1570-1045 Modèle:Avjc : dynastie Shang en Chine selon l'historiographie chinoise. C'est la première dynastie à avoir laissé des sources écrites (os oraculaire) dans sa phase tardive<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La première capitale, Xibo, a été localisée sur la rivière Luo, près de Luoyang, puis elle est transférée à Ao, près de Zhengzhou (Henan) où l’on a retrouvé la cité entourée de murs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La société, hiérarchisée se compose d’une aristocratie vivant dans des palais fortifiés, d’artisans habitant extra-muros et de paysans semi-sédentaires. Zhengzhou comprend un vaste espace enclos de 320 ha entouré par un réseau de résidences et d’ateliers (fonderie de bronze, céramique, travail de l’os et du jade)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le rempart de terre pilée a Modèle:Unité de long et est conservé par endroits sur une hauteur de Modèle:Unité. Au cours des siècles précédant l’installation de la capitale à Anyang (1400Modèle:Avjc), les Shang auraient changé sept fois de capitale, dans le nord et le nord-est du Henan. L’archéologie confirme en partie cette tradition : les sites de Zhengzhou et celui de Yanshi, à l’est de Luoyang, correspondent à ceux de capitales antérieures à l’époque de Anyang.Fichier:Oracle bones pit.JPGPuits ayant recueilli des inscriptions oraculaires durant la dynastie Shang L’étude des inscriptions divinatoires sur os et écailles de tortue a permis de reconstituer la liste des trente rois Shang, et cette liste est presque identique à celle que l’historien Sima Qian (145-86 av. J.-C.) a recueillie d’une tradition déjà millénaire. Avec les treize premiers souverains, la succession normale est de frère aîné à frère cadet, le fils ne succédant au père que de façon exceptionnelle. Avec les quatre derniers rois, la succession de père à fils devient la règle et cette règle se maintiendra aux époques postérieures<ref name="Gernet">Modèle:Ouvrage</ref>.
invasion de la ville d’Ebla en Syrie, par le roi hourrite Pizikarra de Ninive selon un récit épique, et abandon du site par les habitants<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Vers 1600 Modèle:Avjc : les peuples indo-européens atteignent le Rhin et rencontrent d’autres envahisseurs venus de la péninsule ibérique. De leur mélange avec des tribus danubiennes seraient issus les lointains ancêtres des Celtes de l’Âge du fer. Ils contribuent à la diffusion du bronze en Europe occidentale<ref name="GRoux">Modèle:Ouvrage</ref>.
1600-1300 Modèle:Avjc : Bronze moyen en Europe occidentale. Dépression climatique de Löbben repérée dans les glaciers autrichiens. Repli et différentiation des cultures régionales<ref name="Otte">Modèle:Ouvrage</ref>. Déclin de la civilisation des tumulus armoricains et mutation de la civilisation du Wessex. Dans le nord-ouest des îles britanniques se développe une tradition d’urnes funéraires et d’incinérations. Elle se répand plus tard au sud ouest de l’Angleterre, en Belgique, aux Pays-Bas puis dans le nord de la France et en Bretagne (1200 av. J.-C.). L’industrie et la distribution du bronze se développent, notamment dans le Médoc (massives haches à rebords latéraux), en Bretagne (pointes de lances de Tréboul, épées de Saint-Brandan ou à lames cérémonielles), en Normandie, dans les îles Britanniques (pointes de lances à œillets, rapières, torques en or irlandais)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Vers 1600/1500-1100/1000 Modèle:Avjc : culture des Talayots dans les Baléares, Torres en Corse et des Nouraghes en Sardaigne. Ce sont des tours de guet fortifiées, au rôle à la foi défensif, funéraire et religieux, qui dominent les villages entourés de murs cyclopéens<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les rites funéraires et religieux des îles méditerranéennes évoluent loin des courants continentaux et restent influencés par la religion néolithique (persistance du mégalithisme).
