Aulne (fleuve)

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Géographie

Fichier:17 Poullaouen l'Aulne.JPG
L'Aulne à Poullaouen juste en aval de sa confluence avec le Squiriou.
Fichier:16 Poullaouen Vieux pont sur l'Aulne.JPG
Vieux pont sur l'Aulne au nord de Poullaouen.
Fichier:Locmaria-Berrien 14 L'Aulne.JPG
L'Aulne à Locmaria-Berrien.

Fleuve côtier long de Modèle:Unité, l'Aulne prend sa source à Lohuec, à côté du lieu-dit Penn Aoun,à une altitude de 307 m, à l'est des monts d'Arrée. Ce fleuve côtier coule dans sa partie amont du nord au sud, dans la faille produite entre Lannéanou et Landeleau par l'éruption du massif granitique du Huelgoat. Plus en aval, à partir de la confluence de l'Hyères, il coule parallèlement à la direction armoricaine des plis, c'est-à-dire est-ouest. Mais il dessine des méandres très accentués et très encaissés : entre la confluence avec l'Hyères à Pont Triffen, commune de Landeleau, et Châteaulin, son cours est de Modèle:Unité alors qu'à vol d'oiseau la distance n'est que de Modèle:Unité<ref>L. Gallouedec, revue « Annales de géographie », année 1893, no 10, lire en ligne</ref>.

En aval, entre Pont Triffen et Port-Launay, l'Aulne est canalisée et constitue une partie du Canal de Nantes à Brest. L'Aulne se termine par une ria sur ses Modèle:Nombre entre Châteaulin et Rosnoën qui est soumise à l'influence des marées. Cette partie du fleuve, de Port-Launay à la mer, est appelée couramment l'Aulne maritime et se jette dans la rade de Brest à hauteur de Landévennec.

Un méandre de l'Aulne maritime abrite le cimetière des navires de Landévennec. Modèle:Article détaillé

Fichier:L'embouchure de l'Aulne.jpg
Carte de l'embouchure de l'Aulne et de la presqu'île de Landévennec par Choquet de Lindu, datant de 1779.

Adolphe Joanne et Élisée Reclus décrivent ainsi l'Aulne au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc

Affluents

Fichier:Aulne.png
Carte du cours médian et aval de l'Aulne.
Fichier:Aulne Affluents.jpg
Carte des affluents de l'Aulne.
Fichier:La rivière Quilliou mars 2022.jpg
Le Quilliou, affluent de rive droite, juste avant sa confluence avec l'Aulne, à Penn-ar-Pont en Châteauneuf-du-Faou.

D'amont vers l'aval (la longueur exprimée en km des cours d'eau correspond aux chiffres du SANDRE) :

Au niveau de l'estuaire :

Hydrologie

L'Aulne est un fleuve abondant, comme tous les cours d'eau coulant dans la partie occidentale de la Bretagne. Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.

Climat

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

L'Aulne à Châteauneuf-du-Faou

Son débit a été observé sur une période de 38 ans (1970-2007), à Châteauneuf-du-Faou, localité du département du Finistère située malheureusement assez loin de l'embouchure du fleuve dans la rade de Brest. Le bassin versant du fleuve y est de Modèle:Unité (soit plus ou moins 65 % de sa totalité qui fait Modèle:Unité)<ref name=hydro>Modèle:Hydro</ref>. Les chiffres observés n'en sont pas moins parfaitement significatifs et extrapolables à l'ensemble du bassin de l'Aulne.

Modèle:Relevé hydrologique

Le module du fleuve à Châteauneuf-du-Faou est de Modèle:Unité<ref name=hydro/>.

L'Aulne présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme presque tous les fleuves côtiers bretons, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre Modèle:Unité/2, de décembre à mars inclus (avec un maximum en janvier), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à Modèle:Unité au mois d'août. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.

Étiage ou basses eaux

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque Modèle:Unité, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est vraiment très bas, mais assez normal en Bretagne. Le débit minimum connu sur Modèle:Nombre consécutifs est de Modèle:Unité et a été mesuré sur l'intervalle de temps du 22 au Modèle:Date-.

Crues

Les crues peuvent être très importantes. Ainsi le débit instantané maximal enregistré a été de Modèle:Unité le Modèle:Date-, tandis que la valeur journalière maximale était de Modèle:Unité le même jour. Le QIX 10 est de Modèle:Unité, le QIX 20 de Modèle:Unité et le QIX 50 de Modèle:Unité. Les QIX 2 et QIX 5 valent quant à eux respectivement Modèle:Unité/2. D'où il ressort que les crues de Modèle:Date- étaient d'un niveau supérieur à celui de crues cinquantennales, et exceptionnelles.

On peut comparer ces débits à ceux de l'un des affluents de la Seine au sud-est de Paris qui a un débit moyen à peu près équivalent, le Loing, réputé jadis pour ses débordements, et quelque peu régularisé depuis. Le QIX 10 du Loing en fin de parcours vaut seulement Modèle:Unité (contre 290 pour la portion de l'Aulne en question) et son QIX 50 se monte à Modèle:Unité (contre 390 pour l'Aulne). Ainsi, bien que la partie étudiée de l'Aulne soit quatre fois moins étendue, le volume des crues de l'Aulne l'emporte largement sur celles du Loing.

Lame d'eau et débit spécifique

L'Aulne est un fleuve côtier très abondant, alimenté par des précipitations elles aussi abondantes, dans la région du massif armoricain notamment. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de Modèle:Nombre annuellement, ce qui est très élevé, largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, ainsi qu'à l'ensemble des bassins de la Bretagne. Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint Modèle:Unité de bassin.

La pollution des eaux dès les Temps modernes

Traditionnellement les saumons étaient surabondants dans le bassin de l'Aulne, de même que les moules d'eau douce dans plusieurs de ses affluents, notamment l'Ellez. Des pêcheries liées à des barrages existaient, notamment à Châteaulin ; un témoignage de 1648 dit qu'on y prend quelquefois à chaque marée jusqu'à 30 saumons<ref>Dom Noël, "Histoire de l'abbaye de Landévennec" </ref>.

La pollution des eaux engendrée par le rouissage du lin et du chanvre est évoquée dès 1736 par Boureau-Deslandes : « Les saumons disparaissent tous au mois de juillet, que la récolte des chanvres se trouvant finie, on les met à rouir dans les eaux courantes ». Jacques Cambry en 1794 accuse aussi les mines de plomb argentifère de Poullaouen et du Huelgoat ; il écrit : « Les rivières (...) étaient très poissonneuses, mais les écoulements des mines ont détruit les brochets, les dards , les brèmes et les perches qui les peuplaient<ref>Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère où État de ce département en 1794 et 1795".</ref>.

Les ardoisières de la vallée de l'Aulne

Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomment "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc.<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Saint-Goazec Rick.jpg
Le terril de l'ardoisière du Rick (en Saint-Goazec) en bordure du Canal de Nantes à Brest.

En 1893 les ardoisières de la vallée de l'Aulne sont en pleine décadence, même si 28 carrières à ciel ouvert et 7 exploitées souterrainenemt sont alors encore recensées : Modèle:Citation bloc

L'Aulne canalisée, tronçon du canal de Nantes à Brest

De la confluence avec l'Hyères jusqu'à Châteaulin et même Port-Launay, le cours médian de l'Aulne coïncide avec un tronçon du canal de Nantes à Brest, désormais déclassé pour la navigation commerciale, attractif pour les pêcheurs à la ligne et les randonneurs sur le chemin de halage. Une navigation touristique existe aux environs de Châteauneuf-du-Faou.

Description du pays de l'Aulne datant de 1893

Fichier:Chateauneuf du Faou 1.jpg
L'Aulne à Châteauneuf-du-Faou.
Fichier:Chateaulin 1.jpg
L'Aulne à Châteaulin

Modèle:Citation bloc

Les franchissements de l'Aulne

Fichier:Carte état-major estuaire de l'Aulne.jpg
Carte d'État-Major de l'estuaire de l'Aulne.

Traditionnellement, le dernier pont avant l'embouchure se trouvait, comme pour la plupart des fleuves, à la limite de la zone de remontée de la marée, provoquant l'essor d'une « ville-pont », en l'occurrence Châteaulin. Plus en aval, seuls des bacs permettaient de franchir l'estuaire.

Le lieu-dit Le Passage entre Rosnoën et Dinéault se nommait en breton Modèle:Langue, le nom provenait du breton Modèle:Langue (« passage ») et de saint Guinal, dont la chapelle éponyme se trouvait en haut de la côte menant à Dinéault<ref>http://www.antreizh.fr/crbst_15.html</ref>. Ce fut longtemps un axe de passage important reliant Sainte-Marie-du-Ménez-Hom au Léon, emprunté entre autres par les marchands se rendant aux foires. Une cale fut construite en 1858 pour faciliter le passage<ref name="Dossier presse Aulne">http://www.menezhom.com/IMG/pdf/DossierPresse_MHJ_D.pdf</ref>.

D'autres bacs permettaient de franchir l'estuaire à hauteur de Trégarvan et à Térénez, ce dernier sur le chemin de grande communication allant du Faou à Crozon.

Ces bacs ont disparu à la suite de la construction du premier pont de Térénez en 1925 (démoli par les Allemands en 1944), reconstruit en 1951, lui-même remplacé par un nouveau pont à haubans mis en service en 2011. Modèle:Article détaillé

L'Aulne maritime, un tronçon du canal de Nantes à Brest

Fichier:Félix Marant-Boissavant Rivière de Châteaulin.jpg
Félix Marant-Boissavant : Rivière de Châteaulin près de Landévennec et dans le fond la Rivière du Faou (dessin de 1843).

Cette description date de 1909 (l'auteur décrit un voyage partant de Brest et le voyageur a donc déjà traversé la rade de Brest) : Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé L'Aulne maritime était fréquenté par de nombreuses gabares qui remontaient de Brest jusqu'à Port-Launay, voire Châteaulin. Les dernières gabares furent La Fée de l'Aulne et la Notre-Dame de Rumengol, chargées de sable. Une navette régulière, le vapeur brestois, existait deux fois par semaine entre Brest et Port-Launay jusqu'à la décennie 1930<ref>Article du journal Le Télégramme, no  du Modèle:Date-</ref>. « Quant au voyage de Châteaulin [depuis Brest], par les rives pittoresques de l'Aulne, il se fait rarement et au prix de longues heures de traversée » écrit Victor-Eugène Ardouin-Dumazet en 1895<ref>Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, « Voyage en France.... », tome 4, Modèle:2e, Berger-Levrault, Paris, 1895, lire en ligne</ref>.

Les bateaux empruntaient l'Aulne maritime pour livrer du maërl aux agriculteurs, le seul engrais dont ils disposaient à l'époque. Les anciens se rappellent les bateaux échoués sur le bord des champs, et les manœuvres qu'il fallait faire pour décharger le sable à la pelle<ref>Témoignage de Claude Guévarrec dans Le Télégramme du Modèle:Date-</ref>.

L'estuaire de l'Aulne et la rade de Brest

Fichier:Carte géologique Rade de Brest.jpg
Carte géologique de la rade de Brest
Fichier:Les anciens méandres de l'Aulne sous la rade de Brest.jpg
Les anciens méandres de l'Aulne sous la rade de Brest

Lors des glaciations quaternaires, en particulier les deux dernières glaciations de Riss et de Würm, l'Aulne poursuivait son cours à l'emplacement actuel de la rade de Brest pour rejoindre l'océan Atlantique, le niveau de la mer étant à l'époque de 80 à Modèle:Unité en dessous du niveau actuel. Sous les eaux de la rade de Brest existent donc des méandres très accentués de l'ancien cours de l'Aulne, à demi immergé (la presqu'île de Landévennec est le lobe d'un ancien méandre) ou totalement immergé. Les petits fleuves côtiers se jetant dans la rade de Brest, y compris l'Élorn, étaient à l'époque des affluents de l'Aulne.

En littérature

Modèle:Autres projets

Voir aussi

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références Modèle:Bases géographie Modèle:Autorité

Modèle:Palette Modèle:Portail