Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

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Modèle:Infobox Organisation Modèle:Organisations supranationales africaines

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) (Modèle:En langue, ECOWAS, en portugais : Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental), est une des communautés économiques régionales en Afrique, une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le Modèle:Date-. Cette structure est destinée à coordonner les actions des pays d'Afrique de l'Ouest. Son but est de promouvoir la coopération et l'intégration avec l'objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l'Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group, groupe militaire d'intervention qui devient permanent en 1999. La Cédéao compte aujourd'hui Modèle:Nombre. En 2020, le produit intérieur brut global des États membres de la CEDEAO s'élève à Modèle:Nombre de dollars américains<ref>PIB en milliards de dollars courants : Nigeria 429,42 ; Ghana 70,01 ; Côte d'Ivoire 62,95 ; Sénégal 24,53 ; Burkina Faso 17,96 ; Mali 17,64 ; Bénin 15,67 ; Guinée 14,18 ; Niger 13,76 ; Togo 7,59 ; Sierra Leone 4,06 ; Libéria 3,04 ; Cabo Verde 1,87 ; Gambie 1,81 ; Guinée-Bissau 1,52 ; TOTAL CEDEAO 686,02
Source : Modèle:Lien web.</ref>.

Bien qu'au départ son rôle soit purement économique, la Cédéao s'est assez vite intéressée au maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une union puisse se réaliser. Par ailleurs, la CEDEAO crée des infrastructures régionales en matière de transports et de télécommunications.

Histoire

Antécédents

L'union douanière de l'ouest africain formée par les quatre États du Conseil de l'Entente et le Mali en mai 1959 est l'ancêtre de la Cédéao<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Établissement

En 1972, le général Yakubu Gowon du Nigeria et le général Gnassingbé Eyadéma du Togo proposent la création d'une zone d'intégration économique régionale, attirant l'attention des dirigeants de la région<ref name=Uk3>Modèle:Harvsp</ref>. Ils proposent cela entre Modèle:Date- et Modèle:Date- à Modèle:Nombre de la région<ref name=Uk3/>.

Premier traité

En raison de tensions entre différents pays, la Cédéao décide en 1978 d'adopter un protocole de non-agression, suivi en 1981 par le protocole d'assistance en matière de défense et en juillet 1991 par une déclaration des principes politiques. Mais c'est en 1990 que l'aspect sécuritaire de la Cédéao est appliqué concrètement. Lors de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement, est convenue la mise en place d'un groupe surveillant l'application d'un cessez-le-feu, l'Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (Ecomog). Ce groupe de supervision est devenu en peu de temps une force d'interposition. Il est notamment intervenu dans les guerres civiles du Liberia, de Sierra Leone et de Guinée-Bissau.

En 1999, à la suite des différentes guerres civiles, les États membres créent une force de sécurité en attente. Cette force conserve son appellation d'origine (Ecomog). Ses principales tâches seront entre autres l'observation et la supervision des cessez-le-feu, le maintien de la paix, l'intervention humanitaire, le déploiement préventif, la construction de la paix, le désarmement et la démobilisation.

En 2000, la Mauritanie se retire de la Cédéao afin de se consacrer au développement de l'Union du Maghreb arabe. Ce projet ne s'étant pas finalisé, le pays demande en mai 2017 à réintégrer l'organisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Traité révisé (depuis 2003)

Interventions et médiations

Le Modèle:Date-, la Cédéao propose au Conseil national pour la démocratie et le développement d'envoyer des forces d'intervention en Guinée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, à la suite du refus de Laurent Gbagbo (déclaré élu par le Conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire) de céder le pouvoir à Alassane Ouattara (déclaré élu par la Commission électorale indépendante, la plupart des États, l'Organisation des Nations unies et l'Union africaine) après l'élection présidentielle de 2010, l'organisation suspend la Côte d'Ivoire de l'ensemble de ses travaux<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle est réintégrée après la victoire d'Alassane Ouattara en avril 2011.

Le Modèle:Date-, le Conseil de sécurité des Nations unies charge les pays de la Cédéao de définir un plan de reconquête militaire du Nord Mali<ref>Modèle:Article.</ref> qui se trouve entre les mains de groupes armés islamistes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine. La Mission internationale de soutien au Mali commence à se déployer fin janvier 2013.

En Modèle:Date-, la Cédéao s'engage dans la médiation de la crise gambienne survenue à la suite de l'élection présidentielle de décembre 2016 et au refus de Yahya Jammeh de quitter le pouvoir au profit d' Adama Barrow donné vainqueur. Le 19 janvier, ce dernier prête serment en tant que président de la République de Gambie dans l'ambassade de Gambie au Sénégal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce même jour, dans l'après-midi, à la suite de l'adoption de la résolution 2337 du Conseil de sécurité des Nations unies, des troupes des armées du Sénégal, du Nigeria, du Ghana, du Mali et du Togo entrent en Gambie « de partout » et en mobilisant « l'ensemble des moyens, terre, air et mer » selon les déclarations du colonel Abdoul Ndiaye, porte-parole de l'armée sénégalaise<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Des avions de guerre et un navire nigérians sont mobilisés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Yahya Jammeh accepte de quitter le pouvoir. Il part en exil le Modèle:Date- pour Conakry, en Guinée, avant de rejoindre la Guinée équatoriale<ref>Modèle:Article.</ref>. La gestion de la crise gambienne par la CEDEAO est considérée comme un succès sans qu'aucun mort ne soit à déplorer.

