1948

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Homonymie-nombre/contenu Modèle:Palette Années L'année 1948 est une année bissextile qui commence un jeudi.

En bref

Relations internationales

Événements

Afrique

Fichier:Malan Government in South Africa.jpg
Gouvernement Malan.
  • 13 juillet : accord entre le patriarcat copte et l’Église éthiopienne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le chef de l’Église, l’Abouna, traditionnellement un Égyptien nommé par le patriarche, sera désormais un Éthiopien, toujours approuvé par le Patriarcat, qui reçoit le pouvoir de consacrer des évêques.
  • 22 juillet : procès à Antananarivo des dirigeants du MDRM. Six peines de mort sont prononcées (4 octobre), dont celles des députés Raherivelo Ramamonjy et Justin Bezara. Le député Rabemananjara est condamné aux travaux forcés à perpétuité<ref name="Montagnon">Modèle:Ouvrage</ref>. Les condamnés à mort sont graciés le Modèle:Date.


Amérique

Modèle:Article détaillé

  • 8 février : les élections au Costa Rica opposent Calderón, soutenu par les communistes et l’Église, et l’opposition qui rassemble l’oligarchie des planteurs de café (cafetaleros) et la social-démocratie autour de trois pôles (anticommunisme, anticalderonisme et défense de la clarté du suffrage). Le candidat de l’opposition, le journaliste Ulate, est déclaré vainqueur. Il est accusé de fraude et le Congrès annule les élections<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Rómulo Gallegos.jpg
15 février : Rómulo Gallegos, président. Ici aux États-Unis le 4 juillet

[[Fichier:Peron-NacionalizacionFA.jpg|vignette|gauche|[[1er mars|Modèle:Abréviation discrète mars]] : Juan Perón signe la nationalisation des chemins de fer en Argentine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.]]

  • 9 avril : le libéral Gaitán, qui entraîne ses troupes d’une opposition à l’État conservateur à une opposition à l’État tout court, est assassiné à Bogotá, ce qui provoque des émeutes meurtrières pendant trois jours (Bogotazo). Les affrontements entre libéraux et conservateurs en Colombie ouvrent une période appelée La Violencia, qui fait plus de Modèle:Nombre (1 % de la population) entre 1948 et 1953<ref name="Durán">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 19 avril, Costa Rica : vainqueur les 11-12 avril à Ochomogo, Figueres signe le pacte de l’ambassade du Mexique (ou pacte d’Ochomogo) qui met fin aux affrontements avec le dirigeant communiste Modèle:Lien. Les communistes acceptent de déposer les armes si les garanties sociales sont préservées. Figueres répond qu’il entend étendre ces garanties<ref name="Bulgarelli"/>.
  • 30 avril : charte créant à Bogota l’Organisation des États américains (OEA) chargée du maintien de la paix et de la résolution pacifique des différends entre les pays du continent<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Signature d’un Traité américain de règlement pacifique (pacte de Bogotá), d’une convention économique, de deux conventions sur les droits politiques et civiques de la femme et de 46 résolutions, dont celle de « Préservation et défense de la démocratie en Amérique » qui indique clairement que le communisme est incompatible avec la démocratie.
  • [[1er mai|Modèle:Abréviation discrète mai]] : signature au Costa Rica entre les vainqueurs du pacte Ulate-Figueres en vue d’un retour à la normale<ref name="Bulgarelli"/>. Une junte dirigée par Figueres gouverne pendant 18 mois, planifie l’accession de Ulate au pouvoir et organise des élections pour une Assemblée constituante. Le parti communiste (Vanguardia Popular) et le parti de Calderón (Partido republicano nacional) se voient interdire leur participation aux élections de décembre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:El Vicealmirante Roque Saldías y el General Manuel A. Odría Presidente de la República (1948-1956)..tif
Le président Manuel A. Odría (1948-1956) et quelques-uns de ses ministres.
  • 27-29 octobre : soulèvement de la garnison d’Arequipa<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Coup d’État militaire au Pérou, réaction des riches planteurs de canne à sucre contre la politique de réorientation du modèle de développement mis en place par Prado (1939-1945) et Bustamante (1945-1948). Ce dernier est exilé de force à Buenos Aires et le général Manuel A. Odría, prend la tête de la junte militaire et exerce la dictature. Il s’empresse de remettre l’économie du pays sur les rails de la mono-exportation et met un terme à l’ouverture démocratique. L’Alliance populaire révolutionnaire américaine est mise hors la loi, son dirigeant Haya de la Torre se réfugie à l’ambassade de Colombie pour cinq ans. Le Modèle:Date est élu légalement président du Pérou<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Asie

