Bugatti Type 41
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La Bugatti Type 41 ou Bugatti Royale est une voiture limousine sportive de prestige du constructeur automobile Bugatti, construite entre 1926 et 1933 en sept exemplaires par Ettore Bugatti et son fils Jean Bugatti (le premier modèle prototype longtemps disparu et reconstruit d'origine est achevé en 2017, un modèle est assemblé par les frères Schlumpf dans les années 1960 à partir de pièces détachées d'origines, et une réplique exacte existe en Allemagne). Elle est considérée comme une des voitures de collection les plus exceptionnelles et chères de l'histoire de l'automobile, de par son histoire, sa rareté, et de par ses caractéristiques exceptionnelles pour son temps<ref name="Baron">Bugatti Royale Type 41 (1926-1930) - Philippe Baron, Stubs Auto, 24 octobre 2012</ref>.
Historique
En 1926, Ettore Bugatti et son fils Jean Bugatti dominent la compétition automobile de façon écrasante, avec leur Bugatti Type 35. Ils conçoivent leurs Bugatti Type 37 et Bugatti Type 40, ainsi que cette extraordinaire Bugatti Type 41 « Royale », pour dominer le monde de la voiture de luxe.
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Ettore Bugatti dans les années 1930.
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Ettore et son fils Jean Bugatti sur leur Bugatti Type 35 en 1924.
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Ettore et Jean Bugatti dans les années 1930.
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Jean Bugatti et sa Bugatti Royale Roadster Esders de 1932.
Avec cette Bugatti Royale, Ettore Bugatti va au bout de ses rêves de luxe d'élite en appliquant son célèbre adage personnel Modèle:Citation, pour sa richissime clientèle d'élite internationale. Il conçoit personnellement dans son usine Bugatti de Molsheim, la voiture la plus ambitieuse, hors norme, exceptionnelle, monumentale, dominante, la plus grande, la plus belle, la plus luxueuse, la plus prestigieuse, la plus puissante, la plus performante, la plus fiable, et la plus chère de son temps, qu'il destine aux monarques, chefs d'État, et magnats d'industrie les plus riches de la planète<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Road & Track Modèle:Vol., CBS Publications, 1986, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Car Book: The Definitive Visual History, Corling Kindersley Ltd, 2011 Modèle:ISBN, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>, avec ses Modèle:Unité de long et trois tonnes, elle offre des performances exceptionnelles comparables à celles des voitures de course les plus abouties de l'époque (vitesse des Bugatti Type 35). Très silencieux, le moteur, avec trois soupapes par cylindre, Modèle:Unité à sec, double allumage, arbre à cames en tête et une cylindrée exceptionnelle de Modèle:Unité, consomme jusqu'à Modèle:Unité aux Modèle:Unité, et permet probablement plus de Modèle:Unité de vitesse de pointe. Ce moteur serait inspiré et décliné de la série de moteurs d'avion Bugatti et Breguet-Bugatti King-Bugatti U-16 (16 cylindres en U de 24 Litres de cylindrée, pour 410 ch, 2 x 8 cylindres en ligne couplés en U) des années 1910 et de la Première Guerre mondiale et des moteurs 8 cylindres en ligne de Bugatti Type 35<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les carrosseries sont dessinées par Ettore Bugatti, Jean Bugatti, ou par des carrossiers designers au choix du client. Le bouchon de radiateur en forme d'« éléphant dansant », est une œuvre de Rembrandt Bugatti, frère d'Ettore disparu en 1916.
Vendue en France Modèle:Unité avec une carrosserie Bugatti (trois fois le prix d'une Rolls-Royce), elle surpasse de façon démesurée, toutes ses concurrentes les plus prestigieuses et chères de l'époque, dont les Rolls-Royce Silver Ghost, Rolls-Royce Phantom I, Rolls-Royce Phantom II, Isotta Fraschini Tipo 8, Bentley 8 Litre, Delage D8-120, Mercedes-Benz 770, Maybach Zeppelin V12, Hispano-Suiza H6, Duesenberg J, Avions Voisin C25, Farman A6B, Bucciali, Cadillac V16, Packard, Renault 40CV... Elle peut être acquise au prix de Modèle:Unité, moteur et châssis nu, charge à l'acheteur de la faire carrosser (par comparaison, une Peugeot 201 vaut alors vingt-cinq fois moins)<ref name="capital"/>.
Ettore Bugatti prévoit d'en produire vingt-cinq, mais à la suite de la Grande Dépression de 1929, le prix démesuré de son œuvre, ainsi que quelques problèmes de mise au point, lui valent un échec commercial cuisant. Il ne parvient à vendre que trois des six premiers modèles produits, aucun monarque ne l'achète, et trois invendus restent à l'usine, dont le Coupé du Patron - Coupé Napoléon, qu'il utilisera à titre de voiture personnelle toute sa vie<ref>Bugatti Royale : La démesure absolue - Francois Piette, Vroom.be, 5 avril 2016.</ref>,<ref>1927/1939 : Bugatti Royale (Type 41)… - GatsbyOnline.com, 2 février 2017.</ref>,<ref name="capital">Bugatti Royale, 1927 : La voiture la plus luxueuse de l’histoire - Robert Puyal, Capital, 10 septembre 2010</ref>,<ref name="Baron"/>. La Bugatti Type 46 « Petite Royale » sera produite avec succès à environ 400 exemplaires entre 1929 et 1936, et les moteurs de Royale sont finalement produits pour motoriser avec succès technique et commercial (couplés par quatre, soit Modèle:Unité) 88 Autorail Bugatti entre 1932 et 1939 (un des premiers train à grande vitesse du monde, avec une vitesse record du monde de Modèle:Unité de vitesse de pointe).
À ce jour trois modèles des frères Schlumpf (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, réplique du Modèle:Nobr) sont exposés à la Cité de l'automobile de Mulhouse et classées aux monuments historiques en même temps que 430 modèles de la collection. Un modèle (Modèle:Nobr) appartient à l'usine Bugatti de Molsheim. Un modèle (41.121) est exposé au musée The Henry Ford de Détroit aux États-Unis. Un modèle (Modèle:Nobr) au musée de l'automobile de Blackhawk près de San Francisco, en Californie. Le modèle Coach Kellner (Modèle:Nobr), estimé à plus de dix millions de livres sterling, appartient à un propriétaire privé inconnu. La réplique du Coupé du Patron (réplique Modèle:Nobr), est exposée au musée automobile et technologique de Sinsheim en Allemagne. Le modèle châssis 41.100 reconstitué en Packard Prototype « Coupé du patron » a été présenté au Mondorf-les-Bains Concours d'Elegance & Luxembourg Classic Days du Luxembourg en 2017.
Caractéristiques techniques
La Royale, Type 41, mesure six mètres de long. Son moteur, un huit-cylindres en ligne de Modèle:Unité développe une puissance de 200 à Modèle:Unité, à Modèle:Unité. Très silencieux, il offre un tel couple qu’un seul rapport de vitesse suffit, du ralenti jusqu’à la vitesse de croisière de Modèle:Unité. La boîte dispose néanmoins de trois vitesses : la première sert pour démarrer en côte et la troisième est une surmultipliée qui peut emmener les trois tonnes de la berline à 180, voire Modèle:Unité<ref name="capital"/>, des vitesses alors seulement atteintes en course.
Modèle:Refnec. La célèbre déclinaison « Coupé de Ville », photographiée de profil dans la fiche de présentation, atteint quant à elle une vitesse maximale d'environ Modèle:Unité :
- 8 cylindres en ligne, Modèle:Unité d'alésage et Modèle:Unité de course dont la longueur totale est de Modèle:Unité ;
- cylindrée : Modèle:Unité (A × C : Modèle:Dunité) ;
- 1 arbre à cames en tête - trois soupapes par cylindre ;
- 1 seul carburateur construit par Bugatti spécialement pour la Royale ;
- puissance estimée : de 200 à Modèle:Unité à Modèle:Unité ;
- régime maximal du moteur : Modèle:Unité ;
- cylindres en fonte, deux bougies d'allumage par cylindre ;
- contenance maxi. du carter d'huile : Modèle:Unité ;
- contenance maxi. du radiateur d'eau : Modèle:Unité ;
- consommation : entre Modèle:Unité aux Modèle:Unité, Modèle:Unité de moyenne en version Coupé de Ville ;
- réservoir de carburant du Coupé de Ville : Modèle:Unité ;
- poids du moteur : Modèle:Unité (estimation) ;
- poids à vide total : Modèle:Unité ;
- boîte de vitesses : boîte-pont à trois rapports, le deuxième est une prise directe, et le troisième est surmultiplié. Le couple du pont est de 16/54 ;
- vitesse maxi : Modèle:Unité<ref name="capital"/> en roadster, et Modèle:Unité pour le Coupé de Ville.
Les six exemplaires et le prototype originels
Les numéros de châssis sont ici accompagnés de l'appellation usuelle, donnée selon les caractéristiques de la carrosserie, l'identité de son propriétaire ou le nom du carrossier.
41.100 - Bugatti Royale Coupé Napoléon - Coupé du Patron
Le coupé du Patron est la voiture personnelle avec chauffeur d'Ettore Bugatti, puis reste la propriété de la famille Bugatti jusqu'en 1963, où il est acheté par les Frères Schlumpf, pour leur collection Schlumpf (collection acquise et exposée depuis 1982 à la Cité de l'automobile de Mulhouse).
Premier modèle - Prototype
Ce numéro de châssis Modèle:Nobr a porté les carrosseries suivantes :
- Torpédo en 1926 (carrosserie récupérée sur une Packard). La voiture est aussi connue sous le nom de « Coupé du patron ».
- Coupé fiacre en 1928 (par Ettore Bugatti).
- Berline de style hippomobile en 1928 (par Ettore Bugatti).
- Coach en 1929 (par Charles Weymann), détruit par un accident d'Ettore Bugatti qui s’est endormi à son volant sur la route Paris-Strasbourg en 1931.
- Torpédo en 2011, à la suite de la reconstruction du véhicule à partir du châssis d'origine<ref>Modèle:Lien web</ref> selon le modèle de carrosserie de 1926, présenté au Mondorf-les-Bains Concours d'Elegance & Luxembourg Classic Days 2017<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Now there are seven (or maybe nine): Bugatti Royale prototype re-created - John Voelcker, Motor Authority, 29 juin 2016.</ref>.
- Bugatti Royale « Coupé du patron »
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Première carrosserie Torpédo Packard Prototype « Coupé du patron » de 1926, avec les enfants d'Ettore Bugatti (Jean, L'Ebe, Lidia, et Roland).
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Carrosserie Berline de 1928 d'Ettore Bugatti, dans la cour de l'Usine Bugatti de Molsheim.
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Bugatti Royale après l'accident d'Ettore Bugatti en 1931.
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Modèle reconstruit des années 2010, à l'image de la première carrosserie Torpédo Packard Prototype « Coupé du patron » de 1926<ref>Bugatti type41 royale prototype packard #41100 - AutomobileWeb.net.</ref>.
Second modèle
Coupé de ville en 1931 par Jean Bugatti, sur un nouveau châssis plus court portant également le numéro 41.100, surnommé « Coupé du Patron » ou « Coupé Napoléon ». Il est équipé d'un toit vitré à la demande de l'épouse d'Ettore, qui selon la légende Bugatti, aimait admirer le ciel nocturne étoilé pendant ses voyages de nuit.
- Bugatti Royale « Coupé du patron » ou « Coupé Napoléon »
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Cité de l'Automobile de Mulhouse.
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Cité de l'automobile de Mulhouse.
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Salon Rétromobile de Paris.
41.111 - Bugatti Royale Roadster Esders, puis Coupé de Ville Binder
Ce roadster de 1932, au numéro de châssis Modèle:Nobr, est vendu au magnat de l'habillement Armand Esders. Il est carrossé par Jean Bugatti avec deux tons de vert. Ne devant pas rouler la nuit, la voiture ne comporte pas de phares fixes (son chauffeur demande qu'ils soient rangés dans un coffre). Considérée par certains comme l'une des plus belles carrosseries de Jean Bugatti, elle est la reproduction agrandie et légèrement modifiée de la carrosserie usine du roadster Bugatti Type 55 sur dessin de Jean Bugatti.
- Bugatti Royale Roadster Esders
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Jean Bugatti et sa Bugatti Royale Roadster Esders de 1932 (Usine Bugatti de Molsheim).
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Bugatti Royale Esders roadster des années 1960, construite par les frères Schlumpf (Cité de l'automobile de Mulhouse).
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Cité de l'automobile de Mulhouse.
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Salon Rétromobile de Paris.
Le second propriétaire du châssis Modèle:Nobr fait recarrosser le roadster en 1938, en coupé de ville avec chauffeur, par le carrossier parisien Henry Binder. La voiture est blindée pour un poids total de Modèle:Unité car elle est destinée au roi de Roumanie mais celui-ci ne la prend pas. La voiture devient la propriété de Raymond Patenôtre. Son petit-fils Lionel Patenôtre précise qu'il l'utilise de 1935 à 1941 et se rend alors régulièrement au palais de l'Élysée à son bord. Le véhicule original appartient à ce jour à l'usine Bugatti de Molsheim.
- Bugatti Royale Coupé de Ville Binder
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Bugatti Royale Coupé de Ville Binder au festival de vitesse de Goodwood.
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41.121 - Bugatti Royale Cabriolet Weinberger
Fabriquée en 1931, et carrossée en cabriolet par le carrossier Ludwig Weinberger, elle est vendue au Modèle:Dr Joseph Fuchs de Munich en Modèle:Date-.
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Bugatti Royale Type 41 Cabriolet Weinberger 1931.
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Au musée The Henry Ford de Détroit.
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Au musée The Henry Ford de Détroit.
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Cette Royale est par la suite vue en Asie, puis aux États-Unis. Abandonnée dans une casse de New York, elle est repérée puis achetée en 1941 par Charles Chayne, ingénieur en chef de la General Motors. Après avoir été restaurée, cette Royale est offerte par Chayne au musée The Henry Ford de Détroit, où elle est toujours exposée aujourd'hui. À l'origine de couleur noire, elle est aujourd'hui de couleur ivoire.
41.131 - Bugatti Royale Limousine Park-Ward
La troisième Royale commercialisée est vendue au capitaine Cuthbert W. Foster, un officier de réserve britannique ayant fait fortune en vendant de la soupe en boîte. Cette limousine a été carrossée en Angleterre par Park Ward. C'est une voiture très équilibrée qui possède une distinction toute britannique dans sa sobre livrée noire. Dans les années 1950, elle devient la propriété de John Shakespeare, un richissime collectionneur américain de Bugatti, qui la revend avec un lot de trente Bugatti aux frères Schlumpf. Elle est exposée avec la collection Schlumpf à la Cité de l'automobile de Mulhouse.
- Collection Schlumpf de la Cité de l'automobile de Mulhouse.
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41.141 - Bugatti Royale Coach Kellner
Cette voiture avec pour numéro de châssis 41,141 est la cinquième voiture produite et était restée invendue. Elle a été conservée et utilisée par la famille Bugatti. Durant la Seconde Guerre mondiale, cette voiture et les voitures aux numéros de châssis Modèle:Nobr et Modèle:Nobr ont été cachées pour éviter qu'elles soient réquisitionnées par les nazis. Elle est carrossée en coach en 1931 par le carrossier parisien Kellner. La voiture, ainsi que la Modèle:Nobr, a été vendue au riche collectionneur Briggs Cunningham par la famille Bugatti, pour Modèle:Unité et quelques réfrigérateurs General Electric révolutionnaires pour l'époque, alors introuvables dans la France de l'après-guerre. Après la fermeture du musée Briggs Cunningham en 1986, la voiture est vendue aux enchères par Christie's en 1987 au Royal Albert Hall de Londres pour Modèle:Unité au magnat Hans Thulin. En 1989, la voiture est de nouveau mise aux enchères par Kruse à Las Vegas. Ed Weaver fait une offre à Modèle:Unité de dollars, refusée par Thulin. À la suite de l'effondrement de son empire, en 1990, Thulin vend la voiture pour une somme de Modèle:Unité de dollars au conglomérat japonais Meitec. Elle est stockée dans un sous-sol d'un immeuble avant d'être remise en vente par Bonhams & Brooks et acquise pour Modèle:Unité de livres en 2001. Son actuel propriétaire privé est inconnu.
41.150 - Bugatti Royale Berline de Voyage
Cette voiture est la sixième produite et a pour numéro de châssis original Modèle:Nobr. Elle reste invendue et conservée par la famille Bugatti. Pour éviter qu'elle ne soit réquisitionnée par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, la voiture est cachée à Ermenonville. C'est une berline de style hippomobile, carrossée en 1929 par Bugatti sur un dessin d'Ettore Bugatti, souvent inspiré par sa passion des chevaux.
La voiture est vendue en 1950 par Ebe Bugatti (fille d'Ettore) à l'Américain Briggs Cunningham en échange de Modèle:Unité et plusieurs réfrigérateurs General Electric. À réception, Cunnigham revend la voiture pour Modèle:Unité à la collection Harrah. En 1986, la voiture est de nouveau vendue aux enchères et est acquise par Jerry J. Moore pour une somme de Modèle:Unité de dollars. Celui-ci la garde un an puis la revend à Tom Monaghan, fondateur de Domino's Pizza, pour Modèle:Unité de livres (soit Modèle:Unité de dollars). Elle est ensuite rachetée et exposée au musée de l'automobile de Blackhawk en Californie.
Répliques et inspiration
Un autre exemplaire de Bugatti Royale est assemblée dans les années 1960, par les frères Schlumpf, à partir d'un stock de pièces détachées acheté à Bugatti en 1963, et d'un moteur d'Autorail Bugatti. Elle est carrossée en roadster Esders (d'avant sa transformation en Coupé de Ville Binder) dans les années 1980 par la Carrosserie Lecoq a Saint-Ouen avec un moteur d'Autorail Bugatti, et des pièces détachées de rechange de l'usine Bugatti de Molsheim, achetées par Fritz Schlumpf. Ce véhicule est exposé à la Cité de l'automobile, Collection Schlumpf à Mulhouse.
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Reconstitution des années 1960 de la Royale Roadster Esders, par les frères Schlumpf.
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Réplique exacte du Coupé Napoléon, du musée automobile et technologique de Sinsheim en Allemagne.
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Sbarro Royale (inspiration de 1979).
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Panther De Ville de Johnny Hallyday (inspiration de 1975).
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Panther De Ville de Johnny Hallyday.
En 1988 Tom Wheatcroft confie à l'entreprise Ashton Keynes Vintage Restorations la construction d'une réplique exacte du Coupé Napoléon personnel d'Ettore Bugatti (numéro de châssis Modèle:Nobr), pour la Donington Grand Prix Collection en Angleterre et pour le film italien Rebus de Massimo Guglielmi, avec Charlotte Rampling et Christophe Malavoy<ref>Modèle:YouTube</ref> (actuellement exposée au musée automobile et technologique de Sinsheim en Allemagne). Dans les années 1970 la marque Panther Westwinds construit quelques Panther De Ville inspirées des Bugatti Royale, dont la Panther De Ville de Johnny Hallyday offerte en 1975 par son épouse Sylvie Vartan. Le designer Franco Sbarro s'est également inspiré de la Bugatti Royale pour son prototype de Sbarro Royale de 1979.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
- Bugatti - Usine Bugatti de Molsheim
- Cité de l'automobile - Frères Schlumpf
- Autorail Bugatti - Voiture à moteur d'avion
- Ettore Bugatti - Jean Bugatti - Rembrandt Bugatti - Carlo Bugatti
- Liste des automobiles Bugatti - Liste des succès en courses de Bugatti - Grand Prix Bugatti
- Liste des véhicules automobiles protégés au titre des monuments historiques
Liens externes
- Modèle:YouTube
- Essai de Bugatti Royale sur Dailymotion, avec Caroline Bugatti (petite fille d'Ettore)