Langues indo-européennes
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle{{#if:|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle}}Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle{{#if:|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle|Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle}}Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin{{#if:||{{#if:||}}}}
En linguistique, les langues indo-européennes forment une famille de langues étroitement apparentées<ref>Modèle:Lien web</ref> ayant pour origine ce qu'il est convenu d'appeler l'indo-européen commun et Modèle:Citation. Environ mille langues sont actuellement parlées par près de trois milliards de locuteurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire de l'étude des langues indo-européennes
Le terme « indo-européen » pour désigner cette famille de langues est une traduction du terme anglais Indoeuropean (ou Indo-European), qui fut introduit pour la première fois en 1813 par Thomas Young<ref>Modèle:Article</ref> et qui a supplanté les termes plus anciens comme « japhétique » ou « scythe ». L'équivalent allemand indogermanisch est une traduction du français « indo-germanique », proposé en 1810 par le géographe Conrad Malte-Brun<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, mais qui n'a pas réussi à s'imposer en français malgré un usage relativement fréquent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'autres termes attestés historiquement mais aujourd'hui obsolètes incluent «indo-celtique», « aryen » ou encore « sanskritique »<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Les tout premiers travaux concernant l'existence d'une langue ancestrale et commune aux différentes langues européennes Modèle:Incise, ont été réalisés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Joseph Scaliger. Il mit en lumière des liens évidents entre les langues européennes (langues mortes et vivantes) et établit en outre une classification de ces dernières en quatre groupes par le biais du phonème signifiant dieu : le groupe deus (langues romanes), le groupe germanique gott, le groupe théos (dont le grec) et enfin le groupe slave bog<ref name="Mallory 1997" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le linguiste Marcus Zuerius van Boxhorn subodore l'existence d'une ancienne langue commune aux langues grecque, latine, perse, germaniques, slaves, celtes et baltes<ref>De Graecorum, Romanorum et Germanium languis earumque symphonia dissertatio, Leyde, ex officina Guilielmi Christiani, 1650.</ref>, qu'il baptise du nom de « scythique »<ref name="Boxhorn">Bediedinge van de tot noce toe onbekende afgodinne Nehalennia over de disent en de meer jarret ondes het candit begraven, dan onlancx ontdeckt op het strandt van Walcheren in Zeelands, Leyde, Willem Christiaens vander Boxe, 1647, 32 p.</ref>. Ses travaux restent cependant sans suite et inaboutis.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, William Jones identifie à nouveau la famille indo-européenne. Dans son Troisième discours à la société asiatique de Calcutta, en 1786, il écrivait<ref>Cité par Merritt Ruhlen dans L'origine des langues, Gallimard, 2007.</ref> : Modèle:Citation bloc C'est à William Jones que revient l'invention de la linguistique comparée<ref name="Mallory 1997" />.
En 1767, l'Anglais James Parsons, membre honoraire et pair de la Royal Society et de la Society of Antiquaries, publia un livre dans lequel il décrivait ses travaux sur une probable langue commune indo-européenne ; cependant, même si celui-ci fit avancer la théorie indo-européenne, l'ouvrage en question contenait d'importantes erreurs d'interprétation<ref name="Mallory 1997" />.
Les comparaisons systématiques conduites par Franz Bopp sur ces langues confirmèrent cette hypothèse et sa Grammaire comparée des langues sanscrite, persane (zende d'Avesta), grecque, latine, lituanienne, slave, gothique, et allemande, publiée entre 1833 et 1852, marqua le début des études indo-européennes. Karl Brugmann fonde leur étude comparée.
