Bernay-Vilbert

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Modèle:Infobox Commune de France

Bernay-Vilbert est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Nombre.

La commune de Bernay-Vilbert est née de l'association des anciennes communes de Bernay-en-Brie et de Vilbert le 31 décembre 1971. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77031-Bernay-Vilbert - Localisation.png
Localisation de la commune de Bernay-Vilbert dans le département de Seine-et-Marne.

Bernay-Vilbert se situe en plein cœur de la Brie, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes proches de Bernay-Vilbert incluent Rozay-en-Brie à Modèle:Unité, Courpalay à Modèle:Unité, Courtomer à Modèle:Unité, La Chapelle-Iger à Modèle:Unité et Voinsles à Modèle:Unité<ref name=cartesfrance>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Yerres et son affluent le ru des Fontaines Blanches séparent Bernay-Vilbert de Rozay-en-Brie au nord-est.

L'ancienne limite entre Bernay et Vilbert partait de la limite avec Nesles-la-Gilberde à l'est de Vilbert, directement vers le sud pour atteindre l'Yerres au niveau de la pente de Bernay en amont de l'écart de Cointreau, puis suivait le cours de la rivière vers le sud jusqu'au niveau du lieu-dit appelé la Fin du Monde pour bifurquer vers l'est jusqu'à la limite avec Courtomer dans le bois de Vilbert.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre 77 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le point bas est dans la vallée de l'Yerres en aval du hameau de Pompierre ; le point haut se situe au nord du bois de Bernay, au tri-point avec les communes de Fontenay-Trésigny et Lumigny-Nesles-Ormeaux.

La plateforme structurale supérieure de la Brie est constituée par une couche de pierre de meulières datant du Sannoisien. L’exploitation de ces pierres de meulières a fourni un matériau de construction très utilisé dans la commune. La couche de meulières est surmontée par un manteau plus ou moins régulier de limons des plateaux qui sont constitués par des dépôts argilo-sableux fins et compacts d’une fertilité importante.

Le territoire communal est modelé par la présence de la vallée de l'Yerres qui serpente du nord-est vers le sud-ouest avec plusieurs coudes marqués. Il est partiellement ouvert, en partie dédié aux grandes cultures (blé, maïs...), mais avec la présence de nombreux espaces forestiers dont les plus vastes - bois de Vilbert et bois de Bernay - couvrent la bordure occidentale.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Bernay-Vilbert.

Le territoire est intégralement situé sur le bassin versant de l'Yerres et ses affluents.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 9 juillet 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:77031-Bernay-Vilbert-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de Modèle:Unité, un tronçon de Modèle:Unité de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares en Ile-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bernay-Vilbert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rozay-en-Brie, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Cointreau, la Petite Fortelle, les Noues, Pompierre, la Sablière, Segrès, Vaux, Villenevotte.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,9% ), forêts (28,5% ), zones agricoles hétérogènes (5,8% ), zones urbanisées (3,9% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6% ), prairies (3,1% ), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 95,3 % de maisons et 3,6 % d’appartements.

Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86 % contre 10,5 % de locataires et 3,4 % logés gratuitement<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref>.

Voies de communication et transports

Voies de communication

Fichier:Yerres river in Bernay-Vilbert P1060886.JPG
L'Yerres à Bernay-Vilbert.

La commune est desservie par la route nationale 4, accessible par la sortie Rozay-en-Brie. La RN 4 fut déviée de Rozay-en-Brie en 1955 ; elle fut doublée en 1988 pour la section de Bernay-Vilbert à Rozay-en-Brie et en 1997 pour la section de Fontenay-Trésigny à Bernay-Vilbert<ref>Wiki Sara.</ref>.

La route départementale 49b traverse le village de Bernay tandis que la route départementale 48/48b traverse le village de Vilbert. La route départementale 211, ancien Chemin Paré de Melun à Rozay, borde le territoire communal au sud.

