Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Carcassès, un pays centré sur la ville de Carcassonne, entre les prémices du Massif central et les contreforts pyrénéens. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, le Fresquel, l'Arnouze, le ruisseau de Bazalac, le ruisseau de Malepère, le ruisseau de Fount Guilhen et par divers autres petits cours d'eau.
La superficie de la commune est de Modèle:Unité, ce qui est grand comparé aux nombreuses petites communes de l'Aude. La ville est traversée par l'Aude, le Fresquel et le canal du Midi.
Le Fresquel, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Arnouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Alairac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le climat de Carcassonne est un climat de transition qui se démarque de celui généralement observé en France métropolitaine, majoritairement océanique de type "cfb", ou encore méditerranéen de type "csa". Selon la classification de Köppen, le climat de Carcassonne est subtropical humide de type "cfa", plus typique des façades orientales des continents, notamment au sud-est des États-Unis.
La lettre c indique qu'il s'agit d'un climat tempéré : les températures moyennes y sont supérieures à - Modèle:3e durant la saison froide.
La lettre f indique qu'il s'agit d'un climat humide : les pluies sont réparties sur toute l'année. En effet, malgré la relative sécheresse estivale, l'écart entre les précipitations du mois le plus sec et du mois le plus pluvieux, n'est pas suffisant pour qu'on puisse réellement parler de saison sèche.
La lettre a indique qu'il y a un été chaud : les mois de juillet et août ont une température moyenne supérieure à Modèle:Tmp.
Toutefois, d'après la classification de Gaussen (P < 2T), Carcassonne a Modèle:Nobr secs et donc posséderait un climat supra méditerranéen.
Le climat de Carcassonne se caractérise donc par des étés relativement chauds, dont un mois de juillet sec et chaud, avec situation de sécheresse, des automnes et des hivers doux avec des gels relativement rares. Les pluies sont réparties à peu près équitablement du mois d'octobre au mois de mai.
La neige y est occasionnelle, il en tombe en moyenne sept jours par an entre décembre et mars. Pendant l'hiver 2009-2010, Carcassonne connait Modèle:Nobr de neige tenant au sol, cela faisait plus de Modèle:Nobr qu'il n'y avait pas eu de période aussi longue de jours de neige tenant au sol. Le Modèle:Date, il tombe Modèle:Unité de neige à Carcassonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y aurait eu Modèle:Nobr de neige à Carcassonne pendant l'hiver 1913-1914 mais les chiffres ne sont pas certains.
Lors de certaines vagues de froid (notamment en 1956, 1963, 1985 et 2012 (février)) la température ressentie est accentuée par la tramontane avec un ressentie parfois compris entre -15 et Modèle:Tmp.
L'ensoleillement est assez élevé, puisque supérieur, en moyenne, à Modèle:Unité par an sur la période 1991 - 2020.
Les précipitations y sont les plus fortes en automne au mois d'octobre et au printemps au mois d'avril. Les pluies d'été sont sous forme d'orages parfois violents se transformant en orages de grêle fatals aux vignes.
Le vent est très présent à Carcassonne, une moyenne de plus de Modèle:Nobr par an de vents de plus de Modèle:Unité y est relevée. Ce sont des vents d'est, vents marins, ou des vents d'ouest appelés Cers.
Carcassonne est située sur les bords du fleuve de l'Aude. La commune est traditionnellement divisée en deux, la ville basse qui occupe les berges du fleuve à l'ouest et la ville haute (ou Cité) qui occupe la colline surplombant l'Aude. La Cité est construite sur un petit plateau constitué par le creusement de l'Aude à environ Modèle:Nobr d'altitude au-dessus de la ville basse<ref>Carcassonne, histoire et architecture de Jean-Pierre Panouillé, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN, page 2.</ref>. La ville basse se situe au niveau de l'Aude dont l'altitude est de Modèle:Nobr.
L'Aude arrive à Carcassonne après son périple montagneux dans les gorges de la haute-vallée de l'Aude et devient alors un fleuve plus tranquille. Elle passe au Païcherou, longe le cimetière Saint-Michel puis se sépare en deux bras formant une île appelée l'île du Roy. Quatre ponts permettent de la franchir : le pont Garigliano, le Pont-Vieux accessible uniquement aux piétons, le pont Neuf et le pont de l'Avenir. Le canal du Midi passe également au nord de la ville entre la gare et le jardin André-Chénier jouxtant la bastide Saint-Louis.
La ville se situe dans un couloir entre la montagne Noire au nord et la chaîne des Pyrénées au sud. La plaine est constituée de dépôts récents amenés par l'Aude et provenant des Pyrénées. Il s'agit de la molasse de Carcassonne, qui se caractérise par une alternance de grès, de conglomérats et de marnes gréseuses fluviatiles datant de l'ÉocèneModèle:Refnec.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,4 %), zones urbanisées (23,1 %), cultures permanentes (18,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,3 %), terres arables (10 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), prairies (1,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Les deux quartiers les plus importants sont la Cité ou Ville-Haute et la Bastide Saint-Louis ou Ville-Basse. Ils sont réunis par celui de la Trivalle avec le pont Vieux traversant l'Aude<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Cité est sise sur un promontoire élevé et entouré d'épais remparts depuis le Moyen Âge. Aussi l'habitat y est dense et vieux. La circulation y est difficile, réglementée et interdite en juillet et en août. La ville basse est une ancienne bastide dont l'organisation suit un plan régulier d'un hexagone aux angles flanqués de bastions. Les rues se coupent en angles droits et sont organisées autour d'une place centrale, la place Carnot. Un boulevard ceinture l'ensemble de cette bastide en suivant les anciens remparts de la ville détruits en 1764 sur ordre de l'évêque Armand Bazin de Bezons. Ce boulevard est large et ouvert contrairement aux rues de la bastide qui sont plus étroites. Plusieurs de ces rues de la bastide sont piétonnes.
Le reste de la ville est découpé en quartiers : La Conte et Joliot-Curie, Ozanam et Saint-Saëns, Saint-Georges, le Viguier, Saint-Jacques, la Cité Fleming, Grazailles-la Reille, la Cité la Prade, la Cité Albignac, le Palais, Gambetta, le Plateau, les Capucins, Bellevue et Pasteur.
La ville possède de nombreux hameaux : Montlegun, Montredon, Grèzes, Herminis, Maquens et Villalbe.
Carcassonne comptait Modèle:Nombre en 2007. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 8,9 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. À partir de 1990 cette tendance s'est inversée avec les programmes de défiscalisations immobilières Besson et de Robien entrainant de nombreux contentieux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 29,2 % du parc.
86,6 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,3 % en maisons individuelles et à 47,8 % en appartements (respectivement 57,7 % et 40,5 % dans la région). 48 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 49,8 % qui ne sont que locataires et 2,2 % logés gratuitement (respectivement 58,5 % et 41,5 % dans la région)<ref>Carcassonne (11069 - Commune) - Thème : Logement</ref>,<ref>Languedoc-Roussillon (91 - Région) - Thème : Logement</ref>.
En 2013<ref>[1]</ref> la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de Modèle:Date- fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 9,4 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région. L'office HLM de l'Aude a participé à des programmes d'amélioration des logements en 1988 en construisant des résidences intégrant la domotique. Ainsi, les résidences « l'étoile » et « Roosevelt » à Carcassonne sont les premiers logements HLM de ce type<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les quartiers du Viguier et de La Conte regroupent la grande partie des logements sociaux de la ville dont la population est majoritairement composée d'habitants immigrés ou d'origine immigrée. Classés quartiers prioritaires, ils sont composés de logements HLM ainsi que de pavillons, avec un taux de pauvreté supérieur à 60 %, l'un des plus élevés de France<ref>Commune : Carcassonne sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
La plupart des habitations possèdent Modèle:Nobr (62,4 %), ou Modèle:Nobr (18,8 %), puis Modèle:Nobr (13,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 5,3 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements<ref>Insee - Logements à Carcassonne : le parc</ref>,<ref>Insee - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 89,9 % ont le chauffage central et 57,4 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région).
