Canal de Nantes à Brest

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Modèle:Infobox Canal Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui relie les villes de Nantes et de Brest et emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet (qu’il rejoint à Pontivy), du Doré, du Kergoat, de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux. Sa construction remonte à la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et sa longueur totale est de Modèle:Unité.

Sur les territoires relevant de leur compétence, le conseil régional de Bretagne et le conseil départemental de la Loire-Atlantique sont propriétaires du canal de Nantes à Brest.

Géographie

Fichier:Voies navigables region Bretagne.jpg
Le canal à partir de La Loire au Sud
Fichier:Ecluse234ToulArRodo.JPG
Écluse Modèle:N°234, Toul ar rodo.

De l’Erdre à l’Aulne, le canal mesure Modèle:Unité, mais seulement 20 % de sa longueur (soit environ Modèle:Unité) est artificiel. Huit cours d'eau sont canalisés pour l’alimenter, ou aménagés pour les rendre navigables, devenant les ramifications d’un assez surprenant réseau navigable breton.

Histoire

Fichier:CanalNantesBrestkm354.jpg
Borne 354 du canal.

L'idée d'ouvrir une voie de navigation intérieure en Bretagne remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors de l'union du duché de Bretagne au royaume de France. La canalisation de la Vilaine, décidée en 1538 par les États de Bretagne, rend ce fleuve navigable de Rennes à Messac, et permet dès 1585 la première liaison fluviale de la capitale bretonne à Redon et au « golfe de Gascogne » par la Vilaine maritime.

L'intérêt économique d'un canal de Nantes à Brest est de désenclaver le Centre-Bretagne (avec peu de chemins à peine carrossables, il est appelé « la Sibérie de la Bretagne »), permettant à tous les points de ce territoire d'être à moins de Modèle:Unité d'une voie d'eau (mer et ses rias, rivières ou canal). En 1627, les États de Bretagne approuvent un projet destiné à relier Brest à Carhaix par un canal, mais ce projet avorte par manque de financement<ref>Kader Benferhat, Le canal de Nantes à Brest, éd. Ouest-France, réed. 13 février 2007, 142 p.</ref>.

En 1730, l'ingénieur Abeille propose de canaliser la Vilaine, l'Ille et la Rance, afin de relier la Manche et l'océan Atlantique par un réseau fluvial<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce sont les différents blocus maritimes, imposés depuis 1688 sous le règne de Louis XIV, qui conduisent les États de Bretagne à faire étudier la mise en place d’un réseau de canaux, en Bretagne, et aussi dans le Maine. En 1745, le comte François Joseph de Kersauson initie un vague projet de Nantes à Brest qui est abandonné, faute de financement. En janvier 1783, une Modèle:Page h' est nommée pour étudier tous les projets. Partant de cette idée, cette commission présente au roi Louis XVI, le Modèle:Date, une carte générale des projets qu'elle lui commente<ref name=Kergrist>Jean Kergrist, émission La marche de l'histoire sur France Inter, 28 juin 2011.</ref>. Cette commission spéciale s'entoure des compétences de membres de l'Académie royale des sciences, dont l'abbé Rochon ou Nicolas de Condorcet qui analysent notamment les mémoires des différents projets de navigation. Il faut cependant attendre le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le blocus de Brest par les Britanniques, pour convaincre [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] de l’intérêt stratégique de débloquer Brest par l’arrière-pays, d'approvisionner en vivres et munitions les arsenaux de Brest et Lorient avec Nantes et Saint-Malo<ref name=Kergrist/>.

Les dates clés :

