Molinet

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France

Molinet est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune se situe dans l'est du département de l'Allier, dans les Basses Marches du Bourbonnais. Elle est bordée au nord par la Loire, qui la sépare du département de Saône-et-Loire.

Elle est à vol d'oiseau à Modèle:Unité à l'ouest de Paray-le-Monial, à Modèle:Unité au sud-ouest de Montceau-les-Mines, à Modèle:Unité à l'est-sud-est de Moulins et à Modèle:Unité au nord de Roanne.

Modèle:Images

Communes limitrophes

Ses communes limitrophes sont<ref name="GP">Géoportail (consulté le 4 août 2017).</ref> : Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Molinet est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Digoin, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (6 %), forêts (5,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,7 %), terres arables (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Logement

Les 566 logements existants<ref name="insee-dossier" />, en 2013, sont des résidences principales pour 497 d'entre eux, 21 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et 48 sont des logements vacants.

222 des 497 résidences principales sont occupées par leurs propriétaires et 165 par des locataires.

Toponymie

  • Molinet : de la langue d'oïl, « petit moulin »<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref>.
  • Estrées : dérivé du latin strada, « route »<ref>Site internet de la mairie.</ref>. Ce toponyme est courant dans le nord de la France dans un sens identique. L'ancien Estrées était situé sur une « motte », probablement à Modèle:Unité de la demeure actuelle ; il dominait un carrefour de voies romaines qui unissaient la Loire et l'Allier.
  • Le Péage : le hameau se trouve à l'emplacement d'une portion de voie romaine construite sur pilotis à un endroit autrefois particulièrement marécageux.

Histoire

Fichier:Molinet, ligne de démarcation 1940.jpg
Le panneau portant tracé de la ligne de démarcation.

Site de la période du Grand-Pressigny. Il relevait de la châtellenie de Moulins. Mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'occasion d'un échange de terres.

En 1848-1849, les autorités refusèrent de satisfaire le vœu unanime du conseil municipal, qui réclamait le rattachement de la commune au canton de Digoin et, par là, au département de Saône-et-Loire<ref>Modèle:Article.</ref>.

De 1940 à 1943, la ligne de démarcation passait à Molinet. Un panneau indiquant son tracé a été implanté en 2017 à l'entrée du bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section Les Modèle:Nombre, en 2013<ref name="insee-dossier">Modèle:Lien web</ref>, de la commune ont pour 381 d'entre eux (32,4 % de la population) moins de 20 ans, pour 448 (38,1 %) entre 20 et 59 ans, et 344 (29,3 %) sont âgés de 60 ans et plus.

Parmi ceux âgés de 15 à 64 ans 723 (75 %) constituent la population active, 8 % sont des élèves ou étudiants, 11,6 % des retraités ou préretraités et 5,4 % d'autres inactifs.

Économie

Emploi

Le nombre d'emplois existants dans la commune en 2013 est de 402 (432 en 2008)<ref name="insee-dossier" />. dont 350 sont des emplois salariés et 52 des emplois non salariés.

Il existe 96 établissements actifs dans la commune, qui emploient au total 330 salariés.

  • 18 appartiennent au secteur de l'agriculture : 15 n'emploient aucun salarié, les autres emploient au total 6 salariés.
  • 12 sont du secteur industriel : 6 n'ont aucun salarié, les autres emploient au total 220 salariés, dont 2 emploient plus de 50 personnes chacune.
  • 6 établissements sont du secteur de la construction, 4 n'ont pas de salariés ; les autres emploient au total 4 salariés.
  • 53 sont du secteur de commerce, des transports et des services divers, dont 38 n'ont aucun salarié ; les autres emploient au total 81 salariés.
  • 7 sont du secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, de l'action sociale, 5 d'entre eux n'ont pas de salarié ; les autres emploient au total 19 salariés.
Premier fabricant français de cercueils
La commune abrite l'entreprise Canard, le premier fabricant français de cercueils avec Modèle:Unité par an (entre 18 et 20 % de la production française)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire économique

Fichier:Molinet, bâtiments de l'ancienne poterie de la Broche.jpg
Une partie des bâtiments (en 2017) de la poterie de la Broche.

