Cinémathèque française

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Organisation2 La Cinémathèque française est un organisme privé français (association loi de 1901)<ref group="alpha">L’Association.</ref> cofondé en 1936 par Henri Langlois, et situé depuis 2005 au 51, rue de Bercy, un bâtiment construit en 1994 par Frank Gehry dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]] de Paris. Elle est la deuxième plus ancienne cinémathèque de France après celle de Saint-Étienne qui a été créée en 1922.

Les missions de la Cinémathèque française sont la préservation, la restauration et la diffusion du patrimoine cinématographique<ref group="alpha">Le musée de la cinémathèque.</ref>. Avec plus de Modèle:Unité et des milliers de documents et d'objets liés au cinéma, elle constitue une des plus grandes bases de données mondiales sur le septième art.

La Cinémathèque française est équipée pour la projection des formats argentiques (Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité) et du numérique.

Son financement est assuré par une subvention du Centre national du cinéma et de l'image animée, des recettes de mécénat et des ressources propres (abonnements, billetterie, librairie, locations commerciales).

Histoire

[[Fichier:Plaque Henri Langlois, 82 rue de Courcelles, Paris 8e.jpg|vignette|gauche|Plaque no 82 rue de Courcelles ([[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e de Paris]]).]] L'origine de la Cinémathèque remonte à 1935, lorsque Henri Langlois et Georges Franju qui, depuis des années, récupéraient et sauvaient de vieilles copies de films, créent un ciné-club intitulé le Cercle du cinéma Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'année suivante, le Modèle:Date-, avec le soutien moral et financier de Paul-Auguste Harlé, la Cinémathèque française est créée avec pour mission, sous la direction d'Henri Langlois, de conserver les films, de les restaurer, de les montrer et de donner aux générations nouvelles un enseignement cinématographique. En plus des films, la Cinémathèque se met à collecter tout ce qui avait trait au cinéma : caméras, affiches, publications, costumes et même décors de films.

En 1937, Henri Langlois se lie d'amitié avec Lotte Eisner, historienne du cinéma, qui a fui les persécutions nazies. Après la guerre, elle devient conservatrice en chef de la Cinémathèque française, fonction qu'elle occupe jusqu'à sa retraite en 1975.

Le Modèle:Date-, une salle de projection de Modèle:Nobr ainsi que le premier musée du cinéma d'Henri Langlois sont inaugurés sur trois étages au 7 avenue de Messine, dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e]] de Paris. C'est dans cette salle que se rencontrent notamment François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Éric Rohmer, Jean Douchet, et Suzanne Schiffman.

Le Modèle:Date-, la Cinémathèque déménage et s'installe dans une nouvelle salle (Modèle:Nobr) au 29 rue d'Ulm, dans le [[5e arrondissement de Paris|Modèle:5e]] : cette salle Jules-Ferry réunit les cinéphiles parisiens découvrant, bien avant l'ère du cinéma à la demande, le patrimoine cinématographique mondial grâce à Henri Langlois qui projette sa collection au gré de ses humeurs, les films comme la Modèle:Lnobr américaine qui n'y passaient pas étant projetés dans le Nickel Odéon de Bertrand Tavernier<ref>Anaïs Kien, documentaire « Trois fois par jour, rendez-vous au 29 », La Fabrique de l'histoire, 17 janvier 2012.</ref>. Le Modèle:Date-, la Cinémathèque s'installe dans la salle du palais de Chaillot grâce aux crédits alloués par André Malraux, ministre de la Culture, et devient liée aux pouvoirs publics.

