Aréquier
Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon
L'aréquier (Areca catechu), est une espèce de palmiers originaire des Philippines. Il appartient au genre Areca, de la famille des Arecaceae. Le nom vernaculaire palmier à bétel est sujet à confusion avec une autre plante, le bétel (Piper betle)<ref group=n>en effet les noms palmier à sucre ou palmier à huile sont des palmiers qui produisent du sucre ou de l’huile, alors que palmier à bétel ne produit pas de bétel, mais devrait être interprété comme Modèle:Cita. Cette analyse sémantique du complément de nom est irrégulière, ce qui autorise à dire que l’expression « palmier à bétel » est impropre. Pour le lexicographe, l'usage fait loi, mais il ne convient pas de l'encourager. Nous nous conformons aux choix fait par Michel Chauvet dans son Encyclopédie des plantes alimentaires</ref>.
Ses fruits rouge orangé, connus sous le nom de noix d'arec <ref group=n>ou improprement « noix de bétel », qui doit être alors compris comme « noix de l'aréquier servant dans la confection de chique utilisant des feuilles de bétel (Piper betle) ». Le bétel est une plante de la famille des pipéracées, comme le poivrier noir. La monographie Betel-quid and Areca-nut Chewing and Some Areca-nut-derived Nitrosamines de l’OMS indique Modèle:Cita voir Liens externes (ci-dessous)</ref> servent à confectionner une chique de bétel, consommée traditionnellement dans une grande partie de l'Asie. La noix d'arec est un des stimulants les plus importants du monde, utilisée par 200 à 400 millions de personnes<ref name=heat/>.
L’aréquier est cultivé en Inde et en Asie du Sud-Est pour son fruit. L’Inde est largement le premier producteur mondial de noix d’arec (avec 60 % de la production mondiale). La production étant encore peu mécanisée, pour récolter les noix d’arec, un homme doit grimper à la force des jambes et des bras en haut des palmiers. Après avoir débarrassé le fruit de son écale fibreuse, la graine est généralement bouillie puis séchée au soleil (mais reste encore appelée noix d'arec ou improprement noix de bétel). Enrobée dans une feuille de bétel avec de la chaux, la graine de l’aréquier est l’ingrédient tonique et aromatique de la chique de bétel.
Nomenclature et étymologie
En 1753, Linné désigna ce palmier par le nom binomial Areca catechu<ref>Modèle:BHL</ref> (ou plus exactement Areca cathecu, avec le h mal positionné) en se basant sur la planche IV de Georg Everhard Rumphius de Herbarium Amboinense. Cette figure a été par la suite sélectionnée par Moore & Dransfield (1979) comme lectotype de A. catechu<ref name=heat>Modèle:Article</ref>.
Le terme areca avait déjà été employé par Antonio Pigafetta, un marin et chroniqueur italien du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui participa au premier voyage autour du monde sous les ordres de Magellan et Juan Sebastián Elcano. Il indique que l'areca est « un fruit de Malaisie et d'Asie... Ceste gent [des Philippines] maschent tousiours ung fruict quilz appellent Areca [...] » (traduction française du Le voyage ...de..Antonio Pigaphetta, 1525). Le terme areca serait emprunté selon le docteur Garcia da Orta (1501-1568) au malayalam (une langue dravidienne du sud de l’Inde) Modèle:Lang.
Rumphius (1627-1702) était un remarquable botaniste pré-linnéen, parti vivre en Indonésie et qui avait donné une description précise de l'arbre sous le nom de pinanga (Herbarium Amboinense, 1741). Linné qui le cite, lui donna l'épithète spécifique de catechu parce que, nous dit Buffon<ref>Modèle:Ouvrage</ref> « il croyait, d'après les écrits des voyageurs, qu'on en retirait le cachou » ; en note, il précise « on sait aujourd'hui que le cachou est le suc épaissi des fruits du mimosa catechu ». Il dénomme d'ailleurs l'arbre arec cachou ou de l'Inde.
L’usage très répandu de la noix d’arec avec le bétel (Piper betle) et du cachou (Senegalia catechu l’acacia à cachou) a entrainé une grande confusion des noms dans toutes les langues. Ainsi la noix d’arec est souvent appelée « noix de bétel » et dès l’origine de la dénomination scientifique, l’épithète spécifique catechu (dans le nom linnéen Areca catechu) fait référence au cachou, alors que la noix d’arec ne contient pas de catéchine<ref name=chauvet/>. De même, le nom vernaculaire d’Areca catechu est « palmier à bétel ».