Depuis le Modèle:Date-, le « Permis de louer », un dispositif pour lutter contre la location de logements insalubres et indignes est mis en place par la municipalité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Projets d’aménagement
Plusieurs projets d'aménagement de la commune sont en cours de réalisation au nord-est de la ville. Il s'agit de mettre en place de nouvelles zones d'activité commerciale afin d'attirer de nouvelles entreprises à Carcassonne ainsi que l'implantation de nouvelles zones résidentielles. La ZAC (zone d'aménagement concerté) des Hauts de Grazailles située entre la rocade et le canal du Midi est en cours de réflexion et permettrait d'ajouter entre 500 et Modèle:Nobr ainsi que des services publics (groupes scolaires) sur Modèle:Nobr. La ZAC de Montredon est un nouveau quartier qui sera créé avec la délocalisation de l’hôpital en 2012. Le site accueillerait le nouveau pôle santé ainsi que des logements et des équipements publics. Enfin, le lotissement de Montredon est en cours de réalisation sur un site de Modèle:Nobr au hameau de Montredon pour la construction de logements sociaux et de pavillons<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Carcassonne est située sur l'axe majeur de communication entre Toulouse et la côte méditerranéenne. Le canal du Midi datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était autrefois un axe fluvial commercial très emprunté. Le tourisme fluvial l'a remplacé, le port de Carcassonne reste actif, ainsi que l'écluse face à la gare. L'autoroute des Deux Mers et plus précisément le tronçon est de l'A61 passe au sud de la ville permettant un accès direct depuis Toulouse ou Montpellier. Deux sorties (Modèle:Sortie et Modèle:Sortie) desservent la commune. Sur le réseau secondaire, la route départementale 6113 (ancienne route nationale 113) traverse Carcassonne et permet de rejoindre Toulouse à l'ouest et Narbonne à l'est. Au sud, la route départementale 118 permet d'emprunter la vallée de l'Aude et de rejoindre Limoux et Quillan. Au nord, cette même départementale 118 continue vers la montagne Noire et rejoint Mazamet.
L'aéroport de Carcassonne Salvaza, rebaptisé « aéroport de Carcassonne en Pays Cathare - Sud de France », en 2010, est situé à l'ouest de la ville dans la zone d'activité de Salvaza. Il permet de s'envoler vers l'Angleterre (Londres, Manchester et Nottingham), vers l'Irlande (Dublin et Cork), vers l'ÉcosseGlasgow et Édimbourg, vers la Belgique (Charleroi) et vers le Portugal (Porto) via la compagnie aérienne Ryanair<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2002, des travaux ont permis d'allonger la piste principale afin de recevoir de plus gros avions. L'aéroport a reçu Modèle:Nombre en 2014, Modèle:Nombre en 2015, Modèle:Nombre en 2016 et Modèle:Nombre en 2017. Depuis 2010, de gros travaux sont entrepris pour augmenter la capacité de l'aéroport avec la création d'une nouvelle aire de stationnement permettant d'accueillir simultanément 4 aéronefs, la construction d'une nouvelle caserne de pompiers, le renouvellement du matériel d'exploitation, la création d'un nouveau hangar pour le matériel de piste, l'adaptation des infrastructures terminales pour garantir le cheminement des passagers et l'agrandissement des salles d'embarquement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Article détaillé
Du côté des transports en commun, Modèle:Nobr de bus sillonnent la ville et l'agglomération de Carcassonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. La régie RTCA gère le réseau de transport en commun pour le compte de Carcassonne Agglo. Durant la période estivale, la bastide Saint-Louis est desservie par de petites navettes électriques gratuites dénommées Les Toucs et la liaison entre le centre-ville et la Cité médiévale est desservie par un petit train.
Modèle:Article détaillé
En centre-ville, la voiture est le moyen de transport privilégié des Carcassonnais. La circulation aux heures de pointe y est pourtant assez difficile, surtout en été avec l'afflux de touristes. La route départementale 6113 (ex-route nationale 113) qui débouche directement en ville est très vite saturée. Un premier tronçon routier est construit en 1980 avec la rocade Ouest permettant de joindre la sortie d'autoroute 23 et la route départementale 6113. La rocade Nord-Est est ouverte depuis le Modèle:Date- et permet de dévier le trafic de la RD 6113 grâce à un contournement par le nord. Ces travaux ont nécessité la construction d'un viaduc au-dessus de l'Aude et des trois ponts<ref>Modèle:PptSETRA</ref>. En centre-ville, trois parkings souterrains (le parking André-Chénier de Modèle:Nobr, le parking des Jacobins de Modèle:Nobr et depuis le Modèle:Date- le parking Gambetta de Modèle:Nobr) permettent d'accueillir jusqu'à 954 voitures<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 13865 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Peut-être du pré-indo-européen *kar « pierre » et de *kass, possible mot gaulois de sens obscur qui constitue le radical du mot chêne : cass-anos, l'occitan languedocien casse « chêne pédonculé » en serait directement issu<ref name="Dauzat"/>. Il est suivi du suffixe à la fois gaulois et latin -ona de sens vague.
En occitan le nom de la ville est directement dérivé de sa forme latine, ce qui donne Carcassona{{#ifeq:1|0|[karka'suno]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}.
L'histoire de Carcassonne est directement liée à celle de la Cité. C'est en 1247 que la ville s'étend, avec la création de la ville basse ou bastide Saint Louis.
À plusieurs kilomètres au sud de la cité existent cinq vestiges plus ou moins conservés de châteaux médiévaux (Termes, Aguilar, Quéribus, Peyrepertuse et Puilaurens), désignés comme les « cinq fils de Carcassonne ».
Pline l'Ancien est le premier à citer cette place très active située près du fleuve Atax (l'Aude), qu'il nomme Carcasum (officiellement Julia Carcaso) : Modèle:Citation bloc
À partir de Modèle:Date-, la Via Aquitania relie Narbonne (Narbo Martius) à Bordeaux (Burdigala) en passant par Carcassonne. À cette époque l'oppidum n'existe plus, une ville gallo-romaine ouverte avec plan en damier a remplacé les constructions antérieures. Les habitations s'étendent dans la plaine.
Entre 234 et 285 l'Empire romain traverse une crise avec anarchie militaire, ce dont profitent les « Barbares » qui lancent de profonds raids de pillage en Gaule. Une enceinte de plus d'un kilomètre comprenant plus de trente tours défensives est édifiée.
L'Anonyme de Bordeaux mentionne la ville en 333 sous le nom de Castellum Carcasonne.
Périodes wisigothiques et musulmanes
Les Wisigoths s’installent dans la région au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dans le livre Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre (édition Privat, Modèle:ISBN), page 39, est donnée la date 462 pour l'occupation de la ville.</ref>. De 507 à 509, les Francs combattent les Wisigoths (ariens et considérés comme hérétiques), et font la conquête d'une grande partie du royaume de Toulouse. Les Wisigoths parviennent cependant à conserver Carcassonne qui restera longtemps convoitée par les Francs. En 587, une armée franque dirigée par Didier de Toulouse tentent de prendre la ville : ils sont repoussés et Didier meurt sous ses murs. Deux années plus tard, une autre armée est écrasée dans la région ([[Gontran (roi)|Modèle:Unité, Modèle:Unité]]).
En 533 fut créé le diocèse de Carcassonne et Narbonne. Le roi wisigoth Modèle:Noble se convertit au catholicisme en 589, et les relations entre Wisigoths et Francs s'adoucissent alors.
En 711, les musulmans débarquent au Rocher de Gibraltar, conquièrent une grande partie de la péninsule Ibérique en quelques années, puis franchissent les Pyrénées en 719 et font la conquête de la Septimanie qui appartenait toujours au royaume wisigoth de Tolède ; le wali (gouverneur) ’Anbasa ibn Suhaym al-Kalbi (en arabe : عنبسة بن سحيم الكلبي) fait le siège de Carcassonne en 725<ref>Ibn al-Athîr, Annales du Maghreb & de l'EspagneExpédition d'Anbasa contre les Francs.</ref>. La ville se soumet, est renommée Qarqshuna ; ses habitants sont contraints de donner la moitié de leurs biens aux musulmans<ref>Sur YouTube, vidéo "En quoi la cité de Carcassonne reflète-t-elle les grands mouvements historiques ?", Modèle:8e.</ref> ; une garnison maure est installée. Pépin le Bref reprend la cité en 759, mais des raids de pillages désolent la région jusqu'au règne de Charlemagne.
