Né au 21 rue des Bourbonnais à Versailles, Alexandre est issu d'une famille de musiciens. Son père, Jean-François (1739–1814), est haute-contre à la Sainte-Chapelle de Paris, compositeur<ref>Dont huit recueils d'arrangements pour voix et harpe d'ariettes qui eurent un succès commercial (parus de 1768 à 1781).</ref> et professeur de harpe à la cour de Versailles<ref>De 1779 à 1792, mais il dut perdre bon nombre de ses élèves dès 1789. Le 25 février 1792, la famille est déjà installée à Paris, rue Sainte-Anne, jour de la naissance de la dernière née, Alexandrine (1792–1870), sœur cadette d'Alexandre. Modèle:Harvsp</ref> et théoricien<ref>Jean-François Boëly est l'auteur d'un Traité d'harmonie et d'un Traité de composition restés à l'état de manuscrits, mais destiné à briguer un poste au Conservatoire qu'il n'obtint jamais. L'interruption des études d'Alexandre s'explique d'ailleurs par un conflit avec Gossec quand Charles-Simon Catel imposa son propre Traité d'harmonie pour l'usage des Conservatoires, paru en 1802 et que Jean François considère comme très insuffisant. Ce séjour de deux années en province, empêche une brillante carrière pourtant réservé au jeune homme. Les véritables causes dévoilées de l'état d'ignorance des siècles reculés, dans lequel rentre visiblement aujourd'hui la théorie pratique de l'harmonie, notamment la profession de cette science. Paris, Masson, 1806. Le titre ajoute : Modèle:Citation.</ref>. Sa mère, Catherine-Louise Levesque (1755-1804), femme de chambre d'un enfant de la Comtesse d'Artois de 1778 à 1783, a pour père Pierre-Louis Levesque (1724-1797) chantre et auteur d'un Solfège d'Italie (1772) assez célèbre, qui connut cinq rééditions jusqu'en 1830. Son oncle, Pierre-Louis Levesque (1760-?) est aussi Page du Roi. Enfin, il a quatre sœurs qui suivent toutes de rapides et brillantes études à l'ouverture du conservatoire.
Formation
Dès sa cinquième année Alexandre reçoit sa première éducation musicale parmi les pages de la musique du Roi, dirigés par son grand-père. À Paris, il a d'abord pour maître son père, doué d'une solide culture, puis dès l'ouverture du Conservatoire de Paris en 1796 – Alexandre est alors dans sa onzième année<ref>Alexandre entre au Conservatoire le 10 octobre 1796.</ref> – il commença le violon avec Henri Guérillot (1749–1805), sans grand succès apparemment, et surtout le piano. L'hypothèse a été émise qu'il avait commencé avec Madame Hélène de Montgeroult (1764–1836) jusqu'en Modèle:Date-<ref>Date à laquelle elle n'enseigna plus dans l'institution (cf. Modèle:Harvsp). Il n'existe aucun document permettant d'éclaircir ce point. H. de Montgeroult, disciple de Hüllmandel (lui-même élève de CPE Bach) est l'auteur d'une monumentale méthode de piano de plus de 700 pages, étalées sur trois volumes : Cours complet pour l'enseignement du forte piano conduisant progressivement des premiers éléments aux plus grandes difficultés (1816). À noter que H. Jadin eut pour professeur ce même Hüllmandel et que les Jadin sont des amis de la famille Boëly, tous versaillais.</ref>, puis avec le pianiste-compositeur et pédagogue tyrolien Ignaz Ladurner (1766-1839). Ladurner, fils d'organiste et organiste à ses heures<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, formé à Munich et fixé à Paris depuis 1788, devient professeur au conservatoire de Modèle:Date- jusqu'à son éviction en 1802 (comme le violoniste Guérillot, écarté lui aussi lors d'un remaniement professoral). Début 1798, Boëly s'initie, entre autres, à Bach, Haydn et Clementi. Mais il ne termina jamais ses études au conservatoire à cause d'un déménagement en province, ce qui lui ferma le concours du Prix de Rome, ou un poste de professeur dans l'établissement. Il avait quinze ans. À son retour, deux ans plus tard, il est possible qu'il reprît des cours particuliers avec Ladurner, ce que la dédicace de son opus 1, publié en 1810 semble confirmer<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
On ignore précisément le déroulement de sa formation de compositeur ou celle de l'organiste. En composition, il doit beaucoup à la lecture directe des œuvres (la bibliothèque du Conservatoire est fort riche). Ce que Fétis confirme :
Modèle:Citation bloc
En tout cas, avant sa vingtième année, il signe des œuvres de chambre accomplies.
Modèle:Citation, écrit A. Farrenc en 1858. Sa carrière se précise seulement vers 1826. Il s'initia sérieusement à l'orgue semble-t-il à partir de 1830, date à laquelle il fait installer un clavier de pédale à l'allemande sous son piano personnel, ce qui constitue une grande première en France. Il fera de même en 1840 à sa tribune de Saint-Germain. Il est certain qu'il fréquente avec assiduité la tribune de Saint-Gervais, qui fut celle d'Armand Louis Couperin<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et tenue par Jean-Nicolas Marrigues qu'Alexandre connaît de longue date<ref>Il existe un dessin anonyme représentant les deux musiciens jouant à la tribune de Saint-Gervais. Il est reproduit dans Modèle:Harvsp.</ref>. Ceci explique sans doute le style particulier et personnel du compositeur : Modèle:Citation.
