Antihistaminique

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Fichier:Levocetirizine.png
Différentes formes d'un antihistaminique H1 réputé non sédatif, la lévocétirizine.

Un antihistaminique est un médicament utilisé comme antagoniste compétitif des récepteurs de l'histamine, qui sert donc à réduire ou à éliminer les effets de ce médiateur chimique endogène libéré, entre autres, au cours des réactions allergiques. Dans l'usage courant, le terme antihistaminique désigne davantage les antagonistes des récepteurs H1 (ou antihistaminiques H1) que les antagonistes des récepteurs H2. Il existe d'autres agents à action antihistaminergique, des antagonistes non compétitifs qui empêchent la transformation de l'histidine (un acide aminé) en histamine en inhibant l'activité enzymatique de l'histidine décarboxylase ; ce sont des antihistaminiques atypiques.

Histoire

Modèle:Citation Marcel Delépine<ref>Op. cit., Modèle:Pp..</ref>.

Utilisation clinique

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Indications

Les antihistaminiques H1 sont utilisés dans le traitement d'états allergiques, où l'histamine joue un rôle médiateur. Spécifiquement, ces indications peuvent comprendre : (Rossi, 2004)

Selon la nature de l'état allergique, les antihistaminiques peuvent être administrés :

  • en administration locale (topique) (au travers de la peau, du nez ou des yeux)
  • ou par voie systémique.

Effets secondaires

Peuvent provoquer une somnolence diurne et des troubles cognitifs par leurs effets anticholinergiques.

Antihistaminiques H1 de première génération

Alcylamines

Éthanolamines

La diphénhydramine est la première molécule découverte de cette classe. Ces produits présentent d'importants effets indésirables anti-cholinergiques comme la sédation, mais la fréquence des effets indésirables gastro-intestinaux est assez faible. (Nelson, 2002 ; Rossi, 2004.)

Éthylènediamines

Phénothiazines

Pipérazines

Pipéridines

Autres

Antihistaminiques H1 de deuxième génération

Alkylamines

Pipérazines

Pharmacophore

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Fichier:H1 antihistamine general stricture.svg
Pharmacophore des antihistaminiques H1

Le pharmacophore est la partie pharmacologiquement active d'une classe de molécule. Elle est le squelette minimum nécessaire à l'action recherché de cette classe moléculaire.

Autres

Autres agents

Inhibiteurs de la libération de l'histamine

Ces substances agissent en évitant la dégranulation et la libération de médiateurs par les mastocytes.

Inhibiteurs de la L-Histidine décarboxylase

On les appelle encore antihistaminiques atypiques.

Antihistaminiques H2

Les récepteurs histaminiques H2 sont localisés dans la paroi stomacale (au niveau de la membrane plasmique du pôle basal des cellules pariétales) et ont comme fonction la régulation de l’acidité gastrique (en modulant l'activité des Pompes à Protons H+/K+ ATP-dépendantes intégrées dans la membrane plasmique du pôle apical de ces mêmes cellules pariétales). Modèle:Article détaillé

Antihistaminiques H3 et H4 <ref>Modèle:Lien web</ref>

Les récepteurs histaminiques H3 sont des autorécepteurs présynaptiques des neurones centraux et ont comme fonction d'inhiber la libération de l'histamine, acétylcholine, noradrénaline, sérotonine...

  • La capacité du récepteur de H3 de moduler des neurotransmetteurs variés fait de ce récepteur un nouvel objectif thérapeutique dans le soulagement des symptômes provoqués par plusieurs pathologies dont les troubles des mouvements (apraxie), l'obésité, la schizophrénie, le TDAH et les dysfonctionnements de la régulation de la balance entre l'état de veille et le sommeil.

Les récepteurs histaminiques H4 sont exprimés par les cellules hématopoïétiques et interviennent dans la différenciation des myéloblastes et promyélocytes, dans la chimiotaxie des éosinophiles et dans la libération de l'interleukine Il-16. Le récepteur H4 est un objectif potentiel pour le traitement allergique et les états inflammatoires tels que l'asthme et la rhinite allergique. Modèle:...

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} R. Leurs, M. K. Church, M. Taglialatela, « H1-antihistamines: inverse agonism, anti-inflammatory actions and cardiac effects », dans Clin. Exp. Allergy, Modèle:Vol., Modèle:Pp., 2002.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} W. L. Nelson, dans D. A. Williams et T. L. Lemke (éd.), Foye's Principles of Medicinal Chemistry, Modèle:5e éd., Philadelphie, Lippincott Williams & Wilkins, 2002 Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S. Rossi (éd.), Australian Medicines Handbook 2004, Adélaïde, Australian Medicines Handbook, 2004 Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} F. E. R. Simons, « Advances in H1-antihistamines », dans N. Engl. J. Med., Modèle:Vol., Modèle:N°, Modèle:Pp., 2004.

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