Arpajon
Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Arpajon<ref>Fiche d’Arpajon dans le Code officiel géographique sur le site de l’Insee. Consulté le 31/07/2012.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située à trente et un kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. C’est le chef-lieu du canton d'Arpajon et du secteur pastoral des Trois-Vallées-Arpajon.
Du castrum gallo-romain devenue Chastres (également Chastres-sous-Montlhéry) en 250 sur l’importante route de Paris à Orléans, le riche territoire de maraîchage au cœur du Hurepoix devint Arpajon, seigneurie du puissant maréchal Philippe de Noailles. Reliée à la capitale dès la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l’Arpajonnais et par la ligne Brétigny - Tours, elle devint à la fois un lieu de villégiature et un centre industriel et agricole important. Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne toujours sur le pays arpajonnais et les communes voisines associées, autrefois parties intégrantes, Saint-Germain-lès-Arpajon et La Norville. Toujours plus liée à l’agglomération parisienne, elle a su conserver son patrimoine, ses traditions et offre un cadre de vie agréable à trente minutes du centre de la capitale. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
La commune d'Arpajon se trouve dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est située dans la grande agglomération parisienne, au cœur de son département et de la région naturelle du Hurepoix, à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> au sud-ouest de Paris-Notre-Dame<ref> Modèle:Lien web.</ref>, point zéro des routes de France, à Modèle:Unité au sud-ouest d'Évry-Courcouronnes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité au sud de Palaiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud-ouest de Corbeil-Essonnes<ref> Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au nord-est d'Étampes<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Arpajon<ref name=meta group=I/>.
Arpajon se situe à la rencontre de trois régions géographiques : le Hurepoix, au nord ; la Brie, à l'est ; et la Beauce, au sud-ouest. Elle est établie le long de la vallée de l'Orge, à la confluence avec la Rémarde.
Le territoire communal ne représente que deux cent quarante hectares, mais c’est la capitale du pays Arpajonnais qui s’étend de Breuillet à l’ouest à Brétigny-sur-Orge à l’est et de Leuville-sur-Orge au nord à Cheptainville au sud. La relative petite taille de la commune n’empêche pas une dénivellation importante entre Modèle:Unité d’altitude et entraîne une concentration relativement importante des constructions, sur près de 80 % du territoire. Les espaces agricoles qui ne représentent que 10 % du territoire sont situés à l’extrême nord-est de la commune en bordure de la route nationale 20.
L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques Modèle:Coord au point central de son territoire<ref>Fiche d’Arpajon sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.</ref>.
La commune est aussi distante de Modèle:Unité au nord de son homonyme Arpajon-sur-Cère dans le Cantal<ref> Modèle:Lien web.</ref>, fief d’origine des seigneurs de la ville.
Communes limitrophes
La commune, au territoire relativement petit, est entourée du nord à l’est par Saint-Germain-lès-Arpajon dont la Rémarde et l’Orge forment une frontière commune, à l’est et au sud-est par La Norville, au sud par le village d’Avrainville, au sud-ouest par Égly et de l’ouest au nord-ouest par la commune d’Ollainville. Sous l’Ancien Régime, la commune rayonnait sur ces villages, certains comme Saint-Germain-lès-Arpajon en faisant même partie intégrante.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Germain-lès-Arpajon (Modèle:Unité), La Norville (Modèle:Unité), Égly (Modèle:Unité), Ollainville (Modèle:Unité), Guibeville (Modèle:Unité), Avrainville (Modèle:Unité), Leuville-sur-Orge (Modèle:Unité), Bruyères-le-Châtel (Modèle:Unité), Cheptainville (Modèle:Unité) et Boissy-sous-Saint-Yon (Modèle:Unité).
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. Les plus anciennes sont : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville), remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. Les plus récentes sont : Colluvions de versant et de fond de vallon, remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°219 - Corbeil-Essonnes » et « n°257 - Etampes » de l'Essonne<ref> Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES> Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref name="BRGM-0219N"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-257N"> Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire communal se trouve à la limite des espaces géologiques de calcaire du Bassin parisien et de sable de la Beauce<ref>%A9ologie+arpajon&source=web&ots=3ihslx2DAK&sig=KDPhAj45F75k8zI7HHgnH9pWWSI&hl=fr Analyse géologique de la région d’Arpajon sur book.google : Géologie appliquéetraité du gisement et de l’exploitation des minéraux utiles d’Amédée Burat. Consulté le 09/05/2008.</ref>, avec, à l’extrême nord, des vestiges de carrières de grès.
Ère | Période | Époque | Nature des sols | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - Modèle:Donnée stratigraphique) |
Quaternaire (0 - Modèle:Donnée stratigraphique) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||
Néogène (Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique) |
Pliocène | non présent | |||||||
Miocène | non présent | ||||||||
Paléogène (Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique) |
Oligocène | ||||||||
Éocène | non présent | ||||||||
Paléocène | non présent |
La ville est construite en partie sur les dépôts limoneux des rivières Orge et Rémarde. Ces limons, récents à l'échelle géologique (moins d'un million d'années), forment une couche sédimentaire superficielle qui reposent sur des formations géologiques plus anciennes. Sous la couche sédimentaire superficielle on trouve les Sables et Grès de Fontainebleau, datant de l'étage géologique du Rupélien, qui affleurent au nord de la commune. Sous la couche de grès, on rencontre des Calcaires de Brie et de la meulière que l'on retrouve en affleurement dans le sol des plateaux nord et sud de la commune. Ces différentes roches, grès et meulière, ont largement été utilisée dans la construction des bâtiments de la ville<ref name=Promenades> Modèle:Ouvrage.</ref>.
Âge (en millions d'années) |
Époque | Étage | Formation géologique |
---|---|---|---|
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique) | Quaternaire | Limons des Plateaux (LP) | |
(Modèle:Donnée stratigraphique) | Oligocène | Rupélien | Sables et grès de Fontainebleau (g1SF) |
Sannoisien | Calcaire et argile à meulière de Brie (G1CB) | ||
(Modèle:Donnée stratigraphique) | Éocène | Bartonien | Calcaire de Saint-Ouen et Calcaire de Champigny (e6-7CH-SO) |
Yprésien | Argile plastique (e4AP) | ||
(Modèle:Donnée stratigraphique) | Crétacé | Coniacien | Craie blanche sénonienne (C5Cr) |
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le centre-ville est situé dans la vallée de l'Orge, approximativement à quarante-sept mètres d’altitude, mais le territoire s’étend au nord et au sud et s’élève rapidement vers le plateau d’Avrainville au sud ou de La Norville à l’est et les prémices de la colline de Linas au nord, ce qui oblige à gravir pour sortir de la commune. Le point culminant de la commune à quatre-vingt-neuf mètres<ref>Modèle:Géoportail.</ref> est situé dans la zone d’activité nord de la Butte-aux-Grès, à proximité de la forêt de Linas. Cette situation encaissée entraîne notamment la présence incongrue d’antennes réceptrices de télévision à parfois une dizaine de mètres au-dessus des toits.