Dans les écrits apparaissent les noms Carcasona ou Carcassione<ref>Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, Modèle:ISBN, page 41.</ref>.
Carcassonne entretient une légende totalement infondée, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Vidéo "En quoi la cité de Carcassonne reflète-t-elle les grands mouvements historiques ?", Modèle:8e.</ref>, selon laquelle le nom de la ville daterait du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au moment où elle aurait été sarrasine. Charlemagne en aurait fait le siège, mais la maîtresse des lieux, Dame Carcas, aurait fort résisté. Les assiégés étant au bord de la famine, il ne serait resté qu'une mesure de blé et un petit cochon dans la cité. Dame Carcas aurait eu l'idée de démoraliser ses adversaires : le porcelet aurait été engraissé puis projeté par-dessus les remparts, laissant penser que la ville avait encore beaucoup de nourriture. Charlemagne aurait alors fait lever le siège. À ce moment, dame Carcas aurait fait sonner les trompettes (ou les cloches des églises) et, Charlemagne revenant sur ses pas, la dame Carcas lui aurait proposé la paix. D'où l'expression « Carcas sonne ».
En 1067, Modèle:Noble acquiert Carcassonne contre Modèle:Unité d'or versés aux descendants du dernier comte en exercice de la ville, Modèle:Noble. Mais Raymond-Bernard Trencavel, beau-fils de ce dernier, réussit à prendre le contrôle de la cité. S'ensuivent plusieurs années de guerres amplifiées par le fait qu'une révolte des habitants chasse Raymond-Bernard (il est obligé de reprendre la ville avec l'aide du comte de Toulouse), et parce qu'un autre prétendant au pouvoir de la cité se manifeste, Modèle:Noble. Trencavel meurt en 1074, sa femme Ermengarde est reconnue vicomtesse en 1082.
Le palais comtal fortifié est construit à l'intérieur des murs de la cité vers 1130, par hantise d'une nouvelle révolte.
L'armée croisée met le siège devant Carcassonne : deux bourgs situés près des remparts tombent rapidement et sont brûlés. L'enceinte de la cité résiste à l'assaillant, mais c'est la sécheresse et la soif qui font capituler la ville au bout de deux semaines, le Modèle:Date- : il fait très chaud cette année-là, les puits sont à sec. Il faut aller chercher de l'eau en dehors de l'enceinte, en bas de la colline, directement dans l'Aude, mais Trencavel ne prend aucune disposition pour en défendre l'accès et les habitants sont empêchés par les croisés d'aller y puiser. La ville capitule alors : Trancavel est jeté dans un cachot du palais comtal où il meurt rapidement de dysenterie<ref>Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, Modèle:ISBN, page 56</ref> ; ses terres sont attribuées à Modèle:Noble (plus tard son fils les donnera au roi de France, qui les intégrera au domaine royal en 1224. Des sénéchaux royaux seront alors installés dans tout le Languedoc<ref>Emmanuel Leroy Ladurie, Histoire du Languedoc, éd. Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 1982, page 42.</ref>). Les habitants doivent quitter la ville, n'emportant que les vêtements qu'ils portent ; la cité devient zone militaire, mais reste un centre religieux grâce à la cathédrale Saint-Nazaire.
Le palais comtal est alors transformé en forteresse, l'enceinte de la ville est doublée et renforcée jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'expulsion des habitants de la cité fortifiée est un acte majeur de l'histoire de Carcassonne, car ils s'établissent sur l'autre rive du fleuve, où Modèle:Noble crée « la ville basse » ou « bastide Saint Louis »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Progressivement cette dernière prospère économiquement et acquiert un rayonnement politique. Elle est dotée d'un consulat en 1248, avec six consuls qui la gouvernent avec l'aide des notables. Cette colonie rurale aux rues en damier, fut entouré de murs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Atlas des villes et villages fortifiés en France.</ref>.
Fin du Moyen Âge
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Carcassonne est le premier centre de production textile du royaume, dont la matière première utilisée est la laine. Elle provient des élevages de la Montagne Noire et des Corbières. Les productions étaient exportées vers Constantinople ou encore Alexandrie<ref>Carcassonne, histoire et architecture de Jean-Pierre Panouillé, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN, page 52.</ref>.
En 1348 s'abat une épidémie de peste, récurrente jusqu'au siècle suivant.
En 1355 le prince Noir dévaste par le feu la bastide sans chercher à conquérir la Cité<ref>Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, Modèle:ISBN, page 97.</ref>. Elle est reconstruite (moitié moins grande) et fortifiée en 1359.
La Cité perd de son importance avec le transfert de nombreuses institutions à la ville basse croissante. La richesse due au commerce drapier permet d'embellir cette dernière. La manufacture de draps des Saptes est créée en 1667 par Colbert pour poursuivre l'œuvre des frères Saptes, originaires de Tuchan, qui concentrèrent en un même lieu toutes les opérations nécessaires à la fabrication des tissus. Des hôtels luxueux sont construits, l'eau est amenée jusqu'à la ville, les rues sont pavées et éclairées. Les remparts sont démolis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et le portail des Jacobins est construit à cette époque.
Malheureusement de nombreux problèmes causent la perte de cette mono-industrie. À la Révolution française, la ville est peu engagée et l'industrie drapière est concurrencée par les Anglais, provoquant des baisses de salaires importantes. Le Modèle:Date-, le département de l'Aude est créé, et Carcassonne en devient le chef-lieu<ref>Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, Modèle:ISBN, page 164.</ref>. Elle devient aussi chef-lieu de district. Mais les prix de la nourriture augmentent, la famine et le mécontentement populaire se font sentir.
Carcassonne absorbe Carcassonne-Cité entre 1795 et 1800.
Sous la Restauration l'activité est mécanisée et les salaires sont tirés vers le bas. La viticulture entre en concurrence, et la misère gagne la ville et ses derniers tisserands.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un changement dans les mentalités intervient et une prise de conscience pour les monuments historiques s'annonce. On veut restaurer et valoriser le patrimoine français. La Cité, complètement ruinée et miséreuse, reçoit le soutien d’érudits audois et carcassonnais tel Jean-Pierre Cros-Mayrevieille<ref group="Note">Il possède sa statue dans la Cité.</ref> soutenu par Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques. Les premiers travaux de restauration portent sur la basilique Saint-Nazaire.
De nombreuses expropriations ont ensuite lieu, supprimant la totalité de l’habitat construit dans les lices (espace intermédiaire délimité par les deux remparts) et excluant une partie de la population de la Cité. Il faut ensuite un demi-siècle de travaux pour restituer toute la grandeur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au plus grand ensemble de fortification du Moyen Âge d’Occident. L’architecte Viollet-le-Duc, spécialiste des restaurations en France, porta ce chantier avec réussite mais déclencha parfois une certaine polémique sur ses choix de restaurations et sur ses initiatives personnelles assez particulières. Il n'en demeure pas moins que la Cité de Carcassonne est globalement très bien restaurée, la restauration portant sur seulement 15 % du bâti (crénelages, toitures).
Les manifestants de Carcassonne rassemblés par villages.
En 1944, la cité de Carcassonne est occupée par les troupes allemandes qui utilisent le château comtal comme réserve de munitions et d'explosifs. Les habitants sont expulsés de la Cité. Joë Bousquet, commandeur de la Légion d'honneur, s'indigne de cette occupation et demande par lettre au préfet la libération de la Cité, considérée par tous les pays comme une œuvre d'art qu'il faut respecter et laisser libre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1997, la Cité de Carcassonne atteint la consécration en obtenant son classement sur la liste des sites au patrimoine mondial de l'Unesco, et la ville basse de Carcassonne, « la Bastide Saint-Louis », est classée secteur sauvegardé. Avec en moyenne Modèle:Nobr de touristes depuis 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la cité est un haut lieu touristique.