Poterie de la Broche : en 1770 est créée une verrerie<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui a précédé la poterie. Elle fabriquait des bouteilles en verre noir. Cette fabrique est, en 1839, une filiale de la Compagnie Générale des Verreries du Centre. Cette verrerie fonctionne jusqu'en 1856, date à laquelle les frères Lemoine achètent l'entreprise. Le contrat de vente leur interdisant de fabriquer des bouteilles en verre noir ils lancent la fabrication de bouillottes triangulaires en grès. Leur entreprise prospère. En 1863 ils la vendent à Petitpierre et Perron, lesquels vendent à leur tour à M. Escoffier. Ce dernier élargit la fabrication (plats casseroles, pots…). Au décès de M. Escoffier son gendre, Joseph Rousson lui succède en qualité de président du conseil. Mais demeurant à Feurs il nomme pour assurer la direction sur place un directeur général. Ce fut M. Blanchardon, puis, en 1939, Félix Talbot, en 1951 Claudius Talbot et André Talbot en 1973. La concurrence des contenants en plastique, la crise pétrolière ont eu raison de l'entreprise qui cessa son activité en 1981. Une partie des locaux a été utilisé ultérieurement, et durant dix années, par un musée des costumes qui a cessé son activité en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Architecture civile

  • Logis Modèle:S mini- de La Broche et d'Estrées.
  • Château en brique et pierre des Parisiens fin Modèle:S mini-.
  • Pont-canal de la Vouzance. Ouvrage réalisé entre 1832 et 1835 par l'ingénieur Émile Martin et modifié en 1892 ; il permet au canal latéral à la Loire de traverser la Vouzance.
  • Au hameau de Percy : le site d'une ancienne motte féodale jadis « fermée de fossés où il y a de l'eau tout le temps », aujourd'hui occupé par une ferme à colombages<ref>Paul Chaussard, « À propos de mottes féodales en pays digoinais », Images de Saône-et-Loire, no 65, printemps 1986, Modèle:P..</ref>.

Architecture sacrée

  • L'église Saint-Pierre-aux-Liens (1910).
  • L'ancienne église (Modèle:S mini-) : chœur avec peintures murales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église était située au vieux bourg. Il ne reste plus rien de cet édifice. L'abside était couverte de peintures murales, sans doute des premières années du Modèle:S mini-. Mais quatre fragments ont été transposés sur toile et sont exposés au musée Anne-de-Beaujeu de Moulins. Des reproductions sont également exposées dans l'église actuelle. C'est en 1521 que le curé de Molinet, Durand Janot, fit exécuter les peintures représentant les apôtres. sous forme d'une frise, en dessus d'une peinture représentant un Christ en majesté. Chaque apôtre a un attribut très visible qui permet son identification<ref>J. Clément, « Les peintures murales de l'ancienne église de Molinet », Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, 1901, Modèle:P. ; Annie Regond, La peinture murale du XVIe siècle dans la région Auvergne, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2003, Modèle:P..</ref>.
Fichier:Molinet, fresque de l'ancienne église.jpg
Frise des apôtres : de gauche à droite saint Philippe portant la croix, saint Barthélémy avec un livre et le coutelas qui permit de l'écorcher, saint Matthieu soutenant la hache qui lui trancha la tête, saint Simon portant une croix processionnelle, saint Jude (ou Thaddée) s'appuyant sur une scie.
  • La chapelle Sainte-Radegonde (fin du Modèle:S mini-), de style roman, bâtie pour les paroissiens de Digoin qui, habitant outre-Loire, se voyaient parfois interdire l'accès à l'église du bourg en raison des crues. Comprise dans un lot de biens nationaux, elle fut achetée Modèle:Unité en 1792, puis devint la propriété de la famille Maublanc de Chiseuil. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la messe s'y célébrait encore deux fois par an<ref>Paul Chaussard, « Chapelles oubliées », Images de Saône-et-Loire, no 90, été 1992, Modèle:P..</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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