Vers 1600-1500 Modèle:Avjc : Bronze récent I (MR I A) en Grèce<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Helladique Récent I<ref name="Feuer">Modèle:Ouvrage</ref>. La civilisation mycénienne (1550-1100 Modèle:Avjc) entretient des relations commerciales avec le monde extérieur pour s’approvisionner en ambre et en étain, vers l’ouest jusqu’aux îles éoliennes et vers l’est jusqu’à l’Égypte, la Syrie et la Palestine. Minoens et Mycéniens créent des colonies dans les Cyclades, à Rhodes, et à Milet. Des comptoirs minoens et mycéniens sont attestés ou présumés à Chypre, au Levant, en Sicile et en Italie méridionale<ref>Corinne Julien, op. cit, Modèle:P..</ref>.
Le livre des morts est rédigée à Thèbes à partir de la [[XVIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} dynastie]]<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. C'est un rouleau de papyrus placé à côté de la momie dans son sarcophage. La magie opératoire du texte efface les fautes et garantit l’accès à l’au-delà d’Osiris ; le problème d’un pardon n’est pas posé, le dieu se bornant à constater l’effet de la possession de la connaissance magique, science divine dans les conceptions égyptiennes.
Le Nouvel Empire voit se développer une riche littérature hymnique qui montre l’érudition théologique des prêtres des Maisons de vie (institutions au sein des temples où les scribes programment, rédigent et recopient les textes). Les hymnes solaires se développent particulièrement. Ils expriment une tendance à voir dans l’astre solaire la forme par excellence de manifestation visible du divin, résumant toutes les autres. Les sagesses (ou « Enseignements ») reprennent ce thème dès le début du Nouvel Empire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Inventions, découvertes, introductions
Introduction du cheval et du char de guerre en Babylonie par les Kassites du Zagros<ref name="Julien2">Corinne Julien, op. cit, Modèle:P..</ref>. L’installation d’un essieu, la découverte des roues à rayons, l’utilisation du bronze pour les moyeux permettent l’emploi d’une caisse plus légère, et rendent le char plus solide et plus maniable. Il est possible de réaliser de véritables charges de char qui peuvent facilement disloquer les lignes adverses. L’arme se généralise dans toutes les armées. En général, selon leur importance, les localités sont astreintes à fournir au palais des chars où des parties de char, qui sont gardés dans les arsenaux royaux qui en assurent la gestion et l’entretien.
Une véritable armée permanente se développe en Égypte à partir de la [[XVIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} dynastie]], comprenant à côté de la traditionnelle conscription de vrais soldats de carrière, mercenaires étrangers, guerriers vaincus enrôlés de force<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L’infanterie est composée de sections de cinquante hommes (archers, piquiers), tradition ancienne, puis en corps d’armée de 4 000 à Modèle:Unité, dont le nombre a évolué de deux à quatre au cours du Nouvel empire. L’armée égyptienne adopte également le char de guerre (timon unique, roue à rayons, armature en bois gainé de cuir), monté par un conducteur et un archer, qui devient l’élément moteur de la stratégie. La charrerie devient l’arme des jeunes nobles, élevés et entraînés au palais royal avec l’héritier du trône, dont la formation couple l’entraînement militaire et l’éducation du scribe. Chaque corps d’armée est doté d’un escadron d’une cinquantaine de chars. Les scribes de l’armée jouent un rôle essentiel dans la gestion des personnels, la logistique et l’intendance. L’important développement de la marine (chantiers navals de Memphis) devient primordial dans la préparation des expéditions militaires. Le roi est le chef des armées, entouré d’un véritable état-major comprenant, avec le vizir, le « général en chef » assisté des chefs des corps d’armée.
Les premiers contenants en verre apparaissent en Mésopotamie dans le courant siècle avec des pièces constituées d'éléments préfabriqués (verre mosaïque) ou en verre formé sur noyau. Les ateliers égyptiens sont clairement attestés à partir du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Invention de la technique de la glaçure en Mésopotamie : on plonge la céramique déjà cuite dans un creuset contenant un mélange de chaux, silice et soude en fusion, puis on procède à une nouvelle cuisson de l’objet. L’adjonction d’oxydants métalliques permet de varier les couleurs. Les céramiques obtenues sont plus imperméables et les décors peuvent varier à l’infini. En appliquant cette glaçure à une brique préalablement moulée, on peut élever des façades entières de briques « émaillées »<ref name="Margueron">Modèle:Ouvrage</ref>.