126e régiment d'infanterie

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:126e d'infanterie (Modèle:126e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française formé à partir de deux régiments d'infanterie hollandais en 1810.

Le Modèle:Date, pendant la retraite de Russie, le Modèle:126e se sacrifie volontairement durant la bataille de la Bérézina, pour permettre au reste de la Grande Armée de traverser le fleuve, il n'y aura que quelques survivants. Le 126e régiment d'infanterie de ligne est dissout en 1813.

Le régiment est recréé en 1870 et combat pendant la guerre franco-prussienne, la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Recréé après cette dernière guerre, il est d'abord un bataillon d'instruction. En 1964, le Modèle:126e devient un régiment de réservistes et d'appelés jusqu'à sa professionnalisation en 1998.

Depuis, il participe aux différentes opérations extérieures menées par l'Armée française. Aujourd'hui intégré à la [[9e brigade d'infanterie de marine|Modèle:9e brigade d'infanterie de marine]], il est en garnison à Brive-la-Gaillarde depuis 1907.

Création et différentes dénominations

Chefs de corps

Fichier:Infanterie-béret.gif
Insigne de béret de l'infanterie "métropolitaine" (a contrario à "de marine")

Modèle:Début de colonnes

  • Chef de brigade Marillac
  • 1810-1813 : colonel Dumoulin
  • 1870 : colonel Neltner
  • 1870-1871 : lieutenant-colonel Duban
  • 1871-1873 : colonel Voynant
  • 1873-1877 : colonel Denuc
  • 1877-1878 : colonel Bergeron
  • 1878 : colonel Poilloue de Saint-Mars
  • 1878-1881 : colonel Doumenjou
  • 1881-1885 : colonel Bournenfou
  • 1885-1887 : colonel Desfrancois de Ponchalon
  • 1887-1894 : colonel Montagne
  • 1894-1997 : colonel Roget
  • 1897-1906 : colonel Jean Gustave de la Brousse de Veyrazet
  • 1906-1908 : colonel Roustan
  • 1908-1913 : colonel Chandezon
  • 1913-1914 : colonel Dubois
  • 1914-1915 : lieutenant-colonel Laporte
  • 1915 : lieutenant-colonel Bressan
  • 1915-1918 : lieutenant-colonel Labourdette
  • 1918 : lieutenant-colonel Bontemps
  • 1918-1919 : lieutenant-colonel Cholet
  • 1919-1926 : lieutenant-colonel Larrieu
  • 1926-1928 : colonel Tixier
  • 1928-1930 : lieutenant-colonel Foures
  • 1930-1931 : colonel Sonnerat
  • 1931-1934 : colonel Baille
  • 1934-1936 : colonel Vital
  • 1936-1938 : colonel Papillon
  • 1938-1940 : colonel Duche
  • 1940 : colonel Donnat
  • 1944-1945 : commandant Passemard
  • 1945-1946 : colonel Godefroy
  • 1946-1947 : chef de Bataillon Lagasquie
  • 1947-1948 : chef de Bataillon Basseres
  • 1948-1950 : chef de Bataillon Dumas
  • 1950-1952 : chef de Bataillon Habert
  • 1952-1954 : lieutenant-colonel de Martin du Tyrac de Marcellus
  • 1954-1956 : lieutenant-colonel Helme-Guizon
  • 1956-1958 : colonel Henry
  • 1958 : colonel Parisot
  • 1958-1961 : colonel Gueneau
  • 1961-1963 : colonel Galle
  • 1963 : chef de bataillon Toulouse
  • 1964 : chef de bataillon Pellabeuf
  • 1964-1965 : colonel Audibert
  • 1965-1967 : colonel du Bois de Gaudusson
  • 1967-1969 : colonel Lacoste
  • 1969-1971 : lieutenant-colonel Blanquefort
  • 1971-1973 : colonel Burgard
  • 1973-1974 : colonel Goerger
  • 1974-1976 : colonel Michel Durieux
  • 1976-1977 : colonel Fregiere
  • 1977-1979 : colonel de la Moriniere
  • 1979-1981 : colonel Mestelan
  • 1981-1983 : colonel Castagne
  • 1983-1985 : colonel Langlois
  • 1985-1987 : colonel Rozec
  • 1987-1989 : colonel Brousse
  • 1989-1991 : colonel Renault
  • 1991-1993 : colonel Bresse
  • 1993-1995 : colonel Seguret
  • 1995-1997 : colonel Beauval
  • 1997-1999 : colonel Martin
  • 1999-2001 : colonel Herbert
  • 2001-2003 : colonel Lesimple
  • 2003-2005 : colonel Didier
  • 2005-2007 : colonel Barnay
  • 2007-2009 : colonel Malassinet
  • 2009-2011 : colonel Goisque
  • 2011-2013 : colonel Secq
  • 2013-2015 : colonel Ponchin
  • 2015-2017 : colonel Mollard
  • 2017-2019 : colonel Perot
  • 2019-2021 : colonel Gouvernet
  • 2021-2023 : colonel Ferraton
  • 2023-  : colonel SadournyModèle:Fin de colonnes