Le Modèle:Date- pendant les journées « portes ouvertes » à Carcassonne du [[3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:3e de parachutistes d'infanterie de marine]] (Modèle:3e), à la suite d'une erreur d'approvisionnement de tir (balles réelles au lieu de balles à blanc), un accident provoque des blessures graves sur Modèle:Nobr dans le public. Cette affaire, devenue nationale après la visite sur place du président de la République, Nicolas Sarkozy, accompagné de son ministre de la Défense, entraîna la démission du chef d'état-major des armées<ref>Le Figaro du Modèle:Date- (en Une).</ref>.
Modèle:Article détaillé
Le Modèle:Date-, la ville est le théâtre d'un attentat djihadiste revendiquée par le groupe État islamique. À Modèle:Heure, Redouane Lakdime, un Franco-Marocain âgé de Modèle:Nobr résidant à la cité Ozanam de Carcassonne, vole une voiture, tue le passager et blesse le conducteur. Il se dirige vers une caserne militaire et tire sur quatre CRS qui revenaient de faire leur footing, blessant grièvement l'un d'entre eux à l'épaule. Il prend ensuite la direction de Trèbes, une petite ville voisine distante d'environ Modèle:Unité, et prend une cinquantaine de personnes en otage dans le Super U de la ville. Il tue deux personnes. Le raid et le GIGN se rendent sur place et sécurisent les lieux. Certains otages parviennent à s'enfuir. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame propose au terroriste de prendre la place d'une otage. Il sera grièvement touché par les tirs du terroriste et décédera le lendemain. Le terroriste est abattu lorsque l'assaut est donné.
C'est aussi la préfecture du département de l'Aude dont les locaux sont hébergés dans un bâtiment de 1760 de style Modèle:Noble-<ref>Préfecture de l'Aude</ref>. La ville fait aussi partie de la première circonscription de l'Aude qui contient 10 cantons et Modèle:Nombre.
Carcassonne fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance et de commerce de Carcassonne, ainsi que de la cour d'appel de Montpellier<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville possède son propre palais de justice sur le boulevard jean Jaurès. De plus, l'armée est très bien implantée à Carcassonne avec des détachements de l'Armée de terre : le [[3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:3e de parachutistes d'infanterie de marine]] (Modèle:3e) hébergé à la caserne Laperrine datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une délégation militaire départementale de l'Aude et le centre d'information et de recrutement de l'Armée de terre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de quarante-trois membres, dont le maire et onze adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>.De plus, un conseil municipal des enfants est formé de Modèle:Nobr de classes de CM1 et CM2 de vingt-deux écoles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'Hôtel de Rolland (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) abrite le bureau du maire et de ses adjoints, ainsi que de nombreux services administratifs de la mairie. Carcassonne fut une ville de gauche pendant une très longue période qui commença avec Jules Sauzède, radical-socialiste élu maire en 1896 et se termina en 1983 avec l'élection de Raymond Chesa (RPR). Pendant Modèle:Nobr se sont succédé des élus radicaux-socialistes, SFIO et PS. Une mésentente des candidats de gauche en 1983 entrainera un changement complet de couleur politique.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 23,50 %, suivi de Lionel Jospin avec 20,15 %, puis de Jacques Chirac avec 17,93 % et enfin Jean-Pierre Chevènement avec 5,36 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 77,15 % pour Jacques Chirac contre 22,85 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 17,27 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant cinq points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date, les Carcassonnais ont largement voté contre la Constitution européenne, avec 59,63 % de Non contre 40,37 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,84 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont assez conformes à la tendance départementale de l'Aude (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %) mais légèrement supérieurs à la moyenne du département démontrant le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste du département rural, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est réélu le Modèle:Date- avec 47,02 % des voix, face à la liste d'Union de la Gauche de Tamara Rivel (37,41 %) et celle du Rassemblement National conduite par Edgar Montagné (15,38 %).
Les quatre taxes de 2006 furent votées par le conseil municipal de Carcassonne pour des taux de : 15,23 % pour la taxe d'habitation, 39,82 % pour la taxe foncière bâti, 107,99 % pour la taxe foncière non bâti, et 21,33 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)<ref name="impots.gouv.fr">Modèle:XlsSite officiel de la direction générale des Impôts - Données communales</ref>. Les taux départementaux étaient respectivement la même année de 9,43 %, 21,17 %, 54,93 % et 14,68 %.
Cette fiscalité est très supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Ces taux sont à titre de comparaison et respectivement 11,44 %, 28,63 %, 67,79 % et 14,37 % pour Narbonne. Narbonne est de taille équivalente à Carcassonne mais possède un dynamisme et une économie liée au tourisme et à des entreprises privées plus nombreuses.
Le taux de la taxe d’habitation de 13,82 % en 2003 et 15,23 % 2006 comme les autres taxes est en augmentation constante depuis plusieurs années<ref name="impots.gouv.fr" />, contrairement à Narbonne qui a réussi à maintenir ces taux entre 2003 et 2006, notamment les taxes foncières et professionnelles qui n'ont pas bougé.
Enfin, la municipalité a dû supporter le poids de la dette Orta entre 1989 et 2009<ref>Modèle:Nobr de francs, soit Modèle:Nombre d'euros remboursés entre 1989 et 2009. Voir [2]</ref>. Cette dette vient d'un projet de centre international de congrès financé par la municipalité lors du mandat de Raymond Chesa. La construction du site a été confiée au promoteur immobilier Orta, lequel s'est enfui avec le financement et la municipalité a été condamnée à rembourser l'argent emprunté. Cette dette est à l'origine d'une partie de l'augmentation des impôts locaux. Mais Carcassonne doit aussi rattraper son retard par rapport à Narbonne car elle a connu une période d'immobilisme durant laquelle aucun investissement n'avait été fait sur la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la fin des années 2010, divers projets d'aménagement et d'infrastructures sont en cours.
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Carcassonne est de 108,60 actes pour Modèle:Nombre (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de l'Aude, très largement supérieur à la moyenne nationale (83/1000). Ce taux correspond au taux de criminalité de la région Languedoc-Roussillon (109,31/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 24,51 %, le plus faible du département et de la région mais proche des moyennes régionale (26,79 %) et nationale (28,76 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique environnementale
La ville réalise plusieurs projets de gestion de l'environnement. Un tri sélectif a été mis en place en 2005 et a permis de traiter Modèle:Nobr d'ordures ménagères. Ce dispositif a nécessité la mise en place de la déchetterie de La Fajolle, de faire des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens et des écoles, et l'extension de l'aire de compostage au pôle environnemental de Salvaza<ref name="pdf_ville">Modèle:Lien web</ref>. La ville a investi 28 000 000 d'euros dans la station d’épuration et l'usine de compostage de Saint-Jean.
Depuis 2017, la ville, dans le cadre de sa participation au programme zéro phyto<ref>Modèle:Lien web</ref> recourt à l’ecopaturage pour débroussailler les berges de l’Aude et les abords de la cité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution démographique de la ville est régulière et en augmentation depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en passant de Modèle:Unité en 1800 à Modèle:Unité en 2009. Dans le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette progression stagne. En 1968, le nombre total d'habitants était de Modèle:Nombre. Il descend à Modèle:Nombre en 1982. À partir de 1982 la population augmente à nouveau jusqu'en 2009 pour atteindre un maximum de Modèle:Unité<ref name="insee_demographie">Modèle:Lien web</ref>, puis recommence à diminuer pour s'établir à Modèle:Unité en 2018<ref name="insee_demographie" />. Ce recul de la population s'explique par un solde migratoire négatif au profit des villes de Toulouse ou de Montpellier dans lesquelles l'économie et l'emploi sont plus attractifs.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,72 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,92 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La ville possède six collèges publics : les collèges André-Chenier, de Grazailles, Alain, Jules-Verne (ancien « la conte »), le Bastion et Varsovie ; et quatre lycées publics : Charles-Cros, lycée agricole Charlemagne, Jules-Fil et Paul-Sabatier.