En Modèle:Date-, sous la pression du ministère des Finances, Malraux exige des changements dans la gestion de la Cinémathèque française et renvoie Henri Langlois. Un comité de défense se constitue ; les cinéastes français (dont Abel Gance, François Truffaut, Alain Resnais, Georges Franju, Jean-Luc Godard, Chris Marker, Jacques Rivette, Alexandre Astruc, Claude Chabrol, Pierre Kast, Claude Berri, Jacques Doniol-Valcroze, Jean Eustache, André Cayatte, Éric Rohmer, Jean Rouch, Joris Ivens, Robert Bresson, les acteurs Jean-Pierre Léaud, Claude Jade, Françoise Rosay et Jean Marais) se mobilisent. Des cinéastes étrangers tels que Charlie Chaplin et Stanley Kubrick apportent leur soutien. Des manifestations de protestation sont organisées, et Henri Langlois est réintégré à la tête de la Cinémathèque le Modèle:Date-<ref name="Bonnaud Inrocks">Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>L'Affaire Henri Langlois – court métrage documentaire montrant les protestations contre André Malraux.</ref>.

Le Modèle:Date-, le premier grand musée de cinéma est inauguré place du Trocadéro<ref>Ouverture du Musée du Cinéma créé par Henri Langlois en 1972 (entretien filmé).</ref>,<ref>Henri Langlois & la Cinémathèque Française (reportage TV).</ref>,<ref>Ciudadano Langlois – extrait du film documentaire de long métrage par Edgardo Cozarinsky.</ref>. Le Modèle:Date-, Henri Langlois reçoit un Oscar d'honneur, puis un César. Il meurt le Modèle:Date-.

En 1980, on inaugure une salle de projection de la Cinémathèque française au Centre Pompidou. Le cinéaste Costa-Gavras est nommé président de la Cinémathèque en 1981. À partir de 1984 et jusqu'en 1996, Jack Lang, ministre de la Culture, lance le projet, repris par ses successeurs, d'installer une grande institution cinématographique au sein du palais de Tokyo, près du Trocadéro. La Cinémathèque est un temps transférée au palais de Tokyo. La Femis y est installée en 1988<ref>Modèle:Article.</ref>. Jean Saint-Geours devient président de la cinémathèque en 1991. De grandes rétrospectives sont alors organisées, permettant aux cinéphiles d'apprécier l'œuvre d'un cinéaste dans son intégralité : Ingmar Bergman, Ernst Lubitsch, Fritz Lang, Robert Bresson. S'y ajoutent des programmations thématiques telles que le western.

Fichier:Cinematheque francaise (logo).gif
Ancien logo.
Fichier:Logo-La-Cinémathèque-française (since 2016).png
Logo depuis 2016, inspiré du panneau Hollywood.

D'Modèle:Date- à Modèle:Date-, la Cinémathèque française occupe partiellement la salle du cinéma République<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au 18 rue du Faubourg du Temple dans le [[11e arrondissement de Paris|Modèle:11e]], où sont notamment diffusées des œuvres de Modèle:Lnobr et Modèle:Lnobr, en double programmation, dans le cadre du cycle permanent intitulé « Cinéma bis »<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, un incendie embrase le toit du palais de Chaillot<ref>Reportage TV sur l’incendie.</ref>,<ref>Conséquences de l’incendie du Palais de Chaillot – actualités sur l’incendie, 23 juillet 1997.</ref>. Les œuvres du Modèle:Lien<ref>Ouverture du Musée du cinéma – interview filmée avec Henri Langlois.</ref>,<ref>Le fantôme d'Henri Langlois : le secret perdu – moyen métrage de l’INA : portrait d'Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque de Paris et créateur du Musée du cinéma, 2004.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, évacuées en une nuit, sont intactes mais la Cinémathèque française doit quitter Chaillot. La salle de projection est fermée pendant plus d'un an. Le Modèle:Date- de la même année, on inaugure la salle des Grands Boulevards<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans cette dernière salle, la Cinémathèque explore des « territoires » cinématographiques nouveaux, avec des films « à la marge », comme les Modèle:Nobr.