Également au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, August Schleicher poussa l'étude comparative en élaborant un procédé de reconstruction linguistique, la Modèle:Lien, ou triangulation linguistique, sur la base de mots usuels et familiers, comme le terme « mouton ». Néanmoins, ce nouveau procédé était lui aussi appelé à devenir obsolète, dès lors que les recherches devenaient plus globalisantes<ref name="Mallory 1997" />.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le philologue et linguiste Johannes Schmidt, éclaira les études sur les langues indo-européennes d'un jour nouveau, en s'appuyant non plus sur un tableau de classification par ramifications comme cela avait été antérieurement proposé par ses prédécesseurs, mais sur une classification par « vague ». Cette nouvelle base de travail permit d'intégrer les interactions et les influences réciproques des langues indo-européennes, mais également d'inclure l'ascendance, aussi minime soit-elle, des langues non-indo-européennes. La thèse de Schmidt faisait de l'étude comparative une science plus proche de la réalité des faits ; il mettait ainsi en évidence, par exemple, les liens de causalité entre l'apparition d'éléments ou de termes italiques dans certaines langues celtiques et les répercussions de faits historiques, commerciaux et culturels entre les deux groupes ethniques des celtes et des italiques durant l'Antiquité<ref name="Mallory 1997"/>. La théorie des vagues compétitives ira plus loin que Johannes Schmidt en rejetant entièrement la Stammbaumtheorie.
En 1846, le vieux perse, langue parlée vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, est déchiffré puis, du fait de ses similitudes et caractéristiques qui le rapproche de la famille linguistique indo-européenne, est intégré à cette dernière. Par la suite, en 1917, la langue hittite subit le même traitement. Enfin, au cours du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est au tour du mycénien d'intégrer la famille indo-européenne.
Classification
La famille des langues indo-européennes est généralement subdivisée en huit branches :
- l'albanais ;
- l'arménien ;
- les langues balto-slaves ;
- les langues celtiques ;
- les langues germaniques ;
- les langues helléniques ;
- les langues indo-iraniennes ;
- les langues romanes (italiques).
Elle possède également deux branches majeures éteintes :
- les langues anatoliennes ;
- les langues tokhariennes.
À ces branches majeures s'ajoutent un certain nombre de langues attestées uniquement de manière fragmentaires, comme les langues illyriennes ou le phrygien, dont la classification reste incertaine. En 2007, Eñaut Etxamendi suggère que le basque a aussi une origine indo-européenne ; il écrit être le seul à défendre cette thèse car le seul à avoir comparé le basque au groupe indo-européen<ref>Eñaut Etxamendi, L'origine de la langue basque, éditions L'Harmattan, 2018, Paris.</ref>.
L'une des théories les plus importantes pour la linguistique comparée concerne l'opposition entre les langues dites satem et celles dites centum, du mot servant à dire « cent ». Cette opposition sépare, selon une isoglosse nette, le groupe satem (qui se situe à l'est et au sud-est de l'aire de répartition des langues indo-européennes, et comprend l'albanais, les langues anatoliennes, l'arménien, les langues balto-slaves et les langues indo-iraniennes) du groupe « centum » (qui se situe en majorité au centre et à l'ouest de l'aire de répartition des langues indo-européennes, et comprend les langues celtiques, les langues germaniques, les langues helléniques, les langues italiques et les langues tokhariennes, ces dernières étant les seules du groupe à avoir été parlées en Asie centrale). Par ailleurs les langues germaniques, qui appartiennent au groupe centum, et les balto-slaves, qui appartiennent au groupe satem, ont en commun certains traits syntaxiques qui les distinguent de toutes les autres langues de la famille.
L'ensemble des langues indo-européennes sont des langues dites flexionnelles.
L'arménien est l'unique langue indo-européenne qui soit agglutinante (c'est-à-dire qu'elle se présente sous la forme d'éléments de base, les morphèmes), à la différence des autres langues indo-européennes, lesquelles sont spécifiquement des langues dites synthétiques ou fusionnelles (c'est-à-dire dont les déclinaisons grammaticales fonctionnent par affixes et par suffixes sur un seul élément de base). Ces typologies linguistiques mettent en lumière la complexité de la genèse puis de l'évolution de la famille indo-européenne. Cependant, ces différents postulats typologiques, notamment la différenciation « satem/centum », ont été remis en question, au moins partiellement, durant les années 1980<ref name="Mallory 1997" />.
Schéma récapitulatif
D'après Modèle:Ouvrage. Modèle:Arbre
Branche balto-balkanique
Un point d'interrogation (?) signale une incertitude sur le regroupement.