Les orchestres français après l'Empire, ne disposant pas des effectifs de vents nécessaires à l'interprétation du répertoire de Mozart ou Beethoven, Boëly se spécialise dans l'adaptation pour un second piano de ces pupitres. Dans les concerts organisé par Marie Bigot (1786-1820) qui est une Modèle:Citationa pour partenaires Baillot (créateur du Concerto de Beethoven en France), Lamare, Boëly et Auber. C'est souvent lui qui tient cette partie après avoir joué à l'alto d'autres œuvres. On dispose des parties de quatre concertos de Mozart ainsi arrangés pour l'orgue ou l'harmonium : Kv. 450, 459, 467 et 488.
Son goût pour le classicisme et sa prétention à faire de la bonne musique, son manque d'ambition mondaine, l'isolèrent de la scène musicale parisienne qui préférait des œuvres patriotiques ou italiennes, selon le goût de Napoléon, explique le peu de popularité de Boëly. Plus tard, des musiciens comme Cherubini, Rossini, Bellini, mais aussi, Meyerbeer, Paganini, connurent le succès, tandis que Beethoven en France, restait ignoré ou peu apprécié, Boëly lui, proclamait son admiration pour le compositeur de Fidelio ! Les premières sonates opus 1 ou les Trios opus 5 en portent la marque.
L'organiste
En août 1840, il est nommé organiste à l'Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Âgé de cinquante-cinq ans, il est au sommet de son art et inspire le respect<ref>Modèle:Harvsp</ref> : c'est enfin un artiste heureux, confiant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il exécute des œuvres de compositeurs inconnus ou peu appréciés du public : Bach (considéré comme une vieille perruque, réputé injouable ou scolaire...), Frescobaldi, Couperin. Il contribua à la formation directement ou indirectement de l'école d'orgue de la génération suivante par l'intermédiaire d'Alkan, Franck<ref>Ce que confirme Léon Valras : Modèle:Citation (L. Valras, La véritable histoire de César Franck, Flammarion, 1955)</ref>, Lefébure-Wely, Saint-Saëns<ref>Le maître dédie à son élève sa Toccata op. 21.</ref>, Ambroise Thomas ou Chauvet<ref>Organiste de l'église de la Trinité, mort à trente-et-un ans (cf. Modèle:Harvsp).</ref> qui viennent l'entendre à Saint-Germain l'Auxerrois jouer Bach.
Il fut congédié fin septembre 1851 pour son « austérité », parce que le public et le clergé s'ennuient..., bien que ses amis et connaisseurs le soutiennent et en savent le talent. La paroisse avait perdu son qualificatif de « royale » depuis 1848...
Quant à l'œuvre pour orgue, elle est Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Au moment même où l'orgue commence à renaître<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Un de ses élèves, Eugène Vast, âgé de seize ans, prend le relais. Boëly se défait de son poste à la maîtrise de Notre-Dame<ref>Il y enseignait le piano à pédalier qui préparait les élèves à occuper la tribune. Il en possédait un depuis 1830, fabriqué selon ses instructions.</ref> et reprend ses leçons.
Jusqu'à sa mort, il fut professeur particulier de piano, l'un des meilleurs de Paris selon ses contemporains et notamment Pierre Baillot<ref>Modèle:Harvsp</ref>, professeur de violon au Conservatoire, et coauteur de la méthode utilisée avec Rode et Kreutzer. On notera que Boëly assista à tous les concerts de musique de chambre organisés par le célèbre violoniste (soit 154 en tout), mais on n'y joua jamais ses œuvres. Il meurt au 27 de la rue Ponthieu à Paris, le lundi Modèle:Date et repose au cimetière parisien de Montmartre. Lors de ses obsèques à Saint-Philippe-du-Roule, Camille Saint-Saëns tint l'orgue.
Postérité
Boëly fut et demeure inconnu du grand public, mais il n'en a pas moins joué un rôle déterminant dans la renaissance de la musique française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Stéphane Goldet, La musique française, le règne d'Eugène Scribe, dans : Histoire de la musique occidentale, Fayard 1988, Modèle:Page.</ref>.
Œuvres
Il laisse une œuvre abondante : musique de chambre, des œuvres pour piano, dont deux sonates et une centaine d'études, de la musique pour orgue (douze Cahiers de pièces de différents caractères, quatre Livres pour orgue à pédales) ainsi que quelques œuvres liturgiques, en particulier deux messes brèves.
Deux Sonates pour piano, op. 1 (dédiées à Ignaz Ladurner – pub. 1810, I. Pleyel et Naderman<ref>Les liens sont nombreux entre les Boëly et l'éditeur. François-Joseph Naderman est éditeur, mais aussi harpiste, comme Jean François Boëly, qui y a fait republier le Solfège d'Italie de Levesque à la même époque. En outre, Naderman éditait aussi Ladurner, le professeur d'Alexandre. À noter que Naderman a publié quelques années plus tôt une partition que compléta Boëly : L'Art de la fugue...</ref>). La page de titre précise Boëly fils, le père de Boëly était encore vivant.
Trente Caprices ou Pièces d'études, op. 2 (dédiés à Madame Marie Bigot - pub. fin 1816 ou début 1817, Boieldieu jeune [Louis Armand]) Marie Bigot (1786-1820), avait suivi son époux en 1804 à Vienne, bibliothécaire du Prince Rasoumovski... Elle y avait été élève de Beethoven, avant son retour en France fin 1809. À Vienne elle avait aussi rencontré Haydn et Salieri. À l'époque de la publication de ce cahier, outre ses activités de composition pour son instrument, elle donnait des cours, entre autres, aux enfants Fanny et Felix Mendelssohn qui résidaient à Paris. C'est chez Marie Bigot qu'eurent lieu, dès son retour, bien des séances de quatuors avec Baillot et Boëly (Modèle:Harvsp). Brigitte François-Sappey (note 38 Modèle:P.) fait remarquer que Choron et Fayole citent les Essercizi de Scarlatti sous le nom de Trente caprices.
