Accept (groupe)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique (artiste)

Accept est un groupe de heavy metal allemand, originaire de Solingen. Il est fondé par le chanteur Udo Dirkschneider et par le guitariste Michael Wagener (devenu producteur depuis). Le groupe débute sous le nom de Band X, en 1968, avant de prendre le nom d'Accept, en 1971. Il ne commence une carrière professionnelle qu'à la fin des années 1970. Le groupe se dissout et se reforme plusieurs fois ; dernièrement en 2009. Il est notamment reconnu pour avoir joué un rôle important dans l'essor du speed metal, avec leur chanson Modèle:Langue. L'album Modèle:Langue, sorti en 1983, est vu comme l'un des disques classiques de l'histoire du metal.

Du point de vue esthétique, leur musique se distingue par un style de heavy metal incisif et puissant, et par de nombreuses références à la musique classique. Le groupe a également exploré différentes possibilités stylistiques (entre autres dans le hard FM, le speed metal, le hard rock, le metal alternatif, etc.). Du point de vue des paroles, une partie importante du répertoire est marquée par des textes progressistes et engagés sur les questions sociales et liées aux droits de l'homme, (dénonciation de l'oppression des minorités dans le monde, du racisme, des préjugés, de la peine de mort, de la guerre et du militarisme, du fondamentalisme religieux ou du conformisme social...), ainsi que des thématiques alors émergentes dans la société, telles que le féminisme et l'écologie.

Le groupe connaît un succès important au cours des années 1980. Il est généralement considéré comme la seconde figure importante du heavy metal allemand, après Scorpions, mais a également été l'objet de controverses au cours des années 1980, tour à tour accusé, sans aucun fondement, de sympathies nazies (France et Pologne), de sympathies soviétiques (États-Unis) ou d'attitudes anti-soviétiques (en URSS). Il leur est également reproché, par une frange conservatrice du public metal, les thématiques Modèle:Langue de certaines chansons et leur imagerie. Toutes ces controverses se dissipent et disparaissent avec le temps.

Modèle:Sommaire

Biographie

Débuts (1968–1978)

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Le groupe débute sous le nom Band X en 1968, avant de prendre le nom d'Accept en 1971. Il est alors constitué de Udo Dirkschneider et du guitariste Michael Wagener<ref name="Sharpe"/>. À la fin des années 1960, le groupe n'en est encore qu'à un stade embryonnaire et se contente d'« expérimenter »<ref name="Biographie"/>. Il joue son tout premier concert à Wuppertal, la ville natale de Dirkschneider<ref name="Rock Hard 111">François Blanc, « Toute première fois… », interview avec Udo Dirkschneider, Rock Hard, no 111, juin 2011, Modèle:P.</ref>. Modèle:Citation bloc Mais les activités du groupe sont interrompues au début des années 1970, quand Dirkschneider et Wagener sont appelés sous les drapeaux<ref name="Biographie"/>. En 1972, après le service militaire, Wagener trouve un emploi en tant qu'ingénieur électrique, au Stramp Audio de Hambourg<ref name="Biographie"/>. De son côté, Dirkschneider fait la connaissance du guitariste Gerhard Wahl et décide de relancer les activités de son groupe. Viennent s'ajouter bientôt Hansi Heitzer à la guitare et Franck Friedrich à la batterie<ref name="Sharpe"/>. Glad to Be Alone est la toute première véritable chanson composée sous le nom d'Accept<ref name="Rock Hard 111"/>. La chanson figure plus tard sur leur premier album. Modèle:Citation

En 1975, le bassiste Dieter Rubach rejoint le groupe mais le quitte cette même année. Plus tard, il se joindra à nouveau à Dirkschneider au sein du groupe U.D.O. en 1987. Durant ses premières années, le groupe répète des standards de l’époque à Solingen en Allemagne. En 1976, le groupe est repéré par les organisateurs du festival Rock Am Rhein (cette même année Michael Wagener quitte le groupe pour une carrière de producteur). Ces derniers invitent Accept à jouer durant le festival. C'est cette même année que Wolf Hoffmann rejoint le groupe en tant que second guitariste<ref name="Sharpe"/>.

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Le bassiste Peter Baltes (ex-Pythagoras) rejoint le groupe aussi à cette époque<ref name="Sharpe"/>. Gerhard Wahl prendra la place de Wagener en tant que second guitariste<ref name="Sharpe"/>. Jörg Fischer (de Frenzy) vient prendre la place de Wahl par la suite. Le groupe donne ses premiers concerts dans la région en 1977 et décroche un contrat avec le label allemand Metronome de Hambourg, l'année suivante<ref name="Picart"/>,<ref name="Enfer magazine n°1">Modèle:Harvsp.</ref>.

Premiers albums (1979–1982)

Les deux premiers albums du groupe sortent respectivement en 1979 et 1980, mais tous deux sont publiés confusément sous le titre Modèle:Langue et avec de nombreuses variantes de couvertures<ref name="Sharpe"/>. Le premier est Modèle:Citation, écrit Hervé Picart, Modèle:Citation. Le second est parfois dénommé d'après son titre d'ouverture I'm a Rebel<ref name="Picart"/>.

Modèle:Langue (Modèle:Langue) et Modèle:Langue (1979)

Le premier album est enregistré à la fin de l'année 1978, (de septembre à décembre)<ref name="Picart"/>. Peu de temps après l'enregistrement, le batteur Franck Friedrich les quitte. Il est remplacé par un ami du groupe Stefan Kaufmann également originaire de Soligen<ref name="Enfer magazine n°1"/>. Le disque sort début 1979. Ce premier album reprend des chansons qu'ils jouaient depuis des années déjà. Sur deux chansons de cet album, Modèle:Langue et Modèle:Langue, le bassiste Peter Baltes prend la place de Udo au chant. En ce qui concerne la qualité des chansons, Weitzmann estime que cet album ne met pas encore en valeur toutes les possibilités du groupe : Modèle:Citation. Hervé Picart rejoint plus ou moins cette analyse. Selon lui, Modèle:Citation À la suite de la parution du disque, le groupe entame une tournée à travers l'Allemagne pour promouvoir l'album<ref name="Picart"/>. Modèle:Citation bloc

En Modèle:Date-, ils retournent en studio pour enregistrer leur deuxième album : Modèle:Langue, produit par Dirk Steffens<ref name="Enfer magazine n°1"/>. La chanson titre a été à l'origine écrite en 1976 pour le groupe australien AC/DC, par Alexander Young (sous le pseudonyme de George Alexander)<ref name=kkdowning/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc Ils réalisent leur premier clip pour cette chanson. Weitzmann et Picart estiment que cet album fait ressortir d'incontestables progrès<ref name="Enfer magazine n°1"/>,<ref name="Picart"/>. Comme le remarque ce dernier : Modèle:Citation bloc

C'est leur premier disque à franchir les frontières allemandes et à être distribué en Grande-Bretagne et aux États-Unis<ref name="Enfer magazine n°1"/>. Leur champ d'activité s'élargit, le groupe a l'occasion de jouer notamment en Hollande et en Belgique<ref name="Picart"/>. Picart observe toutefois que Modèle:Citation. Rétrospectivement, le groupe reste peu satisfait de ces deux disques. Wolf Hoffmann, le guitariste remarque à ce propos : Modèle:Citation

Modèle:Langue et Modèle:Langue (1981–1982)

À la suite des tentatives commerciales infructueuses de l'album précédent, le groupe décide de ne plus se Modèle:Citation. En 1981, il enregistre Modèle:Langue (mixé par Michael Wagener). Dirkschneider considère que Breaker fait partie des meilleurs albums d'Accept et marque le début de l'ère la plus glorieuse du groupe<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Hervé Picart parle de « chef-d'œuvre » à propos de cet album<ref name="Picart"/> : Modèle:Citation bloc Accept connaît ses premiers succès et se lance dans une tournée européenne. C’est aussi l’année où le groupe engage Gaby Hauke comme manager<ref name=RH107/>. Celle-ci fut l'une des premières et des rares manageuses dans le rock<ref name="ENFERMAG35"/>. Comme le soulignait rétrospectivement Mad Scott, en 1986, l'efficacité et l'autorité, dont elle fera preuve, contribueront largement à leur succès par la suite<ref name="ENFERMAG35"/>. Eu égard aux fans, elle exigeait systématiquement des organisateurs de concert que Modèle:Citation. À la sortie de Modèle:Langue, cette dernière leur permet d'assurer la première partie de Judas Priest en Angleterre et en Allemagne<ref name=RH107/>. Ce qui pour le jeune groupe, constitue une occasion de rêve. Mais la tournée s'avéra difficile pour le groupe en raison du manque de soutien de la maison de disques<ref name=RH107/>, c'est le groupe lui-même qui a dû payer de sa poche<ref name="Enfer magazine n°1"/>,<ref name=RH107/> : Modèle:Citation

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Juste après la tournée en Angleterre, Jörg Fischer quitte le groupe<ref name="Kerrang32">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Johnson, Teutonik Attak - Accept : No substitue in Kerrang, no 32, semaine du 31 décembre 1982 au 12 janvier 1983, Modèle:P..</ref>. Hoffmann en explique les circonstances dans une interview accordée au magazine britannique Kerrang!. Selon lui, c'était surtout un problème d'ordre personnel, plus qu'artistique. Il explique que le groupe est un peu comme une "unité soudée" où chacun se donne à 100 %, "si quelqu'un décide qu'il ne peut plus tout donner, alors l'unité se rompt. C'est ce qui s'est passé avec Jörg et nous avons donc décidé, en tant que groupe, qu'il devait partir."<ref name="Kerrang32"/>. Fischer quitte donc le groupe avant même qu'ils aient commencé à enregistrer l’album suivant<ref name="Kerrang32"/>. Le groupe, exigeant sur la qualité du guitariste, mettra longtemps avant de pouvoir trouver un remplaçant<ref name="Kerrang32"/>. Selon Hoffmann, une trentaine de personnes ont été auditionnées, mais aucun ne semblait vraiment convenir<ref name="Kerrang32"/>.