  • 1803 : l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Guy Bouessel est chargé de l’étude du projet ;
  • 1804 : Bouëssel se rend sur le terrain<ref name=Abed15>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • 1806 : timide début du chantier, sur la section Nantes-Redon<ref name=Abed19>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • 1811 : des décrets autorisent l'emploi de prisonniers de guerre et de condamnés, répartis en bataillons<ref name=Abed19/>. À la suite du décret impérial de construction des canaux de Bretagne signé le Modèle:Date par Napoléon, début des travaux aux deux extrémités (dans la Loire-Inférieure et dans le Finistère). Le 7 septembre 1811, pose de la première pierre de la première écluse sur l’actuel « bief de Guilly Glaz », à la frontière des communes de Port-Launay et Châteaulin ;
  • 1812-1814 : construction du « bief des Bouts-de-Bois », par des Espagnols prisonniers de guerre ; ces forçats, logés dans le camp des Jarriais, près de Saffré, connaissent des conditions très dures ; ils sont libérés en 1814<ref name=Abed30>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • 1813 : le 6 mars, les travaux commencent à Nantes, sur l'Erdre, depuis le pont Morand vers la Loire, nécessitant la destruction de maisons<ref name=Abed24>Modèle:Harvsp.</ref>. Les ouvriers et les ingénieurs créent au total près de Modèle:Unité de voies et Modèle:Nobr dans les cinq départements traversés par le canal. Ces ouvriers, parfois des paysans (des recruteurs battant la campagne), rarement des mendiants (bien que le préfet des Côtes-du-Nord le comte de Bagneux prenne un arrêt anti-mendicité à cet effet), souvent des bagnards ou des prisonniers de guerre (camp militaire de Glomel, prisonniers espagnols dans les landes des Jarriais en Loire-Inférieure, payés Modèle:Unité puis un franc par jour mais une bonne part du salaire est retenu pour la nourriture, l'habillement, le logement et les soins, ce qui provoque révoltes et désertions, poussant les attributaires des adjudications à les payer au volume déblayé)<ref name="Kergrist"/>.
  • 1822 : création de la Compagnie des Canaux de Bretagne, dont les emprunts relancent le chantier freiné par la complexité des travaux, la période révolutionnaire puis la chute du premier Empire, travaux sous la direction du comte Jean-Marie de Silguy ;
  • mai 1826 : ouverture des quatre premiers kilomètres du canal dans le Finistère ;
  • 1829 : 28 écluses entre Port-Launay et Pont-Triffen sont ouvertes à la navigation<ref name=Abed31>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • 1836 : ouverture à la navigation de la section Nantes-Redon et Brest-Carhaix ;
  • 1838 : fin de la construction de la rigole d'Hilvern, ouvrage d'acheminement de l'eau dans le bief d'Hilvern ;
  • Modèle:1er janvier 1842 : la voie d'eau entre Nantes et Brest de Modèle:Unité est ouverte à la navigation sur toute sa longueur<ref name=Abed31/> ;
  • 1855 : mise en eau du bassin de Redon<ref name=Abed31/> ;
  • 1858 : inauguration du canal par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie sur le site de l’écluse maritime de « Guilly Glaz ».

Les travaux les plus importants ont été ceux de la construction de la "Grande Tranchée" de Glomel, entre 1823 et 1832, assurée en grande partie par des bagnards. Les conditions de travail sont très dures de par la nature du sous sol, la profondeur et les conditions climatiques : on y atteint le point haut du canal,184m d'altitude, et la région est surnommée la Sibérie de Bretagne. Plus à l'est, une double écluse (deux écluses consécutives avec une porte commune) a dû être construite à Coat Natous en Mellionnec en raison de l'importance du dénivelé à cet endroit<ref>http://www.tourismekreizbreizh.com/index.php/content_page/19-sites-naturels/2405-ecluse-double-de-coat-natous-canal-de-nantes-a-brest</ref>.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Citation bloc L'industrie ardoisière s'est beaucoup développée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le long du canal, celui-ci facilitant le transport des ardoises: des ardoisières ouvrent ou trouvent un nouveau dynamisme (certaines étaient déjà en activité les siècles précédents) à Saint-Coulitz, Saint-Ségal, Lothey, Pleyben, Gouézec (Pont-Coblant), Châteauneuf-du-Faou, Saint-Goazec (l'ardoisière du Rick en Saint-Goazec fut la plus grande carrière à ciel ouvert de Bretagne), Landeleau, Cléden-Poher, Spézet, Motreff, etc. dans le Finistère, à Mûr-de-Bretagne et dans la région de Guerlédan comme à Caurel, etc. dans les Côtes-du-Nord. Port-Launay, débouché maritime du canal sur la Rade de Brest, devint un port important pour l'exportation des ardoises à destination de Brest et des ports de la Manche<ref>Léna Gourmelen, Ardoise en Bretagne, Coop Breizh, 2008 Modèle:ISBN.</ref>.

Le fret est en outre composé de denrées alimentaires Modèle:Incise ; de matières premières Modèle:Incise ; engrais agricoles Modèle:Incise ; produits divers Modèle:Incise<ref>Modèle:Pdf Pourquoi des canaux en Bretagne ?</ref>)

Fichier:221 Chaland Victor.jpg
Le chaland "Victor", dernier vestige de la batellerie sur le canal de Nantes à Brest, visitable au pont de Ti-Men (à la limite des communes de Lennon, Gouézec et Pleyben)