La commune compte en outre trois établissements privés : le collège Jeanne-d'Arc, le lycée Saint-Stanislas et le lycée d'enseignement professionnel Saint-François.
Depuis la rentrée 2019, un "campus connecté" est en service, à la suite de la désignation de Carcassonne, parmi les Modèle:Nobr, chargées d'expérimenter cet enseignement à distance sur le territoire national<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un nouveau Centre de formation des apprentis, géré par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude pour la CCI Occitanie a ouvert ses portes en Modèle:Date- dans le quartier de Grazailles. Il remplace le C.F.A Prosper-Montagné situé à côté du lycée Jules-Fil. Il dispense des formations consacrées aux métiers de l'hôtellerie-restauration, commerce et distribution, santé, gestion et services, informatique-numérique-robotique, et tourisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
Le premier centre de santé de Carcassonne date de 1648. Il est situé au pied du pont vieux du côté de la bastide Saint-Louis. Il s'agit de l'ancien hôpital général qui est devenu le centre de séjour du pont Vieux, fermé à son tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville possède un établissement privé, la clinique Montréal, et un établissement public, le centre hospitalier de Carcassonne. Un nouveau pôle santé a été mis en service, en Modèle:Date-, et se situe sur la zone d'activité de Montredon. Il comprend un pôle logistique et un secteur hospitalier<ref name="pdf_ville" />.
Cultes
Christianisme
Entre la ville basse et la ville haute, Carcassonne possède plusieurs lieux sacrés. Deux églises, la cathédrale Saint-Michel et l'église Saint-Vincent<ref name="md">Marcel Durliat - L'église Saint-Vincent de Carcassonne - Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:131e. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973</ref>, datent de l'extension de deux villages, Saint-Vincent et Saint-Michel, hors de murs de la cité durant l'époque médiévale. La cathédrale Saint-Michel est le lieu de culte de la bastide Saint-Louis construit en 1247. C'est une église gothique de style languedocien qui devient cathédrale en 1803<ref>Modèle:Lien web</ref> à la suite de la destitution de la basilique Saint-Nazaire (décrite plus bas) située dans la cité. La partie sud de la cathédrale reposait contre une muraille construite après la destruction du Bourg en 1355. Le clocher se compose de trois étages rectangulaires et massifs et un quatrième octogonal. La cathédrale a été restaurée plusieurs fois par Eugène Viollet-le-Duc. L'église Saint-Vincent, pour sa part, a été construite en 1269, elle possède la Modèle:2e a travée unique la plus large de France (Modèle:Unité), seulement devancée par la cathédrale de Mirepoix (Modèle:Unité)<ref>Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, Modèle:ISBN, page 77</ref>. Le clocher de l'église Saint-Vincent, domine toute la bastide à une hauteur de Modèle:Nobr, abrite un important carillon de Modèle:Nobr.
L'église Saint-Gimer est située dans le quartier de la Barbacane, au pied de la cité. Elle est plus récente, car elle a été dessinée par Eugène Viollet-le-Duc de 1849 à 1859<ref name="r2">Modèle:Lien web.</ref>, à la place de la barbacane d'Aude qui a été détruite pour l'occasion<ref name="r3">Modèle:Lien web</ref>. La chapelle Saint-Gimer existait dans le quartier avant la construction de l'église. Elle a été érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’emplacement de la maison natale de saint Gimer, évêque de Carcassonne au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Enfin, une nouvelle salle du royaume a été inaugurée par les témoins de Jéhovah impasse Faraday. Des offices y sont donnés en quatre langues (français, anglais, arabe et portugais).
Édifices religieux
Musulman
La mosquée As-Salam a été inaugurée le Modèle:Date- dans le quartier La Conte. C'est la principale mosquée de Carcassonne en capacité d'accueil et l'un des neuf lieux de culte officiels musulmans de la ville, les deux autres mosquées étant la mosquée du quartier du Viguier, rue Louis-Pergaud, et la mosquée de la rue Trivalle. De plus il existe une salle de prière islamique Al Imane, boulevard Léon-Blum et des lieux de prières boulevard Joliot-Curie, cité Ozanam (association Madarassati), rue des Genévriers, et rue du Ventolet (association Al Hiqma), etc.<ref>Annuaire des mosquées en France</ref>.
Le club de rugby à XVUnion sportive carcassonnaise XV (USC). La structure a créé une école de rugby, l'école de Rugby Bassin Carcassonnais pour former les jeunes de la région<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son palmarès n'est pas très important et le club a été rétrogradé en division d'honneur en 1951. Le renouveau a lieu en 2008 avec l'arrivée de Christian Labit, il accède à la Fédérale 1 (Modèle:3e nationale) en remportant le titre de champion de France de Fédérale 2. Il enlève en 2010 celui de Fédérale 1 avec la montée en PRO D2 qui lui permet de figurer sur la liste des 30 meilleurs clubs français.
Autres sports et infrastructures
La ville possède aussi plusieurs clubs de football, le Football Agglomération Carcassonne fondé en 1947, de basketball, Sport Olympique Carcassonnais Basket, et de handball, le Handball Club Carcassonnais. Avec les Blackhawks, Carcassonne dispose d'un club permettant la découverte ou la pratique du football américain.
Au niveau des infrastructures sportives, Carcassonne propose dix stades dont le stade Albert-Domec pouvant accueillir Modèle:Nombre. Elle possède aussi des aires de jeux, un centre omnisports de Modèle:Unité où l'on peut pratiquer les sports de raquette, les arts martiaux et la gymnastique et un centre de remise en forme avec la possibilité de faire du tir à l'arc, de la boxe et du taekwondo. La ville possède aussi six gymnases et une salle polyvalente ainsi que trois piscines dont deux couvertes et, 30 courts de tennis (couverts et de plein air). Il existe aussi un golf de 18 trous et un hippodrome<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis Modèle:Date-, a lieu la première édition du Grand raid des Cathares, qui est une course pédestre d'ultradistance en semi autonomie sur trois formats de course : Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité, depuis la cité de Carcassonne vers le sud du département de l'Aude. Elle relie les sentiers cathares du nord du département de l'Aude à ceux du sud.
La ville a accueilli de nombreuses étapes du Tour de France cycliste en 1947, 1951, 1962, 1981, 1986, 2004, 2006, 2014, 2016, 2018, 2021 et 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville était une grande ville industrielle grâce à la production de textiles de toutes sortes. En 2020, Carcassonne vit principalement que de commerce local lié au tourisme et à ses fonctions administratives attachées à sa préfecture.
L'économie industrielle est faible, l'industrie lourde est inexistante et la ville tente d'attirer de nouvelles industries<ref>Modèle:PdfVille de Carcassonne</ref>. Quelques entreprises sont présentes en agro-alimentaire comme La Fabrique du Sud (fabrication de crèmes glacées), le groupe UCCOAR (usine d'embouteillage) dont le chiffre d'affaires est de Modèle:Nobr d'euros<ref>Carcassonne - Aude (Code postal - 11000)</ref> et Aude Coop (Coopérative des producteurs du terroir d'Oc)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le groupe Goyard et sa filiale Algo, spécialisé dans la fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie, est l'acteur principal du savoir-faire local dans le domaine du luxe avec l'implantation de deux sites de productions.
L'artisanat est bien représenté à Carcassonne avec Modèle:Nobr regroupant Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'agriculture est peu représentée et se limite majoritairement à la viticulture. Le tourisme est aussi un apport économique important grâce à l'attrait mondial de la cité de Carcassonne et du canal du Midi. Il représente un taux d'emploi comparable à celui de la côte languedocienne<ref name="insee_emploi" />. La commune a donc développé son offre d'accueil avec de nombreux restaurants (trois établissements étoilés au guide Michelin en 2020) et Modèle:Nombre réparties dans Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref> dont trois hôtels de luxe, cinq étoiles, l'hôtel de la Cité, le Domaine d'Auriac et le Hilton Double Tree, inauguré en 2018. Carcassonne possède un camping trois étoiles et de nombreux gîtes. Au milieu de la cité, se trouve aussi une auberge de jeunesse.