Historique des garnisons, combats et bataille

Révolution et Empire

Après la seconde abdication de l'Empereur, Louis XVIII réorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire du Premier Empire.
A cet effet une ordonnance du Modèle:Date licencie l'ensemble des unités militaires françaises.

Son numéro reste vacant jusqu'en 1870

Second Empire

Le Modèle:Date le Modèle:126e régiment d'infanterie de ligne est créé à partir du Modèle:26e régiment provisoire d'infanterie qui avait été constitué, avec les :

3 compagnies de marche de ce régiment sont incorporées dans la Modèle:2e de la Modèle:1re d'infanterie du [[21e corps d'armée (France)|Modèle:21e]] qui part renforcer l'Armée de la Loire. Le reste du régiment est incorporé dans la [[Formation des trois armées de Paris en 1870|Modèle:1re de la Modèle:3e d'infanterie du Modèle:2e de la Modèle:2e armée de Paris]] avec laquelle il participe au Siège de Paris et prend part aux combats de Châtillon, de Villiers-sur-Marne et de Bry-sur-Marne puis plus tard à la bataille de Montretout.

De 1871 à 1914

Caserne Brune
Caserne Brune, ancien stationnement du régiment à Brive-la-Gaillarde

En mars 1871, le Modèle:126e est versé dans le Modèle:26e avant d'être recrée le Modèle:Date, sous le nom de « Modèle:19e provisoire » et de reprendre le nom de Modèle:126e d'infanterie de ligne le Modèle:Date.

1874 : en garnison à Lyon

Première Guerre mondiale

Casernement : Brive-la-Gaillarde, Modèle:48e d'infanterie, Modèle:12e d'armée.
Affecté à la [[24e division d'infanterie (France)|Modèle:24e d'infanterie]] d'Modèle:Date- à Modèle:Date-.


Le Modèle:126e a perdu durant la grande guerre Modèle:Nombre.

Entre-deux-guerres

Le Modèle:126e RI est en garnison à Brive-la-Gaillarde en Modèle:Date-, quand il est requis pour appliquer le plan de barrage dans les Pyrénées-Orientales. Ce plan vise à empêcher les militaires de l'armée populaire de la République espagnole, vaincue par les rebelles franquistes, en pleine Retirada, de passer en France. L'interdiction d'entrer est levée du 5 au Modèle:Date-<ref name="grando-queralt-febres">Modèle:Ouvrage, Modèle:P.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Il s'illustre encore en juin 1940 en participant avec opiniâtreté au freinage de l'offensive allemande, parcourant Modèle:Unité à pied en 2 semaines.

Il se reconstitue en 1944 à partir de maquis de la Corrèze et du Périgord, regroupés autour de son Drapeau préservé de l'occupant, et participe à la libération de l'Alsace, puis entre en forêt noire<ref>Découvrez la drôle d'histoire du drapeau caché du 126e Régiment d'infanterie de Brive (Corrèze)</ref>. En janvier 1945 le Modèle:126e est intégré aux unités de la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re]], d'abord mis à la disposition de la Modèle:2e de la [[1re division française libre|Modèle:1re française libre]] le Modèle:126e renforce la Modèle:2e sur la période de la défense de Strasbourg, la surveillance de la rive gauche du Rhin. Puis de la [[2e division d'infanterie marocaine|Modèle:2e d'infanterie marocaine]], il participe avec la [[9e division d'infanterie coloniale|Modèle:9e d'infanterie coloniale]] à la campagne en Allemagne, combat de Karlsruhe, Ruppur, Rastadt avec le [[23e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:23e RIC]] et le [[6e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:6e RIC]].