Le canal était d'un gabarit trop faible au vu de l'évolution de la batellerie. Le développement du chemin de fer à partir des années 1850 (notamment la ligne Carhaix-Châteaulin-Camaret en 1911), la construction de routes et la construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan (qui isole les parties finistérienne et costarmoricaine du reste du réseau et donne naissance au plus grand lac artificiel breton, le lac de Guerlédan) à partir de 1923, mettent un terme au fret par voie d’eau douce entre Nantes et la rade de Brest. Le trafic, ayant progressé de Modèle:Unité (1859) à Modèle:Unité (1911), a dès lors décliné. La batellerie bretonne a pourtant motorisé ses bateaux dans les années 1930. En septembre 1928, la dernière péniche débarque des marchandises à l'écluse du Moulin-Neuf contre laquelle est construit le barrage de Guerlédan, et le tunnel qui permettait de le franchir est bouché. C'est en 1942 que le dernier chaland franchit l'écluse de Châteauneuf-du-Faou<ref>Balades en vallée de l'Aulne : le canal de Nantes à Brest.</ref>. Le déclassement de la section Port-Launay - Guerlédan, soit la partie finistérienne et costarmoricaine du canal, a lieu en 1957 lorsque le décret du 27 juillet la raye de la nomenclature des voies navigables ou flottables<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La partie orientale du canal reste active, notamment de Nantes à Josselin ; les années 1970 voient la fin de la navigation commerciale et l'essor de la plaisance.

Aujourd’hui, les chevaux de halage (dont la vitesse moyenne était de Modèle:Unité en charge) ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur voiliers, vedettes et autres bateaux motorisés, l'outil industriel et commercial s'étant mué en axe touristique.

Projet inachevé

Fichier:Guerlédan Ecluse 119 J. Duclos.jpg
Vue du déversoir n° 119 de Guerlédan (tête de la dérivation de Saint-Samson) ; photo prise par J. Duclos entre 1890 et 1895.
Fichier:Ecluse de Tregnanton - Les Travaux Publics de la France.jpg
Écluse n° 127 de Trégnanton en 1883 (engloutie).
Fichier:Ecluses de la Vallee du Malvran - Les Travaux Publics de la France Bis.jpg
Écluses n° 135 de Granges et n° 136 de Longeau dans la vallée du Malvran, en 1883 (englouties).

À l'origine de l'édification du barrage de Guerlédan, une échelle d'écluses devait être construite en parallèle au barrage afin de maintenir le trafic fluvial sur le canal. Ce projet n'a jamais abouti, divisant ainsi le canal en deux tronçons et limitant la navigation : à l'ouest de Nantes à Pontivy (branche est, dans la Loire-Atlantique et le Morbihan) et de Carhaix à la mer (branche ouest, dans le Finistère). De fait, il accéléra l'abandon progressif du canal déjà mis à mal par l'arrivée du chemin de fer dans le centre Bretagne.

Le barrage a également englouti Modèle:Unité qui faisaient partie du canal de Nantes à Brest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

ÉCLUSES ENGLOUTIES<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Écluse Lieu Altitude Distance de Nantes
no 120 Moulin neuf<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 121 Castel-Finans<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 122 Caurel<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 123 Kergoff<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 124 Pouldu<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 125 Baraval<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 126 Kermadec<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 127 Trégnanton<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 128 Cosquer<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 129 Cuilleret<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 130 Zélo<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 131 Saint-Gelven<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 132 Malvran<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 133 Toul-er-Lann<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 134 Toulhouët<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 135 Granges<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité
no 136 Longeau<ref>Modèle:Glad</ref> Modèle:Unité Modèle:Unité

La SGE était tenue par la concession du Modèle:Date de rétablir la navigation au moyen d'une échelle d'écluses, recevant pour cela une subvention importante de l'État<ref group=Note>« le concessionnaire sera tenu d’assurer à travers la chute de Guerlédan, à ses frais et sous sa responsabilité le passage des bateaux fréquentant le canal de Nantes à Brest et des marchandises qu’ils transportent ».</ref>.

En Modèle:Date, un décret en Conseil d'État substitue l'Union Hydro-Électrique Armoricaine à la SGE. Neuf projets furent présentés, certains acceptés, d'autres refusés, mais le projet n'aboutit jamais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1946, Électricité de France, deviendra concessionnaire de l'usine, lors de nationalisation de l'électricité. En 1953, EDF remboursera la subvention accordée en 1930. La concession a été renouvelée en 2008, pour une nouvelle période de Modèle:Unité, avec un nouveau cahier des charges.

