Akhal-Teké
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Race
L’Akhal-Teké (en Modèle:Lang-tk, « cheval turkmène » ; en Modèle:Lang-ru) est une race de chevaux de selle originaire d'Asie centrale. Traditionnellement élevé par la tribu des Tékés, il doit son nom à la vallée de l'Ahal. Son berceau se situe dans le Sud du Turkménistan et le Nord de l'Iran actuels.
Très rapide, l'Akhal-Teké est aussi réputé pour son endurance et sa sobriété. Doté d'une morphologie fine et sèche, il est reconnaissable à sa robe aux reflets dorés, qui a suscité une longue fascination dans le monde occidental. Cheval apte aux parcours d'endurance et de randonnée au long cours, il est aussi le détenteur d'un record olympique en dressage, à travers son représentant Absinthe, monté par le cavalier soviétique Sergueï Filatov. La race a failli disparaître dans les années 1950 sous l'ère soviétique, en raison de la lutte contre le nomadisme et de l'arrivée de la motorisation. Bien qu'il reste une race à faibles effectifs, l'Akhal-Teké est désormais élevé au Kazakhstan, en Russie, ainsi que dans des pays occidentaux dont l'Allemagne, la Suisse, les États-Unis et la France.
Cette race est devenue l'emblème du Turkménistan, particulièrement depuis la dislocation de l'URSS. Elle s'y confond avec l'identité nationale et le culte présidentiel. Les présidents du Turkménistan Saparmyrat Nyýazow et Gurbanguly Berdimuhamedow, dont les statues équestres respectives les figurent à dos de « cheval turkmène », ont consacré des écrits à cette race, notamment mentionnée dans le Ruhnama.
Dénomination
Comme le souligne l'ethnologue française Carole Ferret, les noms attribués aux races ou lignées de chevaux d'Asie centrale sont souvent associés à ceux des ethnies humaines qui les élèvent par les observateurs extérieursModèle:Sfn. Les Turkmènes distinguent leurs chevaux par leurs usages : le džins-at est le cheval le plus fin et délicat, caractérisé par son attachement indéfectible envers son maîtreModèle:Sfn. Dans les sources écrites européennes, tous les chevaux des Turkmènes sont indistinctement nommés « Turcomans », indépendamment de l'ethnie qui les élèveModèle:Sfn. Jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les chevaux turkmènes exportés en Russie sont connus sous ce nomModèle:Sfn. De tous ces chevaux dits « Turcomans », ceux de la tribu des Tékés sont les plus réputés, ce qui entraîne une tendance au remplacement du nom de « Turcoman » par celui de « Téké »Modèle:Sfn. Les Tékés finissent par s'établir dans la vallée de l'Ahal, ce qui impose peu à peu la désignation des chevaux par la combinaison du nom de la tribu et du nom du lieuModèle:Sfn.
Il existe des variantes orthographiques du nom de cette race de chevaux en français. Le dictionnaire de Véronique Pidancet-Barrière, aux éditions Belin, Les mots du cheval, l'orthographie par une combinaison de deux noms propres, « Akhal-Teké »<ref name="MotsCheval"/>, de même que l'autrice tchèque Helena KholováModèle:Sfn. Le Dictionnaire encyclopédique du cheval de Jean-François Ballereau (Belin, 2010)<ref name="Ballereau">Modèle:Bibliographie.</ref> et Races équines de France par Lætitia Bataille et Amélie Tsaag Valren (éditions de La France Agricole, 2017) écrivent Modèle:CitationModèle:Sfn. La traduction française de l′Encyclopédie mondiale des chevaux de l'auteur italien Gianni Ravazzi orthographie « Akhal-téké »Modèle:Sfn. Carole Ferret l'orthographie avec des minuscules, « akhal-téké »Modèle:Sfn, de même que le guide DelachauxModèle:Sfn. La graphie Akhal-Teke, sans accent, correspond à la transcription anglaiseModèle:Sfn. La seule graphie juste, en principe, fait appel aux lettres initiales en majuscules, puisqu'il s'agit d'une combinaison de deux noms propres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les formes « Achal-Teké », « Ahal-Teke » et « Akhal-Tekin » sont répertoriées dans certaines sources, mais elles sont considérées comme fautives<ref name="Mason2002">Modèle:Bibliographie.</ref>.
Le nom d'Akhal-Teké (et ses variantes orthographiques) est désormais utilisé partout dans le monde pour désigner cette race de chevaux, sauf en Iran, où ces chevaux sont toujours dénommés « Turcomans »Modèle:Sfn, et au TurkménistanModèle:Sfn. D'après Ferret, le nationalisme y entraîne la promulgation du nom de Modèle:Citation (en turkmène : turkmen at)Modèle:Sfn. Elle l'analyse comme une volonté de ne pas donner d'appartenance tribale à cette race : Modèle:CitationModèle:Sfn. Ces chevaux sont parfois nommés « Turcs »<ref name="Mason2002"/>.
La race peut aussi être nommée « Pur-sang Akhal-Teké » ou « Akhal-Teké de Pur Sang », notamment pour la distinguer du registre du Demi-sang Akhal-TekéModèle:Sfn. D'après Ferret, cette question de la pureté de la race Akhal-Teké est très sensible, sur fond de rivalité entre le Turkménistan et la RussieModèle:Sfn.
Histoire
Carole Ferret distingue deux grands types de chevaux en Asie centrale : le cheval des steppes, petit et poilu ; le cheval du désert, longiligne et racéModèle:Sfn. Le cheval du désert est nettement plus rare et onéreux que le cheval des steppes, ce qui explique que des soins attentifs lui soient prodiguésModèle:Sfn.
Depuis l'époque d'Ivan le Terrible, une forme d'admiration, voire de culte, a toujours existé autour des chevaux du type de l'Akhal-TekéModèle:Sfn :
Comme l'Arabe, l'Akhal-Teké est une race d'origine ancienne mentionnée de longue dateModèle:Sfn. La documentation à son sujet est particulièrement abondante<ref name="Romme45" group="R">Modèle:Ouvrage.</ref> mais elle présente des failles importantes, notamment pour ce qui est de retracer son histoire et ses origines<ref name="Ballereau"/>. D'après Ballereau, Modèle:Citation<ref name="Ballereau"/>.
Une dernière difficulté réside dans l'absence de caractérisation génétique des chevaux du Turkménistan, qui permettrait de pouvoir distinguer les Akhal-Teké d'éventuelles autres racesModèle:Sfn.
Origine
Le berceau de la race Akhal-Teké se trouve dans les oasis du désert du Karakoum et les steppes des alentours d'Achgabat, au sud du Turkménistan et au Nord de l'IranModèle:Sfn,Modèle:Sfn. L'analyse génétique menée sur plusieurs milliers de sujets en 2019 confirme que la race est ancienneModèle:Sfn, d'autres travaux scientifiques attestant que l'Akhal-Teké constitue l'une des plus anciennes races de chevaux au mondeModèle:Sfn.