Hydrographie
Arpajon se trouve au confluent de la Rémarde et de l’Orge, qui se rejoignent en centre-ville. Sur le territoire communal, les deux rivières évoluent en parallèle, la Rémarde vient du sud-ouest depuis Ollainville et plus au sud, l’Orge vient d’Égly, les deux cours d’eau allant chacun vers le nord-est.
En aval, l'Orge se divise à deux reprises en bras différents -dits boëlles- qui confluent ensuite, formant des petites îles.
Le niveau de l'eau est désormais régulé par des barrages gérés par deux syndicats, le SIBSO (bassin supérieur de l'Orge)<ref>Syndicat du bassin supérieur de l'Orge. Consulté le 17 novembre 2014.</ref> et le SIVOA (vallée de l'Orge aval)<ref>Syndicat de la vallée aval de l'Orge. Consulté le 17 novembre 2014.</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Arpajon est située en Île-de-France et bénéficie d’un climat océanique atténué, caractérisé par des hivers frais, des étés doux et des précipitations également réparties sur l’année. Les températures moyennes relevées à la station départementale de Brétigny-sur-Orge s’élèvent à Modèle:Unité avec des moyennes maximales et minimales de Modèle:Unité et Modèle:Unité. Les températures réelles maximales et minimales relevées sont de Modèle:Unité en juillet et Modèle:Unité en janvier, avec des records établis à Modèle:Unité le Modèle:Date et Modèle:Unité le Modèle:Date. La situation en grande banlieue de la commune entraîne une moindre densité urbaine et une différence négative de un à deux degrés Celsius avec Paris. Toutefois, située à proximité du centre urbain et sans présence de vastes espaces de culture, l’ensoleillement de la commune s’établit à Modèle:Nombre annuellement, comme sur l’ensemble du nord du département. Avec 598,3 millimètres de précipitations cumulées sur l’année et une répartition approximative de cinquante millimètres par mois, la commune est arrosée dans les mêmes proportions que les autres régions du Nord de la Loire.
Urbanisme
Typologie
Arpajon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 81,0 % | 192,81 |
Espace urbain non construit | 9,1 % | 21,61 |
Espace rural | 9,9 % | 23,56 |
Source : Iaurif<ref>Répartition de l'occupation du territoire en 2008 sur le site du Iaurif. Consulté le 01/11/2010.</ref> |
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune n’étant pas très étendue, elle ne dispose pas précisément d’un découpage en quartiers. Néanmoins, il est possible de distinguer le centre-ville délimité au nord par la porte de Paris dont deux piliers sont encore visibles et la porte d'Étampes au sud, le quartier de la gare, le moulin de Cerpied. Au nord, à proximité, se trouve le lieu-dit La Montagne, en référence à la côte pour y accéder depuis le centre-ville et, à l’extrême nord, l’ancien quartier des Folies, aujourd’hui devenu la zone d’activités la Butte-aux-Grès. Deuxième zone d’activités, Les Belles-Vues rappellent le caractère dominant la vallée de cet espace jadis agricole.
La ville compte également un petit quartier prioritaire, avec un millier d'habitants, au sud de la rue Paul Demange<ref>Quartier Prioritaire : Quartier Sud sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Voies de communication et transports
L’axe principal du territoire reste la route nationale 20, qui évite par une déviation à l’ouest le centre-ville depuis 1956 et traverse Arpajon du nord au sud. La commune est aussi le point de convergence de trois routes départementales importantes du département, la route départementale 116 qui mène à Dourdan à l’ouest, la route départementale 449 qui mène à La Ferté-Alais au sud et la route départementale 152 qui mène à Brétigny-sur-Orge à l’est et Limours à l’ouest, doublée par la route départementale 97 aussi vers Limours. S’ajoute la route départementale 192 qui fait office de voie rapide de ce qui tend à devenir l’agglomération d’Arpajon-Égly-Breuillet, la route départementale 193 qui la relie à la route départementale 19. La commune est enfin située à quatre kilomètres au sud de la Francilienne, axe majeur régional qui permet l’accès rapide aux autoroutes A10 et A6.
La commune est aussi traversée d’est en ouest par la ligne Brétigny - Tours, empruntée par la ligne C4 du RER avec un terminus à Dourdan - La Forêt et un accès à la capitale. Elle dispose sur son territoire de la gare d'Arpajon desservie par deux trains par heure et par sens en heure creuse, jusqu'à quatre en heure de pointe (dans le sens de la pointe).
La commune est aussi desservie par la ligne express 91.04 de l’ancien réseau Albatrans à destination d’Évry, par les lignes du réseau de bus Cœur d'Essonne M151 à destination de Paris-Porte d'Orléans, M153 à destination de Massy-Palaiseau, DM19 à destination de Brétigny-sur-Orge et DM20 pour le pays arpajonnais entre Égly et La Norville. Ces lignes étaient auparavant exploitées par Keolis Meyer jusqu’au Modèle:Date. Les lignes 68.01 et 685 de l’ancien réseau Keolis Ormont, repris par Keolis Meyer au Modèle:Date, puis par le réseau de bus Cœur d'Essonne depuis le Modèle:Date mènent à Bruyères-le-Châtel et Boissy-sous-Saint-Yon. La ligne 39.18 de la Savac mène à Limours-en-Hurepoix<ref>Fiche de la ligne 39.18 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.</ref>. Des navettes gratuites assurent le transport sur le territoire communal, dont certaines dédiées au troisième âge.
L’aéroport Paris-Orly n’est situé qu’à dix-huit kilomètres, facilement accessible par la route nationale 20, l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est lui situé à cinquante et un kilomètres. Pour le trafic particulier et de loisir, l’aéroport d'Étampes Mondésir est lui à vingt-sept kilomètres.
Toponymie
Castra, Castra vico (sur une pièce de monnaie mérovingienne.)<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874</ref>, Castrinse territorium<ref name="Cocheris"/>, Chastres vers l’an 250, Châtres<ref name="Cocheris"/>, Châtres-sous-Montlhéry au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Castra Arpajonis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cocheris"/>.
Les Gallo-romains placèrent un castrum pour surveiller le passage de l’Orge sur la route entre Lutèce et Cenabum, castrum qui devint Chastres vers l’an 250 puis Châtres (parfois Châtres-sous-Montlhéry) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la réforme de l’orthographe et l’apparition de l’accent circonflexe à la place du « s » muet. Chastres pourrait aussi signifier « pays des rivières » dans « la langue des barbares »<ref>Anecdotes de l’Essonne sur le91.free.fr Consulté le 31/05/2008.</ref>Modèle:Source insuffisante. Chastres, l'ancien nom d'Arpajon, est issu du latin castrum désignant une place fortifiée.