Trente Études pour le piano, op. 6 (dédiées à Frédérik W. Kalkbrenner - comp. 1818-28<ref>BNF, m. 3791. Il s'agit du manuscrit ayant servi pour la gravure à quelques amendements près. Le manuscrit contient les doigtés qui ne se retrouvent pas chez Pleyel, Boëly ayant précisé Modèle:Citation (Modèle:Harvsp). On trouve des brouillons datés de 1823 à 1828, dans les ms. 192 et 192 bis à Versailles.</ref> – pub. 1830, Ignaz Pleyel) Le recueil est conçu dans son ordre chronologique, sans ordre tonal ou didactique.
no 1 en mi-bémol majeur, poco allegro sostenuto e legato (jusqu'au no 9 : entre 1816 et 1823)
no 2 en si mineur, allegretto
no 3 en fa majeur, allegro moderato
no 4 en fa mineur, allegro moderato
no 5 en la majeur, allegretto leggieramente
no 6 en ut majeur, allegro
no 7 en mi-bémol majeur, allegro
no 8 en si mineur, larghetto sostenuto
no 9 en mi mineur, allegretto
no 10 en sol-bémol majeur, andante con espressione (Modèle:Date)
Caprice pour le piano, op. 7 (dédié à Mademoiselle Claire Spitz - pub. à compte d'auteur entre 1830 et 1842, puis 1843 chez Veuve Launer). Constitué de trois thèmes, la pièce débute par une valse hésitation en la bémol majeur ; la partie centrale est en forme de variations. Le style est très proche de Chopin et parfois on se surprend à croire écouter une romance de Mendelssohn ou même un Scherzo de Brahms (son op. 4).
Troisième livre de Pièces d'étude en deux suites, op. 13 (dédié à Jean-Baptiste Cramer - comp. 1826-31 pour l'essentiel et jusqu'à 1844 - pub. 1846, Richault). Les dates indiquées dans le détail sont sur la partition.
Suite I. no 1 en fa majeur, prélude, allegro
no 2 en fa mineur, allegro
no 3 en si-bémol majeur, allegro ma non troppo (Versailles, Modèle:Date)
no 4 en sol mineur, moderato assai, Canon (Modèle:Date)
no 5 en mi-bémol majeur, mesto con molto sentimento
no 6 en mi-bémol majeur, allegro con fuoco (Modèle:Date)
no 7 en mi majeur, moderato
no 8 en ut-dièse mineur, allegro
no 9 en sol majeur, moderato ed espressivo (Étiolles, Modèle:Date)
no 10 en sol mineur, allegro moderato ma energico (Achevée le Modèle:Date) La pièce, intitulée « Modèle:Date- », qu'on peut qualifier d'étude révolutionnaire comme celle de Chopin (op. 10 Modèle:N°) a été conçue le jour même des événements révolutionnaires des Trois Glorieuses, mais publiée avec seize ans de retard<ref>Modèle:Harvsp, en reproduit l'édition H. Lemoine et Modèle:Harvsp, les deux premières lignes du manuscrit (Bibliothèque Versailles ms. 260).</ref>. L'esquisse est noté « Allegro strepitozo » Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
no 11 en ré majeur, cantabile con grazia
no 12 en si mineur, allegro moderato. Une marche funèbre
no 13 en ut majeur, allegro vivace (Modèle:Date)<ref>Le manuscrit indique « capriccio » (Bibliothèque Versailles ms. 260).</ref>
no 39 en la majeur, andante sostenuto, Canon (Modèle:Date)
no 40 en ut-dièse mineur, allegretto scherzendo
Quatre variations (Modèle:Date-, manuscrit<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 178 Modèle:N°.</ref>)
Quatre Suites dans le style des anciens maîtres, op. 16 (dédiées à Madame Blache de Conantre - pub. 1854, Lavinée) Trois autres Suites ont été disséminées dans les opus posthumes : Suite en la mineur op. 54 no 7-11 ; Suite en mi mineur, op. 55 no 2-4 ; Suite en la-bémol majeur, op. 55 no 11 & 12 et op. 54 no 2 & 3.
no 1 en la majeur. Allemande - Courante - Sarabande - Bourées I & II - Gigue
no 2 en ré mineur. Allemande - Courante - Sarabande - Allegro - Gigue
no 3 en ut majeur. Allemande - Courante - Sarabande - Gavotte - Gigue (Canon)
no 4 en fa mineur. Fugue à deux sujets - Largo - Polacca
Premier Livre des Vingt-quatre Pièces, op. 20 (comp. v. 1800-1854 - pub. 1857, Richault)
no 1 Valse (no 1 à 12 comp. à l'adolescence<ref>Ms. Archives Chabert.</ref>)
no 2 Romance
no 5 Prélude
no 7 Romance
no 6
no 9 Valse
no 10 Prélude
no 11 Valse
no 12 Scherzo
no 13 Romance (vers 1830)
no 14 (les pièces 14 à 22 datent de la période 1848–1850)
no 15 Menuet
no 16 Danse villageoise. Allegro en sol majeur/mineur
Deuxième Livre de vingt-quatre pièces, op. 22 (comp. 1804-1853 - pub. 1858, Richault)
no 1 Prélude
no 2
no 3 Scherzo
no 4 Prélude
no 5
no 6 Prélude
no 7 Duo
no 8
no 9 Prélude (Voyez la ressemblance avec le prélude en fa mineur du premier libre du clavier bien tempéré de Bach)
no 10
no 11
no 12 Duo
no 13 Prélude
no 14
no 15 Menuet
no 16 Prélude
no 17
no 18
no 19
no 20
no 21 Prélude
no 22
no 23
no 24 Fantaisia
Collection des œuvres posthumes, op. 33, 34 et 46 à 56 (154 pièces comp. de 1805 à 1858 - pub. 1859-1860, Richault)
L'ordre choisi pour ces publications posthumes est strictement chronologique à une exception des opus 54 et 55 et de placer l'opus 50 avant l'opus 46 et reclasser les pièces dans ces deux recueils.
