Bréhand
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Bréhand {{#ifeq:1|0|[bʁeɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. La commune est connue au Moyen Âge pour sa production commerciale de vin, de chanvre et de lin.
Géographie
Bréhand est située dans le canton de Moncontour, à 8 km au sud de Lamballe sur l’axe Lamballe-Loudéac<ref name="ReferenceA">Source : site internet de la commune</ref>.
Elle est limitée :
- à l’ouest par la rivière l’Evron qui reçoit le Boucoy et se jette dans la baie de Morieux,
- à l’est par la rivière la Truite qui reçoit les eaux de la Touche et se jette dans le Gouëssant.
La superficie de Bréhand est de 2 495 hectares dont 2 066 hectares de surface agricole utilisée.
La commune est traversée par les routes départementales :
- R.D. 768 Lamballe-Loudéac,
- R.D. 80 Saint-Brieuc-Jugon,
- R.D. 35 Hénon-Bréhand,
- R.D. 44 Moncontour-Jugon.
Elle a en outre 57 km de voies communales.
Le point le plus haut de la commune (146 m) se trouve tout près de la Ville-ès-Renault à la limite de Trébry, et le point le plus bas (57 m) est près du Refus à la limite de Quessoy. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bréhand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), prairies (8,5 %), zones urbanisées (3,1 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attesté sous la forme Brehant en 1132<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 1218<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Il s'agit d'un toponyme fondé sur un anthroponyme d'origine celtique<ref name=":0" />.
L'un des premiers textes à évoquer le nom de village de Bréhand est une charte accordée par l'évêque de Saint-Brieuc, Guillaume Pichon, le 3 septembre 1220.
Le nom de la commune est Berhaund-Moncontór en gallo et Brehant-Monkoutour en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
L'Âge du bronze
Au début de l'âge du bronze, une communauté active s'implante sur le territoire de Bréhand. Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} millénaire avant notre ère, cette communauté élève un cairn dominant la plaine de Saint-Malo. L'exploitation de ces terres est lucrative, et la communauté produit de nombreux outils et objets en métal<ref>Selon le site officiel de la commune et le site fr.topic-topos.com</ref>.
L'Antiquité
Le Moyen Âge
Le 3 septembre 1220, une charte de évêque de Saint-Brieuc, Saint Guillaume III Pinchon révèle la variété et la qualité des productions agricoles de Bréhand : cultures traditionnelles, mais aussi lin et chanvre, qu'utilise l'industrie textile, et même vignobles. Les nombreux propriétaires terriens de Bréhand s'investissent alors dans l'administration de la châtellenie dont Moncontour est le chef-lieu, et interviennent parfois dans les conflits entre la France et l'Angleterre.
Dès 1337, Guillaume de Bréhant, dit Launay du nom de la terre qu'il reçut en partage, défend aux côtés de Du Guesclin la cause de Jeanne de Penthièvre.
La Renaissance
En 1607, le regaire de Bréhand est acheté par Olivier Du Gouray.
L'Époque moderne
Sous la Révolution, face aux brimades infligées par les Républicains, les Bréhandais défendent leur foi et les institutions traditionnelles. L'un d'eux, Boishardy, devient le chef des chouans de la région, et contribue à isoler Moncontour et sa garnison. Au terme de cette période, la population abandonne la production de toiles et se consacre à l'agriculture, qu'elle perfectionne et diversifie afin de mieux vendre ses produits, en particulier le cidre et le beurre.
L'Époque contemporaine
Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le monument aux morts porte les noms de 122 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 114 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 6 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 2 sont morts durant la guerre d'Algérie.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune contient plusieurs lieux et monuments<ref>Selon le site officiel de la commune, le site infobretagne.com et le site fr.topic-topos.com</ref> :
L'église Notre-Dame
L'église Notre-Dame de Bréhand, de style néo-gothique, date pour l'essentiel de 1890. 29 mois ont été nécessaires à sa construction sur l'emplacement de l'ancienne église, l'église Saint-Pierre qui a appartenu dès 1124 aux moines de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes et qui avait l'objet d'un projet de restauration avortée en 1867.