En 1720, Louis VI issu de la famille d'Arpajon du Rouergue acheta le marquisat de Châtres. Il obtint du régent Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la ville qui devint Arpajon, diffusant de force le nom en battant les paysans qui avaient le malheur de répondre Châtres à la question « où résides-tu ? »<ref>Histoire d’Arpajon sur le site Arpajon.fdn.fr Consulté le 10/05/2008.</ref>. En 1794, Philippe de Noailles et son épouse Anne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur de Marie-Antoinette furent guillotinés ; en 1793 la commune prit le nom de Franc-val ou Francval pour revenir rapidement à Arpajon<ref>https://archives.essonne.fr/ark:/28047/90qztdv5sfl7/f2c86058-a022-47de-98e4-5fb4ae57be81 État-civil en ligne, pour l'an III. Archives départementales de l'Essonne.</ref>.
À l’instar d’Avignon et d’Arles, la préposition « en » n’est pas utilisée. On dira « une résidence à Arpajon ». À l’inverse, l’on dira « une résidence en Arpajonnais ».
Histoire
Les origines
À l’époque de la Gaule romaine, un castrum est installé au croisement entre la route de Lutèce à Cenabum et la rivière l’Orge dans la vallée, sur ce qui était le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment d’un cimetière gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom vers Chastres est parfois datée vers l’an 250<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux monuments mégalithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothèque, l’autre proche de la Rémarde, une inscription en gaulois est retrouvée en 1947 et conservée au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 25/05/2008.</ref>.
Moyen Âge, le bourg de Chastres-sous-Montlhéry
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une première église est bâtie dans le village, mais elle est vite ruinée. En 1006, elle est confiée par Renaud de Vendôme, évêque de Paris, aux moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Maur qui rebâtissent l’église, son clocher et la consacrent au pape [[Clément Ier|Clément {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Ils y ajoutent un cloître, un prieuré et une grange aux dîmes.
Un document daté de 1265 atteste la présence à Arpajon d’un hôtel-Dieu pour l’hébergement des voyageurs et indigents. Il y a aussi plusieurs moulins sur l’Orge et la Rémarde. La ville est fortifiée et dispose alors de cinq portes.
En 1317, Pierre de Chastres est inhumé dans l’église paroissiale. En 1360, pendant la guerre de Cent Ans, la ville est assiégée par le roi Édouard III d'Angleterre et l’église, où huit cents personnes s’étaient réfugiées, est incendiée, ne laissant aucun survivant.
En 1470 la seigneurie de Chastres appartient au seigneur de Marcoussis. En juillet 1470, le roi Louis XI autorise, pour son conseiller et chambellan Jean de Graville, deux jours de foire à Chastres-sous-Montlhéry par ses lettres patentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Louis Malet de Graville fait construire une halle au croisement des routes de Paris à Étampes et de Dourdan à Corbeil.
Époque moderne, de Chastres à Arpajon
En 1510, les moines, grâce à la générosité des familles Graville et Montagu, entreprennent des rénovations importantes sur l’église et, en 1542, est créée la subdélégation de Chastres rattachée à la généralité de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devient indépendante.
En 1643 est fondue la cloche nommée Antoinette. Le Modèle:Date, Turenne stationne ses troupes à Châtres pour protéger la cour à Saint-Germain avant de marcher sur Étampes le Modèle:Date.
En 1717, l’hôtel-Dieu est entièrement reconstruit. En 1720, Louis de Sévérac, marquis d’Arpajon, issu de la grande famille médiévale d’Arpajon, l’achète et obtient de Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la commune. Toutefois, la diffusion est longue et les paysans qui refusent d’abandonner le nom de Châtres sont bastonnés. Il s’engage aussi à réduire les impôts locaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fait abattre l’ancienne porte de ville du nord, trop étroite pour les nombreux chariots et érige à la place deux pilastres, l’actuelle porte de Paris. Mort le Modèle:Date, il est inhumé dans le chœur de l’église paroissiale.
En 1782, Benjamin Franklin installe un paratonnerre sur la flèche de l'église Saint-Clément<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine, l’essor d’Arpajon
Révolution française, Arpajon devient Francval
À la Révolution, la commune choisit de porter le nom de Francval<ref name="Cassini"/>. Une coutume existe de donner le nom du lieu de baptême comme deuxième ou troisième prénom : c’est ainsi qu’un garçon est prénommé Francval l’an II<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Précision nécessaireModèle:Pourquoi Anne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur de Marie-Antoinette.
Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} et Joséphine à Arpajon
Le château est vendu en 1802 et démoli. En 1800 est créé le canton d'Arpajon, alors rattaché à l’arrondissement de Corbeil dans le département de Seine-et-Oise. En 1806, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et l’impératrice Joséphine visitent la ville et offrent le maître-autel de l’église.
Travaux d'urbanisme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1833 est inauguré un grand hôtel des postes et télégraphes.
La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a lieu le percement du boulevard de la Gare, l’inauguration en 1865 de la gare et la construction de villas de villégiature.
En 1868, la commune se dote d’un hôtel de ville à la place du château seigneurial. Puis, en 1889, elle achète la pagode présentée par le Tonkin lors de l’exposition universelle de Paris.
Industrie et chemin de fer dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1851, les frères Martin, originaires de Limoges, implantent une usine de chaussures qui, en 1900, emploie quatre cent cinquante adultes et environ cinquante enfants. Elle est rachetée par les chaussures André en 1920 et ferme ses portes définitivement en 1956.
Cette même année est créée la « Compagnie de chemin de fer sur route de Paris à Arpajon », qui ouvre en 1893 le tronçon Porte d'Orléans-Antony, puis Antony-Longjumeau, Longjumeau-Montlhéry et, enfin, en 1894, Montlhéry-Arpajon pour le transport des voyageurs.
Dans les villages environnants, Marcoussis, Linas, Montlhéry, le maraîchage est très important et conduit, de 1911 à 1936, à l’élargissement de l’Arpajonnais aux tomates, fraises, haricots cultivés dans les champs vers les halles de ParisModèle:Passage incompréhensible.
- Modernisation d’Arpajon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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La gare d’Arpajon au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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La station de l'Arpajonnais implantée à un kilomètre de la gare d'Arpajon était exploitée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la CGB.
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La halle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Première Guerre mondiale, un hôpital militaire à Arpajon
Pendant la Première Guerre mondiale, la maison Fenaille devient l’hôpital auxiliaire de l’association des Dames de France (HAADF) Modèle:N°, tandis que la maison Salavin devient l’HAADF Modèle:N°<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Entre-deux-guerres, courses automobiles à Arpajon
En 1922 est inaugurée la première Foire aux haricots, classée foire nationale en 1970.
Le Modèle:Date, sur la longue ligne droite de la route nationale 20 entre Arpajon et Torfou, René Thomas établit un record de vitesse terrestre avec Modèle:Unité sur une Delage La Torpille, suivi le Modèle:Date par Ernest A. D. Eldridge qui augmenta la vitesse à Modèle:Unité sur une Fiat SB4 « Mefistofele »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date, Michel Doré obtient les records mondiaux de catégorie huit cylindres, sur le kilomètre et le mille départ lancé, à plus de Modèle:Unité sur une Panhard lors du « Meeting des records ».