Opus 33
no 1 Fugue à quatre voix, en fa-dièse mineur (1805/1830) (cf. op. 43 no 9)
no 4 Canon perpétuel à la douzième en mouvement contraire, en fa mineur<ref>Première page de la partition reproduite dans Modèle:Harvsp</ref>. (1828–1829) cf. version pour orgue : op. 40 no 1
no 11 Tempo moderato en mi-bémol mineur (Modèle:Date)
Opus 53
no 1 Carillon, en ut majeur
no 2 Prélude (entre 1853 et 1855)
no 3 Prélude-Fantaisie, en fa-dièse mineur. Moderato - Lento - Adagio poco agitato (Modèle:Date)
no 4
no 12 Canon (entre 1853 et 1855)
Opus 54
no 2 Suite en la bémol majeur no 2 & 3 - Sarabande en fa mineur<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 192 bis et ms. 192. Richault découpe la suite entre le présent opus et le suivant Modèle:N° & 12... Le tout est daté entre le 25 août et le premier septembre 1856 (Modèle:Harvsp).</ref>
no 3 Capriccio
no 5 Fantaisie en mi majeur. Andante moderato - Allegretto con vivace (entre 1853 et 1855)
no 6
no 7 Suite en la mineur no 7 à 11 - Allemande<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 183 Modèle:N°.</ref>
no 2 Suite en mi mineur no 2 à 4 - Sarabande<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 183 Modèle:N°-175. Richault n'a pas publié l'Allemande et la Courante de la Suite originale.</ref>
no 3 Bourrée et tambourin
no 4 Gigue
no 7 Cinq Variations en ut majeur (après 1855)
no 11 Suite en la-bémol majeur no 11 et 12 - Allemande<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 192 bis et ms. 192. Richault découpe la suite entre précédent et le présent opus... Le tout est daté entre le 25 août et le premier septembre 1856 (Modèle:Harvsp).</ref>
no 7 Allegro en ut majeur. (L'esquisse est notée Moderato)
no 8 Fugue à quatre voix en ut majeur (1858)
no 9 Toccata, Allegro ma non troppo<ref>On connait l'adaptation pour orgue/piano et pédalier op. 43 Modèle:N° figurant dans le fonds Saint-Saëns du musée de Dieppe, mais on ne possède pas le manuscrit autographe qui a servi à la présente publication de Richault pour piano à deux mains.</ref>
no 10 Huit Variations en sol majeur. Thème, simplice legato e tenuto (1807-1808<ref>La version est perdue</ref>, corrigées en 1858)
Cinq Variations en ré majeur (Versailles, ms. 178 no 66) N'a pas été publié par Richault.
Pièces à quatre mains
Duo pour piano à quatre mains, op. 4 (dédié à Mesdemoiselles Félicie et Coralie Duvivier - pub. v. 1829, Richault)
Deux caprices à quatre mains et un Caprice à trois mains, op. 8 (pub. av. 1842, Prilipp) (œuvre perdue)
Sonate à quatre mains, op. 17 en fa mineur (Dédiée à Madame E. Sauzay - pub. 1855, Richault) Voir Trio opus 23. Allegro moderato - Adagio - Tempo di menuetto-Trio - Gigue. Finale. Allegro
Musique de chambre
Les compositions de musique de chambre s'étalent de 1804 à 1858.
Adagio sostenuto, mouvement de Quatuor à cordes (comp. 1804<ref>Manuscrit des parties Bibliothèque de Versailles, ms. 192 bis.</ref>)
Sept variations pour le piano avec accompagnement de violon obligé sur l'air « La Danse n'est pas ce que j'aime » de l'opéra Richard Cœur de Lion (Grétry), op. 3 (dédiées à Mademoiselle Clémentine de Rony – pub. fin 1819 ou début 1820, Boieldieu jeune)
Trois Trios pour violon, alto et violoncelle, op. 5 (comp. 1808<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 184, 185, 186 pour les parties séparées, ms. 191 pour la version manuscrite en partition.</ref> - pub. v. 1829, chez l'auteur et chez Frey)
Trio no 1 en ré majeur - I. Allegro, II. Allegretto grazioso, III. Scherzo - Trio, IV. Allegro assai.
Trio no 2 en ut majeur - I. Allegro, II. Adagio, III. Minuetto - Trio, IV. Finale. Modèle:Langue.
Trio no 3 en sol mineur - I. Allegro agitato, II. Andante con moto, III. Scherzo - Trio, IV. Allegro ma non troppo.
Trio pour violon, alto et violoncelle no 4, op. posth. 23 (dédiés à Eugène, Julien et Louis Sauzay - comp. v. 1824<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 192. Seule subsiste la première page de l'Andante.</ref> - pub. 1859, Richault). Ce trio est une version de la sonate pour piano à quatre mains opus 17.