Fichier:Herman Frank.jpg
Herman Frank remplace Jörg Fisher en 1982. Il officie en tant que deuxième guitariste jusqu'en 1984, puis en 2005, et enfin depuis la reformation du groupe en 2009.

C'est durant l'année 1982, parallèlement aux recherches d'un remplaçant pour Fischer, que le groupe commence à travailler sur le successeur de Breaker<ref name="Kerrang32"/>. Pour ce faire, ils font appel à un vieil ami, ancien membre d’Accept, Jan Koemmet<ref name="Enfer magazine n°1"/>,<ref name="Kerrang32"/>, pour travailler sur les ébauches de chansons et pour les aider à trouver le feeling et l’état d’esprit souhaité<ref name="Kerrang32"/>. Ces ébauches sont encore assez différentes du résultat final<ref name="Kerrang32"/>. Les couplets ont entre-temps, été remaniés, les soli altérés et les paroles d'une des chansons (qui deviendra plus tard Modèle:Langue) complètement réécrites<ref name="Kerrang32"/>. Quelques semaines plus tard, le groupe enregistre le quatrième album qui s'intitulera Modèle:Langue - album produit par Michael Wagener, ancien guitariste du groupe. Ils trouvent finalement un guitariste remplaçant idéal en la personne de Herman Frank<ref name="Sharpe"/>,<ref name="Kerrang32"/>. Hoffmann l'a repéré lors d'un petit concert dans la région de Nuremberg<ref name="Kerrang32"/>. Il lui propose de faire quelques essais. Le courant passe bien au niveau personnel et le groupe lui propose la place de guitariste<ref name="Kerrang32"/>. Mais le nouveau guitariste, encore peu rôdé à la musique du groupe, ne participe que très peu à l'enregistrement du disque<ref name="AR-R&W">Modèle:Lien archive.</ref>. C'est essentiellement Hoffmann qui se charge de l'enregistrement des parties de guitare<ref name="AR-R&W"/>. Selon Hoffmann, l'Modèle:Citation avec le nouveau guitariste ne fut jamais vraiment totale : Modèle:Citation bloc

Avant même sa sortie, l'album acquiert une renommée underground du fait de la circulation de milliers de cassettes bootleg quelques mois avant sa mise en vente<ref name="Sharpe"/>. L’album a beaucoup de succès notamment grâce aux chansons Modèle:Langue (chanson généralement considérée comme l'un des premiers morceaux de speed metal<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et Modèle:Langue. Picart considère cet album comme décisif dans la carrière du groupe<ref name="Picart"/>. Il décrit ainsi l'album comme un parfait mélange de Modèle:Citation. Le disque achève donc de propulser le groupe Modèle:Citation de la scène metal de l'époque<ref name="Picart"/>. Pour la promotion de l'album, Dirkschneider Modèle:Citation - attitude qui, selon Picart, Modèle:Citation

La critique, à la sortie de l'album est élogieuse. Modèle:Langue écrit : Modèle:Citation bloc La sociologue américaine et spécialiste du heavy metal, Deena Weinstein, compte également ce disque parmi les cent albums de metal les plus référentiels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Succès (1983-1986)

Modèle:Langue (1983)

Modèle:Article détaillé

En 1983, juste après la tournée, Accept enregistre un autre album, Modèle:Langue (mixé par Michael Wagener). La chronique d'un des magazines français de l'époque, Modèle:Langue, est élogieuse : Modèle:Citation bloc

À partir de cet album, les textes seront signés par un mystérieux parolier attitré, Deaffy, dont on ignorera longtemps l'identité, jusqu'à ce que le voile soit levé à la fin des années 1990, sur le site web du guitariste. Il s'agit de Gaby Hauke (manager du groupe et épouse de Wolf Hoffmann). Lors d’un concert de Noël, Jörg Fischer rencontre le groupe qui lui propose de réintégrer les rangs. En 1984, Fischer réintègre Accept alors que le groupe achève sa tournée avec notamment un concert tonitruant aux Monsters Of Rock Allemand pour clore celle-ci. En fin d’année, Accept entre en studio avec le producteur Dieter Dierks (qui avait déjà travaillé avec Scorpions) pour un album qui est annoncé comme novateur.

Modèle:Langue et Modèle:Langue (1985)

Modèle:Article détaillé

En 1985, Modèle:Langue sort et s'avère effectivement novateur. On y remarque l'apport de synthétiseurs et de parties où le groupe reprend des morceaux de musique classique comme la Marche slave de Tchaïkovski (pour l'intro) et La Lettre à Élise de Beethoven (pour le solo), dans le morceau Modèle:Langue). Accept fait une grande tournée mondiale et décroche le gros lot au Japon. L'album se caractérise par une tentative prudente vers une plus grande accessibilité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et place une certaine emphase sur l'accroche et la mélodie. Malgré son léger adoucissement, cet album est généralement considéré comme un des meilleurs du groupe au côté des albums Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue. Il rencontre un grand succès dès sa sortie. Les chroniques des revues spécialisées de l'époque sont élogieuses. Jean-François Bouquet de Modèle:Langue, par exemple, chroniquait l'album en ces termes : Modèle:Citation bloc

De la tournée, est tiré un mini-live, Kaizoku Ban, destiné au public japonais. Hoffmann explique les circonstances qui les ont amenés à sortir ce disque : Modèle:Citation Le titre Kaizoku-Ban, signifie Modèle:Langue en japonais<ref name="ENFERMAG35"/>. Le disque avait été conçu à l'origine comme un pirate officieux<ref name="ENFERMAG35"/>. Baltes remarque rétrospectivement : Modèle:Citation bloc Cette même année, le groupe sort un album Best of, Modèle:Langue, proposant de nouveaux remixes de chansons issues des albums Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue.

Modèle:Langue (1986)

Modèle:Article détaillé

En 1985, le groupe entreprend l'enregistrement d'un nouvel album qui sortira au début de l'année 1986<ref name="Sharpe"/>. Après avoir tenté une approche plus commerciale avec Metal Heart, le groupe, peu satisfait, ressent le besoin de revenir à un son plus agressif, plus proche de Modèle:Langue avec leur nouvel album Modèle:Langue. Hoffmann explique : Modèle:Citation bloc

Ce disque sort à un moment où le groupe est à l'apogée de sa popularité. L'album fut très bien reçu à l'époque, et entre même directement à la dixième place dans les charts allemands<ref name="Sharpe"/>. En France, la critique est élogieuse, en témoigne la chronique d'Modèle:Langue en 1986 : Modèle:Citation bloc

Le groupe entreprend une gigantesque tournée mondiale comprenant des dates en Grande-Bretagne avec le groupe Dokken (et UFO lors de leur passage en Allemagne)<ref name="Sharpe"/>. Le show marque notamment les mémoires pour la chorégraphie provocatrice<ref name="Sharpe"/> durant la chanson antimilitariste Modèle:Langue, où les musiciens, habillés en militaires, exécutent une marche au pas de l'oie, en jouant de leurs instruments<ref name="Sharpe"/>. Au cours de la tournée, Baltes, Hoffmann et Gaby Hauke décident de vivre aux États-Unis : Modèle:Citation, explique Baltes Modèle:Citation bloc

Nouveau tournant (1987–1989)

Changement d'orientation et de personnel (1987–1988)