Comme dans tout le reste de la France, le commerce de détail de Carcassonne a régressé au profit du commerce de grande surface. La grande<ref name="ladepeche.fr">Modèle:Lien web</ref> surface gagnait Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre entre 1975 et 1999 tandis que le reste du commerce de détail en perdait 16,3 pour 1 000. Le commerce de détail reste tout de même majoritaire avec 68 % des emplois commerciaux tandis que les grandes surfaces représentaient 32 % dans l’ensemble des communes Modèle:Unité autour de Carcassonne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De 2007 à 2020, six managers du commerce de centre-ville, employés par la CCI et la Ville ont fait le lien avec les commerçants. Le poste est requalifié « développeur de centre-ville » en 2021, après le retrait du dispositif de la chambre consulaire et la fin de mission du dernier manager<ref name="ladepeche.fr"/>.
Un vin porte le nom de cette ville : Cité-de-carcassonne (IGP). Comme son nom l'indique, Carcassonne est une commune viticole du vignoble du Languedoc. Cependant, le vin plus connu qui peut y être produit est l'AOC Malepère, mais cette commune a l'autorisation d'y produire les IGP Pays d'Oc, Pays Cathare et Aude<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Emploi
Répartition de l'emploi<ref>Répartition des actifs par secteur économique selon le RP Insee 1999, étude de l’Insee (1999)</ref>
L'agriculture est très peu représentée, parmi les emplois carcassonnais, avec 1,9 %. Cet emploi a beaucoup régressé depuis 1990, comme dans une grande partie de la France<ref name="insee_emploi">Modèle:Lien web</ref>. L'industrie et la construction représentent peu d'emplois, avec respectivement 7,7 % et 5,5 %. Ces taux sont le résultat de plusieurs années de désindustrialisation, comme à Limoux<ref name="insee_emploi" />. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité des emplois, avec un taux de 85 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le taux de Carcassonnais ayant suivi des études supérieures est de 17,4 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine<ref>Insee - Population de quinze ans ou plus par sexe et âge selon le niveau d’études</ref>. Le taux de chômage est d’environ 10,6 % (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ Modèle:Unité par an (moyenne nationale : Modèle:Unité par an).
En 1999, 85,8 % des Carcassonnais actifs ayant un emploi travaillaient dans la commune<ref>Insee</ref>. La plupart des actifs travaillent à Carcassonne, car la ville regroupe la plus grande partie du bassin d'emploi de la région. 74 % des actifs avec un emploi utilisent leur voiture particulière pour leur trajet domicile/lieu de travail. Carcassonne rencontre assez peu de difficultés de circulation, et les transports en commun, peu développés, favorisent l'utilisation ce mode de transport.
C'est un ensemble médiéval unique en Europe de par sa taille et son état de conservation. La cité est ceinturée de deux rangées de remparts et possède un château, le château comtal et la basilique Saint-Nazaire.
Situé au sein de la cité de Carcassonne, le château comtal est une forteresse qui hébergeait les vicomtes de Carcassonne. Certaines de ses fondations reposent sur une domus du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Très tôt, cet emplacement devient un lieu de pouvoir. Le nouveau château comtal a été bâti au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il n'en reste qu'une partie du donjon. Il connaît de nombreuses modifications au cours des siècles, en particulier en 1229 où, aux mains du pouvoir royal, il devient le siège de l'une des deux sénéchaussée du Languedoc ; la seconde étant celle de Beaucaire. De 1240 à 1250, la construction de l’enceinte est entreprise pour le fortifier. Cette ceinture est constituée d’une courtine, de tours rondes, du châtelet d'entrée, de la barbacane ainsi que du fossé.
Le château se visite toute l'année et permet d'accéder aux remparts de la cité. Il contient en outre un musée lapidaire et une exposition permanente sur la restauration de la Cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La basilique Saint-Nazaire est une église d'origine romane datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est tout d'abord une simple église bénie et consacrée cathédrale par le pape Modèle:Souverain2 en 1096<ref>Carcassonne, histoire et architecture de Jean-Pierre Panouillé, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN, page 20.</ref>,<ref>Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, Modèle:ISBN, page 72.</ref>. Sur son emplacement se trouvait une cathédrale carolingienne dont il ne reste aucune trace<ref>Joseph Poux, La Cité de Carcassonne, précis historique, archéologique et descriptif, éd. Privat, 1923, page 174.</ref>. La crypte date aussi de l'époque de la construction de la nouvelle cathédrale par la famille Trencavel, malgré son état dégradé qui fait penser le contraire. Les vitraux originaux de la basilique se trouvent dans la Sainte-Chapelle à Paris.
La cathédrale est construite en grès à l'extérieur. Elle est agrandie entre 1269 et 1330 dans le style gothique imposé par les Français devenus maîtres de la région, avec un transept et un chœur très élancés, un décor de sculptures et un ensemble de vitraux qui comptent parmi les plus beaux du sud de la France. Un prélat bâtisseur, Pierre de Rochefort, est à l'origine financière d'une grande partie des décors et de l'achèvement des voûtes. Ses armoiries sont visibles dans le chœur, l'abside et le bras sud du transept, tandis que la chapelle du collatéral nord contient le monument commémoratif de la mort du contributeur. Un autre personnage, Pierre Rodier, archevêque de Carcassonne, possède son blason dans la chapelle du collatéral sud<ref>Joseph Poux, La Cité de Carcassonne, précis historique, archéologique et descriptif, Ed. Privat, 1923, page 174.</ref>.
La basilique Saint-Nazaire est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Les rénovations d'Eugène Viollet-le-Duc ont largement transformé son extérieur, mais l'intérieur est le plus remarquable. On observe alors les deux styles, gothique et roman, sur les vitraux, les sculptures et tous les décors de l'église. De nombreux vitraux des {{#switch: e
}} sont présents sur les façades. Elles représentent des scènes de la vie du christ et de ses apôtres.
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cathédrale Saint-Nazaire demeure pourtant le principal centre religieux de Carcassonne. À la fin de l'Ancien Régime, le chapitre cathédral entretient même un petit corps de musique comptant un organiste, un maître de musique et au moins cinq enfants de chœur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1790, cependant, la chapitre est supprimé. Ce n'est qu'en 1801 que l'église est déchue de son rang de cathédrale de Carcassonne au profit de l'église Saint-Michel, située dans la bastide à l'extérieur de la Cité. Ce transfert se déroule dans un contexte de changements avec l'abandon de la cité et l'expansion de la ville basse. Elle devient basilique en 1898, par un bref du pape Modèle:Souverain2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une communauté de chanoines vivait à proximité de la cathédrale avec une salle capitulaire et le dortoir à l'est, le réfectoire et les cuisines au sud et les caves et écuries à l'ouest. Mais l'ensemble des bâtiments est démoli en 1792.
Le canal du Midi
Modèle:Article détaillé
Le canal du Midi, appelé aussi canal des Deux-Mers car il relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique, est une voie fluviale classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996. À l'origine, en 1681, le canal ne passe pas à Carcassonne et se trouve à plus de deux kilomètres de la cité à cause d'un désaccord de négociation entre Pierre-Paul Riquet, qui réclamait aux consuls de Carcassonne une aide financière de Modèle:Nombre pour faire passer le canal dans la ville. Cette erreur des dirigeants de la ville eut un impact sur l'économie de cette dernière, puisque le trafic fluvial ne s'y arrêtait pas, et Carcassonne ne s'épanouit pas autant que Castelnaudary. Un nouveau tracé est alors proposé pour détourner le canal dans la ville et pour construire un port fluvial. En 1810, le canal du Midi passe définitivement par Carcassonne. La ville possède désormais un axe majeur de navigation fluvial du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bassin du port, et trois ponts que sont le pont Marengo, le pont de la Paix et le pont d'Iéna<ref>Michel Cotte, « canal du Midi, merveille de l'Europe », édition Belin Herscher, 2003, Modèle:ISBN, page 97.</ref>.