Synonymes
Les synonymes homotypiques<ref name=powo/> sont
- Areca faufel Gaertn. in Fruct. Sem. Pl. 1: 19 (1788), nom. superfl. (nom illégitime)
- Areca hortensis Lour. in Fl. Cochinch.: 568 (1790), nom. superfl.
Description
Le stipe de l’Areca catechu est solitaire, svelte et annelé, il est vert dans sa partie jeune et les cicatrices foliaires sont peu marquées pour un palmier.
Il mesure de 15 à 20 m<ref name=gpt>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=efl>Modèle:EFloras</ref> et même encore plus d'après Heatubun & al<ref name=heat/> qui indiquent Modèle:Unité, en Malaisie orientale. Son diamètre de Modèle:Nb très modeste pour cette hauteur, lui donne un air svelte et élancé.
Les feuilles mesurent jusqu’à Modèle:Nb de long<ref name=gpt/> et sont pennées et récurvées. Le pétiole court ne fait pas plus de Modèle:Nb de long. Le rachis (jusqu'à Modèle:Nb) porte entre 20 et 30 pennes de chaque côté, régulièrement et étroitement disposées ; les pennes médianes font de Modèle:Nb de longueur sur Modèle:Nb à mi-longueur. Les gaines foliaires entourent le haut du stipe pour former un tube lisse de 0,5 à 1 mètre de long, légèrement enflé, appelé le manchon foliaire.
L'espèce est monoïque c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont séparées sur la même inflorescence, émergeant en dessous de la couronne de feuilles, à la base du manchon foliaire. Les fleurs mâles caduques sont solitaires et comportent 6 étamines<ref name=efl/>. Les fleurs sont disposées d’une manière caractéristique: une fleur femelle entre deux fleurs mâles disposées en nombre réduit à la base de la rachillae<ref group=n>rachis secondaire dans les inflorescences ramifiées</ref>. Sur la partie restante de la rachillae, les fleurs mâles sont disposée en position alternée sur deux lignes opposées<ref name=monaco>Modèle:Lien web</ref>. Les fleurs sont jaune pâle et parfumées. Un pourcentage important (de 33 à |55 %) de fleurs femelles ne donnent pas de fruit<ref name="raghavan" />.
Les fruits sont des drupes ovoïdes, jaune-orangé ou orange à maturité, et atteignent 6 cm de diamètre<ref name=gpt/>. Un péricarpe fibreux entoure la graine (formée de l’albumen, l’embryon et le tégument). L'albumen présente des structures des replis caractéristiques rougeâtres qui augmentent sa surface d'échange (on dit que l'albumen est ruminé). La graine est une masse ovoïde de Modèle:Unité de diamètre, de couleur brun cannelle. Les fruits mettent de 6 à 8 mois à mûrir et passent du vert au jaune orangé ou au rouge écarlate<ref name=raghavan/>.
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Stipe âgé
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Stipe jeune
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Couronne
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Feuille pennée, manchon foliaire lisse, infloresc.
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Inflorescence
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Inflorescence en bouton
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Inflorescence enchâssée par deux spathes
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Diverses maturités de fruits
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Noix d’arec mûre
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Graines fendues
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Albumen ruminé
Habitat et répartition
L'aréquier pousse en climat tropical humide. Comme il est très cultivé, son origine exacte est obscure, peut-être les Philippines (ou la Malaisie). Il aurait été introduit en Inde<ref name=zum>Modèle:Article</ref>,<ref name=gpt/>.
Pour POWO<ref name=powo>Modèle:POWO</ref>, l’espèce est originaire des Philippines et a été introduite aux îles Andaman, Bangladesh, Archipel de Bismarck, Bornéo, Cambodge, Îles Carolines, Chine Centre-Sud, Comores, République dominicaine, Himalaya oriental, Fidji, Hainan, Haïti, Inde, Jamaïque, Java, Laos, Îles-sous-le-Vent britanniques, Petites îles de la Sonde, Malaisie péninsulaire, Maldives, Maluku (Moluques), îles Mariannes, Nouvelle-Guinée, Nicobar, Puerto Rico, Santa Cruz, Îles de la Société, Solomon, Sri Lanka, Sulawesi, Sumatra, Taïwan, Thaïlande, Trinidad-Tobago, Vanuatu, Vietnam.
La plante se développe bien dans les forêts tropicales humides, en sous-bois. Elle est cultivée<ref>Modèle:GRIN espèce</ref> en Afrique (Tanzanie, Madagascar), Asie (Chine, Inde, Bangladesh, Indonésie, Malaisie, Papouasie etc.).
Le fruit de l’aréquier, appelé « noix d’arec » (ou de manière abusive « noix de bétel »), est une drupe, c’est-à-dire un fruit charnu à noyau, dont le péricarpe ligneux est enlevé et seul l’albumen de la graine est consommé.