Pour autant, le projet de rétablissement de la navigation est souvent remis sur la table par la population et les usagers du Canal de Nantes à Brest. Celle-ci serait possible grâce à l'installation d'un ascenseur à bateaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> (comme le plan incliné de Saint-Louis-Arzviller en Moselle (remplace 17 écluses pour une hauteur de 44 m) ou l'ascenseur rotatif, la Roue de Falkirk, inauguré en 2002, à Falkirk, en Écosse, pour un coût de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Tourisme et loisirs

Fichier:CanalNantesBrest-EcluseAbandonnee.jpg
Écluse abandonnée du canal sur la portion désormais non navigable Pontivy - barrage de Guerlédan.

Les promeneurs à pied ou à vélo peuvent longer le canal entièrement grâce aux chemins de halage. Cet itinéraire a d'ailleurs été inclus dans le tracé de la véloroute Vélodyssée.

Finistère

La partie située dans le Finistère comporte Modèle:Nombre sur environ Modèle:Unité et Modèle:Nombre riveraines avec de nombreux ports et points de séjour accessibles aussi bien aux promeneurs, à pied, à vélo, à cheval, kayak, pénichettes, qu’aux camping-caristes, campeurs, etc.., est navigable à partir de Port Launay.

Loire-Atlantique

La portion située dans la Loire-Atlantique comporte Modèle:Nombre sur environ Modèle:Unité. L’écluse no 1 de Saint-Félix délimite le début du canal entre la Loire et l'Erdre.

La retenue d'eau du Vioreau, à Joué-sur-Erdre, fut créée en 1835 par des prisonniers Espagnols pour alimenter en eau le canal. Le Grand réservoir de Vioreau couvre plus de 220 ha et peut contenir 8 millions de m³ d'eau ; elle est reliée au canal par une rigole longue de plus de 21 km. Entre septembre 2022 et le printemps 2024, de grands travaux de sécurisation, de rehaussement et de renforcement du barrage, ainsi que la construction d'un déversoir, vont entraîner la fermeture à la navigation du tronçon du canal entre l'écluse de Quiheix et celle de Melneuf, soit sur une longueur d'environ 65 km, qui enregistre habituellement environ Modèle:Nobr passages de bateaux chaque année<ref>Modèle:Article.</ref>.

Caractéristiques techniques

Le canal de Nantes à Brest est jalonné de Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre par le barrage de Guerlédan (la dernière écluse est la 237 mais il existe une 17 bis à Redon). Les principaux cours d’eau canalisés sont : l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Douric, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. La longueur totale est de 360 km.

Le canal regroupe des sections très différentes :

  • Une rivière quasi naturelle, l'Erdre (seul le confluent avec la Loire est aménagé)
  • Des rivières canalisées par des barrages, écluses, chemins de halage, des rectifications de cours
  • Des sections artificielles, constituant un canal latéral à la rivière ou une dérivation de celle-ci, par exemple pour permettre au canal de passer au centre de Redon, ou éviter des zones trop inondables
  • De longues sections artificielles constituant un canal de jonction entre 2 vallées, franchissant une ligne de partage des eaux, grâce à un bief de partage. Ces sections posent le plus de difficultés techniques, puisqu'il faut amener l'eau au sommet du canal, et franchir d'importantes dénivellations grâce à de nombreuses écluses. On dénombre trois canaux de jonction à biefs de partage sur le canal de Nantes à Brest :
    • entre l'Erdre, en aval de Nort-sur-Erdre, et l'Isac, affluent de la Vilaine, avec le bief de partage de Bout-de-Bois (altitude Modèle:Unité), alimenté principalement par le grand réservoir de Vioreau et une rigole alimentaire, sorte de petit canal,
    • entre l'Oust et le Blavet, de Saint-Samson à Pontivy, avec le bief de partage d'Hilvern (altitude Modèle:Unité), alimenté à l'origine par une dérivation de l'Oust, la rigole d'Hilvern, et le lac de Bosméléac sur cette même rivière, et aujourd'hui par une station de pompage sur le Blavet,
    • entre le Blavet et l'Aulne, via le Doré, le Kergoat et l'Hyères, avec le bief de partage dans la Grande Tranchée à Glomel (altitude Modèle:Unité) alimenté par l'étang du Coronc.

Les travaux ont coûté Modèle:Unité de francs-or de 1860 (soit Modèle:Unité d’euros en 2000).

Les écluses sont de petit gabarit : 27 X 4.7 mètres. Seules les écluses qui ne sont pas d'origine, de Guily Glaz à Châteaulin et Saint-Félix à Nantes, aux deux extrémités du canal, sont plus grandes : 40 X 10 m pour l'écluse n° 237 et 48 X 6.8 m pour la n° 1.

Photos

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Ouvrages historiques

Guides

Fictions

Modèle:Ouvrage.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

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