Jardin de l'État

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Modèle:Infobox Espace vert Le Jardin de l'État est le seul véritable jardin botanique de Saint-Denis, sur l'île de La Réunion.

D'une superficie de 4 hectares, planté d'arbres et d'épices ramenés de l'extérieur de l'île par Pierre Poivre, il abrite un Muséum d'histoire naturelle ouvert en août 1855. Il a lui-même été aménagé entre 1767 et 1773.

Situation

Son entrée principale donne aujourd'hui sur une petite place desservant la rue de Paris. La place est décorée de deux petites arches en pierre et d'un buste du général du Premier Empire François Gédéon Bailly de Monthion. On trouve dans le jardin lui-même un buste de Pierre Poivre et une fontaine Wallace.

Noms successifs

Il a été appelé Jardin du Roy en 1816, puis Jardin de l'État, Jardin d'acclimatation, et Jardin colonial à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Histoire

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Un Jardin royal des plantes médicinales est créé en 1635, plus tard rattaché au musée d'histoire naturelle de La Réunion (ce dernier créé en 1854 et officialisé par décret le 10 juin 1793)<ref name="2012varga222">Modèle:Article.</ref>.

L'actuel jardin de l'État est créé en 1761 selon les unsModèle:Sfn, en 1767 selon d'autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ordonnateur Honoré de Crémont (1764 à 1784) fait amener, à l'endroit appelé fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la place du Jardin, l'eau du ruisseau des Noirs, ce qui alimente deux bassins à droite de l'entrée ; chacun de ces bassins est orné d'un petit îlot où poussent des plantes aquatiquesModèle:Sfn.

Pierre Poivre, intendant des îles de France et de Bourbon de 1767 à 1772, participe à son développement et aménagementModèle:Sfn.

Mais dès 1794 Crémont déplore l'état d'abandon du jardin qu'il a créé. En 1816 Marchant, le nouvel ordonnateur, fait appel à la métropole qui envoie des graines et des plantes, mais surtout un jardinier : Jean-Baptiste Nicolas BréonModèle:Note. L'endroit devient le Jardin du Roy à cette époque. Bréon commence par publier un catalogue non seulement des plantes du jardin mais aussi des plantes de naturalisation dans l'île - base de données essentielle pour planifier le développement du jardin et les échanges de plantes possiblesModèle:Sfn.

Bréon est succédé le Modèle:1er août 1828 par Jean-Michel-Claude Richard, créateur du jardin de Richard-Toll au Sénégal. Il enrichit le jardinModèle:Sfn de nombreuses plantes dont beaucoup sont encore présentes 3/4 de siècle plus tard, allant jusqu'à Madagascar pour en ramener des végétaux nouveaux et utiles qu'il classe méthodiquement. Le 30 octobre 1856Modèle:Sfn il fait publier un nouveau catalogue des plantes du jardinModèle:SfnModèle:Refnec. Il reste en poste pendant 37 ans et le jardin atteint son apogée sous sa direction : il est alors considéré comme l'un des plus intéressants de l'hémisphère. Nombre de ses plantes lui sont uniquesModèle:Sfn.

Le 29 mars 1865, le jardin est cédé à une société d'acclimatation et de vient le Jardin d'acclimatation. Les cours d'eau sont à cette époque notablement affaiblis par les déboisements à l'intérieur de l'île ; la société doit créer deux longs bassins en stuc, l'un mesurant plus de Modèle:Unité de long, bordés d'un côté par des palmiers-colonnes ou palmiers de Cayenne (Oreodoxa regia) intercalés d'Acalypha bicolorModèle:Sfn.

Puis la société se dissout, et Julien Potier prend la tête du jardin. Il y acclimate les premiers plants de caféier Libéria de l'île, où cette plante se propage ensuite sur tout son territoire et en particulier à la Côte au Vent où elle se plaît particulièrement. Mais surtout il introduit les meilleures espèces de quinquina vers avril 1866, sur une initiative du Dr Auguste Vinson, du général Arthur Morin et de son fils Édouard — ce pour quoi Vinson et Edouard Morin reçoivent en avril 1867 une médaille d'argent de première classe de l'Académie française et en 1875 un prix de Modèle:Unité. Vinson reçoit en outre une médaille d'or de la Société d'agriculture de France. C'est que l'enjeu est de taille : la France est très en retard sur l'Angleterre et la Hollande quant à la culture du quinquina dans les colonies, et doit en importer les écorces fébrifuges à grands frais. Les missionnaires ajoutent leurs efforts dans ce sens aux initiatives des particuliers comme Joseph WickersModèle:Sfn qui voyage deux fois jusqu'à l'île Maurice pour en ramener des plants de quinquina. Les pères du Saint-Esprit à l'Ilet à Guillaume et J. Wickers reçoivent des médailles d'argent pour leurs efforts. Cette acclimatation est réussie : dans les années 1890 le directeur du jardin, Neveu, constate que de jeunes quinquinas poussent spontanément du côté de la Rivière des PluiesModèle:Sfn.

Neveu contribue lui aussi à développer le jardin, notamment grâce à des envois de plantes de la part de botanistes comme Édouard Heckel (jardin botanique de Marseille, musée-institut colonial de Marseille) à qui l'on doit l'introduction d'Araucaria bidwillii, du coca (Erythroxylum coca), du kolatier (Sterculia acuminata) du kinkélibah (Combretum raimbaultii) pour ne citer que ceux-là. Contribuent aussi le Dr Trabut ; Rivière (jardin de l’Algérie) ; Treub (jardin de Java) ; Maxime Cornu (professeur au Muséum de Paris, qui fournit la tomate arbre (Cyphomandra betacea) et plusieurs palmiers dont le Modèle:Lien et deux musacées, Modèle:Lien et Musa enseta) ; Fernand Jadin (créole de l'île Maurice, professeur à l'École de pharmacie de Montpellier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ; Joseph Maiden (et non Maider) (jardin botanique de Sydney)Modèle:Sfn


Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1978, le jardin est classé au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2004, des travaux de rénovation sont entrepris par le conseil général. Le jardin réaménagé ouvre ses portes en 2009.

Arbres

Le jardin abrite une cinquantaine d'espèces d'arbres :

Modèle:Colonnes

Mais aussi :

Informations complémentaires

Aujourd'hui le Jardin de l'État est fréquenté par les promeneurs, et des aires de jeux ont été installées pour les enfants.

Le Jardin de l'État sert également de lieu de rassemblement lors de manifestations telles que la fête de la musique.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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