L'arrivée du canal du Midi est générateur de nombreuses transformations urbaines dans la ville basse. Les fossés entourant les remparts de la bastide sont comblés afin de construire des grands boulevards. En 1812, un grand projet permet d'urbaniser la partie située entre le canal et la bastide. Des logements sont construits ainsi que des bâtiments pour le fonctionnement du canal durant les années qui suivirent<ref name="canal_a_carca">Modèle:Lien web.</ref>.
Plus communément appelée « ville basse », elle est le centre marchand et résidentiel de Carcassonne. C'est Modèle:Souverain2 (Saint Louis) qui autorise la construction en 1247 d'un bourg sommairement fortifié pour loger les Carcassonnais. L’enceinte longue de Modèle:Unité qui entoure la ville est construite de 1355 à 1359, sous les ordres du comte d’Armagnac<ref name="bastide_saint_louis">Modèle:Lien web.</ref>. La ville basse fut saccagée par Édouard de Galles, le Prince Noir, en 1355. En 1539, la bastide fut modifiée et prit son aspect actuel.
La bastide Saint-Louis était entourée de remparts, dont il ne reste que quelques vestiges, notamment à l'est de la ville, les remparts du bastion. Le plan de la ville basse est un plan en damier centré sur la place Carnot. Les rues étroites se coupent à angle droit et courent d'un bout à l'autre de la ville, plan typique des bastides du sud de la France. Ce découpage permettait aux défenseurs du Moyen Âge de parcourir sans obstacle la ville à cheval afin de défendre les remparts attaqués. Au centre de la ville se trouve la place Carnot, anciennement dénommée « place aux herbes », qui est la place du marché. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les murailles sont renforcées de quatre bastions : le bastion Saint-Martin, le bastion du Calvaire, le bastion de Montmorency et le bastion de la Tour Grosse ou des Moulins<ref name="bastide_saint_louis" />. Ces travaux interviennent durant les guerres de Religion afin de renforcer les protections de la ville basse.
La bastide est constituée en partie de rues piétonnières ou semi-piétonnières possédant de nombreux commerces. La place Carnot, située au centre, accueille en été une scène pour le festival off de la Cité proposant plusieurs spectacles gratuits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La porte monumentale des Jacobins est la dernière des quatre portes qui se situaient aux quatre points cardinaux de la bastide. Ces portes permettaient le contrôle des entrées dans la bastide quand cette dernière était fortifiée.
Lieux de culte
Carcassonne possède plusieurs églises et chapelles
Église Saint-Saturnin de Grèzes. L'église Saint-Saturnin et l'ancienne maison presbytérale attenante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1946.
le jardin Maria-et-Pierre-Sire, situé devant les bâtiments administratifs du quartier de la Trivalle au pied du pont de l'Aude. Son nom rend hommage à deux écrivains renommés de Carcassonne, Pierre Sire, instituteur, et Maria Sire, directrice de l'école de la Cité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le jardin possède une stèle en leur souvenir ;
le jardin André-Chénier dénommé aussi « Jardin des plantes », situé entre le canal du Midi et la route nationale 113 en face de la gare SNCF. Il date de 1821 et honore l'abdication de Napoléon et l’entrée de Modèle:Noble à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est complètement restauré, avec la remise en eaux de ses fontaines en 2018 ;
l'esplanade Gambetta avec ses espaces engazonnés et ses deux allées de platanes réaménagée en jardin en 2015 ;
le jardin du marquis de Gonet dans l'ancien domaine de Prat-Mary, propriété municipale depuis 2005;
le parc de la Fabrique-des-Arts ;
le parc de l'Ile au pied de cité médiévale ;
les jardins Bellevue au bord de l'Aude.
le jardin du Calvaire, situé Bastide Saint-Louis dans le bastion éponyme. Rouvert au public en 2011.
Carcassonne possède deux fleurs en tant que ville fleurie par le Conseil national des villes et villages fleuris de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hôtels particuliers
Carcassonne possède de nombreux hôtels bourgeois témoins de son passé industriel et commerçant. Ces hôtels datent de l'industrie du textile entre le {{#switch: et le
}}. La rue de Verdun (ancienne rue Mage) regroupe plusieurs de ces hôtels, comme l'hôtel Besaucèle, l'hôtel Bourlat et l'hôtel de Roux d'Alzonne, qui renferme le collège André-Chénier. Quelques hôtels sortent du lot, comme l'hôtel de Franc de Cahuzac, l'hôtel Castanier-Laporterie ou l'hôtel de Murat siège de la CCI de l'Aude.
Enfin, d'autres hôtels particuliers peuvent être signalés, comme l'hôtel de Pelletier du Claux, l'hôtel de Rolland qui renferme l'actuel hôtel de la mairie, l'hôtel de Saix, l'hôtel Roques-Guilhem, l'hôtel de Maistre et l'hôtel Saint-André.
Autres édifices
D'autres édifices sont caractéristiques de l'histoire et du patrimoine de la ville. Le Pont-Vieux enjambant l'Aude est long de Modèle:Nobr et le premier à avoir relié la cité à la bastide. Actuellement réservé aux piétons, il permet d'avoir une belle vue sur les remparts de la cité et sur le quartier de la Trivalle situé en contrebas de la cité. Ce quartier abritait la manufacture royale de La Trivalle, spécialisée dans la confection de draps. Cette manufacture a été créée en 1696 à l'initiative de Colbert pour favoriser l'exportation de textile de qualité en Méditerranée orientale. Le seul bâtiment conservé se situe à l’extrémité du pont Vieux. Intégré aux bâtiments de la cité administrative, sa façade a été entièrement restaurée en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cœur de la bastide Saint-Louis, se trouve la halle aux grains avec sa charpente en « Bras de Jupiter » qui date de 1769<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, le monument à la Résistance est une œuvre de René Iché dont la sculpture monumentale située sur le square Gambetta, représente deux Lutteurs s'affrontant.
La cuisine de Carcassonne est une cuisine typiquement du sud-ouest basée sur des produits fermiers tels que les volailles et légumes. Ainsi, des spécialités de Carcassonne comme le jambonneau, les gésiers de volailles confits, le confits d’oie et de canard, les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité, peuvent être dégustés en ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité sont des friandises à base de sucre ou de chocolat que l'on peut trouver dans les boutiques de la cité de Carcassonne.
La région carcassonnaise offre d'autres spécialités, comme les pâtés de foies d'oie ou de canard, la salade d'artichaut au foie sec, le cassoulet (composé de haricots secs, de couennes et de viandes de porc, de saucisse et de confits d'oie ou de canard) et les fricassées de haricots ou de fèves. Le cassoulet de Carcassonne se différencie de ses homologues de Castelnaudary et de Toulouse par l'ajout de viande de perdrix.
D'autres spécialités sont proches du terroir languedocien, comme les escargots à la Languedocienne (composés d'oignons, de jambon, de tomates, et de persillade), la bourride de Bages, les bouillabaisses et le flan de Saint-Jean du Minervois (composé de muscat de Saint-Jean, de miel des Corbières et d’œufs).
La ville de Carcassonne possède plusieurs installations pour promouvoir la culture. Deux théâtres existent dans la ville. Le théâtre Jean-Deschamps<ref>Théâtre Jean-Deschamps sur le site de la mairie de Carcassonne.</ref> à ciel ouvert installé au cœur de la cité offre un lieu de spectacle privilégié pour le festival de la cité qui se déroule chaque été<ref>Théâtre Jean Deschamps pour le festival de la Cité.</ref>. Le théâtre municipal Jean-Alary propose aussi plusieurs pièces tout au long de l'année. C'est un théâtre aux caractéristiques de l'entre-deux-guerres (sobre et fonctionnel), construit en 1933 par les architectes R. Esparseil et M. Oudin, il se trouve sur l'emplacement de l'ancien couvent des Dominicains. Les décors intérieurs peints sont les œuvres de J.-N. Garrigues et de G.-J. Jaulmes. Immeuble classé sur la liste des monuments historiques. Deux autres salles de spectacles existent : l'auditorium dans l'ancienne chapelle du collège des Jésuites et le Chapeau rouge rue Trivalle au pied de la Cité.