Fichier:Branche indo-europeenne balto-balkanique.png
Sous-branche paléo-balkanique
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Sous-branche balte
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Sous-branche slave
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Branche germanique
Modèle:Article détaillé Fichier:Branche indo-europeenne germanique.PNG Modèle:Arbre
Branche italo-celtique
Fichier:Branche indo-europeenne italo-celtique.png Modèle:Article détaillé
Sous-branche italique
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Langues romanes (issues du latin)
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Sous-branche celtique
Modèle:Article détaillé Répartition tirée en partie de celle de Jean-Louis Brunaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : Modèle:Arbre
Langues pré-celtiques indo-européennes
- ligure ancien
- lusitanien
- tartessien (hypothèse)
Branche arménienne
Branche helléno-phrygienne
Fichier:Branche indo-europeenne helleno-phrygien.png Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Branche tokharienne
- tokharien A (agnéen ou tokharien proprement dit)
- tokharien B (koutchéen ou kuci)
Branche indo-iranienne
Modèle:Article détaillé Fichier:Branche indo-europeenne arya.png
Sous-branche indo-aryenne
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Sous-branche iranienne
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Branche anatolienne
Modèle:Article détaillé Modèle:Arbre
Origine et évolution des langues indo-européennes
De nombreux indices laissent supposer que toutes ces langues proviennent d'une unique langue mère<ref>Modèle:Lien web</ref> ; néanmoins, en l'absence de toute trace écrite de celle-ci, cela demeure une hypothèse.
Les racines des langues indo-européennes dateraient vraisemblablement de la fin du Néolithique et du Chalcolithique. En pratique, l'indo-européen commun est donc, à l'instar de divers autres langues et idiomes, reconstitué par recoupements (phonétiques, grammaticauxModèle:Etc.) entre ses différentes langues filles, par le biais de la linguistique comparée, entre autres. C'est en effet un produit, sans doute le plus achevé, de la linguistique comparée, laquelle est une discipline qui s'est essentiellement développée entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini-. L'existence de cette langue mère avec son vocabulaire propre, conjuguée aux nombreux autres traits culturels, religieux et anthropologiques qui se sont probablement répandus en même temps qu'elle, permettent d'envisager l'existence d'un ancien peuple indo-européen, avec une identité ethnique, culturelle, linguistique, sociale et religieuse qui lui est propre. Ce peuple se serait répandu sur de vastes territoires en Eurasie, diffusant sa langue, ancêtre de toutes les langues indo-européennes, et sa culture, probablement influencée par celles des ethnies autochtones.
Il existe différentes hypothèses quant à la localisation du foyer et à la culture archéologique précise qui correspondraient à ce peuple originel, et principalement deux<ref name=Heggarty2023>Modèle:Article.</ref> :
- l'hypothèse anatolienne, selon laquelle les Indo-Européens se sont dispersés à partir de certaines régions du Croissant fertile dès Modèle:Nombre AP, apportant avec eux l'agriculture ;
- l'hypothèse kourgane (ou théorie des steppes), généralement privilégiée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, qui postule une expansion hors de la steppe pontique-caspienne, au plus tôt Modèle:Nombre Modèle:Abrd, et principalement avec un pastoralisme des chevaux à partir d'environ Modèle:Nombre Modèle:Abrd.
En 2023, une étude phylogénétique, par inférence bayésienne, de Modèle:Nobr indo-européennes modernes et Modèle:Nobr mortes bien datées soutient une hypothèse hybride : l'émergence des langues indo-européennes au sud du Caucase vers Modèle:Nombre Modèle:Abrd, suivie du développement d'une branche vers le nord, dans la région des steppes. Elle permet de réconcilier les arguments linguistiques et les enseignements de l'ADN fossile concernant le Croissant fertile oriental et les steppes<ref name=Heggarty2023/>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Warren Cowgill: Indogermanische Grammatik. Bd I : Einleitung ; Bd II : Lautlehre. Begr. v. Jerzy Kuryłowicz, hrsg. v. Manfred Mayrhofer. Indogermanische Bibliothek, Reihe 1, Lehr- und Handbücher. Winter, Heidelberg 1986.
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En français
- Modèle:Ouvrage.
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