Le voyageur Ibn Battûta souligne la présence de chevaux de qualité supérieure en Asie centraleModèle:Sfn. Le cheval dit « Turcoman » fait l'objet d'un commerce dans tout le Proche-Orient, en Russie, en Europe et en IndeModèle:Sfn.
Selon les sources turkmènes et russes
La tradition locale veut que ce cheval soit élevé depuis Modèle:Unité au Turkménistan, notamment pour les coursesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Ses premières traces remonteraient à Modèle:Unité av. J-CModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Si l'Akhal-Teké est continuellement présenté comme l'une des plus anciennes races de chevaux au monde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn,<ref name="Brengard"/>, le nationalisme turkmène entraîne des revendications qui ne sont pas soutenues par l'archéologieModèle:Sfn. L'Akhal-Teké est parfois présenté comme vieux de Modèle:Unité (comme les Turkmènes eux-mêmes)<ref group="R">Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Harvsp.</ref>, notamment dans le RuhnamaModèle:Sfn.
Une légende très populaire au Turkménistan voit dans l'Akhal-Teké le descendant des fameux chevaux de Ferghana, ou « chevaux célestes », appréciés des Chinois<ref name="Gouraud">Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. Des gravures rupestres de chevaux à Aravan, vieilles de Modèle:Unité ans, sont décrites comme figurant des Akhal-TekéModèle:Sfn. Le voyageur et journaliste français Jean-Louis Gouraud, en se basant sur les représentations anciennes du cheval de Ferghana, estime le lien entre ces deux races de chevaux peu crédible, en particulier en raison du modèle des chevaux de Ferghana représentés dans les peintures de Giuseppe Castiglione<ref name="Gouraud"/>.
L'Akhal-Teké est souvent cité comme un descendant direct du cheval TurcomanModèle:Sfn. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est exporté vers la Russie sous le nom d'« Argamak »Modèle:Sfn.
En 1956, G. Nečiporenko voit dans l'Akhal-Teké le descendant des montures des Massagètes et des ParthesModèle:Sfn ; des vestiges archéologiques datés de l’époque des Scythes, découverts dans les tombeaux des montagnes de l’Altaï, sont aussi cités comme ancêtres de cette raceModèle:Sfn. Alexander Klimuk, ancien directeur du Haras de Stavropol en Russie, estime que l'Akhal-Tekéaà conservé sa « pureté » génétique durant des siècles, car les croisements n'auraient pas apporté à cette race du désert des qualités profitablesModèle:Sfn.
Selon les sources occidentales
La littérature hippologique occidentale accorde plutôt la revendication d'ancienneté à la race ArabeModèle:Sfn, si bien que la majorité des sources du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle affirment que l'Akhal-Teké descendrait de l'ArabeModèle:Sfn. Le zootechnicien soviétique K. Gorelov explique l'origine des races Akhal-Teké et Jomud par le fait qu'un membre de la tribu des Jomud et un membre de la tribu des Teké auraient dérobé chacun un cheval arabe, et que le premier aurait obtenu un cheval aux plus longues jambes et à l'encolure plus fine<ref group="R">K. Gorelov, Ahal-tekinskoe konevodstvo Turkmenskoj SSR [L’élevage du cheval akhal-téké dans la République de Turkménie], 1928, Achkhabad, Izdanie narodnogo komissariata zemledeliâ Turk, Modèle:P., cité par Modèle:Harvsp.</ref>. Le journaliste équestre autrichien Martin Haller décrit des croisements pratiqués avec l'Arabe sous TamerlanModèle:Sfn. Pour Bonnie Lou Hendricks (université de l'Oklahoma), la race a réellement pris forme au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Le zootechnicien soviétique V. O. Vitt, en se basant sur les sources hippologiques publiées en occident entre les Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, note que ces sources ne mentionnent pas le « cheval arabe », mais louent les qualités du « cheval turc »Modèle:Sfn, et qu'aux siècles suivants, des chevaux turcs ont été qualifiés à tort d'arabesModèle:Sfn. La Royal Geographical Society décrit en 1891 l'Akhal-Teké comme le meilleur des chevaux Turcomans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Carole Ferret souligne la versatilité des sources hippologiques, qui attribuent des origines « nobles » aux races de chevaux en fonction des modes de leur époqueModèle:Sfn. Ebhardt inclut l'Akhal-Teké au groupe équin III de son classement en quatre groupesModèle:Sfn.
La docteure en études grecques et romaines Carolyn Willekes cite l'Akhal-Teké comme le descendant direct des chevaux touraniens et TurkomanModèle:Sfn.
Élevage traditionnel
Dans le désert, l'amplitude thermique peut atteindre 80° sur une année, avec des journées très chaudes suivies de nuits très froidesModèle:Sfn. La race Akhal-Teké devient mince et solide, adaptée à ces rudes conditionsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le voyageur et diplomate suisse Henri Moser (1899) estime que ces chevaux ont été sélectionnés grâce à l’alamane (razzia à main armée), qui exige d'eux endurance et vitesseModèle:Sfn. Carole Ferret souligne que le succès de ces raids de pillage dépend fortement des qualités des chevaux utilisés, mais aussi de leurs conditions de préparation, impliquant une technique dite d'« assèchement », qui consiste à priver le cheval d'aliments humidesModèle:Sfn.
Le cheval peut accéder à la tente de son propriétaire nomadeModèle:Sfn. Les méthodes de gestion des Turkmènes impliquent aussi de l'envelopper continuellement dans du feutre, été comme hiverModèle:Sfn, avec la tête qui dépasse, et de le garder attaché à des piquetsModèle:Sfn. Henri Moser estime que cette habitude est à l'origine de la peau fine, du poil ras et des reflets dorés de la race, ainsi que de l'absence de crinière, en raison du frottement des couvertures<ref group="R">Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Harvsp.</ref>. Le régime alimentaire des chevaux se compose de rations de luzerne séchée, d'orge et d'un peu de protéines animales, typiquement du gras de moutonModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les animaux sont nourris à la main par la famille de leur propriétaireModèle:Sfn. Les poulains sont sevrés très tôt, et entrainés dès vingt-et-un mois en vue des courses de yearlingsModèle:Sfn.
Les Tékés font courir leurs chevaux sur de très courtes distances (sprint), traditionnellement lors des mariages, des naissances ou d'autres fêtes familiales, dans le cadre de duels sur quelques centaines de mètres, de façon répétée durant les célébrationsModèle:Sfn. Ces qualités d'entraînement ont fait des cavaliers turkmènes des mercenaires appréciés, tout en donnant naissance à des récits selon lesquels leurs chevaux étaient dressés à mordre leurs ennemis pour les désarçonnerModèle:Sfn.
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution russe
Dans son récit paru en 1826, le consul de France à Tbilissi Jean-François Gamba fait l'éloge des chevaux élevés par les Tekés, et vus durant son voyage entre 1820 et 1824 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage. Cité par Modèle:Harvsp.</ref>.
À partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la race manque de disparaître en raison de l'import de chevaux Pur-sang, qui croisés avec les chevaux turkmènes dans le but d'augmenter leurs performances, diluent la race<ref name="ATF-hitso">Modèle:Lien web.</ref>. La fin des alamans (à partir des années 1860Modèle:Sfn) est également citée, de même que le développement agricole qui entraîne une demande en chevaux de trait (alaša), les exportations incontrôlées, et les pertes de montures militaires consécutives aux guerres et à la colonisation russeModèle:Sfn. Cependant, les chevaux Akhal-Teké présentés aux expositions universelles de cette époque retiennent l'attentionModèle:Sfn.
À la fin de ce siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le cadre de leur conquête de l'Asie centrale, les autorités russes entreprennent d'organiser et de développer l'élevage de l'Akhal-Teké, considéré comme une race précieuseModèle:Sfn. D'après Alexander Klimuk, le point de départ de cette re-valorisation est un article de V. Firsov, « Turkménistan et races de chevaux turkmènes », publié dans un magazine russe consacré à l'élevage des chevaux en 1895, à Saint-PétersbourgModèle:Sfn. Cet article, qui suscite un développement de l'élevage de cette race par Browner, Kovalevskij, Afanasiev, Vitta, Lipping, Salikhov, Belonogov et d’autres éleveurs, fait que Modèle:CitationModèle:Sfn. En 1898, une station de monte est fondée à Achgabat par le commandant des troupes de Transcapie, A. N. KuropatkinModèle:Sfn.
D'après Ferret, le cheptel de chevaux des Turkmènes n'a jamais été quantitativement important, sans commune mesure tout du moins avec ceux des Kazakhs et des MongolsModèle:Sfn, puisqu'en 1910, le nombre de chevaux turkmènes de toutes races est estimé à Modèle:Unité en Transcaspie et à Khiva<ref group="R">Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Harvsp.</ref>.
Durant la période soviétique
Les autorités soviétiques divisent artificiellement les chevaux turkmènes en deux races associées aux deux principales tribus du Turkménistan : le Jomud, élevé par la tribu du même nom ; et l'Akhal-Teké, élevé par les Tékés, rivaux des JomudModèle:Sfn. L'antagonisme entre ces deux ethnies favorise la bipartition des races de chevauxModèle:Sfn. Un premier registre d'élevage est créé en 1917Modèle:Sfn. L'Akhal-Teké attire une attention internationale croissante à cette époqueModèle:Sfn. La toute première société d'intérêt voit le jour en AllemagneModèle:Sfn. En 1921, l'élevage se centre sur le versant nord des monts Kopet-Dag, dans les environs de la capitale turkmène AchgabatModèle:Sfn. Le registre généalogique définitif de la race est créé en 1932 par K. I. Gorelov, à la suite de la révolution de 1927-1928Modèle:Sfn.
Pendant toute la période soviétique, l'Akhal-Teké est très peu exportéModèle:Sfn. Durant les années 1950, la politique agricole russe s'oriente vers la mécanisation et la productivité, et des abattages massifs de chevaux sont organisésModèle:Sfn,<ref name="HN">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Carole Ferret, il est cependant peu probable que l'Akhal-Teké ait été massivement abattu, en raison de son modèle inadapté à la production de viande et de ses effectifs déjà faiblesModèle:Sfn. Après la Seconde Guerre mondiale et le tremblement de terre de 1948, le haras et l'hippodrome d’Achgabat sont provisoirement fermés, mais en l'absence de données issues d'archives, rien n'indique une volonté soviétique d'éradiquer cette raceModèle:Sfn.
Avec la fin du nomadisme, le cheval perd naturellement de son utilité, et son élevage devient inutilement coûteuxModèle:Sfn. Selon l'association française de la race, de près de Modèle:Unité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on passe à un effectif d'environ Modèle:Unité au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ATF-hitso"/>. D'après Carole Ferret, Modèle:Citation, tels V. P. Šamborant (créateur d'un haras dans le Daghestan) ou M. D. Čerkezova (zootechnicienne soviétique arrivée à Achgabat en 1924, dont elle prend la tête de la station d’élevage), qui ont contourné une politique d'extermination concertée de la raceModèle:Sfn. Elle met en doute l'existence d'une volonté soviétique unanime d'éradication de l'Akhal-Teké, dans la mesure où Modèle:CitationModèle:Sfn. Le maréchal Semion Boudienny aurait nourri une détestation de cette race de chevaux en raison de son usage par les Basmatchis du Turkestan durant les années 1920 ; cependant l'administration soviétique compte aussi des défenseurs de l'Akhal-TekéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La Seconde Guerre mondiale, puis le tremblement de terre qui touche Achgabat en 1948, entraînent la fermeture provisoire du haras et de l'hippodrome d'AshgabatModèle:Sfn. Le ministère des Sovkhozes de la RSS turkmène promeut le métissage de l'Akhal-Teké, mais d'après Ferret, Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp, cité par Modèle:Harvsp.</ref>. En 1969, le livre Ahaltekinskaâ lošad’-gordost’ turkmenskogo naroda (« Le cheval Akhal-Teké, fierté du peuple turkmène ») est publié à AchgabatModèle:Sfn.
En 1980, environ Modèle:Unité de type Akhal-Téké sont comptabilisés dans toute l'URSS, dont Modèle:Unité de pure race<ref name="USSR">Modèle:Harvsp.</ref> (une autre source donnant Modèle:Unité Akhal-Teké de pure race dans toute l'Union soviétique la même annéeModèle:Sfn). Ces chevaux commencent à se faire connaître en occident à partir des années 1980, qui voient la création des premières associations d'éleveursModèle:Sfn.
De la dislocation de l'URSS à nos jours
La dislocation de l'URSS puis l'indépendance du Turkménistan, en 1991, accroissent le culte rendu à cette race de chevauxModèle:Sfn. Cette même année, un colloque international consacré à l'Akhal-Teké est organisé à Paris par Jean-Louis Gouraud et Carole Ferret : il rassemble les principaux responsables des élevages russes et turkmènesModèle:Sfn. Le Turkménistan interdit temporairement toute exportation, afin de reconstituer ses effectifsModèle:Sfn.
Le cheval turkmène devient un enjeu de pouvoir politique, lié à un mouvement de recherche du cheval originel, commun à d'autres pays d'ex-URSSModèle:Sfn. D'après Carole Ferret, des purges ont lieu contre des hommes soupçonnés de posséder de plus beaux chevaux que ceux du présidentModèle:Sfn. G. Kârizov, directeur général de l'institut d'élevage Turkmen atlary, et vice-président de l'association internationale d’élevage de l'Akhal-Teké, est emprisonné de 2002 à 2007 pour cette raisonModèle:Sfn. En 2009, après de nombreuses années d'isolationnisme, le Turkménistan organise une conférence internationale autour de son cheval national, invitant tous les spécialistes de l'Akhal-Teké à Achgabat le Modèle:DateModèle:Sfn. Une association internationale d'élevage de l'Akhal-Téké est créée à cette occasion, le président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow étant désigné comme président de cette associationModèle:Sfn.
