Centralisation

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La centralisation est un mode d'organisation administratif d'un État dans lequel toutes les décisions seraient prises dans un même lieu pour garantir l'égalité de traitement des administrés. Elle est inspirée du jacobinisme venant de la Révolution française. Cependant, la centralisation administrative ne pourrait être réalisée de façon concrète de par sa lourdeur administrative ainsi que par l'absence de conscience du particularisme des régions éloignées de la capitale administrative<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Chronologie

Ancien Régime

La société ternaire était caractérisée par des pouvoirs régaliens locaux entièrement contrôlés par des nobles ou le clergé, la monarchie avait ainsi peu de pouvoirs sur des territoires précis. La centralisation a débuté au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant de s'accélérer jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment par la division du nombre de nobles et de membres du clergé par deux à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et par la Révolution française<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Alexis de Tocqueville, dans la tradition libérale classique, notait également dans L'Ancien Régime et la Révolution (1856) que la centralisation avait commencé avant la Révolution française.

  • Cependant, cette centralisation a connu dès le départ une résistance importante ; c'est, par exemple, ce que Pierre Rosanvallon analyse tout au long de son ouvrage Le Modèle politique français. Il analyse, dans la tradition libérale tocquevillienne, l'État comme une force dominant les citoyens, force contre laquelle les corps sociaux s'élèveraient progressivement. On pourrait par exemple noter la timide tentative de décentralisation qui a eu lieu pendant la première moitié de la Troisième République.

Les critiques violentes aux phénomènes de centralisation n'ont pas manqué. Par exemple, l'auteur franc-maçon américain Albert Pike écrivait : Modèle:Citation bloc

Trente Glorieuses

Les Trente Glorieuses sont caractérisées par une très forte centralisation économique : le capital national était détenu à 30 % par l’État, et le capital industriel à 50 %<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La forte stagflation amenant à la fin des trente glorieuses causée par la crise pétrolière a remis en cause cette forte centralisation économique, aboutissant au tournant de la rigueur, soit une décentralisation de l'économie par des privatisations d'entreprises publiques.

Caractéristiques

La centralisation se traduit par une volonté unique, celle de l'État, qui part du sommet de l'État et se transmet jusqu'aux extrémités du pays, imposant une administration fortement unifiée et hiérarchisée.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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