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Au cours de l'année 1987, le groupe fait part de son envie d'explorer de nouvelles approches stylistiques inspirées par le hard FM américain. Selon Dirskschneider, cette volonté d'explorer une approche plus "commerciale" aurait été fortement "influencée" en amont par de nombreux "conseillers" de la maison de disque entourant le groupe à l'époque. La maison de disque, explique le chanteur, leur aurait fortement suggéré de chercher à percer plus en avant le marché américain et, pour ce faire, il serait préférable d'avoir un chanteur qui sonne "plus américain"<ref name="Hard Rock magazine n°31">Modèle:Harvsp</ref>. Dirkschneider ne se sentant pas capable d'assurer des parties vocales appropriées à ce genre, préfère partir pour fonder son propre groupe U.D.O.. Peter Baltes en évoque les circonstances : Modèle:Citation bloc Le chanteur explique les raisons de son départ : Modèle:Citation bloc

Pour l'aider à lancer sa carrière solo, le reste d'Accept et la parolière Deaffy lui proposent un album entièrement écrit, [[Animal House (album d'U.D.O.)|Modèle:Langue]]<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>, composé de chansons d'Accept<ref name=kkdowning/> qui avaient été originellement enregistrées en démo, mais jugées trop agressives pour un successeur de Russian Roulette<ref name="Sharpe"/>. Modèle:Citation explique Hoffmann, Modèle:Citation. À la suite de son départ, Rob Armitage, ex-chanteur de Baby Tuckoo est engagé par le groupe comme nouveau chanteur<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>. Mais le groupe jugea que le chanteur Modèle:Citation. Le groupe est reparti à la recherche d'un nouveau chanteur au cours de l'année 1988. Le groupe sollicitera, pour ce faire, les services d'Modèle:Citation L'agence récolte Modèle:Citation. Le groupe arrête finalement son choix sur une cassette du chanteur américain David Reece<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/> (ex-Dare Force). L'agence est tenue par Lucy Forbes, une amie du chanteur, qui la met en relation avec le groupe. Modèle:Citation bloc

Le groupe est enthousiasmé par la voix du chanteur : Modèle:Citation Cependant Hoffmann remarque rétrospectivement que si le chanteur correspondait alors à leurs attentes artistiques, cela n'a, en revanche, jamais vraiment fonctionné au niveau personnel<ref name=metaleater>Modèle:Lien web.</ref>. C'est également à cette époque que Jörg Fisher quitte le groupe. Comme l'explique Baltes : Modèle:Citation bloc

Modèle:Langue (1989)

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Entre l'été 1988 et le début 1989, le groupe peaufine de nouvelles chansons. En recevant la démo, Dieter Dierks est émerveillé et décide de produire l’album. Mais sa réalisation prend beaucoup de temps, car le groupe voulait réaliser Modèle:Citation. À l'arrivée du nouveau chanteur, une grande partie de l'écriture de l'album est déjà finie au niveau instrumental et mélodique. Reece apportera, malgré tout, sa contribution en complétant ou en modifiant certains arrangements vocaux et en proposant certaines idées mélodiques pour le chant<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>. Finalement, le groupe est très satisfait de l'album et prêt à partir sur les routes. Le guitariste londonien Jim Stacey (ex-Breakpoint) rejoint le groupe à ce moment, prenant la place de Fisher<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>. Il a été contacté par Gaby Hauke le manager, après lui avoir envoyé une cassette. Mais il est recruté tardivement après l'enregistrement de l'album<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>. Le guitariste apparaît malgré tout sur les photos de l'album<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>. C'est donc Hoffmann, comme souvent auparavant, qui a assuré l'enregistrement de toutes les parties de guitares<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>.

L'album s'avère très différent du style de musique pour lequel le groupe s'était fait connaître, tant au niveau de la composition, de la production que du style de chant. La musique se tourne vers un style de hard FM américain proche de la musique de Bon Jovi. La presse de l'époque ne manque pas de souligner qu'un tel album risque de dérouter les anciens fans du groupe<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.25"/>. Mais le groupe reste confiant : Modèle:Citation bloc

L'album est bien reçu par la presse, notamment Modèle:Langue et Modèle:Langue. Ce dernier estime même que le groupe revient en force et voit dans cet album un condensé des sensations rythmiques de Modèle:Langue et de la musicalité de Modèle:Langue<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.80">Hard Force no 27, mai-juin 1989, Modèle:P.</ref>. Il considère, par ailleurs, que le chant est parfaitement tenu par David Reece avec un style relativement agressif et très performant<ref name="Hard Force n°27, mai-juin 1989, p.80"/>.

Mais malgré les réactions positives, l'album n’obtient pas le succès escompté. Bon nombre de fans rejettent cet album, jugé trop commercial. Le groupe entame une grande tournée aux États-Unis aux côtés du groupe W.A.S.P.<ref name="Sharpe"/>. Celle-ci fut une grande déception<ref name="Sharpe"/>, avec un public restreint et des concerts dans des petits clubs. Après la tournée américaine, le groupe se rend en Europe pour effectuer une plus petite tournée. Au cours de cette tournée, Stefan Kaufmann se plaint de douleurs dans le dos<ref name="Sharpe"/>. Il doit retourner en Allemagne pour être hospitalisé d’urgence en raison de problèmes musculaires<ref name="Sharpe"/>. Il est remplacé pour le reste de la tournée par Ken Mary ancien batteur de Modèle:Lien<ref name="Sharpe"/>. La tournée se complique encore en raison du comportement du chanteur qui s'avère vite incompatible avec le reste du groupe<ref name="Sharpe"/> : Modèle:Citation bloc

Première pause (1989–1992)

Les problèmes de drogue du chanteur et son attitude agressive finissent par miner l'ambiance du groupe. Reece ira jusqu'à se battre avec Peter Baltes. À la suite des déboires rencontrés, le groupe décide de jeter l'éponge. Par un commun accord entre Baltes, Hoffmann et Gaby Hauke, Reece est congédié. Il semblait, en effet, difficile au groupe de continuer dans ces conditions : Modèle:Citation

Ils publient à titre posthume un double live, Modèle:Langue enregistré en 1985 (lors de la tournée de Modèle:Langue) à Osaka (Japon).

Première reformation (1992–1996)

Au regard du succès de l'album live et face à l'insistance continue des fans, le groupe décide de se reformer en 1992<ref>Metal Hammer, juillet 1992.</ref>. Hoffmann évoque à ce propos les circonstances qui les ont amenés à se reformer : Modèle:Citation bloc

Accept se reforme donc, mais sous un effectif de quatre personnes, avec un seul et unique guitariste, au lieu de deux. Hoffmann préférant s'occuper de toutes les parties de guitare (rythmique et soliste).

Modèle:Langue (1993)

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Fichier:Wolff.jpg
Wolf Hoffmann, lors d'un concert en 1993.

Le nouvel album, Modèle:Langue, sort en Modèle:Date-. Il connaît un succès très correct. Tirant les leçons de l'échec de Modèle:Langue, le groupe entendait revenir à un style proche de Restless and Wild et Balls to the Wall. Modèle:Citation, expliquait Hoffmann, Modèle:Citation

Il en résulte une musique emprunte de titres heavy et speed agressifs et incisifs. Un titre comme Objection Overruled reste proche de morceaux speed comme Fast As as Shark tandis que I don't Wannabe Like You se rapproche plus d'un morceau comme Modèle:Langue. L'influence de AC/DC reste présente sur certains titres (Donation ainsi que sur le bonus track japonais Modèle:Langue). Contrairement à d'autres albums d'Accept, Wolf Hoffmann se souvient d'Modèle:Langue comme d'un album facile à enregistrer : Modèle:Citation La tournée est un triomphe. Pour les besoins de la tournée le groupe engage Arjen Anthony Lucassen (ex Vengeance) qui partira à la fin de celle-ci.

Modèle:Langue (1994)

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Fichier:Stefan Schwarzmann.jpg
Stefan Schwarzmann, qui a également participé à l'enregistrement et à la tournée de Death Row en 1994.

En 1994, après le succès de la tournée, le groupe décide de continuer l’aventure, et commence à travailler sur un nouvel album Modèle:Langue. Au cours de l’enregistrement de cet album Stefan Kaufmann souffre à nouveau de problèmes de dos et doit être hospitalisé. Pour finir l’enregistrement le groupe engage Stefan Schwarzmann, ancien batteur de Running Wild et de U.D.O. (entre autres). L'album marque un changement de style inspiré par le Groove metal et l'alternatif en vogue à l'époque. C'est l'un des albums les plus agressifs et les plus aventureux du groupe. Hoffmann explique sa démarche à cette époque : Modèle:Citation bloc

Comme le souligne Hoffmann, l'album sera mal reçu chez beaucoup de fans qui n'apprécient pas le changement de style, le trouvant trop aventureux. Inversement la presse metal de l'époque, bien que positive vis-à-vis de l'album, le trouvera encore trop ancré dans un style traditionnel. En témoigne la chronique de Hard Force de 1994 : Modèle:Citation bloc

Certaines critiques sont même parfois très élogieuses, comme celle de Modèle:Langue<ref name="Dinaurockinterview"/>.