L'Akhal-Teké a été exporté aux États-Unis, où le prix des étalons à la reproduction est devenu relativement abordableModèle:Sfn.
Description
L'Akhal-Teké est l'une des races de chevaux les plus caractéristiques et les plus originales au mondeModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Avec le Jomud ou Yamut, il constitue le groupe du cheval TurcomanModèle:Sfn. Il est génétiquement proche de la race indienne du KathiawariModèle:Sfn. Plus largement, il se rattache au groupe du cheval orientalModèle:Sfn.
La modélisation par dendogrammes de sa proximité génétique avec d'autres races de chevaux indique en effet une proximité avec l'ArabeModèle:Sfn, mais aussi avec le Pur-sang<ref group="R">Modèle:Article.</ref>, et le Sorraia portugaisModèle:Sfn.
Taille et poids
Modèle:Article connexe C'est un cheval de taille moyenne ; d'après la journaliste équestre Lise Mayrand (2014), les mâles toisant environ Modèle:Unité au garrot et les femelles Modèle:UnitéModèle:Sfn. L'écrivain et éditeur Jean-Louis Gouraud cite une taille moyenne de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref name="Gouraud80"/>. Les plus grands sujets peuvent dépasser Modèle:UnitéModèle:Sfn. En 1997, l'autrice tchèque Helena Kholová donne une moyenne de Modèle:Unité, pour Modèle:Unité chez les jumentsModèle:Sfn. Le tour de poitrine s'établit alors à Modèle:Unité, et le tour de canon à Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Les tailles extrêmes sont considérées comme indésirablesModèle:Sfn. En dépit de sa taille moyenne, ses longues jambes fines lui confèrent une apparence élancée<ref name="Gouraud80"/>.
Morphologie
L'Akhal-Teké présente un aspect général svelteModèle:Sfn, sec et légerModèle:Sfn, avec une silhouette longiligne et anguleuseModèle:Sfn,<ref name="Romme45" group="R"/>. Cet aspect anguleux diffère radicalement des canons de beauté du cheval dans le monde occidentalModèle:Sfn. C'est un cheval mince et élancéModèle:Sfn. Sa conformation diffère nettement de celle des autres races de chevauxModèle:Sfn. Cette apparence originale, comparée à celle du guépard ou bien du lévrier chez le chienModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="Gouraud80"/>, suscite des appréciations contrastées de la part des observateurs extérieurs, allant de l'admiration de sa « beauté »Modèle:Sfn jusqu'à une réaction totalement rebutée par sa Modèle:CitationModèle:Sfn :
Jean-Louis Gouraud décrit Modèle:CitationModèle:Sfn. Le modèle a évolué, les chevaux modernes correspondant davantage à la morphologie attendue de par le phénomène de mode suscitéModèle:Sfn. Une impression générale d'exotisme, de grâce et d'athlétisme est recherchée chez l'Akhal-Teké moderne élevé en OccidentModèle:Sfn.
Tête
L'Akhal-Téké possède un port de tête altier, la tête étant implantée à un angle d'environ 45°Modèle:Sfn
D'aspect délicatModèle:Sfn, fine et légèreModèle:Sfn avec des joues largesModèle:Sfn, la tête présente un profil rectiligneModèle:Sfn,Modèle:Sfn ou légèrement concaveModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les yeux sont en forme d'amande<ref name="Brengard">Modèle:Bibliographie.</ref>, de type « oriental », souvent avec des paupières tombantesModèle:Sfn, et dégagent une impression d'intelligence et de vivacitéModèle:Sfn, ce qui donne à l'Akhal-Teké un regard assuré et expressifModèle:Sfn. Les naseaux sont secs et bien ouvertsModèle:Sfn. Les lèvres sont finesModèle:Sfn. Les oreilles sont longuesModèle:Sfn, implantées haut sur la tête<ref name="Brengard"/>, fines, mobiles, alertes et bien dessinéesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. L'attache de gorge est fineModèle:Sfn.
Les têtes « grossières » ou communes, la joue trop effacée ou trop proéminente, ainsi que les attaches de gorge épaisses, sont discriminatoires en concours de modèle et alluresModèle:Sfn.
Avant-main
L'encolure est particulièrement longue et fineModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Son implantation verticale (quasi angle droit avec la ligne du dos) confère à l'Akhal-Teké une allure altière, ainsi qu'un trait spécifique à la race, sa bouche étant placée au niveau de son garrot, voire plus hautModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Elle peut présenter la forme dite d'encolure de cerf (ou encolure renversée)Modèle:Sfn. Elle est attachée haut à l'épauleModèle:Sfn. Une encolure épaisse et/ou attachée bas est considérée comme un défautModèle:Sfn.
Le garrot est saillant et prononcéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les épaules sont de taille moyenneModèle:Sfn, larges et généralement obliquesModèle:Sfn,Modèle:Sfn, ce qui confère une grande amplitude à ce cheval, qui se distingue sur les champs de coursesModèle:Sfn. Les omoplates sont redresséesModèle:Sfn. Le poitrail peut être étroitModèle:Sfn, peu profond selon KholováModèle:Sfn, et remarquablement muscléModèle:Sfn. Le passage de sangle est profondModèle:Sfn. L'étroitesse du poitrail et de la poitrine rend ce cheval particulièrement confortable pour un cavalier sous la selleModèle:Sfn.
Dos, arrière-main et membres
Le dos et l'arrière-main sont longs, fins et nerveux, avec une musculature dense et plate, une croupe tombante et prononcéeModèle:Sfn,<ref name="Brengard"/>. Ce dos long prédispose l'Akhal-Teké à l'ensellement, et rend le rassembler plus difficileModèle:Sfn.
Les membres sont secs et dotés de tendons solidesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les avant-bras et les cuisses sont longs et musclés ; en revanche, les canons sont plutôt courts, et les genoux situés basModèle:Sfn. Les postérieurs sont anguleux et semblent faibles au premier regardModèle:Sfn. Des paturons très droits et longs, sur des talons bas, sont caractéristiques de cette raceModèle:Sfn. Ils pourraient être le résultat de son adaptation au sable du désert. Les sabots sont hauts et de petite taille, dans le prolongement des membres, et dotés d'une corne très dureModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="MotsCheval"/>,Modèle:Sfn. La densité des os des membres est recherchéeModèle:Sfn. Les articulations sont larges, mais les genoux doivent être platsModèle:Sfn.
L'Akhal-Teké peut présenter des membres antérieurs serrés et des membres postérieurs « sous lui », caractéristiques considérées comme des défauts d'aplombsModèle:Sfn.
Pelage et crins
Le poil est ras et la peau fine, caractéristiques typiques du cheval du désertModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La crinière et la queue sont peu fournies<ref name="MotsCheval"/> et soyeusesModèle:Sfn. Le toupet sur le front est le plus souvent absent<ref name="MotsCheval">Modèle:Bibliographie.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn ; la crinière peut même, dans de rares cas, être totalement absenteModèle:Sfn. Les fanons sont systématiquement absentsModèle:Sfn.