En Modèle:Date, l’Hôtel-Dieu devint un hospice à la suite de la construction d’un premier hôpital hors de la ville.
Seconde Guerre mondiale, libération de la ville par la deuxième division blindée
Le Modèle:Date, la première colonne de la septième division blindée américaine (général Silvester Lindsay MacDonald), en provenance d'Ollainville, libère la commune, entraînant la liesse générale place de la Mairie et place du Marché : elle tente sans succès une incursion vers Montlhéry. En fin de soirée, un détachement de la deuxième division blindée française (général Leclerc) Modèle:Incise conduit par le commandant de Guillebon vient reconnaître la situation sur la route nationale 20 et passe la nuit au lieu-dit la Montagne. Le Modèle:Date, la septième division poursuit sa route vers l'est (Corbeil) afin de contourner Paris. Le détachement de la deuxième division blindée s’en retourne, laissant la population arpajonnaise inquiète malgré la présence des Forces françaises intérieures locales. Le Modèle:Date, le groupement tactique V de la deuxième division blindée commandé par le colonel Warabiot quitte Rambouillet au lever du jour et atteint Arpajon dans la matinée : le général Leclerc rencontre Jacques Chaban-Delmas (sorti clandestinement de Paris) sur la route nationale 20, en amont d’Arpajon. La commune est définitivement libérée<ref>Mirian Méloua "La Libération d'Arpajon en prélude à la libération de Paris, 22 août 1944" Bulletin Modèle:N° Art et histoire du Pays de Châtres, 2004.</ref>.
Le sport à Arpajon dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1955, une carrière située au lieu-dit La Petite-Folie, à cheval sur les communes d’Arpajon et de Saint-Germain-lès-Arpajon, est aménagée en terrain de moto-cross sous l’impulsion de Roger Pinard qui tient alors un magasin de motocyclettes à La Montagne : lui-même et le jeune Georges Diani en deviennent les vedettes locales. Ils ne peuvent rivaliser avec les champions nationaux qui s'y produisent, Rémy Julienne, qui fonde ensuite une troupe de cascadeurs pour le cinéma, Louis Meznarie qui devient préparateur pour les 24 heures du Mans, Robert et Claire Adnet père et fille, coéquipiers en side-car..., mais y disputent plusieurs manches du championnat de France<ref>Luc Méloua "Raconte-moi Saint-Germain-lès-Arpajon" Art et histoire du Pays de Châtres, 2001.</ref>.
Le Modèle:Date, Arpajon est sur le passage du tour cycliste de l'Essonne. Arpajon est aussi la dernière ville étape du tour de France 1999 avant un trajet de cent quarante-trois kilomètres vers Paris.
Le Modèle:Date, après le démembrement du département de Seine-et-Oise, Arpajon est intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonne son ancien code INSEE, le 78021.
Population et société
Démographie
Les habitants sont nommés les Arpajonnais<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/05/2008.</ref>.
Évolution démographique
Arpajon connaît l’évolution démographique d’un bourg aujourd’hui intégré à l’agglomération parisienne. De 1 988 Arpajonnais décomptés lors du premier recensement de 1793, la population a lentement crû jusqu’à un premier accident démographique en 1846 où la population tombe à 2 017 et un second plus important en 1856 où elle chute à 1 890. Ensuite, la démographie fit un bond jusqu’à 2 822 en 1872 pour relativement se stabiliser avant une nouvelle croissance soutenue au sortir de la Première Guerre mondiale avec 3 221 en 1921, encore accrue après la Seconde Guerre mondiale, malgré les cent trente-neuf victimes civiles et militaires des deux conflits<ref>Memorialgenweb.org - Arpajon : plaque commémorative tous conflits du cimetière, consulté le 21/03/2009.</ref>, avec la construction de grands ensembles pour atteindre Modèle:Nombre en 1954, 8 105 en 1975 et finalement 9 668 lors du recensement de 2006. En 1999, 10,8 % des Arpajonnais étaient de nationalité étrangère et 14 % des foyers étaient composés de familles monoparentales<ref name="sig.ville.gouv.fr">Chiffres démographiques d’Arpajon sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/05/2008.</ref> soit 2 points supplémentaires pour chacune des catégories comparativement aux chiffres du département<ref>Chiffres démographiques de l’Essonne sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/05/2008.</ref>. Parmi cette population étrangère, 3,4 % étaient originaires du Portugal, 1,6 % du Maroc et de Turquie, 1,3 % d’Algérie, 0,3 % de Tunisie et 0,2 % d’Espagne et d’Italie<ref>Répartition de la population par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 02/04/2009.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,19 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Politique locale
Arpajon est le chef-lieu du canton représenté par les conseillers départementaux Dominique Bougraud (UDI) et Alexandre Touzet (DVD), à l'arrondissement de Palaiseau et à la troisième circonscription de l'Essonne représentée par la députée Laëtitia Romeiro Dias (LREM). Son maire actuel est Christian Béraud (PS), assisté de neuf adjoints choisis parmi le conseil municipal composé de trente-trois élus répartis après les dernières élections de 2020 en vingt-six élus de gauche, cinq élus de droite et deux élus communistes dans l’opposition.
L’Insee lui attribue le code Modèle:Nobr<ref>Arpajon sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.</ref>. La commune d’Arpajon est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 211. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z<ref>Fiche entreprise de la commune d'Arpajon sur le site verif.com</ref>.
En 2009, la commune disposait d’un budget de Modèle:Euro dont Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d’investissement<ref>Comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.</ref>, financés pour 34,85 % par les impôts locaux<ref>Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.</ref>, la dette municipale s’élevait la même année à Modèle:Euro<ref>Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.</ref>. En 2009, les taux d’imposition s’élevaient à 11,78 % pour la taxe d'habitation, 14,74 % et 46,78 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 15,09 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité<ref>Taux d’imposition sur le site taxe.com Consulté le 07/12/2010.</ref>. La commune dispose d’un centre communal d'action sociale, la commune disposait en 2009 sur son territoire de neuf cent quatre-vingt-treize logements HLM<ref>Répartition du patrimoine de logements sociaux par commune et par bailleur sur le site de l'Aorif. Consulté le 15/05/2010.</ref> soit 23 % du parc total<ref>%5CCOM%5CDL_COM91021.pdf Dossier statistique d’Arpajon sur le site de l’INSEE (Modèle:P.). Consulté le 11/05/2008.</ref>.
La commune était le siège de la communauté de communes de l'Arpajonnais qui regroupait quatorze communes, compétente pour le développement économique, l’aménagement de l’espace et des voiries, les politiques de logements sociaux, du sport, de la culture et de la petite enfance, la collecte et le traitement des ordures ménagères et l’accueil des gens du voyage. Elle adhère en outre au syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval (SIVOA) avec trente-deux communes pour la préservation et la valorisation de l’environnement.