Modèle:Langue (1996)

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Fichier:Hoffmann.jpg
Wolf Hoffmann, guitariste et compositeur principal du groupe.

En 1995, les membres sont éloignés les uns des autres, dans la mesure où deux des membres résident aux US et un en Allemagne. Le groupe se rencontre à Nashville pour enregistrer et c’est Michael Wagener qui produira le nouvel et dernier album (Modèle:Langue). Le groupe engage un nouveau batteur Michael Cartellone (ex Ted Nugent et Damn Yankees). l’album sort en Modèle:Date-. Le style de l'album s'avère inhabituel<ref name="Hard N'Heavy n°22b"/>. Il marque une plus grande variété stylistique. Le groupe, entend, en effet explorer de nouvelles approches musicales en agrémentant son style de composantes inhabituelles. On note plusieurs références à la musique orientale, au blues, au rock alternatif, ainsi qu'une utilisation de rythmes tribaux, de boîte à rythme, de passages acoustiques inhabituels, de filtres sur les voix. Cette mutation semble répondre à une volonté du groupe de s'adapter à la concurrence du moment. L'album sort, en effet, en pleine vogue de musique alternative et de grunge, une période difficile pour le heavy metal traditionnel, souvent considéré par la presse de l'époque comme "limité" et largement "dépassé"<ref name="Hard N'Heavy n°22b"/>.

Cette époque marque aussi de nombreuses tensions internes entre Dirkschneider et Hoffmann. Dès l'écoute des premières démos, Dirkschneider n'est pas convaincu par la démarche aventureuse de Hoffmann et Baltes vis-à-vis des nouvelles approches stylistiques qu'ils explorent<ref name="Hard Rock magazine n°31"/>. Le chanteur estime que l'orientation de l'album n'a plus rien à voir avec ce qu'il considère être Accept<ref name="Hard Rock magazine n°31"/>. Et selon lui, c'est en partie dû au départ de Stefan Kaufmann (ne pouvant plus jouer de batterie pour des raisons de santé). Car ce dernier était un élément important dans l'élaboration des morceaux<ref name="Hard Rock magazine n°31"/>. Sachant que Kaufmann était aussi guitariste, Dirkschneider a tenté de convaincre Hoffmann de garder Kaufmann au poste de guitariste afin de préserver cette force créative, mais selon lui, Hoffmann et Baltes auraient rejeté cette option<ref name="HnH34">Udo, Solid As A Rock, Modèle:P..</ref>. Après l'enregistrement des parties vocales, les musiciens décident de ne pas retenir certaines des prises enregistrées par Dirkschneider qu'ils considèrent mauvaises<ref name="metal-rules.com">Interview avec Hoffmann</ref>. Ils décident de réenregistrer les parties vocales de certaines chansons<ref name="metal-rules.com"/> (Modèle:Langue, Modèle:Langue,Modèle:Langue et Modèle:Langue) en confiant le chant à Baltes. Les musiciens souhaitaient pour ce dernier album pouvoir enregistrer les chansons telles qu'ils les avaient imaginées sans altération ou compromis - une décision qui a offensé le chanteur. Dirkschneider a longuement critiqué ce choix, reprochant aux deux musiciens de l'avoir mis devant le fait accompli, car il affirme n'avoir découvert la présence de ces titres sur l'album qu'une fois l'album fini en écoutant les bandes finales<ref name="Hard Rock magazine n°31"/>.

La presse musicale accueille poliment le disque, mais sans excès d'enthousiasme. Les sentiments des critiques de l'époque sont, en fait, contradictoires vis-à-vis du disque, car bien qu'ils reconnaissent des qualités au disque, la nature de son approche est par trop éloignée de leurs préoccupations et intérêts du moment : tandis que certains reprochent au groupe de rester sur ses acquis et de ne pas être assez innovants au regard des tendances en vogue à l'époque<ref>Olivier Rouhet, Hard Rock Magazine no 9, 1996, Modèle:P.; Philippe Lageat, Modèle:P.</ref>, certains considèrent que cela n'est pas plus mal ainsi<ref>Henry Dumatray, Hardforce no 9, janvier/février 1996, Modèle:P.</ref>. D'autres, au contraire, notent les tentatives d'innovation et d'expérimentation du groupe sur des titres comme "Primitive" ou "Ain't it Over", mais les trouve un peu forcées et estiment que le groupe n'est jamais meilleur que dans les chansons du disque qui restent les plus proches du style de heavy metal traditionnel qui l'a fait connaître<ref name="Hard N'Heavy n°22b">Modèle:Harvsp</ref>.Cet album ne fut pas non plus un franc succès auprès des fans, ou du moins il divise les opinions de ces derniers, entre ceux qui le détestent et ceux qui l'apprécient au regard de ses expérimentations.

À la suite des tensions au sein du groupe, les musiciens décident de se séparer durant l'été 1996 après son dernier concert en juin à Tokyo. Interrogé sur les raisons de la nouvelle séparation Hoffmann raconte : Modèle:Citation bloc

Deuxième pause (1996–2004)

Modèle:Article détaillé

Le groupe se sépare après la tournée de Predator. Dirkschneider reforme la même année son groupe U.D.O. à l'occasion d'un album tribute pour Judas Priest. Stefan Kaufmann le rejoint. Hoffmann entame une carrière professionnelle de photographe publicitaire. En 1997, en guise d'adieu, un album live sort : Modèle:Langue, un live reprenant divers enregistrements de tournées entre 1993 et 1995 à travers différents endroits du monde, et comprenant des morceaux des différents albums de Breaker à Modèle:Langue. Cependant aucun titre extrait de Predator ne figure sur le live. Dirkschneider considère cet album comme un documentaire de référence témoignant de leurs activités dans les années 1990. Le chanteur estime néanmoins qu'il n'est pas totalement représentatif du son du groupe du fait qu'il ne contient qu'une partie de guitare, là où le groupe est supposé avoir deux guitares<ref>Sebastien Baert, "Accept par Udo", Hard rock Magazine, no 31, 1998, Modèle:P.</ref>. En 1998, le même live sort sous un nom différent Modèle:Langue et une couverture alternative destinée aux marchés américain et japonais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2000, Hoffmann enregistra un album solo reprenant bon nombre d'airs classiques qu'il jouait avec Accept (sur disque ou en tournée), arrangés dans un style rock, blues et hard rock.

Deuxième reformation (2005)

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Accept lors de leur tournée des festivals en 2005.

La carrière d'Accept semblait terminée. Mais en 2005, le groupe se reforme temporairement pour une tournée des grands festivals européens et japonais. Cette tournée passe notamment par le Modèle:Langue, le Rock Hard en Allemagne, le Sweden Rock, le Gods of Metal (Italie), le Wâldrock aux Pays-Bas et le Graspop Metal Meeting en Belgique.

Selon Hoffmann, l’idée commence à germer deux ans auparavant, en 2003, sous l’impulsion de Gotz Kuhnemund, le rédacteur en chef de l’édition allemande de Modèle:Langue. Ce dernier est plus ou moins en contact avec Gaby Hoffmann, la manager<ref name="metalrules2005">avec Wolf Hoffmann pour le site metalrules.com</ref>. Ils se remémoraient les souvenirs, vingt ans en arrière, et l’idée d’une réunion à l’occasion de l’anniversaire des vingt ans du magazine est venue<ref name="metalrules2005"/>. D’autres propositions sont venues appuyer l’idée par la suite<ref name="metalrules2005"/>. Ils cherchèrent donc à recontacter les anciens membres du groupe. Mais le chanteur Udo Dirkschneider déclina la proposition, car pris dans la carrière de son groupe U.D.O., à ce moment-là. Le projet n’aboutit donc pas<ref name="metalrules2005"/>.

Les Hoffmann tentent, à nouveau, l’année suivante, de convaincre le chanteur de participer<ref name="metalrules2005"/>. Ce dernier est, cette fois-ci, disponible pour quelques concerts<ref name="metalrules2005"/>. Le groupe commence donc à répéter au début de l’année 2005<ref name="metalrules2005"/>. Dirkschneider propose, au départ, de faire venir toute son équipe de roadies, ainsi que Franscesco Jovino, le batteur d’U.D.O.<ref name="metalrules2005"/>. Ils auditionnent le batteur et sont assez satisfaits de sa performance. Entretemps, le batteur, Stefan Schwarzmann venait de quitter Helloween, et était disponible<ref name="metalrules2005"/>. Comme il avait déjà joué au sein d’Accept durant les années 1990, ils préfèrent se tourner vers lui<ref name="metalrules2005"/>. Il est également question de la participation de Stefan Kauffmann, l’ancien batteur du groupe, en tant que second guitariste<ref name="metalrules2005"/>. Mais selon Hoffmann, ce dernier n’est pas intéressé<ref name="metalrules2005"/>. Par ailleurs, il apparaît plus approprié, aux yeux de Hoffmann, de faire participer l’un des guitaristes d’antan<ref name="metalrules2005"/>. Ils cherchèrent donc à recontacter Jörg Fisher, sans succès<ref name="metalrules2005"/>. Ils se tournèrent alors vers Herman Frank, l'ancien guitariste de l’époque de Restless and Wild et Balls to the Wall, qui fut enthousiaste à l’idée de les rejoindre<ref name="metalrules2005"/>.