De 1945 à nos jours

Fichier:AFGHANISTAN.jpg
Combats en vallée de TAGAB - Afghanistan 2010

Après un séjour en Algérie de 1947 à 1948, le régiment devient un centre d'instruction pour ce théâtre d'opération.

Le Modèle:126e RI relève de la défense opérationnelle du territoire jusqu'à son intégration dans la [[15e division d'infanterie (France)|Modèle:15e d'infanterie]] créée en 1976. Régiment de la DOT, il est organisé en trois compagnies de combat commando et une compagnie de commandement et des services. La création de la Modèle:15e DI permet au régiment d'être intégralement motorisé et de recevoir du personnel supplémentaire : une compagnie de combat et une compagnie d'éclairage et d'appui.

Rattaché pendant la guerre froide à la Modèle:15e d'infanterie, il est essentiellement constitué d'appelés venus des régions avoisinantes. Durant les années 1980, son matériel reste étonnamment rudimentaire<ref>D'après le caporal G Berthou contingent 83/08 Modèle:3e de combat</ref> puisqu'il est constitué par les nombreux véhicules laissés par les Américains après la Seconde Guerre mondiale : jeep, dodges, GMC de même on y trouve encore les vieux pistolets-mitrailleurs utilisés en Indochine et en Algérie qui seront remplacés par les FAMAS en 1984.

Professionnalisé en 1998, il est alors rattaché à la [[3e brigade légère blindée|Modèle:3e brigade légère blindée]]. Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de l'Armée de terre "Au contact", le 126e RI est rattaché à la Modèle:9e Brigade d'infanterie de Marine (Modèle:9e BIMa) le Modèle:Date- (jour de la dissolution de la Modèle:3e BLB).

Depuis quarante ans, il participe à tous les déploiements en opérations extérieures de l'armée française :

  • au Liban au sein de la FINUL en 1984/1985, 992 et 2001 ;
Fichier:Opération Barkhane.jpg
Opération Barkhane - MALI 2016

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • 1812 : La bataille de la Bérézina (inscrit au drapeau)
  • 1915 : Artois (inscrit au drapeau)
  • 1917 : Auberive (inscrit au drapeau)
  • 1918 : Italie (inscrit au drapeau)
  • 1994 : Bihać (FORPRONU en Bosnie-Herzégovine), une compagnie citée collectivement
  • 2004 : (novembre) Envoi dans l'urgence à Abidjan pour participer à l'évacuation des ressortissants français
  • 2010 : Afghanistan (Task Force Bison)
  • 2014 : RCA dans le cadre de l'opération EUFOR
  • 2017 : Opération Barkhane au Mali

Le major Thibault Miloche de la Task Force Bison est le Modèle:50e français mort en Afghanistan depuis 2001. Le Modèle:Date-, Thibault Miloche avait été grièvement blessé par un tir de roquette lors d'une mission de reconnaissance dans la vallée d'Uzbin en Afghanistan, à l'est de Kaboul. Un autre soldat du Modèle:126e RI, Laurent Merle, a été blessé dans cette attaque.

Drapeau

Fichier:5e Drapeau du 126e RI.jpg
Modèle:5e Drapeau du 126e RI

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision Modèle:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref> :

Bérézina 1812 - Artois 1915 - Aubérive 1917 - Italie 1918

Décorations

Le Modèle:Date-, le régiment reçoit la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes de bronze (deux citations à l'ordre de l'armée), puis la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Le Modèle:Date-, il a reçu la Croix de la Valeur militaire avec une palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée) au titre de l'opération Pamir en Afghanistan puis une seconde le Modèle:Date- ce qui lui ouvre le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de la Valeur militaire.

L'ensemble des militaires affectés au 126e RI portent donc une double fourragère.