Liste | Tendance | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Arpajon ensemble » | PS | 26 | Majorité |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Réussir Arpajon » | DVD | 5 | Opposition |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Une gauche citoyenne écologique et solidaire pour Arpajon » | PCF | 2 | Opposition |
Liste des maires
Trente-et-un maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale d’Arpajon depuis l’élection du premier en 1800.
Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Tendances et résultats politiques
La vie politique d’Arpajon des dernières années se caractérise par une certaine ambivalence des résultats, suivants fréquemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps à droite, bascula d’une courte avance en 2001 à gauche avec l’élection de Pascal Fournier (socialiste) réélu dès le premier tour en 2008 avec 77,29 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (élections cantonales ou régionales) sont systématiquement remportés par la gauche, exception faite de l’élection cantonale partielle de 2004 remportée à seulement 50,87 % par Philippe Le Fol (DVD). À l’inverse, et toujours conformément aux résultats nationaux, les élections législatives de 2002 et 2007 comme les élections présidentielles en 2002 et 2007 ont été largement remportées par la droite parlementaire. En 2002, le résultat de Jean-Marie Le Pen (18,20 %) fut toutefois supérieur à Arpajon, tant par rapport au chiffre national (17,79 %<ref>Résultats de l’élection présidentielle en France sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/05/2008.</ref>) que départemental (15,04 %<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2002 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/05/2008.</ref>). De la même manière, les électeurs arpajonnais ont suivi la mouvance nationale lors du scrutin européen de 2004 où la gauche devançait la droite de peu mais aussi à l’occasion du référendum relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe où le « non » l’a emporté.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 81,80 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,20 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,00 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 56,76 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 43,24 % pour Ségolène Royal (PS), 82,56 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 50,16 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,84 % pour François Hollande (PS), 77,58 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 07/05/2012.</ref>.
- Élection présidentielle de 2017 : 68,10 % pour Emmanuel Macron (LREM), 31,90 % pour Marine Le Pen (FN), 71,33 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 58,63 % pour Geneviève Colot (UMP), 41,37 % pour Yves Tavernier (PS), 56,66 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 56,68 % pour Geneviève Colot (UMP), 43,32 % pour Brigitte Zins (PS), 55,05 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 52,72 % pour Michel Pouzol (PS), 47,28 % pour Geneviève Colot (UMP), 53,59 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 20/06/2012.</ref>.
- Élections législatives de 2017 : 57,73 % pour Laëtitia Romeiro Dias (LREM), 42,27 % pour Virginie Araujo (LFI), 41,04 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 25,92 % pour Harlem Désir (PS), 16,99 % pour Patrick Gaubert (UMP), 42,83 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 30,16 % pour Michel Barnier (UMP), 15,66 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 38,40 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/06/2009.</ref>.
- Élections européennes de 2014 : 24,25 % pour Aymeric Chauprade (FN), 19,14 % pour Alain Lamassoure (UMP), 40,40 % de participation.
- Élections européennes de 2019 : 24,02 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 21,18 % pour Jordan Bardella (RN), 48,12 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 47,43 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 39,42 % pour Jean-François Copé (UMP), 63,73 % de participation<ref>Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 55,49 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 44,51 % pour Valérie Pécresse (UMP), 44,32 % de participation<ref>Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.</ref>.
- Élections régionales de 2015 : 39,61 % pour Claude Bartolone (PS), 38,81 % pour Valérie Pécresse (LR), 53,36 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2004 : 50,87 % pour Philippe Le Fol (DVD), 49,13 % pour Monique Goguelat (PS), 63,25 % de participation<ref>Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
- Élections cantonales de 2011 : 71,36 % pour Pascal Fournier (PS), 28,64 % pour Bernard Despalins (FN), 44,60 % de participation<ref>Résultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/03/2011.</ref>.
- Élections départementales de 2015 : 42,74 % pour Pascal Fournier et Nicole Perrier (PS), 38,72 % pour Dominique Bougraud (UDI) et Alexandre Touzet (UMP), 46,69 % de participation.
Élections municipales, résultats du deuxième tour 2001, tour unique en 2008
- Élections municipales de 2001 : 38,14 % pour Pascal Fournier (DVG), 35,79 % pour Patrick Sarradeil (DVD), 58,17 % de participation<ref>Résultats de l'élection municipale de 2001 à Arpajon sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 29/12/2010.</ref>.
- Élections municipales de 2008 : 77,29 % pour Pascal Fournier (PS) élu au premier tour, 22,71 % pour Philippe Catrou (UMP), 55,77 % de participation<ref>Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/01/2013.</ref>.
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,56 % pour le Oui, 28,44 % pour le Non, 26,99 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 51,73 % pour le Non, 48,27 % pour le Oui, 68,26 % de participation<ref>Résultats du référendum européen 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/03/2008.</ref>.
Enseignement
Les établissements scolaires d’Arpajon sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l’école primaire Édouard-Herriot, des écoles maternelles Anatole-France et La Rémarde et de l’école élémentaire Victor-Hugo<ref>Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 01/09/2010.</ref>. S’ajoute l’école privée catholique Sainte-Jeanne-d’Arc rattachée au diocèse<ref>Fiche de l'école Sainte-Jeanne-d'Arc sur le site de la DDEC91. Consulté le 05/09/2010.</ref>. Étrangement, la commune n’est pas équipée sur son territoire de collège, les élèves doivent se rendre dans les communes voisines de La Norville aux collèges Jean-Moulin et Albert-Camus ou Saint-Germain-lès-Arpajon au collège Roland-Garros.
Elle dispose cependant, du fait de son statut de chef-lieu de canton, de trois lycées, le général et technologique Edmond-Michelet qui dispense une formation au BTS IRIS<ref>Site du lycée Edmond-Michelet. Consulté le 17/05/2008.</ref>, le général et technologique René-Cassin qui affichait en 2007 88 % de réussite au baccalauréat<ref>Taux de réussite au bac sur le site letudiant.fr Consulté le 17/05/2008.</ref> et le professionnel Paul-Belmondo<ref>Liste des établissements de second degré du département sur le site officiel de l'Académie de Versailles. Consulté le 05/09/2010.</ref>. Dans les locaux du centre hospitaliers se trouve aussi un centre de formation d’aides-soignants.
Un centre d'information et d'orientation est présent sur la commune<ref>Coordonnées du CIO d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref>. Des centres de loisirs accueillent les enfants hors temps scolaires, deux crèches accueillent les jeunes enfants. La PEEP<ref>Site de la PEEP d’Arpajon. Consulté le 17/05/2008.</ref> et la FCPE<ref>Site de la FCPE d’Arpajon. Consulté le 17/05/2008.</ref> sont présentes sur la commune.
Un institut de formation aide-soignant (IFAS) est implanté dans le centre hospitalier d'Arpajon.
