Louis Vauxcelles

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Modèle:Infobox Biographie2 Louis Vauxcelles, né Louis Mayer le Modèle:Date de naissance à Paris, et mort le Modèle:Date de mort<ref>Modèle:Bnf</ref> à Neuilly sur Seine<ref>Transcription 2151, Archives de Paris.</ref>, est un des critiques d'art français les plus influents du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Il donnera son nom au fauvisme et plus tard au cubisme. Il a utilisé divers pseudonymes : Pinturrichio, Vasari, Coriolès, Critias<ref>Thomas W. Gaehtgens, Mathilde Arnoux et Friederike Kitschen, Perspectives croisées : la critique d'art franco-allemande 1870-1945, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2009, Modèle:P..</ref>.

Parcours critique

D'un esprit conservateur, Louis Vauxcelles fut parfois réticent vis-à-vis des démarches avant-gardistes, et tenta de discréditer la cause cubiste. Mais, loin des assertions qui font parfois de lui un opposant à "l'art moderne", il écrivit des textes très favorables et objectifs sur nombre de ces artistes comme lors de l'exposition consacrée aux Fauves organisée en 1934 par la Gazette des beaux-arts.

Il contribue à divers journaux dont L'Art et la Vie, avant de tenir, à partir de 1904, la rubrique artistique du Gil Blas, où il publie des articles sur les expositions parisiennes. C'est de ses assertions dans ce quotidien que naît l'appellation du fauvisme, ("La candeur de ces bustes surprend au milieu de l'orgie de tons purs : c'est Modèle:Citation, Modèle:Date-)<ref name="Gil Blas, 17 October 1905">Louis Vauxcelles, « Le Salon d'Automne », Gil Blas, Modèle:Date-. Gallica, Bibliothèque nationale de France, Modèle:ISSN.</ref>, puis du cubisme (Modèle:Citation, novembre 1908)<ref>Louis Vauxcelles, « Exposition Braques », Gil Blas, 14 novembre 1908.</ref>.

Il reconnait toutefois le mérite de certains artistes : Modèle:Citation bloc

Son rejet de toute innovation le conduit à émettre des critiques acerbes qui font souvent passer l'analyse au second plan. Qualifiant Fernand Léger de « tubiste » à la suite du Salon des indépendants de 1911, il n'est pas moins décontenancé par l'exposition de la Section d'or et Le Roi et la Reine entourés de nus vite par Marcel Duchamp qui lui font dire : Modèle:Citation bloc

Picasso fut sans doute le moins épargné, bien que Vauxcelles ne connaisse pas ses œuvres : Modèle:Citation bloc Et à la suite des expositions du Salon des indépendants et d'automne de 1911, il traite celui-ci de « Ubu-Kub », insinuant que sa peinture est Modèle:Citation<ref>Pierre Daix, Pour une histoire culturelle de l'art moderne : de David à Cézanne, Modèle:Vol., Odile Jacob, 2000, Modèle:P..</ref>. Ce à quoi Picasso répond par le Bouillon Kub en 1912.

Vauxcelles fut à l'origine d'une rumeur qui laissait entendre que le cubisme n'est que l'application des idées de vulgarisation sur la géométrie non euclidienne et les théories de Riemann émises par Maurice Princet : Modèle:Citation bloc

En revanche, à l'égard d'Antonio de La Gandara, il ne tarit pas d'éloges, ainsi le Modèle:Date- dans Gil Blas : Modèle:Citation bloc Puis dans Femina du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc Vauxcelles entretient une amitié avec le graveur d'origine juive et russe, Jacob Balgley. Cherchant à valoriser le travail de ce dernier, il lui écrit : Modèle:Citation bloc

Documentation

Ses archives sont déposées à l'Institut national d'histoire de l'art<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Références

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Liens externes

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