Ciguë aquatique

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La ciguë aquatique ou ciguë vireuse<ref>La réforme de l’orthographe de 1990 recommande cigüe.</ref> (Cicuta virosa) est une plante herbacée, rhizomateuse et vivace de la famille des Apiacées, mortellement toxique (c'est la plus toxique des plantes nommées « ciguës »).

Synonymes

  • Autre nom scientifique : Cicuta mackenzieana Raup
  • Autres noms communs : ciguë vénéneuse, cicutaire du Nord ou encore persil des marais.

Ces dénominations sont toutes à éviter car il s'agit d'une plante toxique pour laquelle tout risque de confusion est à éliminer.

Description

Vivace de 0,5 à Modèle:Unité de hauteur.

Habitat

Sols de zones humides, marécages, bords de cours d'eau.

Toxicité, empoisonnement

Chez l'être humain

Cette plante contient un alcaloïde dépresseur du système nerveux central qui est l'un des poisons végétaux les plus puissants : la Modèle:Lien. C'est un alcool hautement insaturé qui agit comme antagoniste des récepteurs GABA. La plante entière en contient au-dessus du seuil de toxicité, particulièrement le rhizome au printemps<ref>Système canadien d'information sur les plantes toxiques</ref>, rhizome pouvant être confondu avec celui du Panais ou de la Carotte sauvage (mais il n'en a pas l'odeur et il est cloisonné). Le broyat de graines fraîches a aussi été utilisé comme poison<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cette plante fut probablement employée, comme la Grande ciguë, au moins depuis l'Antiquité pour le suicide ou l'assassinat par empoisonnement. Par exemple, Socrate fut ainsi exécuté en -399.

Les symptômes apparaissent 15 minutes à une heure après l'ingestion : ils sont de type nicotinique avec initialement une sensation de bouche sèche puis tachycardie, tremblements, transpiration, mydriase, convulsions et parésie musculaire, certains auteurs évoquent aussi des nausées, vomissements, salivation et trismus<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.

En 1876, les vétérinaires Hippolyte Rodin et J. Rothschild recommandaient en cas d'empoisonnement par la Ciguë aquatique de Modèle:Citation<ref name=RodinRothschild1876/>.

Chez les herbivores domestiqués

Ces animaux herbivores y semblent bien moins sensibles que l'homme, selon Henri Coupin (1868-1937 in Modèle:Citation, le cheval doit ingérer environ 2 à 2,5 kilogrammes de Ciguë fraîche pour mourir et le bœuf y serait encore moins sensible (4 à 5 kilogrammes sont nécessaires pour le tuer, selon le même auteur qui ajoute que Modèle:Citation)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hôtes

Les fleurs alimentent de nombreux pollinisateurs et l'espèce est l'hôte de plusieurs espèces d'insectes dont Lixus paraplecticus.

Protection

La plante est protégée en Franche-Comté<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

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