Personnages célèbres ayant servi au Modèle:126e RI

Devise

La devise du régiment est "Fier et vaillant !" Compagnie de commandement et de logistique : Soutenir sans faillir

  • Modèle:1re : Toujours en pointe !
  • Modèle:2e : À cœur vaillant rien d'impossible
  • Modèle:3e : Cherche et frappe.
  • Modèle:4e : Tambour battant.
  • Modèle:5e : Renaître et Vaincre !
  • Compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) : Occulum scutumque legionis ("l'œil et le bouclier des légions").
  • Modèle:10e (UIR - Unités d'Intervention de Réserve) : Être plus que paraître

Insigne

Bison blanc depuis 1937, sur fond de Croix de Lorraine bleu depuis 1944.

Le lieutenant-colonel Godefroy chef de corps du Modèle:126e RI dote le régiment d'un insigne figurant les ruines d'Oradour, pour évoquer le [[134e régiment d'infanterie|Modèle:134e RI]] qui fut intégré au Modèle:126e RI en octobre 1945. En effet, le Modèle:134e est créé à Périgueux par Roger Lescure, commandant du bataillon de sécurité de la région.Le Modèle:134e était composé d'ex maquisards du Limousin (les attaques de ces maquisards étaient si nombreuses que les soldats allemands avaient surnommé le Limousin "la petite Russie"), de l'Indre et de la Dordogne. Ce Modèle:134e RI sera surnommé RI « Oradour » en mémoire de la ville d'Oradour-sur-Glane, ville martyre brûlée par la division SS Das Reich. Le RI « Oradour » ne fut pas amené à combattre sur le front de l'Est, cette unité portant un nom trop vengeur.

L'insigne actuel du régiment lui a été donné par le colonel Mestelan, chef de corps de 1979 à 1981.

Monument aux morts régimentaire

Fichier:MONUMENT AUX MORTS 126e RI.jpg
Monument aux morts du 126e régiment d'Infanterie entouré des porte-drapeaux des associations patriotiques, le Modèle:1er juin 2018.

Le Monument aux morts du régiment a été inauguré le Modèle:Date- dans la caserne Laporte à Brive-la-Gaillarde<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il se compose d'une œuvre monumentale intitulée "la charge des Bisons Blancs" réalisée par le sculpteur Guy GEYMANN (1951 - 2017), figurant au centre d'un demi-cercle de stèles en ardoise portant les 3249 noms des militaires du régiment morts pour la France depuis le début de la Modèle:1re Guerre mondiale. Situé sur la place d'armes et face au Drapeau, au cœur du régiment, il témoigne du lien indissoluble qui unit les différentes générations du feu.

Ce monument est la dernière œuvre du sculpteur Guy Geymann, peintre officiel de l’Armée, artiste reconnu conjuguant abstraction et figuration en belles allégories, décédé en Modèle:Date-, trois semaines seulement après avoir achevé sa création.

Le régiment aujourd'hui

Fichier:Members of the French 126th Infantry Regiment and a U.S. Army observer.jpg
Membres du Modèle:126e RI et un observateur de l'US Army en manœuvres en Allemagne en 2014.

Subordinations

Le régiment est subordonné à la [[9e brigade d'infanterie de marine|Modèle:9e brigade d'infanterie de marine]] de la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re division]].

Fichier:Défile du 14 juillet 2016.jpg
Défilé du régiment sur les Champs Élysées le 14 juillet 2016

Missions

Régiment d'infanterie motorisée, le Modèle:126e d'infanterie dispose de capacités d'investigation et de renseignement. Souple, mobile, aérotransportable et héliportable, il donne toute sa mesure dans les opérations de contrôle de milieu et de combat rapproché. Il est entraîné aux opérations de maintien de la paix.

Composition

  • 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL) ;
  • 5 compagnies de combat : la Modèle:5e a été créée le Modèle:Date- dans le cadre de l'augmentation des effectifs de la Force opérationnelle terrestre ;
  • 1 compagnie d'appui (CA) avec une section appui direct (SAD) avec (Milan puis MMP / MAG58), une section Tireurs d'élite Longue Distance (TELD), et une section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) ;
  • 1 compagnie de réserve

soit un total de Modèle:Nombre et femmes.

Matériels majeurs

  • Véhicules de l'avant blindé (VAB).
  • Véhicules blindés légers (VBL).
  • véhicules légers tout terrains Peugeot (P4).
  • VBMR Griffon à partir de 2019, l'un des premiers régiments équipés de ce véhicule.

Armement

Notes et références

Modèle:Références

Sources et bibliographie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes



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