Le concert final se déroule le Modèle:Date- à Kavarna en Bulgarie au festival du Monsters of Rock. Cette tournée suscita de nombreux espoirs de revoir le groupe continuer sur la lancée et enregistrer de nouveaux albums. Mais Dirkschneider restait hostile à l'idée, préférant se consacrer à son groupe U.D.O. : Modèle:Citation bloc

Troisième reformation (depuis 2009)

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De gauche à droite, Herman Frank, Peter Baltes, Mark Tornillo et Wolf Hoffmann lors du concert de Stockholm, le 20 mai 2010.

Tout semblait fini, mais en Modèle:Date-, une possible réunion d'Accept refait surface. Wolf Hoffmann alors engagé dans sa profession de photographe, rendit en effet visite à Peter Baltes lors d’un déplacement professionnel en Pennsylvanie où habite son ancien comparse<ref name="Popoff2016">Martin Popoff,Metal Heart:Aiming High with Accept, Powerchord Press, 2016, pp.188-189</ref>. Ils en étaient venus à organiser une jam session dans le studio d’un ami. Mais le jam exclusivement instrumental les lassa assez vite<ref name="Popoff2016"/>. Ils avaient besoin d’un chanteur. La personne du studio proposa alors d’appeler un ami qui n’habitait pas loin, l'ancien chanteur du groupe TT Quick, Mark Tornillo<ref name="Popoff2016"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bien que malade ce jour-là, Tornillo accepta de venir pour participer à la session<ref name="Popoff2016"/>. Baltes et Hoffmann furent époustouflés par la prestation de Tornillo<ref name="Popoff2016"/>. Cela ne devait être qu’une jam session informelle, mais les deux comparses ont vu une occasion de reformer le groupe, après maintes tentatives infructueuses de le relancer, faute de volonté de Dirkschneider de prendre part à une nouvelle reformation<ref name="Popoff2016"/>. Le bassiste Peter Baltes révèle ensuite qu'il a passé un week-end chez lui en Pennsylvanie à jammer avec le guitariste Wolf Hoffmann : Modèle:Citation bloc Après arrangements avec le management, les musiciens proposent au chanteur de participer à une nouvelle réunion du groupe. il est intégré officiellement comme remplaçant de Dirkschneider. Cette nouvelle formation inclut aussi le guitariste Herman Frank (ancien guitariste de 1982 à 84 et en 2005) et le batteur Stefan Schwarzmann (batteur du groupe en 1994 et 2005)<ref name="Popoff2016"/>. Le Modèle:Date-, le groupe annonce que Udo Dirkschneider ne participera pas à la possible réunion d'Accept<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans une interview à Modèle:Langue, Dirkschneider s'explique concernant son refus de faire partie de la reformation : Modèle:Citation bloc

Le groupe se met dès lors à l'écriture de nouvelles chansons et enregistre un nouveau disque pour 2010 avec le producteur Andy Sneap (qui avait précédemment travaillé sur les disques de Megadeth, BLAZE, Exodus, Testament, Arch Enemy et Onslaught). Ce nouvel album est intitulé Blood of the Nations. Lors d'un reportage avec Blabbermouth durant l'enregistrement de ce nouvel album, le groupe revient sur les circonstances de la réunion : Hoffmann explique que Modèle:Citation bloc Baltes explique que Modèle:Citation

Modèle:Langue et Modèle:Langue (2010–2012)

Modèle:Article détaillé

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Le chanteur Mark Tornillo et le guitariste Wolf Hoffmann à Stockholm, le 20 mai 2010.

L'album sort en Modèle:Date-. Il s'agit du premier album que le groupe sort depuis quatorze ans (depuis Predator en 1996)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leur premier single, Modèle:Langue, sort en Modèle:Date- et contient les nouvelles chansons Modèle:Langue et Modèle:Langue. Ce dernier titre a fait également l'objet d'un clip vidéo, où l'on voit le groupe jouer au milieu d'un champ de bataille, parmi des tanks et des obus. Leur première prestation live se déroule le Modèle:Date- au Modèle:Langue de New York. En juin, le groupe a joué en première partie en Allemagne pour AC/DC pour le concert de Stuttgart. Le Modèle:Date-, le groupe est en tête d'affiche pour le festival Sonisphere en Roumanie, jouant pendant deux heures leur classiques 'Modèle:Langue, Modèle:Langue ou Modèle:Langue ainsi que quelques titres de leur prochain album.

Le groupe annonce durant l'automne 2011 le titre du treizième album sur lequel ils travaillent : Stalingrad. Il sort le Modèle:Date-, le jour-même de la première date de leur tournée qui a commencé en France au Bataclan. L'album est distribué par le label allemand Nuclear Blast Records<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est leur second album depuis leur retour en 2009. Comme Blood of the Nations, il est produit par Andy Sneap. L'album est annoncé comme continuant dans la voie de l'album précédent : Modèle:Citation bloc

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Accept au Hellfest 2013

Le premier titre promotionnel, intitulé Modèle:Langue, est sorti en échantillon sur le CD samples du magazine allemand Rockhard, et une vidéo promotionnelle provisoire est officiellement mise en ligne le Modèle:Date-<ref name="Blabbermouthstalingradavailable"/>. Il confirme les annonces quant à la continuation du style heavy metal pour lequel le groupe est le plus populaire.

Le titre évoque la bataille de Stalingrad durant la Seconde Guerre mondiale et parle des combattants russes qui ont repoussé les forces nazies. Le guitariste Wolf Hoffmann effectue, au cours de son solo, une citation de l'hymne soviétique. Mais au-delà de ce premier niveau de lecture, c'est avant tout un regard humain porté sur des soldats qui se retrouvent dans une guerre, dont les tenants et les aboutissants les dépassent :

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Accept au Hellfest 2018

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Modèle:Langue (2014)

Modèle:Article détaillé

En Modèle:Date, le groupe révèle le titre et la pochette de son nouvel album. Modèle:Citation annonce Wolf Hoffmann<ref name="AW Blind Rage">Modèle:Lien web.</ref>. Il est sorti le Modèle:Date. La pochette montre, sur un fond rouge apocalyptique, un taureau diabolique sur le point de charger<ref name="AW Blind Rage"/>. L'album, comme les deux précédents, est produit, mixé et masterisé par Andy Sneap<ref name="AW Blind Rage"/>. Le guitariste et principal compositeur du groupe Wolf Hoffmann en explique le concept : Modèle:Citation bloc En Modèle:Date, le groupe annonce que deux de ses membres, Herman Frank et Stefan Schwarzmann quittent le groupe en bons termes pour des raisons de planning de tournée qui interfèrent avec leur nouveau groupe Panzer. Modèle:Citation bloc

Modèle:Langue (2017)

Modèle:Article détaillé

Le groupe sort son quinzième album intitulé The Rise of Chaos le Modèle:Date<ref name=" Blabbermouth">Modèle:Lien web</ref>. Comme pour les trois précédents albums, il est distribué par le label allemand Nuclear Blast Records. C'est le premier album studio où figurent les noms des deux nouvelles recrues du groupe, le guitariste Uwe Lulis et le batteur Christopher Williams qui remplacent respectivement Herman Frank et Stefan Schwarzmann. Depuis Blood of the Nations, le groupe avait pris l'habitude de sortir un album tous les deux ans. Cette fois-ci le groupe a pris trois ans. Cela est dû déjà au fait que la tournée de Blind Rage a été bien plus longue que les autres<ref name="metal rules Syrjälä">Modèle:Lien web</ref>, mais aussi parce que l'écriture de l'album a pris plus de temps<ref name="metal rules Syrjälä"/>. De plus, l'emploi du temps du groupe était chargé par la sortie d'un album live début 2017 "Restless and Live"<ref name="metal rules Syrjälä"/>. Le guitariste avait également sorti un album solo Headbangers Symphony en 2016<ref name="metal rules Syrjälä"/>. Ce qui les a bien occupé. En outre, d'un point de vue de la stratégie commerciale, la maison de disque a tendance à espacer les sorties afin d'éviter que chaque disque entre en concurrence<ref name="metal rules Syrjälä"/>. Le groupe entre en studio en fin d'année 2016. En termes d'orientations stylistiques, le groupe reste fidèle à la direction entamé depuis l'album Blood of The Nations en 2010, à savoir jouer une forme de heavy metal traditionnel dans l'esprit de ce que le groupe jouait dans les années 1980 mais avec un son néanmoins plus moderne<ref name="Chronique RH 178">François Blanc, « Accept- The Rise of Chaos » (rubrique "Kroniks CD"), Rock Hard n°178, été 2017, p.82</ref>,<ref name="Kaos TV">Modèle:Lien web</ref>.