  • 17 janvier : armistice signé à bord du navire américain Renville en rade de Surabaya. Le territoire de la République indonésienne est limité aux hautes terres de Sumatra et à la partie centrale de Java. Un blocus hollandais des territoires républicains provoque d’énormes problèmes économiques et ne fait qu’accroître le mécontentement populaire à l’égard de la politique de la République, qui négocie avec les Hollandais au lieu de les attaquer militairement. Les Hollandais multiplient les États autonomes dans les « possessions extérieures »<ref name="Sevin">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 20 mars, Inde : convention de Nasik. Le Congress Socialist Party quitte le parti du Congrès et devient le Parti socialiste, dirigé par Jayaprakash Narayan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Après la mort de Gandhi et la constitution adoptée à Bombay en avril<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, le Congrès se transforme en un véritable parti politique en interdisant à ses membres d’appartenir en même temps à une autre formation politique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il affirme une identité centriste, bien que cohabite en son sein une aile gauche qui s’inspire de Nehru et une aile droite dirigée par le sardar (commandant) Vallabhai Patel (1875-1950), qui occupe dans le gouvernement Nehru les portefeuilles de ministre de l’Intérieur et de vice Premier ministre. Le Congrès domine les autres partis. Seul le parti Communiste a une certaine influence.
  • 28 mars, Birmanie : début de l’insurrection déclenchée par les communistes du Drapeau Blanc birman, avec 25 000 partisans, armés d’un équipement disparate. Le Drapeau Blanc établit son QG à Pyinmana (actuelle Naypyidaw) et un Front militaire à Pégou où il commence des embuscades ; en décembre, l’armée birmane chasse la guérilla communiste de Pyinmana. 3 000 partisans se rendent, ce qui porte un coup décisif à la guérilla<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Dassé">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 3 avril : soulèvement de Jeju sur l’île de Jeju au sud de la Corée, insurrection communiste durement réprimé<ref name="Kim">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 6 avril : le gouvernement indien présente sa première Résolution sur la Politique industrielle (Industrial Policy Resolution)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pour reconstruire l’économie de l’Inde sinistrée après la Seconde Guerre mondiale, Nehru favorise la mise en place d’une économie mixte basée sur le développement de l’industrie lourde et des infrastructures. La planification<ref>mise en place d’une commission de planification en mai 1950</ref> et la protection du marché intérieur sont deux autres de ses priorités. Une réglementation assure le contrôle majoritaire des entreprises privées aux capitaux indiens.
  • 9 septembre : création de la république populaire démocratique de Corée (la Corée du Nord) marquant la scission avec la Corée du Sud entraînant des tensions aboutissant à la guerre de Corée. Le 18 septembre, les Soviétiques annoncent l’évacuation par l’Armée rouge du nord de la Corée avant le 31 décembre<ref name="Helper">Modèle:Ouvrage</ref>. Séoul est désignée comme capitale et le parti ne reconnaît le Sud que comme une province perdue. Des changements politiques et économiques important sont réalisés par le parti communiste. Déjà avant la fondation de la RPDC, les éléments modérés avaient été éliminés. Les Églises, les partis d’opposition sont interdits ou absorbés, le programme du parti est défini : réunification, collectivisation des terres et nationalisation des industries.
  • 11 septembre : mort à Karachi de l’homme politique pakistanais Ali Jinnah. Le Premier ministre, Liaquat Ali Khan, devient le nouvel homme fort du Pakistan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Op Polo Surrender.jpg
17 septembre : reddition des forces armées de l’État de Hyderabad.