Robes
Modèle:Article connexe L'Akhal-Téké arbore une très grande variété de robes. Les plus répandues sont le bai, l’isabelle et l’alezan<ref name="MotsCheval"/>, la variante alezan brûlé étant plus rareModèle:Sfn. L'alezan tire plus souvent sur le doré que sur le rougeModèle:Sfn.
On trouve aussi des chevaux à la robe noire, grise<ref name="MotsCheval"/>, palomino ou crèmeModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le gris passe généralement par une phase très pommelée avant de devenir quasi-blancModèle:Sfn. Les Turkmènes recherchent les robes les plus foncées, considérant les robes les plus claires comme une tare ou un signe de mauvais espritModèle:Sfn. Les marques blanches en tête et les balzanes sont fréquentesModèle:Sfn. Les déclinaisons fumées (marquages noirs supplémentaires sur le pelage) sont elles aussi fréquentes, donnant de nombreuses variations de couleurModèle:Sfn. Le gène Dun et le gène Crème sont tous deux exprimés chez la race, pouvant donner des individus qui expriment une copie de chacun de ces deux gènes, dits « dunskin »Modèle:Sfn. Il existe aussi un bon nombre d'Akhal-Teké à double dilution crème, cremellos ou perlinosModèle:Sfn. Le rabicano est présent chez la race, mais le rouan, jadis décrit comme possible, semble avoir disparu des ressources génétiques de l'Akhal-TekéModèle:Sfn.
L'une des particularités les plus connues pour être associées à cette race dans le monde occidental est la présence d'une robe qui reflète la lumièreModèle:Sfn,Modèle:Sfn, allant du palomino doré au noir électriqueModèle:Sfn. Cette particularité pourrait être liée à la structure particulière du pelage de l'animal, qui réfracte la lumièreModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Elle ne concernerait cependant qu'environ 1 % des sujets de la race<ref name="Brengard"/>.
La robe dorée, la plus populaire et typique, nommée Modèle:Langue en russe, est une déclinaison de la robe isabelleModèle:Sfn. Une autre robe typique de cette race est le bai dun avec reflets dorés et fumés, raie de mulet, et zébrures aux membresModèle:Sfn.
Allures
Modèle:Article connexe L'Akhal-Teké possède des allures globalement harmonieuses et légèresModèle:Sfn, souples et amplesModèle:Sfn. Son galop fluide et coulant très typique ne produit aucun à-coupModèle:Sfn. En revanche, son trot peut être saccadé, avec une action dure, donc inconfortable pour un éventuel cavalierModèle:Sfn. Ses mouvements sont décrits comme fluides et puissantsModèle:Sfn, « élégants et félins »Modèle:Sfn, ou encore « élastiques »Modèle:Sfn.
Il dispose d'une grande vitesse de pointe, mais n'est pas aussi rapide que le Pur-sangModèle:Sfn.
Bien que le journaliste équestre autrichien Martin Haller lui décrive une aptitude à l'amble et au töltModèle:Sfn, lorsque l'Akhal-Teké a fait l'objet d'une étude visant à déterminer la présence de la mutation du gène DMRT3 à l'origine des allures supplémentaire, l'étude de 43 sujets n'a permis de confirmer ni la présence de cette mutation chez les chevaux testés, ni l'existence de chevaux avec des allures supplémentaires parmi la race<ref group="R">Modèle:Article.</ref>.
Sélection
La gestion du registre généalogique de l'Akhal-Teké est une source de vives tensions diplomatiques entre la Russie et le TurkménistanModèle:Sfn. En effet, la gestion internationale de ce registre est assurée par le VNIIK, Institut russe de l’élevage équin, à RiazanModèle:Sfn. L'usage de l'insémination artificielle est interdit dans la reproduction de l'Akhal-Teké depuis 2000, ce qui nuit à la croissance du cheptelModèle:Sfn. Les États-Unis tiennent deux registres, l'un pour la pure race Akhal-Teké, et le second, le Akhal Teke Sport Horse Registry, pour les chevaux de sport issus de croisements et ayant 50 % ou plus d'origines Akhal-TekéModèle:Sfn.
Il existe des Akhal-Teké plus ou moins « typés », mais tous les chevaux enregistrés doivent présenter un type distinctif des autres racesModèle:Sfn. La race est ainsi divisée en trois types<ref name="Brengard"/>. La sélection se base sur la reconnaissance de dix-huit lignées issues d'étalons prestigieux ayant donné leur nom à chacune d'entre ellesModèle:Sfn. Les lignées les plus importantes en termes d'effectifs sont les suivantes : Guelishili, Kaplan, Peren, Sovkhoz II, Arab, Sere, Fakirpelvan, El et Kirsakar<ref name="HN"/>,Modèle:Sfn. Le premier type, considéré comme l'Akhal-Teké traditionnel, est représenté chez les lignées Guelishili, Peren et Kaplan<ref name="Brengard"/>. Le second type, plus petit et rapide, est représenté chez les lignées El et Karlavash<ref name="Brengard"/>. Le troisième type, le type sportif, existe chez les lignées Arab et Dor-Bairam<ref name="Brengard"/>.
Dès l'époque soviétique (1989), une spécificité de la race au regard de l'analyse de son sang est soulignéeModèle:Sfn. D'après l'analyse génétique de Modèle:Unité sujets, publiée en 2019, l'Akhal-Teké présente une grande diversité d'allèles, indicatrice d'origines maternelles très variées chez cette raceModèle:Sfn. Il présente une variante, nommée HMS2 N, qui n'a encore jamais été détectée chez une autre race de chevauxModèle:Sfn. Les types régionaux sont bien génétiquement différenciésModèle:Sfn et la population turkmène n'a pas subi de perte de diversité génétiqueModèle:Sfn. Les chevaux de Krasnodar présentent la meilleure diversité génétiqueModèle:Sfn. La plus basse diversité génétique se retrouve chez les Akhal-Teké américainsModèle:Sfn. Les chevaux de Russie et ceux des autres pays d'Asie centrale (à l'exception du Turkménistan) sont génétiquement plus prochesModèle:Sfn. Il existe ainsi un cluster de gènes commun aux Akhal-Teké russes, européens, et issus des pays d'Asie centrale hors Turkménistan (Kazakhstan...)Modèle:Sfn. La diversité des chevaux italiens est bonne, suggérant l'efficacité des méthodes de sélection<ref group="R" name="Akhal-Italy" />.
Tempérament et entretien
L'Akhal-Teke est un cheval proche du sang, vif et nerveuxModèle:Sfn. C'est une monture fiable et volontaire qui fait preuve de beaucoup d'intelligence au travailModèle:Sfn. Il est cependant de caractère particulièrement indépendant, à tel point que son cavalier n'en tirera rien si le cheval ne décide pas de se livrerModèle:Sfn. Il tend à s'attacher à un unique cavalier, celui qui le monte le plus souvent Modèle:Sfn, et à entretenir une relation durable et solideModèle:Sfn,<ref name="Brengard"/>, comparée à celle d'un chien envers son maîtreModèle:Sfn. Il est cependant réputé têtu, capricieux et peu discipliné (en France notamment)<ref name="MotsCheval"/>, ce qui lui a souvent valu mauvaise presse<ref name="ATF-desc">Modèle:Lien web.</ref>. D'après Gouraud, cette réputation pourrait provenir du fait que les haras soviétiques ne vendaient à l'Occident que leurs chevaux « défectueux », en particulier les chevaux caractérielsModèle:Sfn.