Symphonic Terror (2018), départ de Peter Baltes, tournée 2019, Life's a Bitch (2018–2020)

En Modèle:Date-, le guitariste Wolf Hoffmann confirme qu'Accept vient d'entamer le processus d'écriture du successeur de The Rise of Chaos: " nous avons posé quelques riffs çà et là, mais la majeure partie de la chose, se fera après notre tournée, parce que c'est assez compliqué de s'occuper de ça quand on est sur la route"<ref>Modèle:Lien web</ref> Le Modèle:Date-, le groupe sort un nouvel album live Symphonic Terror contenant la captation de leur performance à Wacken en 2017 aux côtés de l'orchestre symphonique de Prague. Le Modèle:Date-, 2018, le bassiste Peter Baltes annonce qu'il quitte le groupe après 42 ans de service en son sein. Le groupe déclare: "Peter avait besoin d'un changement dans sa vie et nous ne pouvons que lui souhaiter le meilleur quant à sa décision. Il restera à jamais un membre de la famille d'Accept et pour honorer sa contribution à l'histoire de la musique, nous ne pouvons que lui souhaiter une bonne continuation."<ref>Modèle:Lien web</ref> Le Modèle:Date-, le groupe annonce que le bassiste Daniel Silvestri assurera le remplacement temporaire de Baltes à l'occasion du concert de la croisière 70000 TON édition 2019.

Le Modèle:Date-, le groupe entame à Wuppertal une tournée ambitieuse intitulée "Symphonic Terror" qui s'étend jusqu'au mois de juin. Le groupe parcourt l'Europe accompagné d'un orchestre (pour la majeure partie des dates, il est accompagné de l'orchestre national symphonique tchèque), où il joue de nombreux titres d'Accept et d'arrangements metal de morceaux classiques issus des albums solo de Wolf Hoffmann, accompagnés d'une orchestration. A l'occasion de cette tournée, le groupe révèle le nom du remplaçant de Peter Baltes, le bassiste Martin Motnik. Le groupe s'est également adjoint les services de la soliste Ava-Rebekah Rahman, violoniste d'origine bengale, pour assurer certains duos avec le guitariste Wolf Hoffmann.

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La nouvelle formule à trois guitares d'Accept, ici à Kuopio, Finlande, en juin 2022. De gauche à droite, les guitaristes Uwe Lulis, Wolf Hoffmann et Philip Shouse. 2022

Uwe Lullis n'est pas en mesure de se joindre à la tournée à ce moment là. Il est donc remplacé temporairement par Philip Shouse pour assurer les parties de guitare. Une toute nouvelle chanson "Life's a Bitch" sort en single à l'occasion du lancement de cette nouvelle tournée. Cette chanson avait été initialement écrite en 2014, lors de la session d'enregistrement de Blind Rage. Mais le groupe l'avait alors écartée, estimant qu'elle ne correspondait pas à l'esprit de l'album. En juin 2019, la manageur et autrice, Gaby Hoffmann annonce qu'elle prend sa retraite de manager. Elle prendra en revanche part à l'écriture des paroles du prochain album. En novembre 2019, Accept annonce qu'il recrute Philip Shouse, qui avait assuré la tournée du printemps, en tant que troisième guitariste du groupe. Outre, l'alchimie que le groupe ressentait avec le musicien. L'ajout d'une troisième guitare permet de jouer les arrangements de guitare plus proches de deux écrits pour les enregistrements studio y compris les disques classiques des années 1980 (qui incluent en réalité plus de deux parties de guitares). Ils ont désormais la possibilité de jouer live les overdubs et les double-solo accompagnés d'une guitare rythmique. Dans d'autres cas, la troisième guitare permet d'affiner les arrangements comme sur les disques. Enfin, l'effet de mur sonore des guitares est également renforcé avec l'addition d'une troisième guitare.

Modèle:Langue (2020 - présent)

Modèle:Article détaillé

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Accept, en formation desormais de sextet, au Rock City Festival de Kuopio, Finland, le 11 juin 2022

Le groupe retourne en studio au début de l'année 2020 pour enregistrer le successeur de Rise of Chaos aux côtés du producteur Andy Sneap. Les sessions d'enregistrement bien avancées en mars sont interrompues par la crise de la COVID. Ils finissent d'enregistrer quelques mois plus tard, l'album à distance. En octobre 2020, Le groupe sort son premier single de ce 16ème album: "The Undertaker" ("le croquemort"), qui est accompagné d'un clip vidéo. En raison de la crise COVID et de l'impossibilité de se rendre aux États-Unis, Uwe Lullis résidant en Allemagne ne peut se joindre au reste du groupe basé à Nashville pour l'enregistrement du clip. Le 16èm album album d'Accept sort le 29 janvier 2021. La musique principalement écrite par Wolf Hoffmann et Martin Motnik, s'inscrit dans le style musical des albums précédant. L'album voit aussi le retour de leur parolière Deaffy (Gaby Hoffmann) qui se joint au chanteur Mark Tornillo pour l'écriture des paroles de plusieurs chansons. L'album se hisse très haut dans les charts européens notamment en Allemagne. Une tournée de promotion est prévue pour le début de 2022 mais doit être reportée en raison des nouvelles vagues de COVID. En février 2022, le groupe annonce qu'il change de label et rejoint Napalm Records. En juin 2022, le groupe entame la tournée des festivals en Europe, en Grèce, Allemagne, Suède, Finlande, etc.

Caractéristiques esthétiques

Musique

Accept est originaire de Solingen dans la Ruhr, ville industrielle équidistante d'Essen, Düsseldorf et Cologne<ref name="Picart">Hard & heavy. Les dieux rock lourd, Modèle:P..</ref>. Il connaît un succès important au cours des années 1980<ref name="Picart"/>,<ref name="about.com">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chad Boward, "Accept Interview, A Conversation with Guitarist Wolf Hoffmann", sur le site About.com, consulté le 5/02/12,[1]</ref>,<ref>Michka Assayas, "Accept" in Dictionnaire du Rock de A à L, Éditions Robert Laffont, 2002</ref>. À ses débuts, le groupe joue une forme de hard rock inspirée de Deep Purple, d’AC/DC puis par la suite de Judas Priest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est sous l'influence de ce dernier que leur musique se radicalise progressivement au début des années 1980 : à partir de l'album Modèle:Langue (1981), le groupe se tourne, en effet, vers un heavy metal de plus en plus incisif, mettant l'emphase sur l'accroche des riffs et des mélodies, un chant agressif et des refrains accrocheurs en forme d'hymnes militants souvent chantés en chœur à l'instar de leur chanson phare Modèle:Langue<ref name="Top 500Popoff">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Martin Popoff, Modèle:Langue in The Top 5000 Heavy Metal Songs of all Time, ECW Press, 2002, Modèle:P.</ref>. C’est sous cette formule heavy/speed que le groupe rencontrera le plus de succès dans sa carrière.

De par la nature de son style, la musique d'Accept est agressive, mais le groupe insiste sur le fait que leur démarche artistique ne se réduit pas qu'à cela<ref name="Kerrang59">Accept, Kerrang no 59, 12 janvier 1984.</ref>. À ce titre, malgré le caractère extrême de certaines de leurs chansons (pour l’époque), le groupe refuse d'être comparé aux groupes violents et (pseudo) satanistes comme Venom (considérés comme les plus extrêmes à l'époque) dont il trouve la musique trop sombre et parfois démoniaque<ref name="Kerrang59"/>. À cet égard, Hoffmann, le guitariste et compositeur, estime que leur groupe est complètement différent du point de vue du style et de la présentation<ref name="Kerrang59"/>. Le groupe insiste notamment sur l'importance de la mélodie dans leur approche musicale<ref name="Kerrang59"/>.Modèle:Citation

Un des aspects marquants de la musique d'Accept à cette époque, comme le note, entre autres, le musicologue Modèle:Dr, c'est son style d'arrangement pour deux guitares dans lequel les deux instruments se complètent en utilisant, par exemple, des positions d'accords différentes<ref name="Lilja2">Esa Lilja, Theory and Analysis of Classic Heavy Metal Harmony, Modèle:P..</ref>,<ref>voir aussi Ian Christe, Sounds of the Beast, Itbook, 2004, Modèle:P..</ref> ou des lignes mélodiques harmonisées. Comme le souligne Lilja, alors que les ensembles instrumentaux du genre se contentaient dans les années 1970 d'un arrangement pour une seule guitare<ref name="Lilja2"/>(Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin), l'instrumentation à deux guitares va devenir standard dans les années 1980 avec justement des groupes comme Accept, Iron Maiden, Judas Priest<ref name="Lilja2"/> ou même Scorpions. Ce dispositif instrumental sera d'ailleurs exploité et développé visuellement par Accept, pour en faire une marque de fabrique<ref name="metallian">Modèle:Lien web.</ref> : un duel de deux guitares Gibson Flying V croisées. Modèle:Citation bloc Selon le guitariste, c'est Gaby Hauke leur manager (et future femme du guitariste), qui en aurait eu l'idée et qui l'aurait creusée pour en faire un visuel de marketing<ref name="metallian"/>. Cela a d'ailleurs bien fonctionné et a permis d'attirer l'attention sur eux en se démarquant des autres sur le plan visuel<ref name="metallian"/>.