Le Modèle:Date-, ayant décidé l'abandon du projet de réaménagement du palais de Tokyo, Catherine Trautmann, ministre de la Culture, annonce sa décision d'installer la « Maison du cinéma » dans l'ancien American Center construit en 1994 par Frank Gehry, au 51, rue de Bercy, en bordure du parc de Bercy dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]]. En Modèle:Date-, Jean-Charles Tacchella est élu à la présidence de la Cinémathèque. Le Modèle:Date-, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, annonce que la Cinémathèque française et la Bibliothèque du film (BiFi) seront les deux institutions qui cohabiteront, puis fusionneront, dans le bâtiment du 51, rue de Bercy sous l'appellation « Cinémathèque française ».

En 2003, le critique de cinéma Serge Toubiana présente son rapport « Toute la mémoire du monde »<ref group="alpha">Rapport sur cinematheque.fr.</ref> et devient directeur général de la Cinémathèque en Modèle:Date-, poste qu'il occupe jusqu'en Modèle:Date-. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, le producteur et réalisateur Claude Berri est président de la Cinémathèque, succédant à Jean-Charles Tacchella.

Le Modèle:Date-, les salles du palais de Chaillot et des Grands Boulevards sont fermées et le nouveau site de la Cinémathèque française, au 51 rue de Bercy, ouvre au public le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, la Cinémathèque française fusionne avec la BiFi. À partir de Modèle:Date-, Claude Berri étant malade, elle est présidée par Costa-Gavras. En Modèle:Date-, le critique Frédéric Bonnaud succède à Serge Toubiana au poste de directeur général.

Conseil d'administration

(composition issue du Conseil d'administration du Modèle:Date-<ref group="alpha">Modèle:Lien web</ref>)

Anciens présidents

Collections

Fichier:Cinematheque francaise Paris.jpg
L'entrée de la Cinémathèque française.

La cinémathèque conserve, au Modèle:Date- :

Au sein de la Bibliothèque du film et de son iconothèque :

Modèle:Nobr de ces collections sont présentées au musée du cinéma.

Expositions

La cinémathèque est aussi connue pour accueillir des expositions sur des réalisateurs connus, en organisant des projections et conférences et en exposant les éléments importants de la carrière du cinéaste. Des films sont également mis à l'honneur<ref group="alpha">La rétrospective des expositions sur le site de la Cinémathèque, consulté le 30 janvier 2015.</ref>. Modèle:Colonnes

Fréquentation

Le nombre de visiteurs de la Cinémathèque a sensiblement augmenté après son déménagement en 2005 : Modèle:Unité la première année (saison 2005-2006)<ref>Modèle:Lien web.</ref>

En 2011, la Cinémathèque française a accueilli Modèle:Unité, ce qui constitue une hausse de 35 % par rapport à l'année 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'exposition consacrée au cinéaste Tim Burton organisée du Modèle:Date- au Modèle:Date- a accueilli Modèle:Unité. C'est une fréquentation record pour une exposition organisée à la Cinémathèque<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2017, on note un rebond de fréquentation avec Modèle:Unité (+8 % par rapport à l'année précédente), un rajeunissement du public (22 % de moins de Modèle:Nobr) et un meilleur taux de remplissage (44 % contre 40 % en 2016)<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Dans la culture

Au cinéma

En 1968, en pleine affaire de la Cinémathèque, François Truffaut introduit au début de Baisers volés un plan sur les grilles fermées de la salle du palais de Chaillot<ref name="Bonnaud Inrocks" />.

Le film de 2003 Innocents: The Dreamers, de Bernardo Bertolucci, s'ouvre sur la fermeture de la Cinémathèque en 1968 et l'affaire Langlois.

Celle-ci est également évoquée dans le court-métrage Cinéma (2019), de Jean-Max Causse.

Dans la littérature

En 1978, dans Je me souviens, Georges Perec écrit : Modèle:Citation, où elle a été installée jusqu'en 1955<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2016, dans Une Vie en liberté, Michel Mourlet raconte sa rencontre et ses démêlés avec Henri Langlois au début des Modèle:Nobr<ref>Une Vie en liberté, Séguier, Paris, 2016 : chp. XV, p. 183 à 187.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Sur le site de la Cinémathèque : Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Liens

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