Proche-Orient

  • Janvier - février, Palestine mandataire : l’essentiel des forces arabes sont concentrées dans la région de Jérusalem sous le commandement d’un neveu du mufti, Abd al-Kader al-Husseini. Le 8 janvier, une force auxiliaire de Modèle:Nombre, dépendant de la LEA et dirigée par Fawzi al-Qawuqji, prend position dans le nord de la Palestine<ref name="Vidal">Modèle:Ouvrage</ref>. Il n’y a aucune coordination avec les forces du mufti. Au total, les forces arabes représentent Modèle:Nombre. La stratégie arabe consiste à rompre les communications entre les implantations juives. Les forces sionistes sont deux à trois fois plus nombreuses, mieux équipées et plus organisées (Irgoun, groupe Stern, légion juive, Haganah). Leur stratégie est défensive en attendant le retrait britannique prévu pour le 15 mai. Dès avril, les sionistes prennent l’avantage dans les principales villes. Les populations arabes fuient les zones de combat, et l’intervention des pays arabes parait inévitable<ref name="Cloarec">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 15 janvier : une délégation irakienne conduite par Modèle:Lien se rend à Londres et signe le traité de Portsmouth par lequel les Britanniques s’engagent à évacuer leurs bases militaires en échange de la poursuite de la coopération militaire avec l’Irak en cas de guerre. Le traité est accueilli avec hostilité en Irak et entraîne de violentes manifestations. Le régent renonce au traité et renvoie le gouvernement Jabr<ref name="Vidal"/>.
Fichier:Ben Yehuda 22-2-1948.jpg
22 février : attentat commis rue Ben Yehuda dans le quartier juif de Jérusalem<ref>Benny Morris, op. cit, Modèle:P..</ref>
  • 13 mai :
    • prise de Jaffa après un assaut violent de l’Irgoun arrêté par les Britanniques<ref name="Vidal"/>. Massacre d’Arabes. Lors de la reddition, il ne reste que 5 000 Arabes sur 80 000<ref name="Cloarec"/>.
    • massacre de 250 civils juifs au kibboutz de Kfar Etzion par les Palestiniens<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Palestinian refugees.jpg
Réfugiés palestiniens. On estime entre 600 000 et 760 000 le nombre de réfugiés palestiniens pour la période 1948-1949. À la mi-mai, 2 à 300 000 Palestiniens fuient les combats, principalement dans les zones littorales. Au cours de la Guerre des Dix jours (juillet), 100 000 autres seront clairement expulsés par l’armée israélienne (région de Jérusalem et Galilée occidentale, annexées par Israël). À la suite de l’offensive d’octobre contre l’Égypte, 130 000 civils arabes sont expulsés, principalement vers la bande de Gaza. La conquête de la Galilée entraîne l’exode vers le Liban de quelques dizaines de milliers de personnes. Israël refuse le retour des réfugiés sur son territoire. Le 11 décembre, l’ONU adopte la résolution 194 (III) qui dit que tout réfugié a le droit de retourner chez lui et qu’une indemnité compensatoire doit être verser par Israël à ceux qui refusent de rentrer. La Commission de conciliation chargée d’appliquer la résolution se heurte au refus d’Israël. La Commission propose l’annexion par Israël de la bande de Gaza pour y reloger les réfugiés. Israël et l’Égypte refusent. À Lausanne, Israël accepte le retour de 100 000 réfugiés, la Syrie en accepte 300 000 et l’Irak 350 000<ref name="Cloarec"/>.
  • 14 mai : proclamation de l’État d’Israël par David Ben Gourion le jour où expire le mandat britannique<ref name="Weinstock">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 15 mai : début de la première guerre israélo-arabe (fin le Modèle:Date). Israël est envahi par les armées égyptiennes, irakiennes, libanaises, syriennes et transjordaniennes de la Ligue arabe (Modèle:Nombre contre 35 000 israéliens, puis 40 000 contre 73 000 israéliens en juillet)<ref name="Picaudou"/>.