Transports

La commune est desservie par les lignes d’autocars<ref>Transdev-idf</ref> :

  • 10 : Courpalay - Courpalay Église - La Houssaye-en-Brie - Gare de Marles ;
  • 21 : Rozay-en-Brie - Lycée Tour des Dames - Tournan-en-Brie - Gare de Tournan en Brie (côté Gretz) ;
  • 24 : Rozay-en-Brie - Lycée Quai 11 - Melun - Gare SNCF - Rue de l'Industrie ;
  • 28B : Nangis - Collège Barthélémy - Coulommiers - Cité Scolaire :
  • 34B : Ozouer-le-Voulgis - Les Etards - Rozay-en-Brie - Collège.

La gare SNCF la plus proche est la Gare de Tournan, située à Modèle:Unité, (Modèle:Unité).

Toponymie

Le Modèle:Date, Bernay-en-Brie a fusionné avec la commune de Vilbert pour former la nouvelle commune de Bernay-Vilbert.

Bernay est mentionnée sous les formes de Berniaco en 1088<ref name="H-Stein-&">Modèle:Ouvrage, citant les archives nationales, K 20, n° 66.</ref> ; Barnay en Brye en 1569<ref name="H-Stein-2">Modèle:Ouvrage, citant les archives nationales, X2a 138.</ref>; Bernay-en-Brie en 1913<ref name="H-Stein-3">Modèle:Ouvrage, citant le décret du 1er août 1913.</ref>.
Il s'agit du type toponymique gaulois fréquent *Brinnacon ou *Brennacon, voir Modèle:Page h'. Le « territoire de Brennus » nom d'un chef gaulois (ce nom représente la forme latinisée de Brennos, nom de plusieurs chefs gaulois<ref>Marie-Thérèse Morlet - 1985 - Les noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule - III - Les noms de personne contenus dans les noms de lieux - Édition du CNRS - page 41 - Modèle:ISBN.</ref>), ou mieux le « territoire du chef » puisque telle est la signification en langue gauloise du mot brennos.

Vilbert est mentionnée sous les formes Vile Baart (forteresse) en 1270<ref name="H-Stein-1">Modèle:Ouvrage, citant Longnon, II, Modèle:P..</ref> ; Villabeardi vers 1350<ref name="H-Stein-6">Modèle:Ouvrage.</ref> ; La forteresse de Villebert en 1381<ref name="H-Stein-7">Modèle:Ouvrage, citant les archives nationales, Modèle:P., fol. 50 v°.</ref> ; Villebart en 1384<ref name="H-Stein-4">Modèle:Ouvrage, citant les archives nationales, P 131 ,fol. 5 v°.</ref> ; Villebert en 1400<ref name="H-Stein-5">Modèle:Ouvrage, citant les archives nationales, P 131, fol. 63.</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Ville- au sens ancien de « domaine rural », suivi d'un anthroponyme selon le cas général. Il s'agit du nom de personne d'origine germanique Beraht > Bert, élément entrant dans la composition de nombreux anthroponymes germaniques tels que Gilbert, Albert, Robert, etc.

Hameaux, quartiers et lieux-dits

  • Hameau de Pompierre, ancien composé roman pont-pierre, c'est-à-dire « pont de pierre ».
  • Hameau de Segrès.
  • Hameau de Vaux, ancien pluriel de val.
  • Hameau de Villeneuvotte, du composé Modèle:Page h' au sens ancien de « domaine rural neuf » ou « village neuf » + suffixe diminutif -otte féminin de -ot.

Histoire

Préhistoire

On a retrouvé sur le territoire des traces d’occupation préhistorique (silex, bifaces, pointes de flèche).

Antiquité

Il subsiste des vestiges d'une importante agglomération gallo-romaine au sud du territoire de Bernay. Cette agglomération (vicus) a très vraisemblablement été fondée peu après la conquête des Gaules par Jules César.

Auparavant, la région était une zone instable située à la frontière des territoires de deux tribus gauloises en lutte perpétuelle : les Meldes au nord (qui donnèrent leur nom à la ville de Meaux) et les Sénons au sud (qui donnèrent leur nom à la ville de Sens).

Le Chemin Paré était une voie gallo-romaine reliant Melodunum (Melun) à Lantinum (Meaux) par l'actuelle Rozay-en-Brie, qui a subsisté jusqu'à nos jours.