Le musée des Beaux-Arts de Carcassonne est situé dans l’ancien Présidial sur les boulevards plantés de platanes de la ville basse. Il abrite, notamment, une longue vue ayant servi à Napoléon lors de son voyage retour de l'île d'Elbe en 1815. L'objet avait été oublié après l'incendie des archives du musée en 1942. Il est réapparu en Modèle:Date- grâce à une lecture d'Alain Pignon, animateur du blog Chroniques de Carcassonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le musée offre une collection de peinture occidentale du {{#switch: au
}}, une collection de faïences, des tapisseries et des objets d’art<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La bibliothèque, placée depuis Modèle:Date- sous la tutelle de la communauté d'agglomération du Carcassonnais, possède un fonds important de documents anciens et précieux. Elle abrite par exemple le seul manuscrit connu du Roman de Flamenca, considéré comme un prototype de l'amour courtois, les archives de Guillaume Peyrusse, trésorier de Modèle:Souverain-, ou également, celles du philosophe Ferdinand Alquié. Un projet de grande médiathèque est en cours mais il est repoussé depuis de nombreuses années, tout comme les autres chantiers attenants (constitution d'un catalogue informatisé, mise à jour des collections, etc.). En 2010, la nouvelle majorité a brusquement mis fin au projet du site prat-mary, en phase finale du concours d'architecte. Depuis 2010, la plupart des fonds ne sont plus accessibles au public. De l'ancienne bibliothèque municipale, il subsiste une section pour enfant, baptisée « Grain d'Aile » sous les halles couvertes et pour adultes dénommée « Grain de Sel » située rue Fédou. En Modèle:Date-, la mise au rebut accidentelle d'ouvrages patrimoniaux a suscité une importante polémique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le multiplexe Cap Cinéma - CGR a ouvert ses portes dans la zone du Pont Rouge depuis le Modèle:Date- avec neuf salles de cinéma soit Modèle:Nombre, une halte garderie et plusieurs restaurants<ref name="pdf_ville" />. Carcassonne possède également cinq salles de cinéma en centre-ville, au Colisée, gérées également par le groupe CGR. Ce cinéma se consacre essentiellement à l'art et l'essai<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En réalité, l'association « Les Amis du Cinoch » loue la salle au groupe CGR afin de diffuser sa programmation art et essai. La société Cap Cinéma, avant son rachat par le groupe CGR (Circuit Georges-Raymond) en 2017, possédait une autre salle le cinéma l'Odéum qui a fermé ses portes lors de l'ouverture du multiplexe. Cette salle, dont la façade est de style Art déco, a été rachetée par la mairie pour en faire un centre de congrès, dont le réaménagement a été annulé pour cause d'amiante.
Un ancien secrétaire de la mairie de Carcassonne, Édouard Lacombe, a composé un hymne à la cité « La carcassouneso ». Il était originaire de Venerque dans la Haute-Garonne où il repose dans son cimetière.
L'Association des Amis de la Ville et de la Cité de Carcassonne cofondée en 1927 par Pierre Embry, le premier conservateur de la Cité, est l'une des plus importantes associations au service du patrimoine. Son but premier est d'enrichir les collections des musées et de la bibliothèque d'agglomération de Carcassonne par des achats ou des dons (tableaux, orfèvrerie, sculptures, ouvrages). Elle a participé à la création du dépôt lapidaire au château comtal. En 2016, elle a déposé au Musée des beaux-arts, un dauphin en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seul témoignage de l'ancienne fontaine monumentale de la place principale de la bastide Saint-Louis, la place Carnot, ancienne place aux herbes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, de nouveau, un tableau de Jacques Gamelin et une paire de flambeaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont rejoint les collections du Musée. Elle fait découvrir également la patrimoine en participant chaque année aux Journées Européennes et en organisant des visites et des conférences<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pierre Louis d'Arnauld (1771-1832), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Saint-Pierre (Martinique), mort à Carcassonne lors d'une émeute.
Guillaume Peyrusse (1776-1860), baron, trésorier général de la Couronne pendant les Cent-jours, maire de Carcassonne de 1832 à 1835.
Édouard Ourliac (1813-1848), journaliste et écrivain né à Carcassonne.
Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), architecte, restaurateur de la Cité et de plusieurs monuments de Carcassonne.
Jean Jalabert (1815-1900), peintre, conservateur du musée des beaux-arts de Carcassonne.
Narcisse Salières (1818-1908), peintre et illustrateur, né à Carcassonne.
Fortuné Henry (1821-1882), Poète libertaire, journaliste et maroquinier. Pendant son séjour à Carcassonne entre 1859 et 1862, il crée et dirige un hebdomadaire satirique intitulé Panurge.
Émile Lades-Gout (1821-1893), homme politique, sénateur, conseiller général.
Eugène Poubelle (1831-1907), préfet et ambassadeur, inventeur du récipient éponyme, il repose à Carcassonne.
Ferdinand Théron (1834-1911), député de Carcassonne, conseiller municipal.
Paul Lacombe (1837-1927), compositeur, né et mort à Carcassonne.
Jean Marty, (1838-1916), ministre, député, maire de Carcassonne.
Jean Bringer (1916-1944), résistant, nommé chef départemental de la Résistance de l'Aude.
Aimé Ramond (1918-1944), résistant, policier du commissariat de Carcassonne.
Jean Deschamps (1920-2007), acteur et metteur en scène. Il dirigea de 1957 à 1974 le Festival de la Cité de Carcassonne. Le grand théâtre de la Cité porte son nom depuis 2006.
Alfred Tomatis (1920-2001), oto-rhino-laryngologiste, créateur d'une méthode de rééducation de l'ouïe et de la voix, il repose à Carcassonne.
Paul Barrière (1920-2008), joueur de rugby à XV et organisateur du festival de Carcassonne.
Henri Tort-Nouguès (1921-2001), professeur de philiosophie et essayiste. Il vécut dans la Cité de Carcassonne.
Pierre Cabanne (1921-2007), critique d'art, journaliste et écrivain, né à Carcassonne.
Lucien Villa (1922-2018), homme politique, député de Paris, natif de Carcassonne.
Martial Andrieu, Carcassonne, les maires de la Révolution française à aujourd'hui, éditions Musique et Patrimoine (2021) Modèle:ISBN
Martial Andrieu, Carcassonne, une histoire de photographies (1937-1969), éditions Musique et Patrimoine (2014) Modèle:ISBN
Martial Andrieu, Carcassonne, une histoire de photographies (1851-1937), éditions Musique et Patrimoine (2014) Modèle:ISBN
Martial Andrieu, Carcassonne, tome 3, Modèle:Coll., éditions Alan Sutton (2011)
Martial Andrieu, Carcassonne, tome 2, Modèle:Coll., éditions Alan Sutton (2008)
Olivier Mignon, Carcassonne et les châteaux cathares, Les carnets des guides bleus, 129.p éditions Hachette (2018) Modèle:ISBN
Jean Blanc, Sylvie Caucanas, Jean-Pierre Piniès, Claude-Marie Robion et Philippe Satgé, Carcassonne, Modèle:T., Modèle:Coll., éditions Alan Sutton (2000)
Jean Blanc, Claude-Marie Robion, Philippe Satgé, Carcassonne, la Cité dans l'histoire, éditions Christian Salès (2014) Modèle:ISBN
Claude Marti et Patrice Cartier, Je t'écris de Carcassonne (1919-1939), éditions du Mont (2015), Modèle:ISBN
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Claude Marquié, Petite histoire de Carcassonne, éditions Cairn (2020) Modèle:ISBN
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Collectif, Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, Modèle:2e, Modèle:T., Carcassonne, N.B. : une parution par année, (1906) [7]