Trio pour violon, alto et violoncelle no 5, op. posth. 24 en si-bémol majeur (dédiés à Eugène, Julien et Louis Sauzay - comp. v. 1827<ref>Manuscrit des parties séparées, Archives Daniel Lainé. Des esquisses figurent dans le ms. 192 et 192 bis à Versailles.</ref> – pub. 1859, Richault)
Quatuor à cordes op. posth. 27 en la mineur (dédiées à Messieurs A. Bessens, J. Quinefault et J.-J. Vidal - comp. v. 1824-27<ref>Manuscrits, Bibliothèque Versailles, ms. 187, 188, 189 & 190.</ref> – pub. 1854 & 1857, Richault)
Quatuor à cordes op. posth. 28 en mi bémol majeur (comp. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
Quatuor à cordes op. posth. 29 en sol majeur (comp. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
Quatuor à cordes op. posth. 30 en mi majeur (comp. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
Quatuor à cordes arrangé pour piano à quatre mains, op. 31 (pub. 1859, Richault) C'est l'opus 29, dont on ignore la date d'arrangement.
Deux Sonates pour piano et violon, op. posth. 32 (Dédiées à Mademoiselle Vivaux - comp. 1806-07<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 191.</ref>, sauf le final de la deuxième terminé le Modèle:Date - pub. 1859-1860, Richault)
Trois Mélodies pour violoncelle et orgue expressif. (dédiées au Marquis de Corberon - comp. vers 1837-1840) Ces trois pièces figurent dans l'opus 12 pour orgue. On ignore quelle était la première forme<ref>Découvert en 2005 par Florence Gétreau (cf. plaquette du disque, in Musique de Chambre chez EBL), la partie de violoncelle précise Modèle:Citation. Voir aussi, Florence Gétreau, Les 3 Mélodies inédites pour violoncelle et orgue expressif, opus 32, in les Actes du colloque Alexandre Pierre François Boëly (1785-1858) : Ses contemporains et le style sévère, Université Paris-Sorbonne, Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, 4 et 5 décembre 2008. Chez Modèle:Harvsp.</ref>.
Sestetto/sextuor arrangé d'après une symphonie, en ré majeur (comp. 1827, manuscrit<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 192.</ref>). I. Allegro, II. Andante Sostenuto, III. Scherzo. Allegro molto, IV. Finale. Allegro.
Orgue
Les compositions destinées à l'orgue s'étalent de 1828 à 1848 et représentent un total de 275 pièces environ, dont seulement un tiers fut édité de son vivant. Il s'agit de la production la plus importante depuis Lebègue et jusqu'à TournemireModèle:Sfn et représente près de la moitié du corpus boélin, en un temps où l'orgue déclinait et trouvait face à lui des contemporains mal formés - notamment à l'improvisation -, ou simplement futiles, préférant un quadrille à une fugue... Sept recueils furent publiés en seulement quatorze ans, de 1842 à 1856.
Quatre Offertoires, op. 9 (Modèle:Date-<ref>Ms. 192 bis</ref> - pub. 1842, Canaux). Les pièces sont gravées sur deux portées.
Offertoire no 1 en fa majeur
Offertoire no 2 en ré majeur
Offertoire no 3 en la majeur
Offertoire no 4 en si bémol majeur
Quatorze Morceaux qui pourront servir pendant l'Office divin, suivant les tons des Kyrie, Gloria, Hymnes, Antiennes ou versets dans lesquels l'organiste doit jouer, op. 10 (pub. 1842, Canaux)
no 1 en sol majeur. Allegro
no 2 en sol mineur. Andantino (Hymne Crudelis Herodes jusqu'à no 4)
no 3 en sol majeur. Andante sostenuto
no 4 en sol mineur. Allegro
no 5 Prélude sur les Jeux de fonds, en ré majeur. Andante
no 6 Hymne du Troisième Ton : Pange lingua, en sol majeur
no 7 & 8 Grands chœurs, en mi mineur. Allegro moderato - en ut mineur, Allegro. (Pour Iste Confessor no 8 à 10)
no 9 Larghetto en ut mineur (cf. Trois pièces pour violoncelle et orgue)
no 10 Trio Allegretto con moto, en ut majeur<ref>Première page du manuscrit reproduit dans Modèle:Harvsp.</ref>
no 11 Andante en sol majeur
no 12 Andante en ré majeur (Quatuor à la Française)
no 13 Duo Allegro vivace en ut mineur
no 14 Andante en ut majeur
Messe du jour de Noël composée sur des airs populaires anciens dits Noëls et suivants les tons du chant des Grands Solemnels à l'usage de Paris, op. 11 (pub. 1842, Canaux)<ref>Étude de l'opus 11 voyez Modèle:Harvsp.</ref>
Rentrée de la procession - Offertoire sur les Grands Jeux - Sortie
Vingt-quatre Pièces avec les principaux mélanges des jeux et des claviers, op. 12 (pub. v. 1842, Veuve Canaux)
no 1 à 4, Suite en ut mineur/Majeur
no 5 à 10, Suite en sol mineur/majeur (10. Quatuor)
no 11 à 15, Suite de cinq pièces pour un Magnificat en ut majeur
no 16 à 20, Suite en mi mineur/majeur
no 21 à 23, en si bémol majeur (22. Canon, Modèle:Date)
no 24 Offertoire, en fa majeur « Offertoire d'une exécution facile ».