Santé
La commune dispose sur son territoire d’un centre hospitalier d’une capacité de trois cent deux lits, répartis dans les services de chirurgie, obstétrique, pédiatrie, gastro-entérologie, diabétologie, cardiologie, pneumologie et radiographie<ref>Répartition des services sur le site du CH Arpajon. Consulté le 17/05/2008.</ref>. Un service d’urgences complété par le service mobile d'urgence et de réanimation est actif pour les quarante-deux communes environnantes<ref>Présentation du SMUR d'Arpajon sur le site samu91.free.fr Consulté le 05/09/2010.</ref>. Le centre est réparti sur quatre sites, l’hôpital en centre-ville, le centre de réadaptation sur la commune voisine d’Égly et les maisons de retraites Village du Pays de Châtres et Guinchard, cette dernière accueillant les malades d’Alzheimer en journée<ref>Fiche de l’accueil de jour Alzheimer sur le site du CH Arpajon. Consulté le 17/05/2008.</ref>. Un centre de planification familiale<ref>Fiche du centre de planification familiale d’Arpajon sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 16/01/2013.</ref> et de protection maternelle et infantile<ref>Fiche du centre de PMI d’Arpajon sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref> est implanté dans la commune.
L’hôpital privé de Paris-Essonne, anciennement clinique des Charmilles, complète l’offre avec soixante lits, un service de chirurgie et une spécialisation en pathologies de la face : ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie et stomatologie<ref>Site de la clinique des Charmilles d’Arpajon. Consulté le 17/05/2008.</ref>.
En ville, quarante-sept médecins<ref>Annuaire des médecins sur le site de Ordre national. Consulté le 17/05/2008.</ref> et douze chirurgiens-dentistes<ref>Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. Consulté le 17/05/2008.</ref> exercent, quatre pharmacies<ref>Liste des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 17/05/2008.</ref> distribuent les remèdes.
Services publics
La sécurité de la commune est assurée par la présence sur son territoire d’un commissariat de police<ref>Coordonnées du commissariat de Police sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref> et d’un centre de secours et incendie<ref>Carte des groupements de sapeurs-pompiers du département sur le site du SDIS91. Consulté le 05/09/2010.</ref>.
Les organismes publics sont relativement nombreux à Arpajon, qui accueille une agence postale<ref>Coordonnées de l'agence postale d'Arpajon sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref>, des agences Pôle emploi<ref>Coordonnées de l'antenne Pôle emploi d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref> et Assedic<ref>Coordonnées de l'agence Assedic d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref>, un centre du Trésor public<ref>Liste des trésoreries de l’Essonne sur le site de la Drire d’Île-de-France. Consulté le 03/02/2010.</ref> et un centre des impôts, une caisse d’allocations familiales<ref>Coordonnées de l'antenne de la CAF d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref> et de la Caisse primaire d'assurance maladie<ref>Coordonnées de l'antenne CPAM d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.</ref> et une subdivision de la DDE.
Deux offices notariaux<ref>Liste des notaires d’Arpajon sur le Notaire en France. Consulté le 18/05/2008.</ref>, une étude d’huissier de justice<ref>Liste des huissiers d’Arpajon sur le site de la Chambre nationale des huissiers de justice. Consulté le 18/05/2008.</ref> et deux avocats<ref>Liste des avocats d’Arpajon sur le site Avocats de France. Consulté le 18/05/2008.</ref> rattachés au barreau d’Évry sont implantés sur la commune.
De 1985 à 2009, un greffe du tribunal d’instance était installé sur la commune. La commune disposait avant la réforme de la justice d’un tribunal d’instance mais dépend aujourd’hui de celui de Longjumeau, comme pour le conseil des prud’hommes et des tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry, tous attachés à la cour d'appel de Paris.
Jumelages
Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Arpajon]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
Arpajon a développé des associations de jumelage avec :
- Modèle:Jumelage, en allemand Freising, située à Modèle:Unité<ref>Fiche du jumelage Arpajon - Freising sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 07/01/2013.</ref>.
Vie quotidienne à Arpajon
Culture
Pour les manifestations culturelles, la commune dispose de la salle d’exposition Francval. Le cinéma Stars et ses cinq salles projette parfois des films d’art et d’essai. Ce cinéma, fermé depuis 2020, a été réhabilité et rouvert le Modèle:Date- sous le nom de Première Cinémas Arpajon en référence au magazine cinématographique Première<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un conservatoire d'enseignement artistique communautaire propose aux Arpajonnais l'enseignement de la musique classique et actuelle, de la danse classique et du théâtre, une bibliothèque est aménagée dans les anciennes écuries du château.
Sports
La relative petite taille de la commune ne lui permet pas de disposer d’infrastructures sportives d’importance. Deux stades se trouvent à proximité, Gaston-Cornu à Saint-Germain-lès-Arpajon et Louis-Babin à La Norville. Cette dernière commune accueille aussi le bassin nautique. Dix-neuf associations sont néanmoins implantées sur la commune.
Arpajon a été ville de passage du Tour cycliste de l'Essonne 1977 et ville étape du Tour de France 1999. En marge de la foire aux Haricots sont organisés un rallye pédestre et une course cycliste.
Festivités
Deux manifestations rythment l’année festive d’Arpajon. Le carnaval de Bineau au cours duquel une représentation de l’intendant est brûlée sur la place de Châtres se déroule chaque année le premier dimanche de mars.
La foire aux Haricots, manifestation commerciale et artisanale, créée en 1922 et reconnue foire nationale depuis 1970, est organisée chaque année le troisième week-end de septembre en mémoire du passé maraîcher du territoire et notamment du chevrier, variété typique d’Arpajon.
D’autres manifestations nationales comme la Fête de la musique sont relayées dans la commune.
Lieux de culte
La paroisse catholique d’Arpajon dépend du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné des Trois-Vallées-Arpajon. L’église principale est consacrée à saint Clément<ref>Paroisse d’Arpajon sur le site du diocèse. Consulté le 01/06/2008.</ref>.
Une église protestante évangélique est présente sur la commune. Les autres confessions religieuses ne disposent pas de lieu de culte sur le territoire communal.
Médias
L’édition « Cœur Essonne » de l’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales de l’Arpajonnais. Malgré sa situation géographique encaissée, la commune se trouve dans le bassin d’émission de France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Télif.