En 1895, les quatre nouvelles cloches furent baptisées :
- Julienne, Angélique, Jeanne, Marie-Françoise pour celle de 2 160 livres ;
- Pierre, François, Joseph pour celle de 1 600 livres ;
- Olive, Marie-Louise, Françoise, Marie-Ange pour celle de 1 100 livres ;
- Caroline, Marie-Françoise, Jeanne, Guillemette pour celle de 890 livres.
Le château de Launay
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le domaine de Launay fut fondé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Typhaine, épouse du seigneur de Bréhand. Il est divisé en 1319 en Launay-Gouray (l'actuel domaine de Launay) et Launay-Madeuc à la suite du mariage de Jeanne de Bréhand avec Robin Du Gouray (Day). Cette seigneurie est érigée en bannière au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le château est acquis par la famille de Foucaud en 1779. À partir de 1848, Ludovic de Foucaud fait édifier un nouveau château, de style classique, à l'emplacement de l'ancien. Jeanne y appréciera la cuisine jusqu'à sa retraite en retrouvant sa fille Marie-Françoise unie à J.-Ange Marie.
Le domaine abrite un pigeonnier et une chapelle intérieure. Dans cette dernière repose le gisant de Charles Madeuc, chevalier et chambellan de Jean Modèle:V, capitaine de Moncontour en 1422 et seigneur de Launay-Madeuc en 1436.
Le manoir de Quimby
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Propriété de Raoul Le Champion en 1514, du sieur de Kermené en 1536 puis de la famille Carmené. Ce petit manoir possède une porte, dont l'arc brisé repose sur deux larmiers (saillies empêchant l'eau de couler le long du mur), une tour qui protège la porte par une meurtrière, et une chapelle privative abandonnée à la Révolution.
Le manoir de Boishardy
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. A la Villehemet Ce manoir, mentionné en 1587, a donné son nom à la famille du chef chouan Boishardy auquel il a appartenu. Sa forme est beaucoup plus moderne à la suite des restaurations menées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La chapelle Saint-Malo
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'édifice actuel, construit sur un tumulus, date en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il était autrefois entouré d'un cimetière.
Sous la révolution, les mariages et baptêmes célébrés par les prêtres constitutionnels étaient rectifiés dans cette chapelle par les prêtres insermentés. En 1793, dans les premiers jours de la chouannerie, elle constitue le point de ralliement des jeunes gens des communes environnant Moncontour, qui vont marcher sur Bréhand pour s'opposer à la levée des 300 000 hommes. On la tient pour un repaire de Boishardy. C'est en effet à proximité que le chef chouan est surpris et abattu par les Bleus.
L'édifice fut érigé en chapelle de secours le 23 août 1804 et une sacristie y fut construite en 1851. La chapelle a été presque entièrement reconstruite de 1872 à 1874.
C'est dans cette chapelle que l'on trouve la planche à trous qui permettait de connaître le nombre de paroissiens désirant communier.
Manoir de Kercadio
Construction des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Propriété de Robin Chardel en 1514, de Guillemette Bougault ou Rougeault en 1536. Habitation en 1793, de Anne-Joséphine Quintin de Kercadio (1779-1824), la jeune fiancée de Amateur-Jérôme Le Bras des Forges de Boishardy (1762-1795) , fille de François Joseph Quintin (1743-1785) et de son épouse Charlotte Anne Le Bottey (1742-1821). Bâtiment détruit.
Personnalités liées à la commune
- Amateur de Boishardy, chevalier de Boishardy, est un chef chouan des Côtes-du-Nord.
- Ludovic de Foucaud,Député des Côtes-d'Armor.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Cartulaire de Saint-Melaine, édité par J. Geslin de Bourgogne.
A. Barthelémy, Anciens évêques de Bretagne. Histoire et monuments. Diocèse de Saint-Brieuc, Tome 3, Paris, Saint-Brieuc, 1864.
B. Merdridnac, La vie religieuse en France au Moyen-Age, Paris, 1994.