Douze morceaux pour l'orgue expressif [ou harmonium], op. 14 (dédiés à Monsieur le Marquis de Corberon - pub. v. 1846, Veuve Canaux)
no 1 Allegro maestoso
no 2 Andante sostenuto
no 3 Marche
no 4 Allegro, en ré mineur
no 5 Andantino
no 6 Larghetto sostenuto
no 7 Allegro
no 8 Adagio
no 9 Moderato grazioso
no 10 Vivace
no 11 Andante pastorale, en sol majeur
no 12 Allegretto
Quatorze préludes avec pédale obligée sur les cantiques de Denizot (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), op. 15 (pub. 1847, Blanchet<ref>La partition est disponible partiellement en ligne.</ref>) En 1902, à la faveur d'une réédition, Camille Saint-Saëns qualifie de « pur chef-d'œuvre » cet opus 15.
no 1 Cantique I « Seigneur Dieu, ouvre la porte », en fa majeur
no 2 Cantique II « D'où vient qu'en cette nuitée », en mi bémol majeur
no 3 Cantique III « Chantez mes vers ce jour », en sol mineur
no 4 Cantique IV « Esprits divins », en sol majeur, à cinq voix (Modèle:Date)
no 5 Cantique V « Réveillez-vous pastoureaux », en ré mineur
no 6 Cantique VI « Quel étonnement vient saisir mon âme », en mi bémol majeur (Modèle:Date)
no 7 Cantique VII « Ici je ne bâtis pas », en ut majeur
no 8 Cantique VIII « Sus, sus qu'on se réveille », en ré mineur (manuels)
no 9 Cantique IX « Le Vermeil du Soleil », en fa majeur
no 10 Cantique X « Lyre ce n'est pas en ce chant » en ré mineur, à cinq voix (Modèle:Date)
no 11 Cantique XI « Voici une première entrée », en sol mineur (Modèle:Date)
no 12 Cantique XII « Muses sœurs de la peinture », en sol mineur (manuels)
no 13 Cantique XIII « Sus bergers en campagne », en ré mineur (Modèle:Date)
no 14 Cantique XIV « Mon âme dormez-vous ? », en sol mineur (Modèle:Date)
exemple opus 18-7Premières mesures de la pièce opus 18 no 7 pour orgue
Douze pièces avec pédale obligée ou piano à clavier de pédales, op. 18 (comp. 1832-40<ref>Copie partielle (sans les trois premiers morceaux) dans le ms. 192 f° 60, 61, 117.</ref> - pub. 1856, Richault) Seuls les pièces no 2 et 6 semblent purement destinées à l'orgue. Le reste étant effectivement ou supposé pour piano à pédalier. Par exemple le pédalier de Saint-Germain s'arrête à l'ut alors que la partition contient un mi bémol (no 1, 7 & 12), mi-bécarre (no 3 et 11)<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
no 6 Fantaisie et Fugue, en si bémol majeur. Sans doute la pièce la plus célèbre de l'auteur. La fantaisie est notée Allegro et la fugue à quatre voix, Moderato. Boëly ajoute un épilogue, « Modèle:Langue » qui reprend les dix-sept premières mesures. Brigitte François-Sappey écrit Modèle:CitationModèle:Sfn. On ne saurait mieux dire sur son importance.
no 7 Allegro ma non troppo en fa mineur. Autre chef-d'œuvre qui possède une redoutable et intimidante partie de pédale.
no 8 Fantaisie en sol majeur. Le style se rapproche des compositions pour orgue mécanique de Mozart (cf. Kv 608)
no 9 Scherzo moderato en si majeur « a 5 voci » (1831 vers. piano<ref>Ms. 177, 59.</ref>)
no 10 Allegretto en si mineur
no 11 Canone all'ottava en mi mineur
no 12 Allegro moderato en mi bémol majeur (1833 vers piano<ref>Ms. 177 Modèle:N°.</ref>)exemple opus 35Premières mesures de l'Andantino extrait des Grands Solemnels opus 35, pour orgue
Collection des œuvres posthumes op. 35 à 45 (114 pièces comp. 1825-1858 - pub. 1859-1860, Richault)
L'ordre choisi pour ces publications posthumes est strictement chronologique.
Opus 35 12 Pièces liturgiques
no 1
no 2 Fugue en ut mineur, III Kyrie (sur Kyrie Cunctipotens)
no 3
no 4 Duo, Andantino en ut mineur (1834)
no 5
no 6
no 7
no 8
no 9
no 10 Fughetta sur Deo Gratias en ré majeur
no 11
no 12
Opus 36 12 Pièces liturgiques
no 1 Fugue (sur Opus Perigisti, hymne du Modèle:8e)
no 2 Fugue en ut mineur (pour l'hymne des Vêpres de la Pentecôte du Modèle:1er)
no 3 Fugue en ut majeur à deux sujets (pour la Pentecôte) (cf. op. 50 no 8)
no 4 Fugue en ut majeur à deux sujets (pour la Pentecôte)
no 5 Fuga e canone à la quinte, en ut mineur (sur Kyrie Cunctipotens)
no 6 Canon
no 7 Duo à 2 claviers en fa majeur, Moderato.
no 10 Fughetta ou Trio en fa majeur (sur Quo Vos Magistri du Modèle:5e)
no 12 Allegro fugato sur le Kyrie de Du Mont en ut mineur
exemple opus 38-8Premières mesures du Duo sur le Kyrie Cunctipotens opus 38 no 8
Opus 38 12 pièces dont 6 liturgiques
no 1
no 2 Fughetta en ut mineur (Modèle:Date<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 169. Publié dans l'anthologie de l'éditeur G. Schmitt en 1857 pour son Musée de l'organiste Modèle:N°. L'autre pièce est l'op. 42 Modèle:N°.</ref>)
no 3 Fugue à 3 sujets (pour le Sanctus du Te Deum)
no 4 Fantasia pour le verset « Judex crederis » au Te Deum. Allegro pastorale en sol majeur-Allegro agitato en sol mineur.