Économie
Capitale de l’Arpajonnais, terre historique de maraîchage, la commune a longtemps été un lieu d’échanges commerciaux, connue pour sa foire depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Une première moitié de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle industrielle
Durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune a vu l'essor de plusieurs activités industrielles qui créèrent de l'emploi pour la population du canton. À côté des Régies de gaz et d'électricité (respectivement 1025 et 400 abonnés en 1925) employant une nombreuse main-d'œuvre, des entreprises privées s'étaient développées, les Chaussures André (348 ouvriers en 1928, 427 ouvriers en 1938, 410 ouvriers en 1950), les Établissements Morel (32 ouvriers en 1928, 80 ouvriers en 1938, 48 employés et ouvriers en 1950) pour la colle et les produits pour chaussures, les Établissements Labord (10 ouvriers en 1928, 17 employés et ouvriers en 1950) pour les colles industrielles et les trépointes, les Chaussures Dressoir, les Chaussures Aimont et Vve Depal, l'atelier de chaussures Slim, les Moteurs Constan (atelier de mécanique), une fabrique de boutons (Castary). Vinrent s'ajouter également les Établissements Edgar Franck qui deviendront Calorstat (54 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les équipements automobiles, les Établissements Mercier (43 employés et ouvriers en 1950 sous le nom Mercier-Pincemaille) pour les travaux publics, Les Entrepôts de l'Orge (36 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les vins et spiritueux, les Établissements Lagrange et Rondeau (34 cadres, employés et ouvriers en 1950 sous le nom de Lagrange) pour les charpentes de bois, les Établissements Cherblanc (26 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les chaussures de luxe, les Établissements Lissac (une vingtaine de personnes en 1950) pour les lunettes, les Établissements Coret (13 cades, employés et ouvriers) pour la quincaillerie, les Établissements Sari (12 cadres, employés et ouvriers) pour les phosphates et de nombreuses entreprises artisanales employant moins de 10 personnes<ref name="Châtres 1995">Marie Madeleine Thibierge "Arpajon et sa région 1900-1950" Art et histoire du Pays de Châtres, décembre 1995.</ref>.
Une deuxième moitié de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle orientée vers le commerce et les services
Elle a perdu son rôle agricole (trois exploitations seulement subsistent) et industriel. Elle reste toutefois dotée d’un centre-ville riche en commerces de proximité rassemblés autour d’une association de commerçants. Plus de six cents entreprises sont installées sur la commune dont près d’un tiers de commerces. En 2004, cinquante-deux entreprises ont été créées sur la commune<ref>Entreprises et services à Arpajon sur le site linternaute.com Consulté le 18/05/2008.</ref>. Deux zones industrielles regroupent la plupart des autres structures, les Belles-Vues et la Butte-aux-Grès<ref>Liste des zones d’activités de l’Arpajonnais sur le site zones-activites.net Consulté le 18/05/2008.</ref>, toutes deux situées au nord de la commune en bordure de la route nationale 20.
Arpajon est intégrée au bassin d'emploi de Dourdan par l’Insee<ref>Présentation de la zone d’emploi de Dourdan sur le site de l’INSEE. Consulté le 18/05/2008.</ref>. En 1999, la population active arpajonnaise comptait Modèle:Nombre, répartis en 37,4 % d’employé, 26,4 % de professions intermédiaires et 15,8 % d’ouvrier. Quatre personnes étaient encore agriculteurs. À cette même date, 9,8 % de la population était au chômage et seuls 20 % des Arpajonnais travaillaient sur le territoire communal<ref>%5CCOM%5CDL_COM91021.pdf Données économiques d’emploi sur le site de l’INSEE. Consulté le 18/05/2008.</ref>. En 2004, le chiffre du chômage restait presque inchangé avec 9,5 % de la population active<ref>Statistiques d’emploi sur le site linternaute.com Consulté le 18/05/2008.</ref>. Avec huit cents salariés, le centre hospitalier est le premier employeur, suivi de loin par la caisse d’allocations familiales (trois cents agents), le lycée René-Cassin et la municipalité avec deux cents agents chacun<ref>Liste des grands établissements de la Communauté de communes de l’Arpajonnais sur le site de l’INSEE. Consulté le 18/05/2008.</ref>.
Un marché se tient sous la grande Halle tous les vendredis matin<ref>Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le 25/04/2011.</ref>.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2005, le revenu net imposable moyen des contribuables de la commune s’élevait à 16 809 euros, légèrement supérieur à la moyenne nationale mais 39 % de la population n’était pas redevable de l’impôt sur le revenu<ref>%5CCOM%5CDL_COM91021.pdf Statistiques financières sur le site de l’INSEE. Consulté le 18/05/2008.</ref> et 58,7 % des Arpajonnais étaient locataires, dont 24,3 % d’une HLM. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Arpajon au 16 379e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Arpajon | 0,2 % | 6,4 % | 16,0 % | 30,5 % | 31,0 % | 15,9 % |
Zone d’emploi de Dourdan | 0,7 % | 6,0 % | 18,9 % | 28,5 % | 26,3 % | 19,6 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Arpajon | 0,3 % | 7,0 % | 7,7 % | 10,4 % | 9,9 % | 6,8 % |
Zone d’emploi de Dourdan | 1,7 % | 10,4 % | 7,5 % | 11,8 % | 21,6 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Si 80 % du territoire communal est bâti, il subsiste quelques parcs et jardin publics. Le plus ancien, au 4 rue Henri-Barbusse fut aménagé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche du jardin public d’Arpajon sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>. Cinq autres parcs agrémentent la ville, le parc Chevrier, le parc de Freising, le parc du 100, Grande-rue, le parc Théophile-Guesdon et le parc de la Rémarde. Les bords de la Rémarde et de l’Orge sont encore occupés sur la plupart des berges par des espaces naturels. Ce patrimoine environnemental permet à Arpajon d’être récompensé depuis 2008 par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès des villes et villages fleuris sur le site de l’organisation. Consulté le 09/05/2008.</ref>.
Le Nord-Ouest de la commune est encore occupé par des espaces de culture, rappelant le caractère agricole de la commune spécialisée dans le maraîchage.
Patrimoine architectural
Le patrimoine d’Arpajon est varié et marqué par les différentes époques prospères pour la commune.
La halle de la place du Marché construite en 1470 longue de trente-cinq mètres et large de dix-huit est classée au titre des monuments historiques depuis 1921<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la halle du marché sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>,<ref>Dossier de la halle sur la base de données en ligne Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 03/08/2008.</ref>. Il convient de noter que le 24 juin 1911, un conseiller municipal rappela que la majorité du conseil municipal avait été élu sur un programme comprenant la démolition de halle de la place du Marché: il fut décidé de soumettre cette idée à un référendum auprès de la population communale compte tenu des coûts prévisionnels, référendum qui ne fut jamais organisé<ref name="Châtres 1995"/>.
L’église Saint-Clément, reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les ruines de l’édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est classée monument historique depuis 1926<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de l’église Saint-Clément sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>. La cloche fondue en 1643, elle aussi classée depuis 1944<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Fiche de la cloche de l’église Saint-Clément sur la base Palissy du ministère de la Culture. Consulté le 09/05/2008.</ref>, sonne en ré. S’ajoute le lavoir construit en 1748 et agrandi en 1824<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche du lavoir d’Arpajon sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, la porte de Paris, réaménagée en 1730 avec deux pilastres de dix mètres de haut<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la porte de Paris sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsiste au numéro 12, de la place du Marché, elle comporte dans sa cour intérieure une tourelle en grès de la même époque<ref>Le Patrimoine des communes de l'Essonne, Éditions Flohic, décembre 2001.</ref> et est classée monument historique depuis 1966<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 12, place du marché sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>.
