Aristoxène

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Biographie2

Portrait (imaginaire) d'Aristoxène de Tarente par A. Pasten, gravure de Guglielmo Morghen
Aristoxène de Tarente (portrait imaginaire).

Aristoxène, en grec ancien Modèle:Grec ancien, est un philosophe grec péripatéticien anti-platonicien du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, théoricien de la musique et du rythme, actif vers 330. Il est l'auteur du plus ancien ouvrage d’harmonique parvenu à nous presque complet. La Souda lui attribue 453 ouvrages<ref name="WSAFPZ">Modèle:Harvsp.</ref> ; cet ensemble est connu traditionnellement sous le nom, probablement erroné<ref>Annie Bélis, « Harmonique », dans Jacques Brunschwig et Modèle:Lien, Le Savoir grec, Flammarion, 1996, Modèle:P.355.</ref> d’Éléments harmoniques (Modèle:Grec ancien). Il fonde une science musicale<ref name="WSAFPZ" /> indépendante des mathématiques (dont il fait pourtant largement usage), et prenant pour base deux critères, la sensation (Modèle:Grec ancien) et la pensée rationnelle (Modèle:Grec ancien)<ref>Annie Bélis, « Harmonique », dans Le Savoir grec, Dictionnaire critique, Jacques Brunschwig et Modèle:Lien, Flammarion, 1996, Modèle:P..</ref>. Modèle:Sommaire

Notice biographique

Originaire de Tarente, il a été éduqué par son père Spinthare (ou Mnésias), un élève de Socrate<ref group="Note">Méprisant à son égard, il l'accusait d’ignorance et calomniait sa vie.</ref>, et plus tard par les pythagoriciens Lampros d'Érythrée et Xénophile de Chalcis<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, dont il apprit la théorie de la musique.

Aristoxène devient ensuite l’élève d’Aristote à Athènes. On a dit de lui qu’il a été très contrarié quand Théophraste a été nommé à la tête du Lycée, à la mort d’Aristote en 322 ; élève remarqué, il ambitionnait de succéder au maître. Modèle:Pas clair. Aristoxène est l’auteur d’une très sévère Vie de Socrate<ref>Il n’en reste que des fragments : Théodore de Cyrène, Thérapeutique des maladies helléniques, XII, 61–65 (Socrate colérique) ; Plutarque, De la malignité d'Hérodote (856 c) : (Modèle:Citation Modèle:Lire en ligne), Diogène Laërce, II, 19 (Socrate, élève d’Archélaos) et II, 20 (Socrate spéculateur) Modèle:Lire en ligne ; Louis-André Dorion, Socrate, Paris, Presses universitaires de France, Modèle:Coll., 2004, Modèle:P.120-122.</ref>.

En toute justice toutefois, il faut rapporter l'opinion d'Aristoclès, lui aussi péripatéticien, citée par Eusèbe de Césarée, qui assure qu'Aristoxène Modèle:Citation.

Travaux

Musique

En musique, il soutenait que les notes de la gamme devaient être jugées, non pas par un rapport mathématique, comme les pythagoriciens le prétendaient, mais par la sensation auditive. Le seul de ses ouvrages qui nous soit parvenu est constitué des trois livres du Traité d'harmonique. Le papyrus d'Oxyrhynque Modèle:N° de Grenfell et Hunt<ref>Vol. 1, 1898.</ref> contient un fragment de cinq colonnes d’un traité Sur la mesure : il s’agit probablement du traité d’Aristoxène.

Aristoxène est Modèle:Citation. La notion de genre et d'espèce remonte à Porphyre de Tyr et a été reprise par Linné ; elle trouve sa source dans les quatre universaux d'Aristote<ref name=voir5>Voir l'article Cinq universaux.</ref>.

Philosophie

Aristoxène a combattu l’idée de l’âme telle que conçue par Platon dans son Phédon<ref>Comme Straton de Lampsaque.</ref>,<ref>Cicéron, De la nature des dieux.</ref>.

Ouvrages

Les écrits d'Aristoxène auraient été au nombre de 453 et traitaient de philosophie, d’éthique et de musique. Selon lui, l’âme est reliée au corps comme l'harmonie aux éléments d'un instrument de musique<ref name="WSAFPZ" />. On ignore comment il était arrivé à cette proposition.

Éditions

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Liens externes

Modèle:Portail