no 6 Fugue en si bémol majeur (sur Kyrie de Angelis)
no 7 Duo à 2 claviers
no 8 Duo sur le Kyrie Cunctipotens. Allegro vivace
no 9 Fugue en ut mineur à 3
no 10 Offertoire pour le jour de Pâques. Fondé sur le thème O Filii et Filiae. Avec la Fantasia sur Judex crederis le no 4, il s'agit d'une des pièces les plus colorées de Boëly. Toutes deux composées pour les cinq claviers de Saint-Gervais, l'orgue des Couperin, elles ont une place d'exception pour les organistes.
no 11
no 12 Duo
Opus 39 12 pièces liturgiques
no 1 Grand Chœur fugué (sur Kyrie Cunctipotens du Modèle:1er)
no 3 Fugato sopra l'hymno en si mineur (sur Forti tegente)
no 4 Fugue (sur Kyrie cunctipotens)
no 6 Duo
no 10 Kyrie des Grands Solemnels
no 11 Carillon des morts en mi bémol majeur
Opus 40 12 pièces dont 9 liturgiques
no 1 Canon (1928-1829) cf. version pour piano op. 46 no 4
no 4 Offertoire pour la messe du jeudi saint<ref>La pièce fut aussi publiée dans La Maîtrise (Modèle:3e) cf. Modèle:Harvsp</ref>
no 5 Duo
no 6 Fughetta pour l'hymne de la Trinité du Modèle:8e
no 7 Fughetta sur Crux Alma (hymne du Modèle:3e des fêtes de la croix)
no 9 Fughetta sur Sacris Solemnis
no 10 Fugue en ré mineur à 4 (cf. op. 50 no 1)
Opus 41 14 pièces dont 4 liturgiques
no 1 Fughetta en fa mineur (sur Kyrie Cunctipotens)
no 3 Fugue pour l’hymne de Saint Jean-Baptiste
no 7 Petit offertoire. Le thème principal provient de la Symphonie nº 39 de Mozart.<ref>Le largo est la transcription du Prélude op. 57, datant de 1840 et présent dans le Ms. 178, 72.</ref>
no 8 Fughetta
no 10 Duetto
no 12 Fughetta
no 13 Fughetta en si bémol majeur (sur Kyrie de Angelis) (cf. op. 44 no 1)
Opus 42 14 pièces dont 6 pièces liturgiques
no 1 Fughetta
no 2 Fughetta pour l'hymne de Saint Jean-Baptiste
no 3 Fughetta
no 4
no 5 Andante en ré mineur « à 2 claviers et pédale »
no 6 Fughetta en si bémol majeur. Le sujet est fondé sur B.A.C.H.
no 8 Fughetta sur Tantum Ergo. Même sujet que le no 1.
no 9 Fughetta
no 10 Fugue en ré mineur<ref>Publié dans l'anthologie de l'éditeur G. Schmitt en 1857 pour son Musée de l'organisteModèle:N°. L'autre pièce est l'op. 38 Modèle:N°.</ref>. Dans l'esprit de l'Offrande Musicale de Bach.
Opus 43
no 1
no 4 Canone all'ottava, en fa dièse majeur cf. version pour piano op. 47 no 1
no 8 Largo un poco sostenuto en ut dièse mineur (Modèle:Date- vers. piano op. 13)
no 9 Fugue
no 12 Pièce dans le style moderne en sol majeur
no 13 Toccata, Allegro non troppo en si mineur (adaptée de la Fantaisie en si mineur pour piano - Dédiée à Camille Saint-Saëns, Modèle:Date-<ref>Le manuscrit, Musée de Dieppe, fonds Saint-Saëns, porte la mention « Prélude pour le piano avec basse de pédale, Prélude pour l'orgue ou piano à clavier de pédale ». Il existe une version à deux mains publié par Richault, op. 56 Modèle:N°, dont on ne connaît pas le manuscrit autographe.</ref>)
exemple opus 44-7Premières mesures du Moderato en ut mineur op. 44 no 7
Opus 44
no 7 Moderato en ut mineur (1817 vers. piano)
no 11 Fugue a quatre voix
no 15 Adagio en mi majeur (1804 vers. Quatuor à cordes)
Opus 45 3 pièces
no 1
Préludes et deux Fantaisies pour orgue expressif ou harmonium, op. 57 (comp. 1840 pour le prélude et 1827 & 1829<ref>Prélude : BM Versailles, ms. 178, 72 ; Fantaisies : ms. 176, 42 & 176, 45, ainsi qu'une copie de la deuxième dans le ms. 171.</ref> - pub. 1859-1860, Richault)
Prélude. Il figure aussi en première partie de l'Offertoire op. 41 no 7
Fantaisie en sol mineur
Fantaisie en la mineur
7 Noëls : 1. Une bergère jolie – 2. Grâce soit rendue – 3. [sans titre] – 4. Noël suisse – 5. Vous qui désirez sans fin – 6. Ô jour ton divin flambeau – 7. Le Roi des cieux vient de naître.
3 Chorals : 1. Bin ich gleich von dir gewichen – 2. Ermuntre dich mein schwacher Geist – 3. Was mein Gott will das g'scheh' allzeit.