L’Hôtel-Dieu fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour abriter les pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, il devint un hôpital sous la Révolution mais fut entièrement reconstruit de 1819 à 1852. Il est toujours utilisé comme maison de retraite<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de l’Hôtel-Dieu sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>. S’ajoute la mairie construite en 1868<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la mairie d’Arpajon sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref> agrémentée par la place de l’Hôtel-de-Ville de 1776 et réaménagée en 1868 classée depuis 1944<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la place de l’Hôtel-de-Ville d’Arpajon sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>.
Plusieurs demeures de notables ou de villégiature du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marquent l’importance de la commune à l’époque, dont celles du 18, de la place du Marché, du 34, boulevard Aristide-Briand de 1884<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 34, bd Aristide-Briand sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, du 42, boulevard Aristide-Briand<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 42, bd Aristide-Briand sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, du 4, rue Henri-Barbusse<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 4, rue Henri-Barbusse sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, du 53, rue de la Libération<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 53, rue de la Libération sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, du 21, rue Pasteur<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 21, rue Pasteur sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref>, la villa Charlotte au 5, boulevard Jean-Jaurès<ref>%2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la villa Charlotte sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 05/12/2009.</ref> et la villa La Source au 2, rue Henri-Barbusse agrémentée d’une pagode tonkinoise rachetée après l’Exposition universelle de 1889. Cette nouvelle commune de villégiature était accessible par la gare construite en 1864<ref>Dossier d’archives de la gare sur la base de données en ligne Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 03/08/2008.</ref>.
En 1947 furent construits les bains-douches devenus le tribunal d’instance en 1985, jusqu'en 2009<ref>Dossier d’archives des bains-douches sur la base en ligne Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 03/08/2008.</ref>.
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L’immeuble du 12, place du Marché (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La villa Charlotte (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La villa La Source (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La pagode tonkinoise dans le parc de la Source (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La porte de Paris (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu à Arpajon :
- Corbinien de Freising (680-730), évêque et saint catholique, y a vécu.
- Anne Claude Louise d'Arpajon (1729-1794), première dame d'honneur de Marie Leszczynska et de Marie-Antoinette d'Autriche, y est née
- Benjamin Franklin (1710-1790), installa en 1782 un paratonnerre sur la flèche du clocher de l'église Saint-Clément.
- René Liger (?-v.1801), prêtre et pamphletiste, y a vécu.
- Louis Bérard (1783-1859), homme politique, en a été le député.
- Félix Potin (1820-1871), homme d'affaires, y est né.
- Paul Labbé, (1867-1943), linguiste et ethnologue, y est né.
- Louis Namy (1908-1987), homme politique, en fut conseiller municipal et y est mort.
- Camille Danguillaume (1919-1950), coureur cycliste, y est mort.
- David Galula (1919-1967), lieutenant-colonel, y est mort.
- René Thomas et Ernest A. D. Eldridge y ont battu tour à tour le record de vitesse terrestre en 1924.
- François-Alexandre Galepidès dit Moustache (1929-1987), musicien et comédien, y est mort.
- Cécile Vassort (1941-), actrice française, y est née.
- Les frères Jacques (1943-) et André Cadiou (? - ?), coureurs cyclistes professionnels, ayant disputé le Tour de France durant les années 1960 et 1970, y ont fait leurs premières armes sportives.
- Joël Robuchon (1945-2018), célèbre cuisinier, a reçu la médaille d’or de la ville d’Arpajon en 1966 ainsi qu'une médaille de bronze et une d'argent.
- René Fontaine (1946-), chocolatier, exerça quelque temps à Arpajon.
- François-Michel Gonnot (1949-), homme politique, y est né.
- Edmond Michelet, homme politique français et résistant, a donné son nom au lycée du centre-ville.
- Wadeck Stanczak (1961-), acteur, y est né.
- Emmanuel Collard (1971-), pilote automobile, y est né.
- Sébastien Hamel (1975-), footballeur, y est né.
- Nino Maisuradze (1982-), championne de France d'échecs 2013 et 2014, d'origine géorgienne, y a habité durant une décennie.
- Bruce Grannec (1986-), joueur professionnel de sport électronique, y est né.
- Gaston Kelman (1953 -) écrivain franco-camerounais auteur du best-seller Je suis noir et je n'aime pas le manioc, y a emménagé en janvier 2012.
- Jean-Luc Dompé (1995-), joueur de football.
Héraldique
Arpajon dans les arts et la culture
- La proximité de Paris et la présence voisine des studios de tournages cinématographiques à Saint-Germain-lès-Arpajon permit à Arpajon d’apparaître dans divers plan de films, notamment en 1960 la place du Marché et la porte de Paris dans Le Président d’Henri Verneuil<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Le Président}} sur l’Modèle:Lang. Consulté le 05/09/2010.</ref>, en 1962 le magasin Thirion dans La Vie à la française et en 1966 dans Paris brûle-t-il ? de René Clément<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Paris brûle-t-il ?}} sur l’Modèle:Lang. Consulté le 05/09/2010.</ref>. L’action du film 3 zéros de Fabien Onteniente sorti en 2002<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||3 zéros}} sur l’Modèle:Lang. Consulté le 05/09/2010.</ref> se déroule à Arpajon, mais seule une scène y est tournée, Ticky Holgado y fait le tour de la place du Marché à vélo.
- Une légende raconte que le nom Bineau du personnage carnavalesque rappelle un intendant qui se serait octroyé un droit de cuissage sur les demoiselles du village et aurait été brûlé vif en châtiment<ref>Légende de Bineau sur le site promotionnel Arpajon et sa région. Consulté le 18/05/2008.</ref>.
- Honoré de Balzac situe à Arpajon une partie de son roman Un début dans la vie : Modèle:Citation<ref>Un début dans la vie, édition Furne, vol.4, Modèle:P.427</ref>.
- Le personnage d’une « comtesse d’Arpajon » apparaît dans l’œuvre À la recherche du temps perdu de Marcel Proust dans les tomes Sodome et Gomorrhe et Le Temps retrouvé.
- Georges Simenon situe son roman La Nuit du carrefour (1931) dans les environs d'Arpajon.
- Le chevrier est aussi appelé haricot d’Arpajon.
- La halle d'Arpajon accueille chaque année des groupes de garage rock et de punk, pour des concerts en marge de la fête de la musique. Les Wampas s'y produisent notamment le 23 juin 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Pierre Perret évoque Arpajon dans sa chanson Cuisse de mouche : « Puis ce fut le grand départ vers notre lune de miel. Dans un hôtel d'Arpajon, on connut l’septième ciel. »
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article.
Articles connexes
- Église Saint-Clément d'Arpajon
- Halles d'Arpajon
- Gare d'Arpajon
- Arpajonnais (ancienne ligne de chemin de fer)
- Trois-Vallées-Arpajon (doyenné)
- Liste des communes de l'Essonne
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Modèle:Références nombreuses <references group="I"/>