Sougé-le-Ganelon
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Sougé-le-Ganelon est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Géographie
Le territoire couvre Modèle:Unité.
Sougé-le-Ganelon a la particularité d’avoir deux agglomérations séparées de Modèle:Unité : le bourg et ses services, le Gué-Ory et son pôle industriel.
La Sarthe traverse la commune sur Modèle:Unité et sert de limite avec les communes de Saint-Léonard-des-Bois, Saint-Paul-le-Gaultier, Saint-Georges-le-Gaultier, Douillet-le-Joly et Assé-le-Boisne.
Les hameaux de la Chapelle, la Rivière et la Bussonnière sont encore assez peuplés.
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Carte de la commune. -
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC)
Urbanisme
Typologie
Sougé-le-Ganelon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), prairies (44,9 %), zones urbanisées (4 %), forêts (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
1400 : Soulgé le Ganeron. « Ganeron » vient du seigneur de l’époque : Garinus de Sougeyo.
1404 : Sougé le Ganeron (perte du l).
1715 : Sougé-le-Ganelon : appellation actuelle.
Histoire
Le prieuré Saint-Martin est fondé en 835.
En 1527, Samson Fouque, maître des « Forges de Monnaie » à Sougé, crée celles de la Gaudinière. En 1562, les Huguenots incendient l’église Saint-Martin. L’église Saint-Martin est à nouveau incendiée en 1871 par les Prussiens ainsi que quelques maisons du bourg.
Le 28 janvier 1871, piloté par un marin nommé Auguste Tristan, le dernier ballon (le général Cambronne), parti de Paris assiégée par les Prussiens, atterrit près de Peigné. Il transporte, entre autres, une dépêche de la direction des Postes et une du ministère de l’Agriculture concernant le ravitaillement de Paris.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Lieux et monuments
- L’église Saint-Martin a une origine fort ancienne (Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles). Comme beaucoup d’églises rurales de la région, elle illustre les multiples transformations architecturales subies au cours des siècles.
La nef actuelle remonte à l’époque romane ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle). Deux siècles séparent cette restauration de l’adjonction d’une petite sacristie (1699-1700). En 1847, une nouvelle chapelle est construite et réservée aux forgerons de la Gaudinière. En 1900, un clocher neuf à ossature métallique, avec une flèche en ardoise, remplace le vieux clocher en bâtière effondré. Cette construction fait disparaître la façade romane.
- Le prieuré Saint-Martin dépendait du monastère de la Couture du Mans. Sa tour hexagonale à angles de pierre de roussard est visible de la route de Saint-Léonard-des-Bois. Face à l’église, ses fenêtres à meneaux, surmontées d’importantes coquilles, rappellent le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Propriété privée non visitable.
- Le dolmen.
- L'hôtel à insectes.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Robert Tournelle fut maire de Sougé-le-Ganelon pendant l'entre-deux-guerres.
Durant la Première Guerre mondiale, il fut affecté au Modèle:44e d'artillerie du Mans. Il revint indemne de ce conflit.
À l'arrivée des Allemands en 1940, il refusa de saluer le drapeau nazi sur la place du village, ce qui lui valut les foudres des envahisseurs. Devant leur comportement, il décida de créer un des premiers réseaux de résistance de l'Ouest de la France situé au lieu-dit la Chapelle dans la commune de Sougé.
En famille et avec d'autres habitants de sa commune et des environs, son réseau eut pour tâche de récupérer des armes parachutées par les Anglais en vue d'alimenter d'autres maquis (certains venaient de Lyon) et d'en cacher d'autres afin d'aider les Alliés au moment de la Libération.
Il fut dénoncé et arrêté dans la nuit du 29 au 30 avril 1944 avec, entre autres, son fils Bernard et ils furent torturés pendant plusieurs semaines à Fresnay-sur-Sarthe par la milice française avant d'être déportés en Allemagne. Il mourut quelques semaines avant la libération de son camp par les Russes.
Des membres de sa famille déportés avec lui, seul son fils Bernard revint vivant.
Son portrait trône en bonne place au côté de celui du président de la République dans la mairie de Sougé, un monument aux morts porte son nom, et une plaque à son nom figure également dans l'église de la commune.
Voir aussi
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)