Leur musique est aussi marquée par de nombreuses références au classique, Beethoven, Tchaikovsky, Khatchatourian, Elgar, Grieg, Bizet, Ravel tout particulièrement. Le guitariste et principal compositeur Wolf Hoffmann, étant un fan de musique classique. Le groupe a également exploré différentes possibilités stylistiques allant du hard FM au speed metal, revenant parfois à un style plus hard rock (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue), ou s’aventurant occasionnellement dans le domaine du jazz (avec une chanson comme Modèle:Langue). Le groupe intègre fréquemment certaines touches d'inspiration (pseudo) orientale avec l’usage d’un sitar électrique (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue) ou de la gamme dite "orientale" (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue).

À la fin des années 1980, le groupe adoucit sa musique et cherche à s’orienter vers une musique plus accessible de type hard FM avant de revenir à sa formule la plus populaire au début des années 1990. Au milieu des années 1990, marqué par le succès de groupes comme Nirvana, Rage Against the Machine ou Pantera, le groupe se laisse influencer par le metal alternatif et le groove metal avec plus ou moins de succès. Lors de ses deux reformations successives au cours des années 2000, le groupe privilégie à nouveau la formule qui a fait son succès dans les années 1980.

Textes

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Udo Dirkschneider, lors des festivals de 2005.

En 1986, dans un dossier consacré à Accept, Modèle:Langue soulignait l'importance des textes engagés du groupe : Modèle:Citation bloc C'est un élément que rappelait également Vanessa Warwick, en 1992, lors d'une interview pour l'émission Modèle:Langue<ref name="MTV92">Reportage et interview with Accept in Modèle:Langue On tour in Germany, janvier 1993, MTV Europe, [[#MTV92|Modèle:Langue janvier 1993]].</ref> à l'occasion de la réunion d'Accept soulignant le contenu social des textes du groupe (Warwick utilisait plus exactement le terme « Modèle:Langue » à propos de leurs textes). Le guitariste Wolf Hoffmann confirme : Modèle:Citation bloc

Textes de début de carrière

En début de carrière, les textes n'étaient pas encore centrés sur ces thématiques. Les paroles du groupe abordaient des thèmes conventionnels du rock, tel que les hymnes au rock (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue), le sexe (Modèle:Langue), la rébellion et l’affirmation de sa différence (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue), le mode de vie de bikers (Modèle:Langue, Modèle:Langue), l’amour (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue). Hoffmann garde une piètre opinion de ces textes de jeunesse : Modèle:Citation

Textes de l'ère classique du groupe

Pour l'album Modèle:Langue, le manager leur propose de recourir aux services d'un parolier américain, Robert.A.Smith-Diesel<ref name="AR-R&W"/> dans le but de les aider à tourner leurs phrases dans un anglais plus fluide<ref name="AR-R&W"/>. Le groupe va se tourner vers des sujets plus sérieux et des textes engagés dans les années qui suivent. La participation de Deaffy (alias Gaby Hauke) en tant que parolière va complètement changer l’orientation lyrique des textes<ref name="AR-R&W"/>. Deaffy s’était essayée à l’écriture dès l’album Modèle:Langue avec les titres Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name="AR-R&W"/>. Mais c’est à partir de l’album Modèle:Langue qu’elle devient la parolière attitrée du groupe<ref name="AR-R&W"/>. Dès cet album, les textes deviennent plus engagés et plus sérieux, abordant des thématiques sociales et politiques. L'historique Modèle:Langue retrace cet épisode : Modèle:Citation bloc

Intrigué par cette nouvelle orientation plus sérieuse des textes, Modèle:Langue, interroge, à l'époque, Stephan Kaufmann à ce sujet. Celui-ci explique : Modèle:Citation bloc Hoffmann remarquait également : Modèle:Citation

Les chansons abordent des sujets divers et variés sur un ton parfois anarchiste et contestataire de la société. Les chansons s’avèrent souvent des critiques acerbes de divers aspects de la société tels que l’asservissement, la traite ou l'oppression des minorités dans le monde (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue), le conformisme social (Modèle:Langue, Modèle:Langue), la guerre et le militarisme ([[Russian Roulette (album d'Accept)#Sujets abordés|Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue]], Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue), le fondamentalisme religieux (Modèle:Langue, Modèle:Langue), les désastres écologiques dans l’indifférence générale (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue), l’intolérance, le racisme et les préjugés (Modèle:Langue), le nazisme (Modèle:Langue), l'affaire Rodney King et les bavures judiciaires ayant conduit aux émeutes de Los Angeles (Modèle:Langue), la peine de mort (Modèle:Langue, Modèle:Langue), la violence gratuite à la télévision et l’hypocrisie des médias dans les journaux télévisés (Modèle:Langue), la libre vente d’armes aux États-Unis et les nombreux faits divers qu’elle engendre (Modèle:Langue), la drogue (Modèle:Langue, Modèle:Langue), la déchéance morale de la société moderne (Modèle:Langue, Modèle:Langue). Les chansons peuvent aussi traiter de, et prendre position sur certaines questions sociales controversées comme l’euthanasie (Modèle:Langue) ou l’homosexualité dans une société intolérante (Modèle:Langue).

Certaines chansons véhiculent des messages de rébellion aux connotations anarchistes notamment Balls to the Wall et Modèle:Langue. Leur célèbre chanson Modèle:Langue, par exemple, traite à plusieurs niveaux métaphoriques de l'asservissement des êtres humains dans le monde, en tant qu'esclaves des divers systèmes et institutions, (Modèle:Citation, Modèle:Citation) et qu'un jour ils se réveilleront, briseront leur chaînes et renverseront leurs oppresseurs (Modèle:Citation, Modèle:Citation). Wolf Hoffmann expliquait à ce propos : Modèle:Citation bloc

Stefan Kaufmann expliquait lui aussi, dans une interview de l'époque, le sens qu'il donnait aux textes : Modèle:Citation bloc

Textes de l'ère Tornillo

Lors de la reformation du groupe en 2009, contrairement aux habitudes du groupe, c'est le nouveau chanteur Mark Tornillo qui fut chargé d'écrire les nouveaux textes pour l'album Modèle:Langue<ref name="Powerprog">Powerprog, interview, 2010</ref>. L'arrivée de Tornillo, dont l'anglais est la langue natale, était, en effet, une occasion pour le groupe de pouvoir impliquer directement un musicien du groupe dans l'écriture des textes des chansons de sorte de favoriser la musicalité des textes<ref name="François Blanc"/>.Modèle:Citation blocModèle:Citation

En dépit du changement d'auteur, le groupe entend néanmoins garder l'orientation thématique des textes du groupe centrés sur les sujets de société. Pour Hoffmann, l'approche de Tornillo s'inscrit dans la continuité du style de Gaby : Modèle:Citation bloc Tornillo reste cependant moins incisif vis-à-vis de l'armée que ne l'était Deaffy , préférant mettre l'accent sur l'aspect humain des soldats engagés s'efforçant d'accomplir ce qu'ils croient être leur devoir dans des conflits dont les enjeux bien souvent les dépasse (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue).

Textes pour l'album Too Mean to Die (Collaboration Tornillo/Deaffy)

En 2020, Deaffy renoue avec l'écriture et collabore avec le chanteur Mark Tornillo dans l'écriture des textes de l'album Too Mean to Die.

Controverses

Accusations de sympathies nazies

Fichier:Udo on stage.JPG
Dirkschneider dans une de ses tenues paramilitaires.