Cheval du désert, l'Akhal-Téké est rustiqueModèle:Sfn. Sobre, il se contente de ration d'eau et de nourriture minimales, et supporte de très grands écarts de températureModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après quatre jours de privations alimentaires, les sujets de la race étudiés ne développent pas d'hyperlipémie ni de crise catabolique<ref group="R">Modèle:Article.</ref>.
La race présente également des qualités d'endurance remarquablesModèle:Sfn, largement soulignées par les sources historiquesModèle:Sfn. Il dispose enfin d'une grande longévité<ref name="MotsCheval"/>. L'analyse de la myosine musculaire de 15 chevaux montre une aptitude à l'endurance et à la vitesse<ref group="R">Modèle:Article.</ref>. L'héritabilité des fibres musculaires est considérée comme modérée chez l'Akhal-Teké, rendant sa prise en compte potentiellement pertinente pour atteindre des objectifs d'élevage<ref group="R">Modèle:Article.</ref>. La dégradation des fibres musculaires due à l'âge survient à partir de Modèle:Nombre<ref group="R">Modèle:Article.</ref>.
Santé
L'Akhal-Teké est touché par une maladie génétique spécifique, le syndrome du poulain nu (en anglais : naked foal syndrom) : le poulain affecté est dépourvu de pelage et de crins à la naissance, et meurt rapidement de maladies de la peau et du système digestifModèle:Sfn. La cause de cette maladie a été identifiée grâce à la première étude scientifique menée à ce sujet en 2017, il s'agit d'une mutation faux sens située sur le gène ST 14<ref group="R">Modèle:Article.</ref>.
La race est également touchée par des cas de cryptorchidie, et par la desmite dégénérative du ligament suspenseur, identifiée en décembre 2015, et pour laquelle les recherches sont en coursModèle:Sfn. La pratique des courses, notamment en Iran, peut rendre ces chevaux sensibles aux fourbures : une radiographie permet de distinguer le pied sain du pieds fourbu<ref group="R">Modèle:Article.</ref>.
Utilisations
À l'origine cheval de guerre, l'Akhal-Teké est désormais surtout élevé comme un cheval de loisirs (80 % des propriétaires français le montent pour leur plaisir<ref name="Brengard"/>), et un cheval de sportModèle:Sfn. Ses aptitudes sont peu connues du grand public, peu d'individus pratiquant le sport à haut niveau<ref name="Brengard"/>. Dans son berceau originel, il peut être monté pour la surveillance des troupeaux d'élevageModèle:Sfn. L'Akhal-teké est apte à la pratique de toutes les disciplines équestres, bien que ses disciplines de prédilection soient l'endurance et le concours complet. C'est un cheval qui a du fond, étant donné qu'il est sélectionné pour sa vitesse, sur les hippodromes d'U.R.S.S. et des républiques limitrophesModèle:Sfn. En Russie, l'Akhal-Teké est monté en rodéo par de jeunes cavaliers, tandis qu'en Allemagne, ces chevaux servent à la chasse au renard et sont montés en reiningModèle:Sfn.
Endurance, course et randonnée au long cours
La vigueur extraordinaire de ces chevaux les rend parfaitement aptes à l’endurance ; ils disposent en effet de l'un des meilleurs taux de récupération cardiaque parmi toutes les races de chevaux pratiquant l'endurance, grâce à l'efficience de leur cœur et de leurs poumonsModèle:Sfn. Ils sont, de par leur sélection originelle, capables de parcourir de grandes distances sous des températures extrêmesModèle:Sfn. L’un des plus grands parcours d'endurance est organisé en 1935 : des Akhal-Teké ont été montés pour un voyage entre Achgabat et Moscou (à travers le désert du Karakoum), parcourant une distance de Modèle:Unité en Modèle:UnitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Une trentaine de cavaliers prennent le départ, mais seuls une vingtaine terminent ce raidModèle:Sfn. Ce raid est reconduit en 1985Modèle:Sfn par des djighitesModèle:Sfn.
Au Turkménistan et en Russie, certaines l'ignées d'Akhal-Teké sont représentées en course de vitesse<ref name="Brengard"/>.
Au Canada, l'Akhal-Teké est réputé pour la course d'enduranceModèle:Sfn.
Dressage et saut d'obstacles
Les avis sur les performances de l'Akhal-Teké en compétitions de dressage et de saut d'obstacles sont variés. Helena Kholová le décrit comme inadapté à ces deux disciplinesModèle:Sfn, d'autres auteurs estimant au contraire que l'Akhal-Teké a été sélectionné pour pratiquer ces sportsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La race a connu de grands succès passés dans ces deux disciplines. Absinthe (nommé « Absent » par erreur de transcription), fils de l'étalon Arab, et son cavalier Sergueï Filatov, ont ainsi remporté la médaille d'or de dressage aux Jeux Olympiques de Rome en 1960, et une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964Modèle:Sfn. En 1968, Absinthe décroche une médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Mexico avec un autre cavalier, Yvan Kalita, faisant de lui le cheval titulaire du record olympique de dressage<ref name="Gouraud"/>,Modèle:Sfn,<ref name="Brengard"/>. Ses descendants Dombai, Abakan, Arguva, et d'autres, ont remonté avec succès l'équipe soviétique de dressage les années suivantes<ref name="Brengard"/>.
Il est reproché à Absinthe d'avoir un modèle proche du Pur-sang et du Trakehner<ref name="Gouraud"/>. La lignée Arab, à laquelle il appartient, est la plus réputée pour le dressage<ref name="Brengard"/>. Arab a longtemps détenu également le record russe de saut en hauteur, avant d'être détrôné par Polygon, un petit Akhal-Teké de Modèle:Unité qui sauta Modèle:Unité<ref name="Brengard"/>.
Aux États-Unis, l'Akhal-Teké est monté en concours complet et en saut d'obstaclesModèle:Sfn.
Cadeau diplomatique
Modèle:Article connexe L'Akhal-Teké a toujours été un cadeau diplomatique apprécié, offert pour rendre hommage à des chefs d'ÉtatModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En février 1956, Nikita Khrouchtchev remet officiellement à la jeune reine d'Angleterre, Élisabeth II, l'étalon Mele-Kucha (ou Melekuch), alors âgé de trois ans, portant la fameuse robe isabelle dorée, et né dans un kolkhoze du TurkménistanModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Ce cheval fera longtemps partie des écuries royalesModèle:Sfn. Le président turkmène Niazov offre en 1992 le jeune cheval isabelle Gend Jim au président français François Mitterrand, qui par contre le dissimule pour un usage privéModèle:Sfn.