    • Le roi [[Abdallah Ier de Jordanie|Abdallah {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Jordanie]] s’apprête à envoyer la légion arabe en Cisjordanie. Ses visées expansionnistes sont critiquées par les autres pays arabes<ref name="Cloarec"/>.
    • Devant la pression populaire et l’arrivée des premiers réfugiés palestiniens, [[Farouk Ier d'Égypte|Farouk {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d’Égypte]] donne l’ordre d’entrer en guerre contre Israël sans en référer au gouvernement et malgré l’hostilité des militaires. L’armée est mal préparée et en dépit de quelques succès dans le Sinaï (Nasser), elle est battue. Attaquée sur son territoire, elle n’est sauvée que par la menace d’intervention britannique en cas de non-évacuation du Sinaï<ref name="Cloarec"/>.
  • 16 mai : l’armée syrienne enfonce les lignes israéliennes en Galilée et n’est contenue que le 20 mai. Au Sud, l’armée égyptienne occupe rapidement la région de Gaza, le Néguev et atteint la Cisjordanie. La progression vers Tel-Aviv est freinée par une forte résistance juive. L’armée irakienne prend position au nord de Jérusalem et menace le littoral<ref name="Cloarec"/>.
  • 17 mai : le nouvel État d’Israël est reconnu de jure par l’Union soviétique et de facto par les États-Unis<ref name="Vidal"/>. Sous la pression américaine, un embargo sur les ventes d’armes est mis en œuvre, mais l’URSS et la Tchécoslovaquie livrent des armes à Israël<ref name="Cloarec"/>.
  • 19 mai : la légion arabe intervient à Jérusalem pour protéger les populations arabes. Après de violents combats, les Israéliens se replient<ref name="Cloarec"/>.
  • 20 mai : alors que le territoire israélien est coupé en deux par les armées arabes, le comte Folke Bernadotte est envoyé en Israël comme médiateur<ref name="Delaunay">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 22-23 mai : massacre de Palestiniens par les hommes de la brigade Alexandroni à al-Tantoura<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. les Israéliens s’assurent du contrôle opérationnel de la côte palestinienne<ref>Benny Morris, op. cit, Modèle:P..</ref>.
  • 24-25 mai : opération Ben Nun. Échec de la première attaque israélienne contre Latroun pour désenclaver Jérusalem<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Aucun des cinq assauts lancés par les Israéliens ne leur permet de prendre la position qui reste sous contrôle jordanien.
  • 26 mai : création de Tsva Haganah leIsrael (Tsahal) : « l’armée de défense d’Israël »<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (naissance officielle le 31 mai<ref>Dominique Vidal, Sébastien Boussois, op. cit, Modèle:P..</ref>).
  • 29 mai : les troupes irakiennes traversent le Jourdain et occupent Tulkarem, Naplouse et Netanya ; les Égyptiens prennent Ashdod ; les Jordaniens contrôlent le centre de Jérusalem<ref name="Picaudou">Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Operation Danny.jpg
Opération Dani.
  • 17 septembre : à Jérusalem, le Comte suédois Folke Bernadotte, médiateur de l’'ONU est assassiné par un groupe de sionistes dissidents de la faction Lehi<ref name="Vidal"/>.
  • 20 septembre : publication du plan Bernadotte<ref name="Karsh"/> ; internalisation de Jérusalem, retour des réfugiés et échanges de territoires favorisant la formation de blocs plus homogènes), soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne mais rejeté par les pays Arabes et Israël qui refuse de laisser le Néguev aux Arabes<ref name="Cloarec"/>.
  • 23 septembre : formation à Gaza d’un gouvernement arabe par le mufti<ref name="Vidal"/>.
Fichier:Operation Horev.jpg
22 décembre : opération Horev

