>. Il épousera en secondes noces Alice Amos le Modèle:Date<ref name=bio/>.
Carrière politique
Élu pour la première fois député du Parti libéral du Québec à l'Assemblée législative du Québec lors de l'élection générale québécoise de 1897 dans le district électoral de Montréal no 2<ref name=bio/>, Lomer Gouin est nommé le Modèle:Date- commissaire (ministre) des Travaux publics dans le gouvernement de Simon-Napoléon Parent<ref name=AN />. Il est réélu député à l'élection générale du 7 décembre 1900<ref name=bio/>. Le Modèle:Date-, il est nommé ministre de la Colonisation et des Travaux publics<ref name=AN />. Il est réélu député à l'élection générale du 25 novembre 1904. À la suite de sa démission du cabinet du premier ministre Simon-Napoléon Parent, il est réélu à l'élection partielle du Modèle:Date-. À l'élection de 1908, il est élu dans la circonscription de Portneuf mais défait dans Montréal no 2. À l'élection de 1912, il est élu simultanément dans Portneuf et dans Saint-Jean mais résigne son siège dans cette dernière circonscription le Modèle:Date-. Il est réélu sans opposition dans Portneuf en 1916 et en 1919<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Premier ministre du Québec
En 1905, il participe au coup de force qui évince Parent du pouvoir et il est choisi pour lui succéder comme chef du Parti libéral du Québec et premier ministre du Québec<ref name=bio/>, poste qu'il occupe de 1905 à 1920<ref name=britannica>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, remportant successivement quatre élections générales québécoises, en 1908, 1912, 1916 et 1919. Bien que défait par Henri Bourassa dans la circonscription de Montréal no 2 en 1908, il put conserver son siège en raison du mécanisme électoral qui permettait à l'époque de se présenter dans plus d'une circonscription. Bourassa, en effet, avait aussi été élu dans Saint-Hyacinthe lors de la même élection.
Son gouvernement est éclaboussé par le scandale de l'affaire Mousseau-Bérard-Bergevin en 1914. Un député libéral, Joseph-Octave Mousseau, ainsi que deux libéraux membres du conseil législatif acceptent un pot-de-vin en échange de l'adoption d'une loi privée. Le mandat du comité d'enquête demeure étroitement limité à cette affaire, même si certains témoignages permettaient de croire en l'existence d'un système de corruption beaucoup plus important. Dès la démission du député Mousseau et des deux conseillers législatifs, le comité met fin à ses travaux. Plusieurs journalistes, dont Henri Bourassa du Devoir, se sont plaints que le comité ne s'était pas attaqué au système<ref name="LeDevoir_311210"/>.
Premier ministre du Québec pendant plus de 15 ans, il est l'un de ceux à avoir occupé ce poste le plus longtemps (le Modèle:3e du classement, entre Taschereau et Bourassa). Il démissionne le Modèle:Date- et cède la place à son successeur, Louis-Alexandre Taschereau. Son gouvernement est sans doute le premier à se préoccuper à la fois du développement de la province et de l’amélioration des conditions de vie des milieux défavorisés par l’évolution sociale et économique<ref name=plq>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il est nommé au Conseil législatif du Québec (division de Salaberry), mais il en démissionne en 1921 sans jamais y avoir occupé son siège et se lance en politique fédérale<ref name=bio/>.
Ministre fédéral
Lors de l'élection fédérale du 6 décembre 1921, il est élu député du parti libéral à la Chambre des communes du Canada dans la circonscription électorale de Laurier—Outremont et, le Modèle:Date-, il est nommé au poste de ministre de la Justice et procureur général dans le gouvernement du premier ministre William Lyon Mackenzie King, poste qu'il occupe jusqu'à sa démission pour des raisons de santé, le Modèle:Date-<ref>Modèle:CanParlbio</ref>. Il ne se représente pas comme député à l'élection fédérale générale de 1925<ref name=bio/>.
Lieutenant-gouverneur du Québec
Le Modèle:Date, il est nommé lieutenant-gouverneur du Québec<ref name=bio/>.
Décès
Il n'occupe ce poste que deux mois avant de mourir en fonction à Québec le Modèle:Date-, au moment où il s'apprête à présider la cérémonie de prorogation de la session de l'Assemblée législative<ref name=bio/>.
Entré en 1897 au parlement sans fortune personnelle, il était millionnaire en 1912<ref name="LeDevoir_311210">« L'ère Charest a des relents de l'époque Gouin », Le Devoir, 31 décembre 2010, pages 1 et 8, [1]</ref>.
Lomer Gouin est enterré au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.
Le fonds d'archives de la famille Mercier-Gouin est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec<ref>Fonds Famille Mercier-Gouin (P764) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).</ref>. Un fonds d'archives Sir Lomer Gouin est conservé à Bibliothèque et Archives Canada<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Distinctions et hommages
Source : Assemblée nationale du Québec<ref>Modèle:Lien web</ref>
Ordres
- Fichier:Palmes academiques Officier ribbon.svg Officier de l'Ordre des Palmes académiques (1902)
- Fichier:Legion Honneur Chevalier ribbon.svg Chevalier de la Légion d'honneur (1907)
- Fichier:Grand Officer Ordre de Leopold.png Grand officier de l'Ordre de Léopold (1912)
- Fichier:UK Order St-Michael St-George ribbon.svg Commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (1913)
- Fichier:Legion Honneur Commandeur ribbon.svg Commandeur de la Légion d'honneur (1920)
- Fichier:BEL Kroonorde Commandeur BAR.svg Commandeur de l'Ordre de la Couronne (1920)
Titres
- Conseiller de la reine (1899)
- Fait sir par le roi Édouard VII (1908)
Doctorats honorifiques
- Université McGill (1911)
- Collège Bishop's (1913)
- Université de Toronto (1915)
- Université Queen's (1921)
Toponymie
Ont été nommés en l'honneur de Lomer Gouin, notamment :
- Le Boulevard Gouin, le plus long boulevard de l'Île de Montréal ;
- La circonscription électorale provinciale du Québec de Gouin ;
- Le M.N. Lomer-Gouin, l'un des deux traversiers qui effectuent la liaison Québec-Lévis sur le fleuve Saint-Laurent ;
- Les rues Gouin et Place Gouin, à Shawinigan ;
- Le parc Lomer-Gouin, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville sur l'île de Montréal;
- Le pont Gouin, à Saint-Jean-sur-Richelieu ;
- La rue Lomer-Gouin à Québec<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Le réservoir Gouin situé dans l'agglomération de La Tuque, en Mauricie, dans la partie centrale du Québec, au Canada.
Résultats électoraux fédéraux
Résultats électoraux de Lomer Gouin
Modèle:Article détaillé À venir.
Résultats électoraux provinciaux
Résultats électoraux de Lomer Gouin
Modèle:Article détailléModèle:Colonnes
Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Gouin
Modèle:Article détailléModèle:Colonnes
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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