Charles Antoine Morand
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire
Charles Antoine Louis Alexis Morand, né le Modèle:Date de naissance à Pontarlier<ref>Le hameau de Largillat, sur la commune de Montbenoît, est mentionné quelquefois. C'est là que se situe l'emplacement de la maison familiale où il a été baptisé.</ref> et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un général français de la Révolution et de l'Empire. Lieutenant-général, comte et pair de France, il a également été aide de camp de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et colonel général des chasseurs à pied de la Garde impériale.
Ce général a été de toutes les campagnes de l'Empire.
Biographie
Famille
Son père Alexis François Morand (1746-1829) est avocat et conseiller à la cour de Besançon. Il a une sœur, Charlotte (1790-1879), mariée à Prosper Émonin, maître de forges.
Il se marie en 1808 à Varsovie avec Émilie Parys (1792-1868) dont il a 12 enfants, parmi lesquels :
- Napoléon dit le comte Morand (1811-1852) ;
- Louis Charles Alphonse, comte Morand (1813-1905) ;
- Louis Charles Auguste, vicomte Morand (1826-1870), général de brigade et aide de camp de Napoléon III, blessé mortellement à la bataille de Beaumont ;
- Paul Louis Marie (1828-1897)
- Léonis Morand
Guerres de la Révolution
Morand entre tout jeune dans la carrière du barreau. En 1791, juste après avoir décroché son diplôme en droit, il s'enrôle dans le Modèle:2e bataillon du district de Pontarlier. Capitaine en août 1792 puis lieutenant-colonel de son bataillon en septembre, il se distingue à l’armée du Rhin et à l’armée du Nord. Il est nommé commandant du [[Volontaires nationaux pendant la Révolution#Doubs|Modèle:7e bataillon de volontaires du Doubs]] et prend une part importante au siège du Quesnoy, au blocus de Maubeuge, à la bataille de Wattignies et à celle de Hondschoote. Incorporé avec son bataillon dans la [[88e régiment d'infanterie|Modèle:88e demi-brigade]], Morand fait les campagnes de l'an III et de l'an IV aux armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse, et ensuite en Italie et en Orient.
Blessé en 1794, il retourne un temps à la vie civile. Il est envoyé ensuite en Italie de 1797 à 1798, puis participe à la campagne d'Égypte avec la division Desaix. Il est présent aux Pyramides le Modèle:Date- et est nommé chef de brigade provisoire sur le champ de bataille par Napoléon Bonaparte.
Général du Consulat et de l'Empire
Le 21 fructidor an VII, Morand est nommé adjudant-général et investi par Kléber du commandement de la province de Djerjeh. Le Modèle:Date-, il est promu au grade de général de brigade et à son retour en France, commande le département du Morbihan. Il reçoit par ailleurs en l'an XI le commandement d'une brigade d'infanterie à l'armée des côtes de l'Océan dans le corps du maréchal Soult. Lors de la campagne de 1805, au cours de la bataille d'Austerlitz, la brigade Morand participe à l'assaut du plateau de Pratzen. Il est promu général de division le Modèle:Date-.
Lors de la campagne de 1806, le général Morand commande la Modèle:1re division du Modèle:3e corps d'armée du maréchal Davout. Il participe aux batailles d'Auerstaedt le Modèle:Date-, de Golymin le Modèle:Date- et d'Eylau le Modèle:Date-.le 6 juin 1808 il ordonne l’arrestation , la déportation ainsi que l’extermination de 167 hommes et enfants a Isullaciu di Fiumorbu en haute corse. Il reste sous le commandement de Davout pour la campagne de 1809 et participe aux batailles d'Abensberg, d'Eckmühl, de Ratisbonne et de Wagram les 5 et Modèle:Date-.
Il est nommé gouverneur de Hambourg le Modèle:Date- et le demeure jusqu'au Modèle:Date-, date à laquelle il participe à la campagne de Russie et se bat à Smolensk et à la Moskova. Il y est blessé à la mâchoire. Morand est le premier homme à passer la Bérézina. Lors du passage de cette rivière, il fait traverser les débris de sa division, musique en tête. Adjoint du général Bertrand à la Modèle:1re division du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps pour la campagne d'Allemagne de 1813, il participe aux batailles de Lützen et de Bautzen. Sa conduite à Dennewitz permet d'éviter l'écrasement du corps de Ney.
Morand se signale de nouveau à Wartenburg, à Lindenau et à Leipzig. Son rôle est important lors de la bataille de Hanau les 30 et Modèle:Date-. Nommé gouverneur de Mayence, il défend la place avec vigueur et ne la remet que le Modèle:Date-. Rallié à Napoléon durant les Cent-Jours, il est fait pair de France et commande une partie de la Vieille Garde au cours de la bataille de Waterloo le Modèle:Date-, pendant laquelle il reprend aux Prussiens le village de Plancenoit.
Après Waterloo (1815)
Condamné à mort par contumace, Morand s'exile en Pologne, patrie de sa femme où toute sa famille le suit. Le Modèle:Date-, il arrive à l'improviste à Strasbourg, se constitue prisonnier, paraît devant le conseil de guerre et est acquitté avant d'être réintégré dans l'armée avec son grade. Il reste alors dans la retraite jusqu'au mois d'Modèle:Date-, année où il reçoit le grand cordon de la Légion d'honneur qui lui a déjà été accordé en 1815 par l'Empereur et le commandement de la division militaire de Besançon. Nommé pair de France une deuxième fois le Modèle:Date-, il meurt à Paris le Modèle:Date- et est d'abord inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:39e)<ref name="Bauer"/> puis sa dépouille revient dans le Doubs (25) à Montbenoît en face de l'abbaye de cette même commune en 1885. Il repose dans le caveau familial aux côtés de son épouse Emilie Parys<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hommages
- Son patronyme figure sur le pilier est de l'Arc de Triomphe, Modèle:15e colonne ;
- Le fort Bregille appartenant à la place fortifiée de Besançon porte son nom ;
- Une rue porte son nom dans Le [[11e arrondissement de Paris|Modèle:11e]] de Paris ainsi que dans la ville Besançon.
- En 1863, à la demande de la ville de Besançon, son portrait en pied a été réalisé par Félix Giacomotti.
Publications
- Modèle:Ouvrage. — Éd. par Jean-Louis Morand. Contient aussi, du même aut. : Carnet de route de chef de brigade : de Rome à Assouan, 1798-1799.
- Modèle:Ouvrage. — Éd. par Jean-Louis Morand d’après les archives personnelles de l’aut.
Sources
- Modèle:Mullié ;
- Modèle:DicoParlement ;
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 428.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur Modèle:Lien brisé
- Thierry Choffat, Jean-Marie Thiébaud, Gérard Tissot, Les Comtois de Napoléon - Cent destins au service de l'Empire, préface du prince Joachim Murat, Yens-sur-Morges (Suisse), Cabedita, 2006. Modèle:ISBN
- Modèle:Base Léonore
Voir aussi
- Familles subsistantes de la noblesse française
- Concordance des dates des calendriers républicain et grégorien