L'aréquier s’est diffusé dans toute l’Asie du Sud-Est et dans le sud de l’Inde bien avant notre ère<ref name=chauvet>Modèle:Ouvrage</ref>. Par contre, sa diffusion en Afrique de l’Est est plus tardive et serait due aux Persans après l’an mille. Quand les navigateurs portugais arrivent dans l’océan Indien à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’aréquier était répandu jusqu’au sud de l’Arabie et sur les côtes de l’Afrique de l’Est, si l’on en croit le médecin botaniste portugais Garcia da Orta, installé à Goa en Inde qui indique Modèle:Cita<ref name=orta>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire des usages
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Garcia da Orta nous a laissé une description détaillée de la préparation de la chique de bétel et des usages locaux sur sa consommation sur la côte de Malabar<ref name=orta/> (Inde du Sud-Ouest):
Les personnes qui ont mauvaise haleine qui se soucient de ne pas gêner leurs interlocuteurs, mâchent une chique de bétel
- Modèle:Cita Colloques
La chique de bétel fut au départ associée aux rituels de la naissance et de la mort, mais aussi des fiançailles et du mariage, elle fut par la suite associée à toutes les cérémonies et marque la conclusion d’un contrat ou d’un engagement. Dans une grande partie de l’Asie (Inde, Thaïlande, Malaisie) offrir la noix d’arec et la feuille de bétel remplit une fonction sociale essentielle<ref name=chauvet/>.
Plusieurs centaines de millions de personnes sont des usagers réguliers de la chique de bétel<ref group=n> Modèle:Nobr pour Michel Chauvet (2018), ou Modèle:Nobr pour Gillany et al. (2004) et pour Lim et Kim (2006), et même plus de Modèle:Nobr pour A. D. Volgin, A. Bashirzade, et al. (2019)</ref>.
L’introduction du tabac au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a fait régresser cet usage chez les hommes, et la chique de bétel est devenue une pratique féminine dans certaines régions. De nos jours, elle tend à être abandonnée par la jeunesse<ref name=chauvet/>.
Culture
L’aréquier est cultivé en Inde, Indonésie, Malaisie, Philippines, Sri Lanka, Taiwan ainsi qu’en Afrique. L’Inde est le premier producteur mondial et le premier exportateur de noix d’arec (Rabha, Areca Nut Cultivation in Assam<ref name=assam>Modèle:Article</ref>, 2021). Ses trois principales régions productrices de noix d'arec sont le Karnataka, le Kerala et l'Assam.
Pays | 2010 | 2021 |
---|---|---|
Inde | 478 000 | 1 563 000 |
Bangladesh | 91 681 | 345 801 |
Chine | 131 737 | 95 536 |
Indonésie | 184 300 | 65 482 |
Malaisie | 650 | 38 |
Monde | 1 086 449 | 2 434 584 |
On observe que sur la dernière décennie (précisément 2010-2021), la production mondiale a plus que doublée, tirée principalement par l’Inde, et ensuite un peu par le Bangladesh, alors que la production de la Chine, de l’Indonésie et de la Malaisie ont reculé.
D'après l'enquête de terrain de Rabha, les plantations de palmiers d’arec dans le district Kamrup, en Assam (sur les rives du Brahmapoutre), sont pour plus de la moitié de très petites surfaces. Les plantations peuvent être associées à d’autres cultures, comme celles de l’ananas, du bétel, du poivrier noir, de la papaye, de légumes etc.
La première étape de la culture des noix d'arec consiste à niveler le sol et à clôturer les parcelles afin que les plants soient à l'abri des vaches, des chèvres et d'autres animaux. Les graines fraiches germent en 3 à 5 mois à une température de Modèle:Nb. Les arbres cultivés donnent des récoltes entre l’âge de 6-7 ans et jusqu’à 40 ans, après quoi ils sont moins productifs mais ils peuvent vivre jusqu’à 60 ans.
La récolte se fait de septembre à janvier en Inde.
Étant donné l’énorme hauteur de l’aréquier (de 15 à Modèle:Nb soit la hauteur d’un bâtiment de 6-7 étages), la récolte est une activité dangereuse, demandant une grande habileté, confiée à des jeunes vigoureux et forts, âgés de 15 à 20 ans. Ils doivent monter régulièrement en haut de l’arbre à la force des jambes et des bras et une fois en haut, ils doivent couper les infrutescences. S’ils tombent, ils peuvent se blesser gravement ou se tuer<ref group=n>voir la vidéo de l’escalade époustouflante d’un cueilleur en haut des palmiers, utilisant une longue perche de bambou terminée d’une serpe pour couper les infrutescences des palmiers voisins ARECANUT HARVESTING, Betel nut</ref>. Chaque palmier possède 2 à 3 infrutescences bonnes à récolter, soit 150 à 250 fruits<ref name=raghavan>Modèle:Article</ref>.