En Modèle:Date-, le président russe Vladimir Poutine fait don au roi du Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, d'un étalon Akhal-Téké, Hadžibek, né au haras de Stavropol en Modèle:Date-, et devenu champion du monde de sa race en 2014 et 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Spectacle
Enfin, l'Akhal-Teké est un cheval de cirque très apprécié, le Cirque de Moscou l'ayant employé avec succès pendant près de cinquante ansModèle:Sfn. La dernière cavalerie du genre était entraînée par M. SokolovModèle:Sfn. En France, Alexis Grüss possède en 2005 quatre chevaux de la race, et les utilise pour ses spectaclesModèle:Sfn.
Croisements et influence sur d'autres races
L'Akhal-Teké est entré en croisement avec de nombreuses autres races de chevaux, particulièrement en Asie centraleModèle:Sfn, et notamment en AfghanistanModèle:Sfn. Il a pu laisser sa marque sur les races de chevaux hongroises avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Huns étant originaires d'Asie centraleModèle:Sfn.
Il a influencé des races russes, dont le cheval du Don et le Trotteur OrlovModèle:Sfn. Le fameux étalon Turkmain Atti (ou Turk main atti / Turkmen atti), exporté en tant que cheval arabe mais possiblement Akhal-Teké du fait de son nom, est devenu père à son tour de 17 reproducteurs en Prusse orientaleModèle:Sfn,Modèle:Sfn, ce qui atteste d'une influence sur la race du TrakehnerModèle:Sfn.
Son influence sur le Pur-sang est supposée de par l'existence d'indices en faveur de la présence de Turcomans parmi les étalons fondateursModèle:Sfn,<ref group="R">Modèle:Article.</ref>. L'Akhal-Teké est en revanche peu présent parmi les origines maternelles du Pur-sang, cette dernière race provenant de juments aux origines majoritairement européennes, particulièrement de juments britanniques<ref group="R">Modèle:Article.</ref>. Néanmoins, l'étalon Byerley Turk, l'un des trois étalons fondateur du Pur-sang, est soupçonné d'être un Akhal-Teké ou un Arabe MuniqiModèle:Sfn. Si cette influence est confirmée, l'Akhal-Teké, à travers le Pur-sang, pourrait être l'une des races dotées de la plus forte influence sur les chevaux de sport et les demi-sang modernesModèle:Sfn.
L'Akhal-Teké est aussi employé en croisement avec le Pur-sang, pour donner l'Anglo-Téké, un cheval destiné à la compétition<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. Ce croisement tend à adoucir son caractère et son trot, mais lui fait perdre son typeModèle:Sfn.
Le Cheval des Nez-Percés est une race issue d'un croisement entre l'Akhal-Teké et l'Appaloosa.
Diffusion de l'élevage
L'élevage de chevaux Akhal-Téké est présent au Turkménistan, en Russie, dans le sud du Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et dans le nord du Caucase, qui sont les régions historiques de la raceModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il existe une controverse et une rivalité entre pays revendiquant détenir les meilleurs sujets, les éleveurs Kazakhs estimant que les meilleurs chevaux se trouvent au Kazakhstan et dans le CaucaseModèle:Sfn.
En 2006, l'effectif est de près de Modèle:Unité dans le mondeModèle:Sfn. L′American Livestock Breeds Conservancy classe la race comme vulnérable (moins de 5 000 sujets dans le monde) en 2012<ref name="Equinesc57"/>. Globalement, l'Akhal-Teké est considéré comme une race rareModèle:Sfn, et fait l'objet d'une attention internationale en raison de sa valeur zootechniqueModèle:Sfn. Environ un tiers des effectifs sont au Turkménistan, un autre tiers en Russie<ref name="Gouraud80"/>. La race s'est répandue dans les pays qui faisaient autrefois partie de l'URSS, notamment la Tchéquie (dont la population est très proche de celle de la Russie) et l'Estonie (dont, au contraire, la population est génétiquement différenciée de celle de Russie)<ref group="R" name="Diversitypops">Modèle:Article.</ref> ; pays gérant un stud-book pour la race<ref group="R">Modèle:Article.</ref>.
Quelques grands élevages avec plus d'une dizaine de naissances par an sont présents au Kazakhstan (haras LugovskyModèle:Sfn) et en Russie. Des élevages de taille plus modeste, avec seulement une ou quelques naissances par an, se trouvent dans les autres pays<ref name="HN"/>.
Ce cheval est élevé en Occident, notamment en Allemagne, en Suisse, en France, aux États-Unis, en AustralieModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il est introduit entre 1991 et 2000 en Italie, principalement comme cheval d'endurance<ref name="Akhal-Italy" group="R">Modèle:Article.</ref>.
Environ 25 % de l'élevage se fait en dehors des régions historiquesModèle:Sfn. Equus Survival Trust classe la race comme étant « vulnérable » (entre Modèle:Unité et Modèle:Unité femelles aptes à se reproduire) aux États-Unis, d'après son évaluation de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ouvrage Equine Science (Modèle:4e édition de 2012) classe l'Akhal-Téké parmi les races de chevaux de selle bien connues au niveau international<ref name="Equinesc57">Modèle:Bibliographie.</ref>.
Au Turkménistan
D'après Carole Ferret, la population turkmène de chevaux est réduite, puisque la FAO l'estime à un cheval pour Modèle:Nombre en 2008, soit bien en dessous des taux du Kazakhstan et de la MongolieModèle:Sfn. Cela démontre que le cheval y est considéré comme un animal de luxe nécessitant des soins importants, et non comme un compagnon de travail quotidienModèle:Sfn.
Les haras d'élevage turkmènes historiques comptent celui de « Komsomol »Modèle:Sfn.
En Russie
Le stud-book général de l'Akhal-Teké est tenu en RussieModèle:Sfn. Dans ce pays, en 2019, la race est présente dans trois haras et douze fermes d'élevageModèle:Sfn. Environ 60 éleveurs privés russes font naître l'Akhal-TekéModèle:Sfn. La Russie détient un peu plus de 200 étalons et 650 juments appartenant à la raceModèle:Sfn. Le laboratoire de génétique de l'institut russe de l'élevage dirige des recherches sur cette race depuis le milieu des années 1970Modèle:Sfn.
Le haras de Stavropol (Modèle:Langue), dans le caucase du Nord, est l'un des principaux lieux d'élevage de l'Akhal-Teké dans le monde, et a donné de nombreux champions de raceModèle:Sfn.
D'après Jean-Louis Gouraud, l'Akhal-Teké est à la mode parmi les personnalités du monde des affaires russes, dans le cadre d'une rivalité par l'extravagance<ref name="MotsCheval"/>.
En France
Les premiers chevaux Akhal-Téké arrivent en France dans les années 1980<ref name="HN"/>. L'Association française du cheval akhal-téké (AFCAT) est créée en février 1989, son fondateur Jean-Louis Gouraud médiatisant ensuite abondamment la race dans l'hexagoneModèle:Sfn. C'est cependant l'affaire Gend Jim qui fait le plus connaître la race aux Français, en 1993 et 1994Modèle:Sfn.
