Theobald de Dillon

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Theobald Hyacinthe, comte de Dillon (count of Dillon), né le Modèle:Date- à Dublin (Irlande), mort le Modèle:Date- à Lille, est un général de brigade de la Révolution française.

Biographie

Issu d'une famille noble irlandaise, il est le petit-fils du jacobite irlandais Arthur Dillon, maréchal de camp, le neveu de l'évêque Arthur Richard Dillon et le cousin du général Arthur Dillon (qui avait aussi un frère nommé Theobald). Le père de Theobald de Dillon s'établit dans la Sologne aux environs d'Orléans alors que son oncle, Robert Dillon, s'installa à Bordeaux<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Avant la Révolution

Cadet au régiment de Dillon à partir de 1762, puis lieutenant et capitaine au régiment de Dillon-Infanterie, il participe à la guerre d'Indépendance des États-Unis. Il est notamment à l'attaque de la Grenade le Modèle:Date- et au siège de Savannah en septembre. Colonel commandant du régiment Dillon en 1788<ref name=":0" />.

Sous la Révolution

Maréchal de camp le Modèle:Date-, il est affecté à l'armée du Nord en 1792 sur la frontière de Flandre, sous les ordres de Rochambeau.

Il est victime de la défiance et de l'indiscipline de ses troupes. Ayant, d'après ses instructions, évité le combat que lui offrait une division ennemie à Marquain, ses soldats croient qu'il trahit et le massacrent<ref>Blessé à la tête d'un coup de pistolet tiré à bout portant, Dillon monte en voiture, mais il en est sorti et achevé à coups de sabre et de baïonnette. Les émeutiers jettent ensuite son cadavre dans un feu.</ref>,<ref>L'épisode ici évoqué est rapporté dans des termes différents par le récit de Victor de Chaudelot livré par l'historien belge Charles Terlinden.</ref>, le Modèle:Date-, lui ainsi que son aide de camp et le directeur des fortifications, Pierre-François Berthois, qui est pendu aux créneaux de la ville de Lille<ref name=":0" />.

La Convention punit de mort ses assassins et lui décerne les honneurs du Panthéon de Paris<ref>Réimpression de l'ancien Moniteur: seule histoire authentique et inaltérée de la Révolution française , éditions Henri Plon, 1862, p.621.</ref>.

Theobald de Dillon vécut maritalement avec sa maîtresse Joséphine Viefville, pendant neuf ans. La veille de sa mort le Modèle:Date-, il rédige son testament, où figurent les lignes suivantes : Modèle:Cita L'Assemblée nationale accorde une pension à sa maîtresse. La décision de pensionner une concubine fait scandale<ref>Jean-Clément Martin, Nouvelle histoire de la Révolution française, Perrin 2012 Modèle:P..</ref>.

Sources

Notes et références

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Liens externes

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