Copie et achèvement de la Fugue inachevée de l'Art de la Fugue de J.-S. Bach (v. 1833, manuscrit) La copie est à l'encre noire, et la résolution de Boëly en rouge<ref>Les dernières mesures de la pièce sont reproduites dans le livre de Lebrun et François-Sappey p. 84. Elle a été créée en public à Radio-France, sur l'orgue de la grande salle, en 1986, peu après sa découverte au sein de deux épais recueils, par le musicologue et organiste Georges Guillard, auteur aussi de deux savants articles parus l'année même sur cette pièce et en 1990, respectivement dans la Revue internationale de Musicologie française Modèle:N° (p. 77-88) et L'Orgue Modèle:N°. Au disque, l'intégrale de chez Bayard comporte cette pièce.</ref>. Boëly qui prend soin d'indiquer les notes B.A.C.H dans la partition, est sans doute le premier qui ose achever le contrepoint.
Musique vocale
Les compositions vocales s'étalent de 1838 à 1856. Elles sont le fruit des circonstances et occupent une place très secondaire dans le corpus boélien.
Six Romances mises en musique avec accompagnement de piano, op. 19 (dédiées à Mesdemoiselles Marie et Jeanne de Conantre - pub. 1856, Lavinée et chez l'auteur)
Messe brève pour soprano, ténor et basse avec accompagnement d'orgue et de contrebasse ad libitum, op. 25 en mi bémol majeur (Comp. 1842 - pub. 1859, Richault) Était destinée à Saint-Germain
Messe brève pour soprano, ténor et basse avec accompagnement d'orgue et de contrebasse ad libitum, op. 26 en la majeur (Comp. 1844 - pub. 1860, Richault). Kyrie - Gloria - Sanctus - Agnus Dei.
Motets (comp. 1838-1853 - manuscrits)
Salve Regina pour soprano, alto et basse (Modèle:Date-)
Sub tuum praesidium en si-bémol majeur (Modèle:Date-)
Victimae paschali (1841)
O salutatis pour quatre solistes mixte et accompagnement d'orgue, en fa majeur<ref>Bibliothèque Versailles, ms. 174.</ref> (1841)
Trois mélodies destinées à des fêtes ou anniversaires de fillettes de son entourage.
Orchestre
Symphonie à grand orchestre(œuvre perdue<ref>Il semble que le manuscrit a été perdu chez l'éditeur Richault, car la pièce volumineuse et ambitieuse figure sur un contrat.</ref>)
Arrangements
Mozart, Concertos pour piano Kv. 450, 459, 467 et 488, partie de vents arrangées pour l'orgue ou l'harmonium.
Haydn, Symphonie no 95 - arrangée en sextuor à cordes<ref>Manuscrit, Archives Daniel Lainé.</ref>
Éditions
Piano
2 Sonates opus 1, chez Fuzeau ou Choudens, 1981
10 Études Romantiques (extr. des 30 de) l'opus 6 pour piano, chez Henry Lemoine, 1988 (no 11, 12, 14, 15, 18, 20, 21, 23, 28 & 29)
12 Études Romantiques (extr. des 40 de) l'opus 13 pour piano, chez Henry Lemoine, 1988 (no 3, 6, 8, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 19, 24 & 34)
Quatre Suites dans le style des anciens maîtres, op. 16, 1989 chez A. Zurfluh, 1989
Orgue
Œuvres complètes pour orgue, chez Leduc (éd. Norbert Dufourcq et Brigitte François-Sappey)
La discographie n'est pas pléthorique mais s'étoffe depuis quelques années avec les travaux d'Éric Lebrun et B. François-Sappey. Si la musique d'orgue est bien défendue, les pièces de chambre sont le parent pauvre de cette sélection.
Piano
Un versaillais à Paris - Anthologie par Jacqueline Robin, piano - (enregistrements 1978 & 1980) Arion 2CD, 2008. Sonates op. 1 no 1 & 2 ; six pièces isolées : Moderato molto legato, op.46 no 12 ; Allegro, op. 49 no 2 ; Pièce, op. 78 no 11 ; Gigue, op. 54 no 11 ; Moderato, op. 50 no 4 ; Tempo moderato, op. 52 no 11 ; Caprices op. 2 no 7, 9, 12, 16, 17, 19, 23 & 30 ; Études op. 6 no 12, 13, 15, 18, 23 ; Suite op. 16 no 2 ; Études op. 13 no 8, 9, 10 (Révolutionnaire), 16, 19 & 24.
L'œuvre pour piano à quatre mains : Duo op. 4, Sonate op. 17, Quatuor op. 31 - Laurent Martin & Betty Hovette, piano - Ligia Digital, 2006
Chambre
Musique de chambre : Trio en ut majeur, op. 5 no 2 - Quatuor à cordes no 1, op. 27 - Mélodie pour violoncelle no 2 en mi majeur - Sextuor en ré majeur - Quatuor Mosaïques, Christophe Coin<ref>L’instrument joué par Christophe Coin est le violoncelle Stradivarius « Marquis de Corberon ». Voyez les notes sur les Trois mélodies.</ref>, Éric Lebrun, orgue - Laborie, 2009
Quatuors à cordes op. 27 no 1 & 29 no 3, Trio à cordes op. 5 no 1 - Trio à cordes de Paris, Édouard Popa - Chant du Monde LDC 278 821, 1986
Orgue
Pièces d'orgue & Musique sacrée - François Menissier, orgue, Ensemble Gilles Binchois Dir. Dominique Vellard - Radio France/Tempéraments, 2001
Extr. des opus 11, 14, 15, 18 & op. 38 no 6 - Daniel Roth, Orgue Cavaillé-Coll de l'église Saint-Merri à Paris, Emi 5 65561 2