Agence internationale de l'énergie
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Organisation2
L'Agence internationale de l'énergie (AIE, en anglais International Energy Agency, IEA) est une organisation internationale fondée à l'OCDE en 1974, basée à Paris.
L'AIE est reconnue mondialement pour la publication de son rapport annuel, le World Energy Outlook (WEO), ainsi que ses rapports Energy Technology Perspectives et ses rapports sur les perspectives à moyen terme sur les marchés du pétrole, du gaz naturel, du charbon, et plus récemment des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.
Missions
En 2019, ses quatre grandes missions sont<ref>IEA Our Missions, consulté le 28 aout 2019.</ref> :
- Sécurité énergétique (par la promotion de la diversité, l'efficacité, la flexibilité et la fiabilité des carburants et sources d'énergie) ;
- Développement économique (par le soutien aux marchés libres, pour favoriser la croissance économique et éliminer la pauvreté énergétique) ;
- Sensibilisation à l'environnement (en analysant les options politiques permettant de compenser l'impact de la production et de la consommation d'énergie sur l'environnement, en particulier pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l'air) ;
- Engagement mondial (en travaillant en étroite collaboration avec les pays partenaires, notamment les grandes économies émergentes, pour trouver des solutions aux préoccupations énergétiques et environnementaux communes.
Histoire
Créée le Modèle:Date- à la suite du premier choc pétrolier, l'AIE est une organisation internationale destinée à faciliter la coordination des politiques énergétiques des États membres. Elle s'est tout d'abord donné pour but d'assurer la sécurité des approvisionnements énergétiques (pétrole principalement) afin de soutenir la croissance économique. Elle entend accomplir au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle cet objectif, tout en contribuant à la protection de l'environnement, à la réflexion sur les changements climatiques et sur les réformes des marchés.
L'AIE étudie en détail tous les secteurs énergétiques sauf le domaine de la fission nucléaire, analysé par l'Agence pour l'énergie nucléaire de l'OCDE.
L'AIE est une agence autonome de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), elle a son siège au Carré Suffren au 31-35 rue de la Fédération dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e arrondissement de Paris]] et compte, en 2022, Modèle:Nobr membres – tous les pays membres de l'OCDE à l'exception de cinq d'entre eux (Chili, Islande, Israël, Lettonie et Slovénie).
La mission originelle de l'AIE est la gestion coordonnée des réserves stratégiques de pétrole de ses États membres et de leur utilisation en cas de ruptures physiques d'approvisionnement en pétrole brut ou produits pétroliers. Ce fut le cas notamment à la suite des dégâts occasionnés par l'ouragan Katrina.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle publie mensuellement une prévision de demande mondiale de pétrole. Par exemple, en Modèle:Date-, elle prévoyait qu'il se consommerait en moyenne 83,4 millions de barils de pétrole par jour (mbj) pendant l'année 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le peu d'engagement de l'Agence internationale de l'énergie en matière d'énergies renouvelables (elle n'allouait en 2009 que 2 % de son budget aux énergies renouvelables<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview: Hans Jørgen Koch Explains Why IRENA Is "50 times More than the IEA" - Lily Riahi, RenewableEnergyWorld, 16 juin 2009.</ref>) a conduit à la création de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en 2009 dont Modèle:Nombre sont aujourd'hui membres<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang - World Council for Renewable Energy Modèle:Pdf.</ref>.
Depuis cette époque, la situation a considérablement évolué : l'AIE a créé sa Division énergie renouvelable (Renewable Energy Division)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Renewable Energy Division - Site officiel.</ref> qui publie chaque année un rapport sur le marché à moyen terme de l'énergie renouvelable (Medium-Term Renewable Energy Market Report)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Medium-Term Renewable Energy Market Report 2016 - Site officiel.</ref> et collabore avec l'IRENA sous la forme d'une base de données sur les politiques et mesures en vigueur dans les différents pays du monde en matière d'énergie renouvelable<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} IEA/IRENA Global Renewable Energy Policies and Measures Database - Site officiel.</ref>.