Le groupe fut l'objet de nombreuses controverses en France et en Pologne eu égard à certaines accusations portées contre eux concernant d'hypothétiques sympathies nazies<ref name="CONSPIRACY MAG 1996">Modèle:Lien web.</ref>. Ces accusations résultent principalement d'amalgames et d'interprétations fondées sur des apparences. Ces allégations ont été favorisées par leur origine allemande et le fait que Dirkschneider portait un costume paramilitaire<ref name="CONSPIRACY MAG 1996"/> sur scène. Mais ce qui a principalement déclenché ces rumeurs c'est le fait qu'ils aient choisi la mélodie traditionnelle Modèle:Langue (plus connue sous le nom de Modèle:Langue) en introduction d'une de leur chanson de l'album Modèle:Langue (Modèle:Langue)<ref name="CONSPIRACY MAG 1996"/>. Une mélodie qui est souvent vue dans les pays qui ont été occupés pendant la seconde guerre mondiale (notamment en France et en Pologne) comme une chanson typiquement nazie, alors qu'il s'agit en fait d'une simple chanson à boire dans le folklore allemand<ref name="CONSPIRACY MAG 1996"/> - une chanson qui par ailleurs, préexistait au régime nazi (elle date de 1830)<ref>[[[:Modèle:Lien web]].</ref>.

Udo Dirkschneider, le chanteur commente la controverse : Modèle:Citation bloc

Concernant la tenue paramilitaire, Dirkschneider insiste sur le fait qu'il n'y avait aucune volonté d'afficher des sympathies fascistes, ni même pro-militaristes. Le choix de ce look, rappelle-t-il, n'avait pas d'autre but que d'adopter une image qui leur permettrait de se démarquer des autres groupes de heavy metal<ref name="Hard N'Heavy n°22">Modèle:Harvsp.</ref>. En ce qui concerne la mélodie de l'introduction, le groupe a souvent expliqué qu'ils ignoraient tout de l'association qu'on pouvait en faire en France quand ils ont repris cette mélodie<ref name="ENFERMAG35"/>, d'autant qu'elle n'a pas du tout cette signification en Allemagne. Le texte de la chanson Modèle:Langue ne fait même aucune allusion au nazisme. À l'origine, ils avaient choisie cette petite mélodie pour le contraste qu'elle offrait par rapport à l'agressivité de leur chanson<ref name="Hard N'Heavy n°22"/>. Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc

Ces accusations s'avèrent d'autant plus infondées que le groupe a toujours professé, dans leurs chansons, des opinions antinazies, antiracistes (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue) et antimilitaristes (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue)<ref name="ENFERMAG35"/>. À ce sujet, le magazine Modèle:Langue, en 1986, prend la défense du groupe face aux accusations : Modèle:Citation

Dans le contexte de certains faits divers liés à des groupuscules néonazis dans les années 1990, Hoffmann remarquait également : Modèle:Citation bloc

Mais malgré les nombreuses clarifications et la thématique antinazie et antimilitariste de certaines chansons du groupe, ces accusations les ont poursuivis jusque dans les années 1990 - Bon nombre de chroniqueurs français successifs ne tenant pas compte des clarifications antérieures du groupe, ni du contenu des paroles des chansons. Par exemple, le magazine Hard N' Heavy renouvela longuement les mêmes reproches au cours de sa rubrique "interview/procès : "And justice for all" consacrée au groupe en 1996<ref name="Hard N'Heavy n°22"/> et le journal Hardforce dans un dossier sur les dérives du metal en 1999, cite à nouveau Accept parmi les groupes nazis et prend à titre de preuve à charge le 45 tours de Modèle:Langue<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1999, Wolf Hoffmann revient encore une fois sur la question, sur son site web personnel, exprimant son sentiment d'impuissance vis-à-vis de ces accusations qui reviennent sans cesse, et ce malgré les nombreuses clarifications du groupe : Modèle:Citation bloc

Accusations de sympathies soviétiques

Fichier:Accept srf 2005.png
Accept lors des festivals de 2005.

Modèle:Article détaillé L'album Modèle:Langue soulève aussi certaines controverses. Kaufmann expliquait qu'à la sortie de l'album, le groupe a connu des problèmes de tournée aux États-Unis, parce que l'album était vu comme de la propagande pro-russe<ref name="L'album Russian Roulette">Modèle:Lien archive.</ref>. La pochette de Modèle:Langue fait d'ailleurs l'objet de censure aux États-Unis, avec un sticker insinuant que l'album faisait la promotion implicite du régime communiste de l'URSS, invitant les auditeurs à être prudents et à ne pas prendre leurs textes à la lettre<ref name="metalblast">Documentaire Accept- Metal Blast From The Past, 2002.</ref>. Le documentaire Modèle:Langue évoquait à ce propos que le groupe avait été l'un des premiers dans l'histoire à faire l'objet d'un sticker Parental advisory<ref name="metalblast"/>. La chronique du Modèle:Langue en fait également écho : Modèle:Citation blocLes textes de l'album n'abordent pourtant aucunement de sujets traitant du communisme ou du régime soviétique. Ils sont principalement centrés sur le thème de la guerre, et de l'insignifiance des individus engagés, pris comme des pions, au regard des pouvoirs. Le titre Russian Roulette en est une métaphore, comme l'expliquait le guitariste : Modèle:Citation

L'album connait les mêmes problèmes dans les pays de l'est, où il était, au contraire, vu comme de la propagande anti-russe<ref name="L'album Russian Roulette" />. La pochette montre les membres du groupe habillés en anciens militaires russes se prêtant au jeu de la roulette russe - Kaufmann tendant le pistolet à Dirskchneider. Eu égard aux controverses et aux malentendus qu'avait connus le groupe par le passé, le journal Modèle:Langue s'interrogeait justement sur la portée de leur pochette : Modèle:Citation Hoffmann confirmera l'attitude : Modèle:Citation

Controverses autour de thématiques homosexuelles

Le groupe a été également attaqué pour la thématique de l'album Modèle:Langue que certains jugeaient centré sur l'homosexualité<ref name="L'album Russian Roulette" />. Ces attaques sont dues notamment à la chanson Modèle:Langue qui traite des problèmes d'identification d'un homosexuel dans la société<ref name="L'album Russian Roulette" />, mais aussi à cause de l'imagerie provocatrice et ambiguë de la couverture et des photos de session. Par effet de boule de neige, cela a favorisé l'interprétation d'autres chansons de l'album (comme Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue) sous l'angle d'une thématique homo-érotique. Ces chansons n'auraient pourtant rien à voir avec le sujet, d'après les dires de Deaffy, la parolière. Modèle:Langue, au niveau le plus littéral, parle du mode de vie de bikers marginaux et Turn Me On ferait référence à une anecdote concernant l'un de leurs Roadies<ref name="L'album Russian Roulette" />. Hoffmann dément, pour sa part, que les textes de Modèle:Langue aient un rapport avec la thématique gay<ref name="Interview avec Wolf Hoffmann">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois Stefan Kaufmann, dans une interview à Enfer Magazine (1983), confirmait, au contraire, que la chanson traitait bien du thème<ref name="Enfer-Magazine-page-9"/>. En revanche dans d'autres interviews, Kaufmann décrit lui aussi le morceau comme une chanson sur les bikers. Il commente d'ailleurs la controverse à propos de cet album en ces termes : Modèle:Citation bloc Wolf Hoffmann commente également l'affaire, et répond aux interviewers qui lui posaient la question <ref name="Interview avec Wolf Hoffmann" /> : Modèle:Citation bloc

Il explique que le concept était une idée de sa femme Deaffy (alias Gaby Hoffmann) qui visait principalement à une légère provocation en tapant dans les tabous. La parolière dément elle aussi les allégations concernant les soi-disant orientations homosexuelles du groupe. En revanche, elle a toujours clamé se positionner contre toute discrimination des minorités, y compris l'homophobie. Modèle:Citation bloc

Stefan Kaufmann va dans le même sens que Deaffy au niveau de son positionnement contre l'homophobie. Dans une interview à Modèle:Langue en 1983, il remarquait à propos de cette thématique de l'homosexualité qu'ils avaient abordée : Modèle:Citation bloc

Pour Martin Popoff, ce positionnement gay-friendly avait de quoi surprendre dans le contexte du metal de l'époque encore fortement dominé par une ambiance ultra-masculiniste<ref name="L'album Russian Roulette"/>.

Membres

Formation actuelle (depuis 2019)

Le groupe fonctionne désormais avec trois guitares

Remplacement temporaire

  • Daniel Silvestri – Basse (pour les concerts de la croisière 7000 tons of metal en Modèle:Date-)

Formation de 2014 à 2018

Troisième reformation (2009–2014)

Deuxième reformation (2004–2005)

Première reformation (1992–1996)

Deuxième formation (1988–1989)

Formation originelle (1979–1987)

Formation pré-classique (1977-1979)

Formation pré-classique (1975-1977)

Ancien membres

Chronologie

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Discographie

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Culture populaire

La chanson Modèle:Langue fait partie de :

La chanson Modèle:Langue est reprise dans :

De plus, la chanson fait partie du classement des 40 meilleures chansons de Metal selon VH1<ref>Modèle:Lien web.</ref> (à la trente-huitième place).

Notes et références

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Bibliographie

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Ouvrages

Articles

Travaux universitaires

Mediagraphie

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Documents vidéos et télévisuels

Sources Internet

Liens externes

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