La noix d’arec est une drupe constituée d’une écale fibreuse (mésocarpe) et d’un endocarpe qui contient la graine (albumen, embryon, tégument). À la suite d’une préparation, la graine est consommée sous le nom de supari (सुपारी suparee, mot en langue hindi) en Inde<ref group=n>le terme « noix d'arec » peut signifier selon le contexte 1) le fruit entier de l'aréquier (la drupe verte ou mûre) 2) la graine (le fruit débarrassé de son écale) 3) l'albumen préparé pour entrer dans la chique de bétel, comme en français le mot noix</ref>.
L’étape suivante est le décorticage des noix qui est confié aux femmes et aux enfants. Deux méthodes sont employées, soit on fait bouillir puis on enlève l’écale soit l’inverse. Puis les graines sont exposées au soleil, au plus une dizaine de jours pour le séchage<ref group=n>voir un aperçu du l’ensemble des procédures dans cette vidéo Demonstration Video on Areca Nuts Processing</ref>.
En Assam<ref name=assam/>, les noix d’arec sont vendues sont diverses formes
- la noix d’arec verte (le fruit pas encore mûr),
- la noix d’arec rouge (le fruit mûr),
- le supari blanc, la variété blanche de la graine est obtenue par décorticage des noix mûre puis séchage au soleil pendant au moins 12 jours
- le supari rouge, il peut être obtenu de deux manières: soit en faisant bouillir des noix d’arec vertes décortiquées, soit d’en l’ordre inverse, en décortiquant des noix vertes bouillies puis en les faisant sécher au soleil au moins 10 jours
- le Bura tamul (en bengali), les noix d’arec sont soit mises dans un trou dans le sol de 60 à 90 cm de profondeur, couvert de feuilles et de terre soit plongées dans de l’eau pendant 2 à 3 mois.
Les opérations décrites ci-dessus ont commencé à être mécanisées dans d’autres régions d’Inde<ref group=n>voir un siège élévateur mécanique le long du tronc Arecanut Tree Climbing Machine, ou une machine à décortiquer les noix d’arec BEST DRY ARECANUT DEHUSKING MACHINES </ref>.
Utilisations
La noix d’arec est l’ingrédient tonique utilisé principalement dans la chique de bétel. Elle est associée avec de la chaux éteinte, et des épices ou aromates (graines de fenouil, de cardamome), de la noix de coco, selon le goût de chacun, le tout enveloppé dans une feuille de bétel. Seule, la noix d’arec a un goût amer et piquant. Par contre, la chique gardée en bouche pendant des heures, libère un liquide rouge et diffuse une odeur agréable et rafraichissante.
Plusieurs centaines de milliers d’habitants d’Inde et d’Asie du Sud-Est mâchent régulièrement des chiques de bétel. Elles coupent la faim et élimineraient les parasites intestinaux mais elles noircissent les dents et provoqueraient le cancer de la bouche. La salive se colore en rouge, ce qui a donné naissance à de nombreuses histoires de cannibalisme. En Thaïlande de nos jours, bien que l'on ne mâche plus guère de bétel, par tradition le fiancé offre de la noix d'arec et du bétel aux parents de sa future épouse. Mais les mœurs évoluent et en 2017, le gouvernement de Taiwan a lancé une campagne contre l’addiction à la noix de bétel en finançant l'arrachage des aréquiers (AFP<ref>Modèle:Lien web</ref>).
Les feuilles d'aréquier peuvent être utilisées pour fabriquer une variété de produits artisanaux, tels que des assiettes, des paniers, des nattes, des plateaux, des chapeaux, des éventails et des sacs.
La noix d'arec fait partie des herbes de la pharmacopée traditionnelle chinoise sous le nom 槟榔 bīngláng, ou 大腹皮 Dà Fù Pí pour le péricarpe seul.
La fleur de l'aréquier (槟榔花 bīnglánghuā) est cuisinée à Taïwan, entre autres sautée avec des filaments de porc<ref group=n>La fleur d'aréquier en tant qu'ingrédient alimentaire</ref>. Ce palmier était autrefois utilisé pour le tannage des voiles de marines.
Notes
Références
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:Article
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:EFloras
- Modèle:EFloras
- Modèle:GRIN espèce
- Modèle:INPN
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Areca catechu L.{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:Kew liste
- Modèle:NCBI
- Modèle:Tela-antilles
- Modèle:Tela-réunion
- Modèle:Tropicos