Modèle:Article détaillé

Europe

Allemagne

  • 20 février : accord franco-anglo-américain stipulant que toute la production sarroise de charbon reviendra à la France au Modèle:Date<ref name="Lefèvre">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 23 février : début de la deuxième conférence de Londres (fin le 6 mars puis du 20 avril au 2 juin) ; elle recommande un gouvernement fédéral pour l’Allemagne de l’Ouest et son adhésion au plan Marshall, puis lors de sa deuxième cession autorise les Allemands à rétablir leur unité dans le cadre d’une forme de gouvernement libre et démocratique et de recouvrer progressivement leur pleine responsabilité gouvernementale<ref name="Cahn">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 17 - 18 mars : le Congrès du Peuple allemand réunit à Berlin-Est constitue le Conseil du peuple allemand (Volksrat), mené par le Parti socialiste unifié. Il organise un plébiscite pour l’unité allemande met en place un comité constituant sous la direction d’Otto Grotewohl <ref name="Cahn"/>.
  • 20 mars : en désaccord avec les mesures prises dans les zones d’occupation occidentales, le délégué soviétique quitte le Conseil de contrôle interallié mis en place par la conférence de Potsdam et qui cesse désormais de fonctionner<ref name="Cahn"/>.
  • 3 juin : publication des accords de Londres fixant le statut politique futur de l’Allemagne fédérale. Une Assemblée constituante et un gouvernement fédéral doivent être mis en place<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Bundesarchiv Bild 147-0739, Währungsreform, Umtauschstelle.jpg
21 juin : réforme monétaire
  • 21 juin : réforme monétaire en Allemagne de l’Ouest (remplacement du Reichsmark par le Deutsche Mark).
  • 23 juin : début du blocus de Berlin par les Soviétiques à la suite de la réforme monétaire. Les communications ferroviaires entre Berlin et l’Allemagne de l’Ouest sont interrompues (fin le Modèle:Date)<ref name="Vaïsse"/>. Réforme monétaire en zone soviétique<ref name="Cahn"/>.
  • 23 et 24 juin : conférence de Varsovie réunissant les ministres des Affaires étrangères de l’URSS, l’Albanie, la Bulgarie, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Yougoslavie. Une déclaration condamne la division allemande, demande le contrôle des quatre puissances occupantes sur l’industrie lourde de la Ruhr et la formation d’un gouvernement démocratique unique pour l’Allemagne et la signature d’un traité de paix conformément à l’accord de Potsdam<ref name="Cahn"/>.
Fichier:C-54 landing at Tempelhof 1948.jpg
26 juin : pont aérien de Berlin.
  • 26 juin : mise en place par les Occidentaux d’un pont aérien avec Berlin-Ouest pour contourner le blocus<ref name="Vaïsse"/>.

Europe de l’Est

  • 25 février : coup de Prague, la Tchécoslovaquie bascule dans le camp communiste avec l’appui de la diplomatie soviétique<ref name="Duroselle"/>.
    • À la suite du conflit au sein du gouvernement tchécoslovaque à propos de la nomination systématique de communistes au sein de l’administration et de la police, 12 ministres non communistes démissionnent du gouvernement pour provoquer une confrontation, mais la tentative échoue (20 février). Les communistes sont toujours en majorité au gouvernement et le contrôle qu’ils exercent sur la police et les milices ouvrières leur permettent d’organiser des manifestations de rue. Le Premier ministre Klement Gottwald et le ministre de l’Intérieur Václav Nosek mobilisent la police et proclament l’état de siège à Prague (23 février). Retournant la situation, ils exigent la démission des ministres non-communistes pour former un nouveau gouvernement. Le président Edvard Beneš, malade et effrayé des risques de guerre civile, capitule et nomme un nouveau gouvernement dominé par les communistes<ref name="Ferragu">Modèle:Ouvrage</ref>. Nombre de dirigeants de l’opposition s’exilent, comme le ministre du Commerce extérieur Hubert Ripka.
Fichier:Gheorghiu-Dej, Ceausescu & delegates in Feb 1948.jpg
21 - 23 février : congrès de Bucarest.
  • 10 mars : Jan Masaryk, le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque, le seul qui n'est pas communiste, se suicide (les circonstances de sa mort sont controversées)<ref name="Vaïsse">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 18 mars : la république populaire de Bulgarie signe un traité d’amitié et d’assistance avec l’URSS<ref name="Duroselle"/>.
  • 21 mars : « nouvelle réforme agraire » en Tchécoslovaquie. Nationalisation des propriétés agricoles de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 28 mars : le Front démocratique conduit par les communistes remporte la quasi-totalité des sièges aux élections roumaine<ref name="Ciurea"/>.
  • 9 mai : nouvelle constitution tchécoslovaque<ref name="Fawn"/>. La Tchécoslovaquie devient une « démocratie populaire » satellite de l’URSS. L’agriculture est collectivisée, les églises attaquées et soumises à des restrictions, l’éducation et la vie culturelle et intellectuelle réorganisée selon les principes marxistes. Le procès des criminels de guerre est l’occasion d’un amalgame entre fascistes et anticommunistes, qui sont emprisonnés ou envoyés dans des camps de travail. Entre 1949 et 1954 plus de Modèle:Nombre seront jugées pour atteinte à la sûreté de l’État et 178 exécutées. L’Église, les Juifs, les intellectuels et les anciens chefs des partis bourgeois seront les premiers visés.
  • 22 mai : opération Vesna (printemps). Les soviétiques lancent la plus grande déportation de Lituanie vers la Sibérie (Modèle:Nombre)<ref>Constantin Iordachi, Arnd Bauerkamper, op. cit, Modèle:P..</ref>.
  • 29 mai : traité entre la Tchécoslovaquie et la Pologne<ref name="Duroselle"/>.
  • 30 mai, Tchécoslovaquie : des élections sur listes uniques donnent 89,5 % de voix au Parti communiste<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 7 juin, Tchécoslovaquie : Edvard Beneš démissionne<ref name="Ferragu"/>. Il meurt le 3 septembre<ref name="Fawn"/>.
  • 11 juin : loi de nationalisation des moyens de production en République populaire roumaine ; les entreprises des industries, des mines, des banques, des assurances et des transports de plus de 100 salariés<ref name="Berend"/> sont nationalisées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. 90 % de la production industrielle passe à l’État. Une Commission de planification d’État est mise sur pied le 21 juillet<ref>Antonín Šnejdárek, Casimira Mazurowa-Château, op. cit, Modèle:P..</ref>.
  • 16 juillet : traité entre la Hongrie et la Bulgarie<ref name="Duroselle"/>.
  • 21 juillet : traité entre la Tchécoslovaquie et la Roumanie<ref name="Duroselle"/>.

Europe de l’Ouest

Modèle:Article détaillé

Fichier:Pact van Brussel, Bevin tekent.jpg
17 mars : Ernest Bevin signe le traité de Bruxelles.
Fichier:Europe Plan Marshall. Poster 1947.JPG
Affiche de promotion du plan Marshall.
Fichier:Inauguration queen Juliana.jpg
6 septembre : la reine Juliana des Pays-Bas lors de son inauguration.

Fondations en 1948

Modèle:Catégorie détaillée

Naissances en 1948

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Décès en 1948

Fichier:Gandhi smiling R.jpg
Mahatma Gandhi
Fichier:Orville Wright.jpg
Orville Wright
Fichier:Louis Lumiere with microscope and test tubes.jpg
Louis Lumière

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Personnalités majeures décédées en 1948

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail