Campbellton (Nouveau-Brunswick)

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Modèle:Infobox Municipalité du Canada Modèle:Voir homonymes

Campbellton est une ville située sur la baie des Chaleurs, à l'embouchure de la rivière Ristigouche dans le comté de Restigouche, à l'extrémité nord du Nouveau-Brunswick.

Toponyme

Modèle:Voir aussi

Les Micmacs appelaient le site Wisiamkik, ce qui signifie endroit boueux, en référence aux sédiments dans les étroits du fleuve Ristigouche. Le site prit le nom de Pointe-des-Sauvages en 1700. La ville porta à l'origine le nom de Cavenik's Point ou Kavanagh's Point, en l'honneur d'un immigrant irlandais arrivé en 1816. Puis, le nom changea en Quiton's Point et en Martin's Point, ce dernier en l'honneur d'un fabricant de bateaux. Le nom actuel fut donné en 1833 par Robert Ferguson en l'honneur de Sir Archibald Campbell (1769-1843), qui fut lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick entre 1831 et 1837<ref name="toponymie">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

Modèle:Article connexe

Fichier:Mont Sugarloaf en hiver.JPG
Le Sugarloaf

Géographie physique

Situation

Campbellton se trouve à Modèle:Unité de route au nord-ouest d'Halifax, à Modèle:Unité au nord-est de Montréal et à Modèle:Unité au nord-est de Boston. La cité a une superficie de Modèle:Unité<ref name="population">Modèle:Lien web.</ref>.

Campbellton est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Topographie

Campbellton est située au bord du fleuve Ristigouche, sur des basses terres aux pied des Appalaches. Le point culminant est le Sugarloaf (Pain de sucre).

Géologie

Le sous-sol de Campbellton est composé principalement de deux types de roches. Sur le littoral à l'ouest de la promenade des Religieuses, jusqu'à environ la rue Roseberry au sud, se trouvent des roches détritiques de la formation de Campbellton<ref name="geologie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Au sud se trouvent des roches felsiques du groupe de Dalhousie<ref name="geologie"/>. Les deux types de roches datent du Dévonien inférieur (394 à 418 millions d'années)<ref name="geologie"/>.


Géographie humaine

Logement

La cité comptait 3485 logements privés en 2006, dont 3160 occupés par des résidents habituels<ref name="population"/>. Parmi ces logements, 51,9 % sont individuels, 3,2 % sont jumelés, 6,3 % sont en rangée, 6,6 % sont des appartements ou duplex, 26,9 % sont des immeubles de moins de 5 étages et 2,7 % sont des immeubles de plus de 5 étages. Enfin, 2,4 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles<ref name="familles et ménages">Recensement Statistique Canada 2006: Familles et ménages</ref>. 55,7 % des logements sont possédés alors que 44,3 % sont loués<ref name="familles et ménages"/>. 87,5 % ont été construits avant 1986 et 11,2 % ont besoin de réparations majeures<ref name="familles et ménages"/>. Les logements comptent en moyenne 6,1 pièces et 1,1 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce<ref name="familles et ménages"/>. Les logements ont une valeur moyenne de Modèle:Unité, comparativement à Modèle:Unité pour la province<ref name="familles et ménages"/>.

Histoire

Modèle:Voir aussi Campbellton est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs<ref name="Micmacs">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks<ref name="Micmacs"/>. Les Micmacs ont un village du nom de Tjikog sur le site d'Atholville, qu'ils occupent dès le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle<ref name=patrimoine>Modèle:Ouvrage</ref>.

Aux {{#switch: e

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}}

}}, des missionnaires français et des marchands de poisson et de bois écossais s'installent au site de Campbellton<ref name="encyclopédie">Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de la déportation des Acadiens, des réfugiés fondent en 1757 le village de Pointe-aux-Sauvages sur le site actuel de la cité, en face à la ville de Petite-Rochelle. La France perd la région lors de la bataille de la Ristigouche en 1760<ref name="encyclopédie"/>. Petite-Rochelle est détruite par James Wolfe et la plupart des Acadiens quittent les lieux peu après<ref name="encyclopédie"/>.

L'amiral Walker fonde un poste de traite, filiale de celui de la pointe Alston, vers 1766 à l'embouchure du ruisseau portant son nom. L'établissement est détruit par des corsaires américains en 1776<ref name="ganong_1904-177">Modèle:Harvsp</ref>.

La ville est repeuplée par une vague d'immigration écossaise à partir de 1825<ref name="encyclopédie"/>. Les Grands feux de la Miramichi détruisent une bonne partie de la forêt du Nouveau-Brunswick la même année<ref name=patrimoine/>. L'industrie forestière se déplace alors vers le nord et des scieries ainsi que des chantiers navals sont ouverts à Campbellton ainsi qu'à Atholville<ref name=patrimoine/>. Un premier bureau de poste est fondé en 1837, avec A. Ritchie comme premier maître des postes<ref name="arch Campbellton">Modèle:Lien web.</ref>. La paroisse Notre-Dame-des-Neiges est fondée en 1857<ref name="guide_Acadiens">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La pêche, la construction navale et la chasse dominent l'économie, avant d'être détrônés par l'exploitation forestière à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="encyclopédie"/>. La construction du Chemin de fer Intercolonial en 1880 favorise l'expansion de la ville<ref name="encyclopédie"/>. Campbellton est d'ailleurs constituée en ville en 1889<ref name="encyclopédie"/>. L'Hôtel-Dieu est entretemps fondé en 1888<ref name="guide_Acadiens"/>. L'école Campbellton Grammar est construite en 1897<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1898, Campbellton compte 45 magasins, trois hôtels, sept scieries à vapeur, deux manufactures de portes et fenêtres et moulins de rabotage, une fonderie et atelier d'usinage, deux imprimeries et six églises<ref name="arch Campbellton"/>. C'est l'année où le conseil municipal fait installer une génératrice de 50 kW sur la rue Prince-William<ref name="HistoriquePre1920">Modèle:Lien web.</ref>. La demande croissante rend nécessaire l'augmentation de la puissance en 1902 et la construction d'une nouvelle centrale en 1911<ref name="HistoriquePre1920"/>.

Campbellton est détruite par un incendie le Modèle:Date mais est rapidement rebâtie<ref name="encyclopédie"/>. Un nouvel Hôte-Dieu est quant à lui construit en 1920<ref name="guide_Acadiens"/>. Les Filles Marie de l'Assomption sont fondées en 1919 pour s'occuper de l'éducation<ref name="guide_Acadiens"/>. L'école intermédiaire Campbellton est inaugurée en 1925<ref name="North">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Une usine de pâtes et papier est construite en 1928 dans le visage voisin d'Atholville, transformant encore une fois l'économie régionale<ref name="encyclopédie"/>. De l'électricité est achetée du Québec à partir de 1942<ref name="HistoriquePre1920"/>.

Campbellton devient une cité le Modèle:Date<ref name="elections_municipales_2012">Modèle:Lien web</ref>. Les travaux du pont J.C. Van Horne, reliant la ville à la Gaspésie, commencent l'année même et se poursuivent jusqu'en 1961<ref name="encyclopédie"/>. L'école Lord Beaverbrook est inaugurée en 1959<ref name="North"/>. La bibliothèque du Centenaire est ouverte en 1967<ref name="biblio">Modèle:Lien web</ref>. La Polyvalente Roland-Pépin est inaugurée en 1968<ref name="www.gnb.ca">Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. L'école Apollo X1 ouvre ses portes l'année suivante<ref name="www.gnb.ca"/>. L'école secondaire de deuxième cycle Sugarloaf est inaugurée en 1976<ref name="North"/>. Le réseau électrique municipal est racheté par la Commission d'énergie électrique du Nouveau-Brunswick en 1977<ref name="HistoriquePre1920"/>.

En 1985, la ville annonce sa candidature pour les Jeux d'hiver du Canada de 1991<ref name="ephemerides_07-05">Modèle:Article</ref>. La ville est finalement l'hôte, avec Bathurst et Dalhousie, de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} édition des Jeux d'hiver du Canada, en février 2003. Plus de 3200 athlètes participent aux 21 sports inscrits au programme<ref name="encyclopédie"/>. Campbellton accueille la XXVIIe finale des Jeux de l'Acadie en 2006. Une élection quadriennale municipale a lieu le Modèle:Date<ref name="elections2008">Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, la Caisse populaire de Campbellton fusionne avec les caisses de Balmoral, Atholville, Val-d'Amours, Charlo, Eel River Crossing et Kedgwick pour former la Caisse populaire Restigouche<ref name="caisse">Modèle:Lien web.</ref>. La Polyvalente Roland-Pépin est fermée en octobre 2010 à la suite de la découverte de problèmes structuraux ; les élèves sont relocalisés à Atholville et à Dalhousie<ref name="polyvalente">Modèle:Article</ref>. La bibliothèque du Centenaire emménage dans un nouveau bâtiment deux fois plus grand en 2011<ref name="biblio"/>. L'école est rouverte le Modèle:Date, à la suite de travaux de plus de 14 millions<ref>Modèle:Article</ref>. Le maire sortant, Bruce MacIntosh, est élu par acclamation lors de l'élection quadriennale du Modèle:Date<ref name="elections_municipales_2012"/>. Campbellton aurait élu la première mairesse Stephanie Anglehart-Paulin de 2016-2021.

Le gouvernement local de Campbellton est formé le Modèle:Date de la fusion de la cité de Campbelton, des villages d'Atholville et de Tide Head, du DSL de Glencoe ainsi que des parties des DSL de Balmoral-Maltais, de McLeods, de la paroisse de Dalhousie et de la paroisse d'Addington<ref name="fusion2023">Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Voir aussi La cité comptait 7 385 habitants en 2011, soit une stagnation depuis 5 ans<ref name="pop_2011">Modèle:Lien web.</ref>. Les données du recensement de 2011 n'étant pas encore toutes disponibles, les autres aspects de la démographie de Campbellton sont connus grâce au recensement de 2006. Il y a en tout 3160 ménages dont 2065 familles<ref name="familles et ménages"/>. Les ménages comptent en moyenne 2,2 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes<ref name="familles et ménages"/>. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 18,2 % des cas, de couples sans enfants dans 28,3 % des cas et de personnes seules dans 32,9 % des cas alors que 20,6 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)<ref name="familles et ménages"/>. 58,6 % des familles comptent un couple marié, 14,5 % comptent un couple en union libre et 27,1 % sont monoparentales<ref name="familles et ménages"/>. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 87,5 % des cas<ref name="familles et ménages"/>. L'âge médian est de 45,5 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province<ref name="population"/>. 85,5 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province<ref name="population"/>. Les femmes représentent 54,0 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province<ref name="population"/>. Chez les plus de 15 ans, 37,3 % sont célibataires, 39,5 % sont mariés, 5,6 % sont séparés, 7,8 % sont divorcés et 10,0 % sont veufs<ref name="population"/>. De plus, 9,8 % vivent en union libre<ref name="population"/>.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

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Les autochtones représentent 1,9 % de la population<ref name="peuples autochtones">Modèle:Lien web.</ref> et 1,2 % des habitants font partie d'une minorité visible<ref name="minorité visible">Modèle:Lien web.</ref>. Les immigrants représentent 2,0 % de la population et 0,2 % des habitants sont des résidents permanents<ref name="immigration et citoyenneté">Modèle:Lien web.</ref>. 0,9 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 94,8 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus<ref name="immigration et citoyenneté"/>. En date du Modèle:Date, 84,1 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 9,8 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 3,3 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,4 % habitaient ailleurs au pays et que 0,4 % habitaient ailleurs dans le monde<ref name="mobilité et migration">Modèle:Lien web.</ref>. À la même date, 65,2 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 20,0 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 8,9 % habitaient ailleurs dans la province, que 5,3 % habitaient ailleurs au pays et que 0,6 % habitaient ailleurs dans le monde<ref name="mobilité et migration"/>.

La langue maternelle est le français chez 55,5 % des habitants, l'anglais chez 40,7 % et les deux langues chez 1,8 % alors que 1,9 % sont allophones<ref name="langue">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux langues officielles<ref group="Note">Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.</ref> sont comprises par 62,7 % de la population, alors que 11,8 % des habitants sont unilingues francophones, que 25,5 % sont unilingues anglophones et que 0,0 % ne connaissent ni l'anglais ni le français<ref name="langue"/>. Le français est parlé à la maison par 47,6 % des gens, l'anglais par 48,6 %, les deux langues officielles par 2,7 %, le français et une langue non officielle par 0,0 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,4 % et une langue non officielle seule par 0,7 %<ref name="langue"/>. Le français est utilisé au travail par 42,4 % des employés et l'anglais par 44,8 % alors que 12,7 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que 0,3 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que 0,0 % utilisent une langue non officielle<ref name="langue de travail">Modèle:Lien web.</ref>.

Le diagramme suivant démontre la progression du français et la régression de l'anglais:

Évolution des langues maternelles (en %) Légende
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Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Sources <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="langue"/>:

Chez les plus de 15 ans, 34,0 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 21,7 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 44,4 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial<ref name="scolarité">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi la même tranche d'âge, 10,4 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 18,2 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 3,4 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 12,3 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé<ref name="scolarité"/>. Parmi ces diplômés, 11,3 % sont formés en enseignement, 0,6 % en arts ou en communications, 3,1 % en sciences humaines, 7,3 % en sciences sociales ou en droit, 18,5 % en commerce, en gestion ou en administration, 1,1 % en sciences et technologies, 1,9 % en mathématiques ou en informatique, 17,6 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 1,7 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 29,0 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,0 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,0 % dans d'autres domaines<ref name="scolarité"/>. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 3,2 % des cas<ref name="scolarité"/>.

Économie

Modèle:Voir aussi

Travail et revenu

Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 57,1 %, le taux d'emploi était de 50,5 % et le taux de chômage était de 11,7 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %<ref name="travail">Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution du taux de chômage à Campbellton

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Sources<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="travail"/>:

Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, 3 415 ont déclaré des gains et 5 570 ont déclaré un revenu en 2005<ref name="revenu et gains">Modèle:Lien web.</ref>. 90,3 % avaient aussi déclarés des heures de travail non rémunérées<ref name="travail"/>. Le revenu médian s'élevait alors à Modèle:Unité avant et à Modèle:Unité après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de Modèle:Unité avant et Modèle:Unité après impôt; les femmes gagnaient en moyenne Modèle:Unité de moins que les hommes après impôt, soit Modèle:Unité<ref name="revenu et gains"/>. En moyenne, 61,5 % du revenu provenait de gains, 23,0 % de transferts gouvernementaux et 15,5 % d'autres sources<ref name="revenu et gains"/>. 15,4 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 24,0 % pour les moins de 18 ans<ref name="revenu et gains"/>.

Parmi la population active occupée, 4,7 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient ailleurs dans le monde, 5,5 % étaient sans lieu de travail fixe et 89,7 % avaient un lieu de travail fixe<ref name="lieu de travail">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 65,5 % travaillaient en ville, 26,6 % travaillaient ailleurs dans le comté, 2,6 % travaillaient ailleurs dans la province et 5,2 % travaillaient dans une autre province<ref name="lieu de travail"/>.

Principaux secteurs

Fichier:Rue Water Campbellton.JPG
La rue Water.

En 2006, on dénombrait 1,5 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 5,1 % dans la construction, 6,5 % dans la fabrication, 1,4 % dans le commerce de gros, 18,8 % dans le commerce de détail, 2,8 % dans la finance et l'immobilier, 22,5 % dans la santé et les services sociaux, 8,3 % dans l'éducation, 9,4 % dans les services de commerce et 23,8 % dans les autres services<ref name="travail"/>.

L'économie de la ville est basée sur le tourisme<ref name="encyclopédie"/>. Le siège-social de la Caisse populaire Restigouche, membre des Caisses populaires acadiennes, est situé en ville. La caisse possède sept succursales, a un actif de près de 188 millions $ et compte 15 000 membres<ref name="caisse"/>.

Entreprise Restigouche est un organisme basé en ville ayant la responsabilité du développement économique de la région<ref name="rapport Finn">Modèle:Lien web.</ref>. Campbellton est également le siège de la CBDC Restigouche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Administration

Conseil municipal

Le conseil municipal est formé d'un maire et de six conseillers généraux<ref name="elections_municipales_2012"/>.

Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du Modèle:Date<ref name="elections2021">Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Guy Lévesque est élu le Modèle:Date, et deviendra donc maire de la nouvelle municipalité élargie de Campbellton, le Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.

Conseil municipal à partir du 1er janvier 2023:

Mandat Fonctions Nom(s)
2023 - 2027 Maire Jean-Guy Lévesque
Conseillers

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Liste des derniers maires de Campbellton
Parti Mandat Nom

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1998-1999 Fernand Dubé

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1999-2001 Bruce N. MacIntosh

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2001-2008 Mark Ramsey

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2008-2016 Bruce N. MacIntosh

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2016 - 2021 Stephanie Anglehart-Paulin

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2021 - 2022 Ian Comeau

Commission de services régionaux

Campbellton fait partie de la Région 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le Modèle:Date<ref name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>. Campbellton est représenté au conseil par son maire<ref name="gouvernance">Modèle:Lien web.</ref>. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste<ref name="services">Modèle:Lien web.</ref>.

Représentation

Campbellton est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Nouveau-Brunswick : Campbellton fait partie de la circonscription provinciale de Campbellton—Restigouche-Centre, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Guy Arseneault, du Parti et élu en 2020.

Modèle:Pays : Campbellton fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par René Arseneault, du Parti libéral.

Vivre à Campbellton

Fichier:Memorial Civic Center.jpg
Le centre civique.
Fichier:Centre hospitalier Restigouche.JPG
Le Centre hospitalier Restigouche.

Éducation

Campbellton possèdent deux écoles publiques francophones, faisant partie du sous-district 1 du district scolaire Francophone Nord-Est<ref name="www.gnb.ca" />, ainsi que quatre écoles publiques anglophones, dans le district scolaire #15. Les élèves francophones vont tout d'abord à le Galion des Appalaches de la maternelle à la 8e année avant de poursuivre leurs études à la Polyvalente Roland-Pépin jusqu'en Modèle:12e. Les élèves anglophones vont tour à tour à l'école Lord Beaverbrook de la maternelle à la Modèle:4e, à l'école intermédiaire Campbellton de la Modèle:5e a la Modèle:8e et finalement à l'école secondaire Sugarloaf jusqu'en Modèle:12e. Ces écoles offres toutes un programme d'immersion française. Il existe également une école alternative anglophone, le Campbellton Learning Center, accueillant les élèves de la Modèle:9e à la Modèle:12e.

Campbellton possède aussi la bibliothèque publique du Centenaire.

La ville dispose du campus Campbellton du CCNB.

Campbellton était le siège du district scolaire 5 jusqu'à la réforme de 2012.

Transport

La gare de Campbellton est desservie par le train l'Océan (Montréal-Halifax) de Via Rail Canada. Un petit train touristique circule également dans le centre de la ville.

Construit entre 1958 et 1961, le pont J.C. Van Horne — du nom d'une personnalité politique locale —, enjambe la baie des Chaleurs en reliant la ville à Pointe-à-la-Croix et au territoire micmac de Listuguj, au Québec. Le pont, long de Modèle:Unité, a été érigé en vertu d'une entente tripartite entre les gouvernements du Canada, du Nouveau-Brunswick et du Québec.

Autres services

Fichier:Rue Roseberry Campbellton.JPG
La rue Roseberry.

La ville possède un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il est le siège du district 9, qui regroupe le comté de Restigouche et l'ouest du comté de Gloucester. Campbellton possède aussi un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick, une caserne de pompiers et un bureau de poste.

L'hôpital régional de Campbellton compte 166 lits et plus de 900 employés. Le Centre hospitalier Restigouche compte quant à lui 175 lits<ref>http://www.santerestigouchehealth.com/page.aspx?page_id=34</ref>. La ville bénéficie aussi d'un foyer de soins agréé, la Campbellton Nursing Home.

Campbellton est le siège d'un tribunal de la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick. Il possède un tribunal satellite à Saint-Quentin. La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche, dont le siège est en ville<ref name="rapport Finn"/>. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche, aussi basée en ville<ref name="rapport Finn"/>.

Médias

Campbellton est desservi par le quotidien francophone L'Acadie nouvelle, de Caraquet, ainsi que par le quotidien anglophone Telegraph-Journal, de Saint-Jean. Les hebdomadaires francophones La Voix du Restigouche et L'Aviron sont publiés en ville, tandis que L'Étoile de Dieppe est aussi distribué. L'hebdomadaire anglophone The Tribune est aussi basé à Campbellton.

Religion

L'église Christ Church est le siège de la paroisse anglicane de Campbellton. L'église Notre-Dame-des-Neiges et l'église Marie-Reine sont des églises catholiques romaines francophones faisant partie du diocèse de Bathurst. L'église St. Thomas Aquina est quant à elle le siège de la paroisse catholique anglophone.

Culture

Fichier:Salmon Sculpture in Downtown Campbellton.JPG
Sam, la plus grande sculpture de saumon au monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités

  • Dominique Doucette (1995-), Miss Canada 2015, Miss Teenager 2015 et Duchesse de Lévis 2018, né à Campbellton, Runner-Up Miss University (2022) ;
  • Marc Chouinard (1953-2015), artiste, directeur du Théâtre Capitol, né à Campbellton ;
  • James Harvie Crocket (1859-1930), journaliste et éditeur, né à Campbellton ;
  • Rayburn Doucett (né en 1943), marchand et homme politique, né à Campbellton;
  • Robert Ferguson (1768-1851), homme d'affaires, juge, juge de paix, fonctionnaire et officier de milice, mort à Campbellton ;
  • Hugh Garner (1913-1979), écrivain, auteur de Red Racer et Present Reconning à Campbellton ;
  • Mary Greene (19??-1998), religieuse et enseignante;
  • René Lévesque (1922-1987), premier ministre du Québec, est né à Campbellton mais n'y a jamais résidé ;
  • Archibald Ernest Graham McKenzie (1878-1918), instituteur, avocat et officier ;
  • George Moffat (1842-1918), marchand et homme politique, né à Campbellton ;
  • Robert Moffat (1844-1887), marchand et homme politique, né à Campbellton;
  • Frédéric Niemeyer (1976- ), joueur de tennis, né à Campbellton ;
  • Mike Olscamp, professeur et homme politique, né à Campbellton ;
  • Benedict Pothier (19??-2008), médecin, membre de l'ordre du Canada, mort à Campbellton.
  • Brenda Best (1960 - ), star à Nashville Tennessee, né à Campbellton

Événements

Le festival du Saumon est organisé de la fin juin au début juillet.

Le Festi-Neige est organisé en février.

Le BlueGrass est organisé au début d'aout.

Le festival d'automne est organisé en septembre.

Langue

Selon la Loi sur les langues officielles, Campbellton est officiellement bilingue puisque c'est une obligation pour les cités, peu importe la proportion de francophones ou d'anglophones<ref name="loi"/>.

Localités adjacentes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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