Organisation
L'Agence internationale de l'énergie est composée d'un Conseil de direction (hauts fonctionnaires chargés de l’énergie envoyés par les différents pays membres) qui se réunit périodiquement et d'un Secrétariat (effectif permanent de spécialistes des questions énergétiques) placé sous l'autorité d'un Directeur exécutif. Le Conseil de direction nomme le Directeur exécutif (actuellement : Fatih Birol, précédent : Maria van der Hoeven).
Liste des directeurs exécutifs
- 2003-2007 : Claude Mandil
- 2007-2011 : Modèle:Lien
- 2011-2015 : Maria van der Hoeven
- Depuis 2015 : Fatih Birol
Rapports World Energy Outlook
2009
Dans le WEO 2009, l'organisation appelle à un Modèle:Citation<ref name="jmb">Modèle:Lien web.</ref>. Elle prévoit deux scénarios. Soit on suit la tendance actuelle et alors le charbon, le pétrole et le gaz devraient satisfaire 80 % de la consommation en 2030 ce qui causerait des dégâts qu'elle qualifie d'irréparables<ref name="jmb" />. Soit, il est mis en place une politique d'amélioration de l'efficacité énergétique (économies d'énergie) et un développement de l'énergie éolienne, de l'énergie solaire, des agrocarburants, de l'énergie nucléaire et du captage-stockage du Modèle:CO2. Dans ce second scénario, il serait possible de ramener les émissions de Modèle:CO2 à 450 parties par million (ppm) l'objectif fixé en 2007 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies. Dans ce dernier cas, les coûts seraient de Modèle:Nombre d'euros sur vingt ans (4 700 dans les transports, 2 500 dans la construction et 1 700 dans l'électricité)<ref name="jmb" />. Le rapport insiste pour que des décisions rapides soient prises et met en avant la sécurité de l'approvisionnement<ref>Voir article de Jean-Michel Bezat. Dans cet article la production de pétrole en 2030 est prévue comme devant être de Modèle:Unité de barils par jour mais selon The Guardian cité dans l'article au sein de l'organisation certains penseraient plutôt à Modèle:Nombre de barils par jour.</ref>.
2010
Dans le rapport WEO 2010, l'Agence internationale de l'énergie évoque la notion de pic pétrolier à travers cette phrase : Modèle:Citation<ref>World Energy Outlook 2010 - IEA, publié en novembre 2010 Modèle:Pdf.</ref>. Cette phrase a été interprétée de la manière suivante : 2006 marque le début du déclin de la production de pétrole, le « pic pétrolier ». En réalité, c'est aussi la baisse de la demande adressée au pétrole et pas seulement un phénomène de rareté géologique qui expliquent que dans les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la production des pétroles conventionnels, et eux seuls, pourrait ne pas dépasser, à l'avenir, son niveau de 2006. La production totale de pétrole augmenterait jusqu'en 2025 dans tous les scénarios de l'AIE, et la seule production de pétroles conventionnels augmente dans au moins un des scénarios ce qui démontre a contrario que, du moins pour l'AIE, le pic de production pétrolière n'a pas déjà été dépassé.
Révélations de la presse britannique
Juste avant le lancement du WEO 2009, un « haut-responsable » (anonyme) de l'AIE, cité par le quotidien britannique The Guardian<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Key oil figures were distorted by US pressure, says whistleblower - Terry Macalister, The Guardian, 9 novembre 2009.</ref>, a affirmé que l'institution internationale minimiserait délibérément le danger d'une pénurie de pétrole pour ne pas créer un mouvement de panique : Modèle:Citation
Selon l’Agence France-Presse<ref>l'AIE accusé de surévaluer les réserves mondiales - France 24, novembre 2009.</ref>, une seconde source non identifiée au sein de l'AIE a indiqué qu'une de ses règles fondamentales est de Modèle:Citation mais qu'en fait il n'y aurait pas autant de pétrole dans le monde que ce que l'Agence affirme. Modèle:Citation, a-t-il affirmé. Néanmoins, en 2014, l'AIE estimait les capacités mondiales de production à Modèle:Nombre de barils/jour pour une demande de 92 mb/j seulement, ce qui expliquerait la baisse des prix observée au cours de l'année 2014.
Pays membres
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Ressources et consommation énergétiques mondiales
- Agence internationale pour les énergies renouvelables
- Fatih Birol
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} World Energy Outlook - Publication annuelle de l'AIE