La France est le premier pays à avoir signé un accord en 2004 avec la Russie, pour l'ouverture d'un stud-book nationalModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Bien que le nombre de naissances par an soit faibleModèle:Sfn, le cheptel français est évalué à plus de Modèle:Unité en 2008<ref name="HN"/>. Les régions les plus actives en termes d'élevage sont situés dans le quart nord-ouest et dans le quart sud-est. En 2013, on dénombre Modèle:Unité d'Akhal-Teké, Modèle:Unité saillies et Modèle:Unité en activité. Cette même année, Modèle:Unité sont présents sur le territoire français<ref name="HN"/>.
Dans la culture
L'Akhal-Teké est l'un des symboles majeurs de son pays natal, le Turkménistan<ref group="R">Modèle:Ouvrage.</ref>. Idéalisé et héroïsé, ce cheval est un élément de grande fierté pour les TurkmènesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En présentation, il est souvent couvert de joyaux et de décorations de couleur doréeModèle:Sfn.
Cette construction d'une mythologie autour de la race existe aussi en occidentModèle:Sfn, où l'Akhal-Teké est surnommé le Modèle:Citation, décrit comme un animal précieux qui était enterré dans les tombes Modèle:CitationModèle:Sfn, qu'auraient monté ou décrit Alexandre le Grand, Gengis Khan et Marco Polo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. En créant la première association française de promotion de la race en 1989, Jean-Louis Gouraud a paré l'Akhal-Teké de toutes les vertusModèle:Sfn.
Dans l'emblème du Turkménistan
L'Akhal-Teké est notamment présent au centre de l'emblème national du TurkménistanModèle:Sfn. Celui-ci se compose d'une étoile verte à huit branches bordées d'or, l'étoile de Rub El Hizb (un symbole de l'Islam), dans lequel se trouve un disque rouge entouré de cinq tapis, représentant les valeurs traditionnelles et religieuses du pays, et enfin un cheval Akhal-Téké de profil est présent, au centre d'un dernier disque bleu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. Plus précisément, ce cheval est l'étalon Yanardag, sacré champion du monde des étalons de sa race en 1999Modèle:Sfn.
Culte national de l'Akhal-Teké au Turkménistan
D'après le journaliste sportif David Garcia, l'élevage, l'augmentation des effectifs et la reconnaissance internationale de la race sont l'une des priorités du gouvernement turkmène, dans un contexte où le culte de la personnalité du président se confond avec le culte rendu à cette race de chevauxModèle:Sfn. Preuve de l'importance nationale accordée à la question chevaline, l'association Turkmen atlary (« Chevaux turkmènes ») a, d'après Carole Ferret, « un statut équivalent à celui d'un ministère »Modèle:Sfn.
Saparmyrat Nyýazow, président du Turkménistan de 1991 à 2006, a été représenté par de multiples statues, dont une statue dorée qui le représente en train de flatter l'encolure d'un cheval de race Akhal-Teké, à l’entrée de l'hippodrome d’AchgabatModèle:Sfn. Président du Turkménistan depuis 2007, Gourbangouly Berdimouhamedov a publié plusieurs ouvrages qui louent les qualités du cheval nationalModèle:Sfn, dont un intitulé L'akhal-téké, notre fierté et notre gloireModèle:Sfn. Sa statue équestre, haute de Modèle:Unité, dorée à la feuille d'or et posée sur un socle de marbre, est érigée dans le centre de la capitale Achgabat, et le présente monté sur un Akhal-TekéModèle:Sfn. Chaque année, au mois d'avril, un jour du cheval turkmène est organisé, une grande fête où diverses activités et concours sont proposés autour de l'Akhal-Teké<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce festival est l'un des rares motifs d'ouverture des frontières du TurkménistanModèle:Sfn, et pour l'occasion, la télévision turkmène diffuse des vidéos de chevaux en boucle pendant une semaineModèle:Sfn.
Carole Ferret analyse ce phénomène dans le cadre d'une réaffirmation des identités nationales en ex-URSS par le biais des races de chevaux, ce phénomène étant constaté également au Kirghizistan et en République de Sakha : Modèle:CitationModèle:Sfn. Elle postule que l'existence d'une race équine « nationale » soit considérée comme un critère de définition de la communauté humaineModèle:Sfn. L'Akhal-Teké est considéré comme l'une des races de chevaux les plus pures et les plus anciennes au mondeModèle:Sfn, et comme l'ancêtre de tous les Pur-sangsModèle:Sfn. Ferret note que l'invocation de la pureté et de l'ancienneté s'associe avec le statut d'emblème national accordé à ces chevaux, par résistance vraisemblable aux actions des zootechniciens soviétiquesModèle:Sfn.
Pseudohistoire
L'absence de recherche scientifique indépendante de la propagande gouvernementale du Turkémistan entraîne, d'après Ferret, la diffusion d'une pseudohistoire qui présente de nombreux chevaux du passé, y compris des chevaux légendaires, comme des Akhal-TekéModèle:Sfn. Un passage de récit de Marco Polo est interprété pour affirmer que l'ancêtre de la race Akhal-Teké proviendrait du célèbre cheval Bucéphale, ayant appartenu à Alexandre le Grand<ref name="Equinesc57"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Dancing Brave, un Pur-sang vainqueur du Prix de l'Arc de Triomphe en 1986, est présenté comme un Akhal-Teké par les TurkmènesModèle:Sfn. L'import massif d'Akhal-Teké vers l'Angleterre à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est vu comme une vérité indiscutable au Turkménistan, bien que l'on ignore quelles sont les sources d'une telle affirmationModèle:Sfn.
Dans les arts
Nicola Jane Swinney, sans citer ses propres sources, estime que les premières représentations de l'Akhal-Teké remontent au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Les Akhal-Tekés Aad (gris) et Sardar (alezan doré), présentés aux expositions universelles de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ont été portraiturés, notamment par Nicolas SwertschkoffModèle:Sfn.
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Timbre soviétique, 1968.
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Timbre soviétique, 1988.
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Timbre d'Azerbaïdjan, 1993.
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Timbre du Turkménistan, 2001.
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Timbre du Kazakhstan, 2002.
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Timbre d'Ouzbékistan, 2012.
Notes et références
Références des articles et ouvrages de recherche
Annexes
Articles connexes
- Le Cheval des Nez-Percés, croisement de l'Akhal-Teke avec l'Appaloosa, pour retrouver le modèle originel du cheval Appaloosa créé par les Nez-Percés.
- Turkoman, une race disparue, très proche de l'Akhal-Teke.
- Gend Jim (1987-2010), un étalon de race Akhal-Teke, cadeau du Saparmyrat Nyýazow, président du Turkménistan, au président de la République française François Mitterrand
- Liste de races chevalines
Liens externes
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- Documentaire sur le légendaire cheval Turkmen: l'Akhal téké
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