Moyen Âge

Bernay et Vilbert, au haut Moyen Âge, étaient situés sur la frontière occidentale du comté de Champagne, à la limite des terres du comte de Champagne et de Brie, roi de Navarre, et de celles du roi de France ; d’où l’édification au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de châteaux fortifiés pour assurer la défense de cette frontière : celui de Vilbert fut détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celui de Bernay dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean de Bernay, seigneur des lieux, épouse Mathilde, fille de son suzerain, Thibaut III de Champagne, comte palatin de Champagne et de Brie, et de Blanche de Navarre.

Bernay et Vilbert sont rattachées à la couronne de France en 1361.

Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Vilbert est achetée par le seigneur de Fontenay qui n’est autre que Jean Le Mercier, Grand Trésorier de France et ministre du roi Charles VI. En 1395, Jean le Mercier vend la seigneurie de Vilbert à Gillequin de La Motte seigneur de Bernay.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Bernay est achetée par la famille de Culant qui, pour ce faire, vend au roi de France un très vaste terrain situé au faubourg Saint-Antoine à Paris, afin de permettre la construction du château de la Bastille.

Bernay et Vilbert sont occupés par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, apportant pillages, incendies, destructions, viols et meurtres.

Époque moderne

Bernay et Vilbert sont à nouveau occupées par les armées huguenotes durant les guerres de religion et par les armées du prince de Condé au moment de la Fronde.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’un des membres de la famille du seigneur de Bernay, Charles Jacques Huault de Montmagny, est envoyé par le cardinal de Richelieu en Nouvelle-France pour aider les colons à s’installer dans ce pays et Charles Huault participe à la fondation de Ville-Marie qui plus tard deviendra Montréal. Pour honorer la mémoire de ce personnage, le gouvernement canadien donna en 1945 le nom de ‘BERNAY’ à l’un des lacs situés à proximité de la rivière Saguenay, l’un des affluents du fleuve Saint-Laurent.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que la seigneurie de Bernay entre par mariage dans l’illustre famille des ducs de Crillon, la seigneurie de Vilbert est achetée par le chancelier d’Aguesseau, ministre du roi Louis XV, qui la transmet à son gendre le duc d’Ayen, beau-père du marquis de La Fayette. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle cette seigneurie, par héritage, échoit à la comtesse de Mérode Westerloo qui vers 1810 fonde à Vilbert une école pour jeunes filles.

Époque contemporaine

En 1815, lors de l'occupation de la France à la fin du Premier Empire, Bernay et Vilbert sont occupés et dévastés en partie par l’armée russe du général Markov qui a établi son état-major à Rozay-en-Brie.

Le 14 juillet 1831, le marquis de La Fayette plante, à Bernay, sur le parvis de l’église Saint-Pierre, un arbre de la Liberté qui est devenu de nos jours un grand peuplier.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le territoire fut occupé par les Prussiens qui commettent de nombreuses exactions et ruinent une grande partie de sa population.

Durant la Première Guerre mondiale, le front des belligérants arriva aux portes mêmes de Bernay et de Vilbert où s’était repliée l’arrière-garde du corps expéditionnaire britannique placé sous les ordres du maréchal sir John French ; les communes furent épargnées grâce à la victoire de la Marne qui repoussa les armées allemandes vers l'Aisne.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune subit l'occupation allemande avant d'être libérée le 26 août 1944 par un détachement de la troisième armée américaine commandée par le général George Patton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Situation administrative

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Fontenay-Trésigny est devenu le chef-lieu du canton de Fontenay-Trésigny<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui regroupe 33 communes et 49 804 habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton de Fontenay-Trésigny comprend les communes suivantes : Bernay-Vilbert, La Chapelle-Iger, Les Chapelles-Bourbon, Châtres, Chaumes-en-Brie, Coubert, Courpalay, Courquetaine, Crèvecœur-en-Brie, Dammartin-sur-Tigeaux, Évry-Grégy-sur-Yerre, Faremoutiers, Fontenay-Trésigny, Grisy-Suisnes, Guérard, La Houssaye-en-Brie, Limoges-Fourches, Lissy, Liverdy-en-Brie, Lumigny-Nesles-Ormeaux, Marles-en-Brie, Mortcerf, Neufmoutiers-en-Brie, Ozouer-le-Voulgis, Pécy, Le Plessis-Feu-Aussoux, Pommeuse, Presles-en-Brie, Rozay-en-Brie, Soignolles-en-Brie, Solers, Vaudoy-en-Brie, Voinsles. Le redécoupage a pris effet en mars 2015, lors du renouvellement général des assemblées départementales.

Le canton de Fontenay-Trésigny se situe dans le département de Seine-et-Marne qui a pour commune chef-lieu la ville de Melun. Le canton de Fontenay-Trésigny est composé de communes appartenant aux arrondissements de Provins (17 communes), Melun (13 communes) et Meaux (3 communes). Bernay-Vilbert appartient à l'arrondissement de Provins, le plus étendu mais le second moins peuplé et le moins dense du département. Cet arrondissement de Modèle:Unité et Modèle:Unité comptait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bernay-Vilbert appartenait jusqu'alors au canton de Rozay-en-Brie, qui comprenait Modèle:Unité et comptait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fontenay-Trésigny était la commune la plus peuplée du canton, loin devant Rozay-en-Brie qui compte près de la moitié de sa population. Le canton de Rozay-en-Brie faisait partie de l’arrondissement de Provins. De la Révolution à 1926, Bernay-Vilbert et le canton de Rozay-en-Brie appartenaient à l'arrondissement de Coulommiers, puis de 1926 à 2005 à l'arrondissement de Melun avant de passer à l'arrondissement de Provins en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la Troisième République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, où sont régulièrement élus des candidats issus des partis de droite.

Modèle:Article connexe Lors des élections départementales de 2015, Jean-Jacques Barbaux (maire de Neufmoutiers-en-Brie et conseiller général sortant du canton de Rozay-en-Brie) et Daisy Luczak (maire de Courquetaine), binôme UMP, ont été élus conseillers départementaux au second tour pour le canton de Fontenay-Trésigny<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Jacques Barbaux a été ensuite élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Par arrêté préfectoral du 31 décembre 1971, il a été décidé la fusion des communes de Bernay-en-Brie et de Vilbert, et la création de la commune associée de Bernay-Vilbert.

Depuis la création de la commune de Bernay-Vilbert, six maires se sont succédé<ref>Commune de Bernay-Vilbert sur le site de la Société d’Histoire, d’Art, de Généalogie et d’Echange.</ref> : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

La mairie était anciennement installée dans un bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis dans l’ancien relais de poste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La mairie est désormais installée dans un immeuble du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Intercommunalité

Bernay-Vilbert fait partie de la communauté de communes les Sources de l'Yerres qui regroupe neuf communes adhérentes au Modèle:1er janvier 2015.

Jumelages

La commune de Bernay-Vilbert n'est jumelée avec aucune autre commune.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Bernay-Vilbert gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Après une longue période de déclin quasi continu entre les années 1830 et les années 1960 dans un contexte d'exode rural, la population du territoire a fortement progressé, profitant du renouveau démographique en périphérie de l'agglomération parisienne depuis les années 1970.

Enseignement

Bernay-Vilbert est située dans l'académie de Créteil.

La commune fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) : le syndicat intercommunal des écoles de Bernay-Vilbert et Courtomer. Ce syndicat dispose de l'école maternelle « Le Pont de la Planche » à Bernay-Vilbert et de l'école primaire « Pierre Couvée » à Courtomer.

L'accueil périscolaire et la cantine sont contigus à l'école de Courtomer.

L'enseignement secondaire, collège et lycée, est dispensé sur la commune de Rozay-en-Brie<ref>Liste des établissements scolaires sur le site de la mairie.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Les manifestations communales annuelles sont rythmées par les vœux du maire en janvier, les commémorations de la victoire du 8 mai 1945 et de l'armistice de 1918, le repas des anciens en décembre<ref>Fêtes et manifestations sur le site de la mairie.</ref>.

La commune compte quatre associations : Amis de l'église de Bernay-en-Brie, La maison de Ludo, Comité des Fêtes de Bernay-Vilbert, Les Marcheurs de l'Yerres<ref>Associations sur le site de la mairie.</ref>.

Santé

Les hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier de Coulommiers et la clinique privée de Tournan-en-Brie.

Sécurité

Police - Gendarmerie

Rozay-en-Brie dispose d'une brigade territoriale autonome de la gendarmerie nationale située à l'extrémité du chemin des Étangs.

Sapeurs-pompiers

Rozay-en-Brie dispose d'un centre d'intervention et de secours situé sur le contournement est de la ville.

Médias

Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que le bi-hebdomadaire Le Pays Briard relatent les informations locales.

La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre et d'IDF1.

L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le Journal de la Communauté de Communes des Sources de l'Yerres<ref>Le Journal de la Communauté de Communes des Sources de l'Yerres sur le site de la Communauté de Communes des Sources de l'Yerres.</ref> ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil général de Seine-et-Marne<ref>Le Magazine de Seine-et-Marne sur le site du conseil général de Seine-et-Marne.</ref> et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France<ref>Le Journal du Conseil régional sur le site du conseil régional de l’Île-de-France.</ref>.

Cultes

Fichier:Church of Saint-Pierre de Bernay in Bernay-Vilbert P1060895.JPG
Église Saint-Pierre de Bernay.

La commune de Bernay-Vilbert fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Mormant » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Saint-Pierre de Bernay et de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Vilbert<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 720 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 12 août 2021.</ref>.

Emploi

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 6,4 %. Les 22,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,7 % de retraités ou préretraités et 5,7 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 13 août 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 13 août 2021.</ref>.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 13 août 2021.</ref>.

Agriculture

Bernay-Vilbert est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 10 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bernay-Vilbert, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Bernay-Vilbert entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 10 10 7
Travail (UTA) 49 23 16
Surface agricole utilisée (ha) 431 595 449
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 388 579 385
Céréales (ha) 247 349 s
dont blé tendre (ha) 178 274 158
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 58 s
Tournesol (ha) 28 s s
Colza et navette (ha) 26 71 s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 70 139 135

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Équipements culturels

La commune dispose d'une salle des fêtes (capacité 88 places)<ref>Salle des fêtes sur le site de la mairie.</ref> et d'une bibliothèque à la mairie (samedis de 16 à 18 heures)<ref>Bibliothèque sur le site de la mairie.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Robert Gouby (29 octobre 1919 à Vernois-sur-Mance - 14 août 1944 à Vilbert), aviateur français. Compagnon de la Libération et titulaire de nombreuses décorations françaises et anglaises. Il s'écrase sur le territoire de la commune alors qu'il attaque en rase-motte un convoi allemand aux commandes d'un Spitfire du 611 Squadron de la RAF. Son nom a été donné à une voie de la commune.
  • L'écrivain Sébastien Japrisot a habité dans cette commune. Dans son roman Un long dimanche de fiançailles c'est dans cette localité que Mathilde, qui veut savoir comment son fiancé le "bleuet" (surnom des jeunes recrues) Manech serait mort à la guerre. Elle y trouvera un homme, ancien compagnon d'armes de Manech qui lui racontera les circonstances de sa mort. La description est donnée dans le chapitre Les tournesols du bout du monde . L'homme habite une ferme appelée le Bout du Monde. Il existe bien sur le territoire de la commune une pièce de terrain appelée la Fin du Monde. L'auteur n'a pas noté que, à Modèle:Unité environ, il y a une parcelle qui porte le nom de la Queue Nivelle. Nivelle est un général responsable de nombreux morts en 1917 dans les combats du Chemin des Dames. Il existe aussi une parcelle près de l'Yerres nommée le Sauvageon à quelques centaines de mètres du lieu-dit la Fin du Monde.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Histoire

  • Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
  • Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
  • André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. Modèle:ISBN
  • René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
  • René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.

Patrimoine architectural

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Insee

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Autres sources

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