Symphonie no 9 de Dvořák

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Modèle:Infobox Musique classique (œuvre)

La Symphonie no 9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) « Du Nouveau Monde » (en Modèle:Lang-cs) est composée par Antonín Dvořák en 1893 et exécutée le Modèle:Date- de la même année au Carnegie Hall par l'Orchestre philharmonique de New York sous la direction d'Anton Seidl. Elle est la plus connue des symphonies de Dvořák et l'une des œuvres les plus populaires du répertoire symphonique moderne.

Historique

Dvořák la compose durant son séjour aux États-Unis (1892-1896) alors qu'il travaille comme directeur du Conservatoire de New York et vit sur la Première avenue de Manhattan. La partition est écrite entre janvier et mai 1893Modèle:Sfn.

Le deuxième mouvement est le plus reconnu par la nostalgie qui en émane. Dans un article publié le Modèle:Date- dans le New York Herald, Dvořák explique en quoi la musique des Indiens d'Amérique a influencé sa symphonie<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> :

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Dans le même article, Dvořák indique qu'il considère le deuxième mouvement comme « une étude pour une future œuvre, soit une cantate ou un opéra... qui sera fondée sur The Song of Hiawatha de Longfellow » (il n'écrivit jamais cette œuvre)<ref name=":0" />. Il précise également que le troisième mouvement scherzo est « inspiré d'une scène de fête dans Hiawatha pendant laquelle les Indiens dansent »<ref name=":0" />.

La symphonie est créée le Modèle:Date au Carnegie Hall, sous la direction d'Anton Seidl<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Neil Armstrong emporta un enregistrement audio de cette symphonie lors de la mission Apollo 11, la première à déposer un homme sur la Lune, en 1969<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Manuscrit original

La partition qui a été publiée présente quelques différences avec le manuscrit de Dvořák. La partition publiée est la version pratiquement toujours jouée aujourd'hui. Cependant la version originale écrite par Dvořák a été défendue par le chef Denis Vaughan, qui l'a interprétée pour la première fois le Modèle:Date avec l'Orchestre philharmonique de Londres au Royal Albert Hall à Londres.

Structure

La symphonie est composée de quatre mouvementsModèle:Sfn :

  1. Adagio, (à Modèle:Mesure) - Allegro moltoModèle:Mesure), en mi mineur (Modèle:Heure - Modèle:Heure avec la reprise - environ)
  2. Largo, (à Modèle:Musique) en ré♭ majeur, puis do# mineur (Modèle:Unité environ)
  3. Scherzo : Molto vivace, (à Modèle:Mesure) en mi mineur
  4. Allegro con fuoco, (à Modèle:Musique) en mi mineur, la coda en mi majeur

Orchestration

Instrumentation de la Neuvième symphonie
Cordes
premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles, contrebasses
Bois
2 flûtes, dont une jouant du piccolo
2 hautbois, dont un jouant du cor anglais
2 clarinettes en la, 2 bassons
Cuivres
4 cors 2 en mi, 2 en ut, 2 trompettes en mi,
3 trombones (2 ténors et basse), 1 tuba
Percussions
timbales, triangle (Modèle:3e mvt), cymbales (Modèle:4e mvt<ref>et elles n'interviennent qu'une seule fois</ref>)

Analyse

Modèle:Section à sourcer La Symphonie du Nouveau Monde a été commandée par le chef d'orchestre américain Theodore Thomas, qui avait l'intention de créer une œuvre qui refléterait la musique américaine et son identité culturelle. Bien que Dvořák soit d'origine tchèque, il a été profondément influencé par la musique folklorique américaine et afro-américaine qu'il a entendue pendant son séjour aux États-Unis. C'est cette influence qui a façonné la Symphonie du Nouveau Monde.

Elle est composée de quatre mouvements. Le premier mouvement, intitulé "Adagio - Allegro molto", commence par une introduction lente et sombre, qui représente la mélancolie de l'âme américaine. Ce mouvement est suivi par un scherzo vif et léger, qui reflète l'optimisme et la vitalité du peuple américain. Le troisième mouvement, intitulé "Molto vivace", est un scherzo rapide et joyeux qui s'inspire des danses folkloriques américaines. Le dernier mouvement, intitulé "Allegro con Fuoco", est un final dramatique et triomphant qui se conclut par une reprise de thèmes des mouvements précédents.

La Symphonie du Nouveau Monde a été un grand succès dès sa création, et elle est devenue l'une des œuvres les plus jouées et enregistrées de Dvořák. Elle est également devenue un symbole de l'identité culturelle américaine, reflétant les influences de la musique folklorique américaine et afro-américaine sur la musique classique européenne. Cette symphonie illustre parfaitement l’inspiration provoquée par le nouveau monde dans l’art car elle a été inspiré de musiques Indiennes et Antonin Dvořák voulait faire penser à des fêtes indiennes.

Repères discographiques

La Symphonie a été enregistrée plus de 600 fois à ce jour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi cet imposant legs discographique, se distinguent notamment : Modèle:Colonnes

Utilisation dans la culture populaire

Modèle:Section à sourcer Les thèmes de cette symphonie ont souvent été repris à diverses fins. On peut par exemple citer : Modèle:Colonnes

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail