28e division SS Wallonien

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:À sourcer Modèle:Titre mis en formeModèle:Infobox Unité militaire La Modèle:28e SS « Wallonien » ou Modèle:28e SS « Wallonie » ou division « Wallonie » ou encore la légion WallonieModèle:Note (appellation allemande : la 28. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division « Wallonien »<ref>Note classifiée secret de la direction générale de la SS Modèle:N° du Modèle:Date-.</ref>) est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale, en majorité composée de Belges francophones issus du rexisme, comprenant aussi des volontaires espagnols franquistes rescapés de la Division Bleue.

Historique

Fichier:Sswallonie.jpg
Affiche de recrutement de la division SS « Wallonie ».

La division SS « Wallonie » était composée de volontaires wallons. Elle est issue de la légion « Wallonie » formée en Modèle:Date- sous les auspices conjugués de Fernand Rouleau, bras droit de Léon Degrelle, de l'occupant (Kommandostab Z de l'administration militaire - Militärverwaltung) et du mouvement rexiste de Léon Degrelle.

Parmi ses autres meneurs, John Hagemans (1914-1942), fils d’un banquier, qui rompt cependant avec sa famille paternelle et vit avec sa mère<ref name="FlorePisnier2">Article de Flore Pisnier sur le site Belgium WWII, inspiré par De Bruyne, Eddy. Les Wallons Meurent à l’Est : La Légion Wallonie et Léon Degrelle Sur Le Front Russe 1941-1945. Bruxelles: Didier Hatier, 1991 et par Conway, Martin, Marc Efratas, Alain Dantoing, and José Gotovitch. Degrelle : Les Années de Collaboration : 1940-1944 : Le Rexisme de Guerre. Ottignies: Quorum, 1994. [1]</ref>. Sous-officier dans l’armée belge, fait prisonnier, il est libéré fin septembre 1940 et devient immédiatement commandant des Formations de Combat de Rex puis en décembre 1940 placé par Léon Degrelle à la tête des "Serments de la Jeunesse Rexiste" (SJR), dont il devient le chef unique en octobre 1941. En mars 1942, il entraîne vers la légion wallonne la quasi-totalité des cadres des SJR et quelque Modèle:Unité mais meurt au combat sur le Front de l'Est, en août 1942.

Les 850 premiers volontaires quittent Bruxelles en août 1941<ref name=FlorePisnier/>, mais l'hiver et les combats font que dès le début 1942, seuls 350 légionnaires sont encore en état de combattre<ref name=FlorePisnier/>. Les premiers légionnaires sont majoritairement jeunes et animés par des convictions idéologiques<ref name=FlorePisnier/>: antibolchevisme, espoir naïf de renforcer la Belgique dans une Europe nouvelle et volonté d'imposer une "Ordre nouveau"<ref name=FlorePisnier/>.

À partir de la mi-1942, des aventuriers et des personnes cherchant à fuir la faim sont plus nombreux<ref name=FlorePisnier/>.

En février 1942, 450 autres volontaires sont envoyés sur le front, Modèle:Cita<ref name="FlorePisnier">Article de Flore Pisnier, inspiré par De Bruyne, Eddy. Les Wallons Meurent à l’Est : La Légion Wallonie et Léon Degrelle Sur Le Front Russe 1941-1945. Bruxelles: Didier Hatier, 1991, sur le site Belgium WWII [2]</ref>.

En Modèle:Date-, les volontaires wallons de la légion Wallonie combattent dans la région du Donetz, principalement contre des partisans soviétiques<ref name=FlorePisnier/>.

En Modèle:Date-, la légion est versée dans la Waffen-SS devenant la 5. Sturmbrigade « Wallonien » (Modèle:5e d'assaut « Wallonie »). Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, elle combat en Ukraine, dans la poche de Tcherkassy, subissant d'énormes pertes.

Engagée en Estonie sur le front de Narva en Modèle:Date-, elle devient la 28. SS-FreiwilligenPanzergrenadier-Division en Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, la légion Wallonie intégrera une compagnie d'une centaine de volontaires espagnols issus de la División Azul.

De février à Modèle:Date-, la division se bat à Stargard, Stettin et Modèle:Lien en Poméranie et sur les rives de l'Oder. Les survivants capitulent dans la région de Schwerin le Modèle:Date-.

Arrêté en 1945 à la Libération de la Belgique puis jugé en 1946<ref name=Vaute/>, Jean-Robert Debbaudt fut acquitté en raison de son âge<ref name=Vaute>"Le dernier héritier de Léon Degrelle" par Paul Vaute le 05-07-2003 dans La Libre Belgique</ref>. Deux ans plus jeune que Roger Degueldre, il Modèle:Cita<ref name=Vaute/>,<ref name=soir/>,<ref name=sinistre/>, âgé d'à peine 17 ans, selon la presse belge<ref name=soir>"Une nécrologie qui suscite l'indignation" par Christian Laporte, le 7 juillet 2003, dans Le Soir</ref>,<ref name=Vaute/>. Il est resté réfugié en Espagne jusqu'à sa mort en juillet 2003 à l'âge de 76 ans, ses nécrologies étant alors critiquées par les lecteurs de plusieurs quotidiens belge<ref name="sinistre">"Nécro sinistre d'un fach", par Jean-Pierre DE STAERCKE dans Libération le 10 juillet 2003 [3]</ref>, pour avoir ressemblé à Modèle:Cita de sa croix de fer gagnée avec les SS de la Seconde Guerre mondiale<ref name =soir/>,<ref name=Vaute/>,<ref name=sinistre/>.

Après la Seconde Guerre mondiale, dès les années 1950, d'anciens volontaires de la légion et de la division « Wallonie » se sont retrouvés dans des amicales de soutien social. En 1978, l'ASBL Les Bourguignons sera fondée. En 1994, la majorité des membres de celle-ci Modèle:Incise fonderont l'amicale le Dernier Carré. Modèle:Référence obsolète<ref>Selon une enquête réalisée par Paris Match-Belgique et RésistanceS.be du 3 décembre 2009.</ref>.

Désignations successives

Elle fut attachée temporairement à :

Liste des commandants successifs

Début Fin Grade Nom
Modèle:Date- Modèle:Date- Hauptmann puis SS-Hauptsturmführer Modèle:Lien
Modèle:Date- Modèle:Date- SS-Obersturmbannführer Modèle:Lien
Modèle:Date- Modèle:Date- SS-Hauptsturmführer Léon Degrelle
Modèle:Date- Modèle:Date- SS-Sturmbannführer Léon Degrelle
Modèle:Date- Modèle:Date- SS-Obersturmbannführer Léon Degrelle
Modèle:Date- Modèle:Date- SS-Standartenführer Léon Degrelle

Modèle:Refnec

Théâtres d'opérations

Fichier:You defend Belgium....jpg
Affiche de recrutement.

L'unité participe sous le nom de légion Wallonie :

En Modèle:Date- elle est versée dans la Waffen SS sous le nom de SS-Sturmbrigade « Wallonien » et participe :

En Modèle:Date- elle devient la Modèle:28e SS Panzer Grenadier Division (28. SS Pz Gren Div) et est engagée en :

  • Janvier 1945 dans les combats en Poméranie
  • de février à Modèle:Date- aux combats de Stargard, Stettin, et Altdam
  • Modèle:Date- capitule dans la région de Schwerin<ref>Tableaux organiques des unités wallonnes ( KstN und KAN ) au Militärbundesarchiv Freiburg</ref>,<ref>Correspondances avec MM. Mathieu et Lemaire, anciens officiers de la légion Wallonie.</ref>,<ref>Historique de la légion Wallonie, document anonyme rédigé par d'anciens cadres de la légion pendant leur captivité après la guerre (réserve précieuse de la bibliothèque du Ministère de la Défense belge</ref>,<ref>Mémoires du Maj Jules Mathieu ( Bibliothèque du Ministère de la Défense belge )</ref>

Ordre de bataille

Fichier:Wallonische Legion Version 1.jpg
Drapeau de la Modèle:28e SS « Wallonie » arborant la croix de Bourgogne.

Bataillon d'infanterie wallon 373 - Bassin du Donetz, novembre 1941

  • État-major
    • Commandant : capitaine Georges Jacobs
    • Aide de camp : Modèle:1er lieutenant L. Lippert
    • Officier d'ordonnance : lieutenant L. Thys
    • Peloton transmission : adjudant d'Hayer
    • Officier d'intendance : lieutenant Du Welz
    • Aumônier : abbé Salesse
    • Service de santé : Modèle:1er lieutenant Jacquemin (médecin), lieutenants Albert (médecin) et Miesse (chirurgien)
    • Service vétérinaire : lieutenant Boullienne (vétérinaire)
  • Modèle:1re
    • Commandant : capitaine Vanrutten
    • Chefs de peloton : lieutenant J. Vermeire, adjudants J. Mathieu et A. Lassois
  • Modèle:2e
    • Commandant : Modèle:1er lieutenant Heyvaert
    • Chefs de peloton : lieutenant P.S. Daulie, adjudants C. Brasseur et A. Godsdeel
  • Modèle:3e
    • Commandant : capitaine G. Tchekhoff
    • Chefs de peloton : Modèle:1er lieutenants A. Buydts et H. Renier, adjudant G. Ruelle
  • Modèle:4e
    • Commandant : capitaine R. Dupre (tué à Grichino le Modèle:Date-)
    • Chefs de peloton : Modèle:1er lieutenant Baron R. Sloet, adjudants A. Lisein et C. Bosquion

Les compagnies 1 à 3 sont des compagnies de fusiliers. La Modèle:4e est celle des mitrailleuses et mortiers.

Bataillon d'infanterie wallon 373 - Lors des combats de Gromovaia Balka, février 1942

  • État-major
    • Commandant : capitaine B.E.M. Pierre Finfe
    • Aide de camp : Modèle:1er lieutenant L. Lippert
    • Officier d'ordonnance : lieutenant L. Thys jusqu'au Modèle:Date-, puis le Modèle:1er lieutenant A. Renier
    • Peloton transmission : adjudant d'Hayer
    • Officier d'intendance : lieutenant R. Du Welz
    • Service de santé : Modèle:1er lieutenant Jacquemin (médecin), lieutenants A. Albert (médecin) et S. Miesse (chirurgien)
    • Aumônier : abbé Salesse
    • État-major de liaison : Hauptman von Lehe et Leutnant Sluck
  • Modèle:1re
    • Commandant : lieutenant A. Lisein
    • Chefs de peloton : adjudants J. Mathieu, A. Lassois et L. Closset
  • Modèle:2e
    • Commandant : lieutenant J. Daulne
    • Chefs de peloton : adjudants A. Godsdeel (blessé le Modèle:Date-), Nicolas (tué le Modèle:Date- à Gromovaia Balka) et C. Brasseur (tué le Modèle:Date- à Gromovaia Balka)
  • Modèle:3e
  • Modèle:4e

Lors des combats de Gromovaia Balka, la légion Wallonie est attachée au groupement tactique du lieutenant-Colonel Tröger qui comprend également le Modèle:1er du SS-Inf. Rgt. « Germania », un bataillon d'infanterie croate, une compagnie d'éclaireurs sur traîneaux, un groupe d'obusiers de Modèle:Unité, une compagnie de canons d'infanterie de Modèle:Unité et quelques Panzer. Ce Kampfgruppe est rattaché à la [[100e division d'infanterie légère (Allemagne)|Modèle:100e légère]] du Generalmajor Werner Sanne.

La légion Wallonie est citée à l'ordre du jour de la Modèle:100e légère et gagne 37 croix de fer de Modèle:2e.

Léon Degrelle est promu adjudant candidat-officier.

Bataillon d'infanterie wallon 373 - Offensive de printemps, mars à juin 1942

En date du Modèle:Date-, la légion Wallonie est rattachée à la [[97e division d'infanterie légère (Allemagne)|Modèle:97e légère]] du Generalmajor Ernst Rupp qui deviendra division de chasseurs en Modèle:Date-.

  • État-major
    • Commandant : capitaine Georges Tchekhoff
    • Aide de camp : Modèle:1er lieutenant L. Lippert
    • Officier d'ordonnance : lieutenant L. Degrelle
    • Peloton transmission : adjudant d'Hayer
    • Peloton pionnier : adjudant J. Migrain
    • Service d'intendance : lieutenant R. Du Welz
    • Service de santé : Modèle:1er lieutenant Jacquemin (médecin), lieutenant A. Albert (médecin), Modèle:1er adjudant C. Petre (pharmacien)
    • État-Major de liaison : Hauptman Von Lehe, Leutnant Schulk et Winterscheid
  • Modèle:1re
    • Commandant : adjudant J. Mathieu
    • Chefs de peloton : adjudants A. Lassois, L. Closset et F. Daras
  • Modèle:2e
    • Provisoirement dissoute.
  • Modèle:3e
    • Commandant : adjudant G. Ruelle
    • Chefs de peloton : adjudant C. Dohet, Modèle:1er adjudant Thirionnet
  • Modèle:4e
    • Commandant : lieutenant J. Daulne
    • Chefs de peloton : adjudants C. Bosquion, P. Dengis et Rorive, sergent M. Bonnivier.

Le lieutenant Vermeire est devenu l'officier de liaison avec la 97. Jäger-Division.

Bataillon d'infanterie wallon 373 - Campagne du Kouban (Caucase), juillet à novembre 1942

  • État-major
    • Commandant : Modèle:1er lieutenant L. Lippert
    • Aide de camp : lieutenant A. Lassois
    • Aide de camp a.i. : Chenot
    • Officier d'ordonnance : lieutenant L. Degrelle et lieutenant J. Vermeire (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
    • Peloton transmission : adjudant d'Hayer
    • Officier d'intendance : lieutenant R. du Welz
    • Service de santé : Modèle:1er lieutenant Jacquemin (médecin), lieutenant A. Albert (médecin), Candidat médecin Lambrichts, Modèle:1er adjudant C. Petre (pharmacien)
    • État-major de liaison : Hauptman von Lehe, Rittm. von Rabenau (instructeur), Leutnant Schluck et Winterscheid
  • Modèle:1re
    • Commandant : lieutenant J. Mathieu
    • Chefs de peloton : lieutenants H. Thyssens (jusqu'au Modèle:Date-) et J. Dumont, adjudants F. Daras et Verporten (après le Modèle:Date-)
  • Modèle:2e
    • Commandant : lieutenant J. Vermeire (jusqu'au Modèle:Date-) et remplacé par le lieutenant L. Closset
    • Chefs de peloton : lieutenant H. Thyssens (après le Modèle:Date- et blessé le Modèle:Date-), adjudants Daras et Palque
  • Modèle:3e
    • Commandant : lieutenant G. Ruelle (jusqu'au Modèle:Date-) et remplacé par le lieutenant J. Vermeire
    • Chefs de peloton : adjudants R. Denie, P. Mezetta (blessé le Modèle:Date-) et Verpoorten (jusqu'au Modèle:Date-), sergent Ch. Generet (après le Modèle:Date-)
  • Modèle:4e
    • Commandant : lieutenants J. Daulne (jusqu'au Modèle:Date-) et C. Bosquion (jusque fin Modèle:Date-), adjudant J. Migrain (après Modèle:Date-)
    • Chefs de peloton : adjudants M. Bonnivier (MG), Rorive (MG), J. Graff (Gr.W.), Migrain (Pi) et P. Dengis (Pak)

Modèle:5e Sturmbrigade « Wallonien » - Campagne d'Ukraine, 1943 - 1944 (Tcherkassy)

Fichier:Organigramme Bde.jpg
Organigramme de la brigade d'assaut « Wallonie ».

<ref>Note de service de la direction générale de la Waffen SS Modèle:N° du 03 juillet 1943</ref>historique de la légion Wallonie rédigée en captivité par des cadres anonymes (bibliothèque du ministère de la défense nationale belge)


  • État-major
    • Commandant : Major L. Lippert (tué le Modèle:Date- à Novo-Buda)
    • Aide de camp : adjudant R. Wastiau (jusqu'au Modèle:Date-), puis le lieutenant A. Lassois (jusque fin Modèle:Date-), puis le capitaine F. Anthonissen et l’Obersturmführer Drekesel (après le Modèle:Date-)
    • Officier de renseignements : lieutenant H. Forsteneichner
    • Officier d'ordonnance : Modèle:1er lieutenants N. Kamsky et L. Degrelle
    • Service judiciaire : Hstuf. Modèle:Dr Flechsig et lieutenant A. Godsdeel
    • Aumônier : abbé Fierens
    • Service social : Hauptsturmführer Reinfhart
    • Quartier maître : non identifié
    • Service intendance : Obersturmführer Yehn et Hauptsturmführer Schluck
    • Service de santé : Hauptsturmführer Schultz (hongrois), lieutenant Stahl (médecin), Candidat médecin P. Roekens, lieutenant R. Lejeune (dentiste) et Modèle:1er adjudant C. Petre (pharmacien)
    • Service technique : lieutenant St. Devrees
    • Officier de liaison : Ostubaf. Wegener (jusqu'au Modèle:Date-), puis le lieutenant Winterscheid
  • Compagnie d'État-major
    • Commandant : lieutenant J. Dumont
    • Chefs de peloton : lieutenant P. Foulon, adjudant L. Basrin (jusqu'en Modèle:Date-) et le sergent J. Nignon
  • Modèle:8e - Inf.Kanone
    • Commandant : lieutenant J. Graff
    • Chefs de peloton : adjudant G. Dupire et sergent Grisay
  • Modèle:9e - StuG
    • Commandant : lieutenant P. Dengis
    • Chefs de peloton : adjudants Paquot et Rossi
  • Modèle:10e - train automobile
    • Commandant : lieutenant G. Ruelle
    • Chef de peloton : sergent Salengros

Léon Degrelle est promu capitaine le Modèle:Date-. À la mort du Major L. Lippert en date du Modèle:Date-, le commandement est remis provisoirement au Modèle:1er lieutenant Mathieu. À ce moment, Degrelle se trouve à Chadérovka où il soigne ses blessures. Les rescapés du Kessel seront commandés par le capitaine Degrelle et le Modèle:1er lieutenant Mathieu. Le capitaine Degrelle sera promu commandant de la brigade d'assaut « Wallonie » avec effet rétroactif à la date du Modèle:Date-.

Kampfgruppe « Wallonien » - Campagne d'Estonie, août à septembre 1944

  • État-major
    • Commandant : capitaine G. Ruelle puis le Major L. Degrelle (à partir du Modèle:Date-)
    • Modèle:1er : capitaine J. Mathieu
    • Modèle:2e : capitaine G. Ruelle (blessé le Modèle:Date-)
    • Aide de camp principal : lieutenant Sandron
    • Officier d'ordonnance : lieutenant J. Wauthelet (blessé le Modèle:Date-)
    • Peloton de Commandement : lieutenant J. Wauthelet, puis le lieutenant J. Theatre (à partir du Modèle:Date-)
    • Transmission : sergent Kaison
  • Modèle:1re - grenadiers
    • Commandant : lieutenant J. Capelle
    • Chefs de peloton : lieutenant M. Thomas (blessé le Modèle:Date-), adjudants P. Chenut et Dolhen
  • Modèle:2e - grenadiers
    • Commandant : lieutenant M. Willem (tué le Modèle:Date- à Patska)
    • Chefs de peloton : lieutenant M. Capoen (tué le Modèle:Date- à Patska), adjudants Cabaret, Foucart et Philippet.
  • Modèle:3e
    • Non constituée
  • Modèle:4e - lourde
    • Commandant : Modèle:1er lieutenant M. Bonnivier (blessé le Modèle:Date-)
    • Groupe de commandement : adjudant Lietard
    • Chefs de peloton : lieutenant R. Verenne (tué le Modèle:Date- à Liivia), adjudants Lempereur et Deschrijver
    • Peloton mortiers : adjudant Liebart
    • Peloton antichar : Chefs de peloton : lieutenant Fillis (blessé le Modèle:Date-), adjudant Tilburgs
Fichier:Organigramme Division.jpg
Organigramme de la 28.Division « Wallonien ».

28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division « Wallonien » - à partir d'octobre 1944

Le Modèle:Date-, la décision d'ériger la brigade « Wallonie » en division a été prise. Les prescriptions concernant son organisation et son équipement sont émises le Modèle:Date-. Elles sont très largement optimistes. Pour le type de division projeté, quelque Modèle:Nombre sont nécessaires. La « Wallonie » en dispose d'environ 4000 dont 1000 récemment arrivés. Peut-être les autorités allemandes ont-elles espéré voir arriver des milliers de volontaires. Plus probablement ont-elles eu l'idée d'utiliser le renom de la « Wallonie » à des fins de propagande et projetèrent de compléter les effectifs avec des troupes d'autres provenances.

Mais bien d'autres problèmes entravent la constitution de la division « Wallonie ». Parmi les Modèle:Nombre présents, beaucoup n'ont pas reçu d'instruction spécialisée et ont été envoyés aux quatre coins du Reich pour suivre des formations dans les écoles d'armes (en particulier des artilleurs). Le matériel, la charroi et les armes lourdes font défaut également.

N'ayant jamais pu être entièrement constituée et les éléments existants n'ayant jamais été tous réunis pour une action commune, le titre de "Division" restera un instrument de propagande. Seul le Modèle:69e régiment d'infanterie participera, avec quelques sous-unités, aux derniers combats, sur le sol allemand, côte à côte, pour la première et la dernière fois, avec leurs collègues volontaires belges flamands de la division Langemark.

Division « Wallonie » - Combats sur l'Oder entre Stargard et Stettin février à mai 1945

Les éléments de la division qui sont constitués : l'état-major divisionnaire, un groupement d'appui de services logistiques et techniques, une compagnie de transmissions, une compagnie anti-char et une batterie anti-aérienne légère, ainsi que les Modèle:69e et Modèle:70e Régiments d'infanterie sont envoyés au Front sur l'Oder. Toutefois, le Modèle:69e Régiment qui a bien 2 bataillons de fusiliers au complet, dont un bataillon cycliste, n'a pas ses compagnies d'appui. Et le Modèle:70e Régiment, ne possède qu'un seul bataillon au lieu de deux et ce bataillon ne comprend que 3 compagnies au lieu de 4. La division Langemark sera engagée avec 2 bataillons d'infanterie, une compagnie anti-chars et une compagnie anti-aérienne ainsi qu'une batterie de canons d'infanterie (telle que celles qui équipait les Brigades d'assaut).

Les deux Divisions seront engagées dans de violents combats et lanceront, sur ordre, plusieurs contre-attaques, aussi courageuses qu'inutiles et sans espoir. Elles feront honneur à leur réputation et à leur serment et les troupes subirent de très lourdes pertes. La dernière unité constituée appartenant à la division « Wallonie » et qui comptait Modèle:Nombre, s'est présentée en bon ordre devant les avant-postes américain, le Modèle:Date-, pour déposer les armes. Aucune unité wallonne n'a été poursuivie pour crime de guerre perpétré sur le Front de l'Est durant leur engagement.

Drapeaux

La croix de Bourgogne fut le symbole utilisé par les rexistes sur les étendards de leur division SS durant la Seconde Guerre mondiale. Léon Degrelle rêvait en effet de restaurer les anciens États bourguignons. Le premier drapeau de la légion Wallonie fut remis le Modèle:Date-, dans la Salle de Marbre du Palais des Beaux Arts de Bruxelles.

Il s'agissait d'un drapeau à champ noir, à croix de Bourgogne et frange d’or c'est-à-dire aux trois couleurs de la Belgique. Ce drapeau ne respectait pas les règles de l'héraldique du fait de la superposition du noir et du rouge (règle de contrariété des couleurs).

Lors du départ du second contingent de la légion Wallonie, le Modèle:Date, Victor Mathys remit un nouvel étendard. Celui-ci était blanc, découpé à deux pointes, avec croix de saint André rouge et orné sur ses deux faces d’une banderole avec la devise « Dur et Pur Rex vaincra ». À cette occasion, furent également remis quatre fanions de compagnie reprenant l’étendant mais sans la devise et avec en plus un dextrochère sortant d'un nuage brandissant un glaive représentant le bras de Dieu. L’étendard et les fanions avaient été dessinés par John Hagemans, prévôt de la Jeunesse Rexiste.

Le Modèle:Date-, un nouvel étendard et quatre fanions furent remis aux légionnaires. Les fanions de compagnie étaient identiques à ceux remis en Modèle:Date-, mais numérotés de 5 à 8. L’étendard était identique à celui de 1942, mais avec une nouvelle devise sur la banderole : « Qui s’y frotte s’y pique ».

Dans leur retraite, des officiers de la légion Wallonie auraient confié les drapeaux au bourgmestre d’un village allemand, aux alentours de Lübeck. Plusieurs années plus tard, quelques anciens seraient retournés dans ce village où le bourgmestre les aurait soigneusement conservés. Ils auraient alors été remis à Léon Degrelle en Espagne. De fait, Léon Degrelle exposa de tels drapeaux dans son bureau.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Article connexe

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