Faits économiques et institutionnels

Le Modèle:Date-, le tarif extérieur commun de la Cédéao entre en vigueur, mais il n'est appliqué que par neuf des États membres. Ce tarif extérieur commun doit remplacer le tarif extérieur commun de l'Union économique et monétaire ouest-africaine mis en place en 2000<ref>La CEDEAO lance un appel pour la signature de l'APE et la mise en œuvre du TEC, ICTSD, 9 juin 2016</ref>.

Le Modèle:Date-, le Maroc dépose une demande d'adhésion auprès de la Cédéao<ref name="rX34XPP">[1]</ref>. Le Modèle:Date-, l'organisation donne son accord de principe à cette demande<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant de revenir sur sa décision à la fin de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vers la monnaie unique

Le Modèle:Date-, la Modèle:42e du conseil de convergence de la zone monétaire ouest-africaine (ZMOA), se tient à Conakry, en Guinée. La ZMAO regroupe les pays membres de la Cédéao qui n'utilisent pas le franc CFA. La rencontre porte notamment sur le lancement d'une future monnaie de l'Afrique de l'Ouest, l'eco<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. La mise en place de cette nouvelle monnaie est annoncée pour le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, les chefs d'État des Modèle:Nombre de la région ont adopté le symbole de l'eco – « EC » – ainsi que le nom de la future banque centrale de la Cédéao, la « Banque centrale de l'Afrique de l'Ouest ». Aucun calendrier précis n'est annoncé officiellement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le Nigeria demande un report du lancement de l'eco, monnaie unique ouest-africaine, prévu théoriquement cette année. « La position du Nigeria sur l'eco est que les critères de convergence [entre États] n'ont pas été atteints par la majorité des pays » devant adopter cette monnaie commune, a indiqué la présidence nigériane sur son compte Twitter. « Il doit par conséquent y avoir un report du lancement de la monnaie unique », ajoute-t-elle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, un sommet extraordinaire de la Cédéao a lieu. De nombreux points sont abordés. Notamment la mise en place de la monnaie unique (eco)<ref name=mise>Modèle:Lien archive.</ref>.

Fin Modèle:Date-, l'agence de notation américaine S&P Global Ratings réalise une étude sur la concrétisation du projet de sortie du franc CFA, et se dit rassurée par le fait que l'eco reste arrimé à l'euro et que la France continue à garantir sa convertibilité. Le lancement de la nouvelle monnaie n'aurait donc pas d'effets immédiats, et une dévaluation n'est à ce jour pas prévue. L'étude rappelle de même que « les États membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ne seront plus tenus de conserver la moitié de leurs réserves de change sur un compte d'opération au Trésor français. Autrement dit, la banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), pourra gérer ses réserves de changes comme elle le jugera approprié »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le Conseil des ministres français adopte un projet de loi qui entérine la fin du franc CFA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La BCEAO ne sera plus obligée de déposer la moitié de ses réserves de change auprès du Trésor public français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

États membres

L'adhésion de tous les membres de la Cédéao date de la création de l'organisation en 1975, à l'exception du Cap-Vert, qui l'a rejointe en 1976.

Membres suspendus

En 2021, deux États membres sont suspendus de la communauté à la suite de coups d'État : le Mali en mai, à la suite d'un deuxième coup d'État en neuf mois<ref name="Fr24" />, et la Guinée en septembre. La Cédéao décide de geler les avoirs financiers et d'imposer des interdictions de voyage aux auteurs du putsch en Guinée et à leurs familles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, à la suite d'un coup d'État militaire le Modèle:Date- qui entraine la démission du président Roch Marc Christian Kaboré, obtenue sous la menace et l'intimidation, le Burkina Faso s'ajoute à la liste des membres suspendus<ref name="wan" />.

Le Modèle:Date-, le Mali obtient la levée des sanctions financières et économiques de l'organisation, mais il reste suspendu des organes de la CEDEAO. La CEDEAO accepte les deux ans de transition au Burkina Faso et la nomination de Thomas Boni Yayi comme médiateur pour la Guinée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Cédéao suspend toutes les transactions commerciales et financières avec le Niger à la suite du coup d'État militaire de juillet 2023<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

Demandes d'adhésion

  • Modèle:Pays : Le pays, après avoir fait son retour au sein de l'Union africaine après Modèle:Nombre d'absence, a formulé une demande d'adhésion à la CEDEAO le Modèle:Date- (il était déjà membre observateur de l'organisation depuis 2005). Initialement prévue pour décembre 2017, la décision finale de la CEDEAO devait être rendue en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant la décision a été reportée à une date ultérieure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Modèle:Pays : Le pays a quitté la CEDEAO en 2000. Néanmoins, il a signé un accord d'association avec l'organisation le 9 août 2017 : à travers cette alliance actée par la ministre mauritanienne du Commerce, Naha Mint Mouknass, et son homologue sénégalais, Alioune Sarr, la Mauritanie devient donc officiellement membre associé de l'organisation<ref name="afrique.tribune 2017-08-11/cedeao">Modèle:Article.</ref>.

Statut et gouvernance

Structure

La Cédéao est composée de huit institutions principales :

  • la conférence des chefs d'État et de gouvernement ;
  • le conseil des ministres ;
  • le parlement de la Communauté ;
  • la cour de justice de la Communauté<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la commission :
    Lors du sommet d'Abuja le 14 juin 2006, les chefs d'État de la CEDEAO ont approuvé une modification de l'organisation. Le secrétariat est remplacé par une commission de neuf commissaires, issus à tour de rôle des pays membres. Le mandat de quatre ans des premiers commissaires, issus du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de Sierra Leone et du Togo débutera en janvier 2007. Le Ghana assurera la présidence de la commission et le Burkina Faso la vice-présidence ;
  • la banque d'investissement et de développement de la CEDEAO ;
  • l'organisation ouest-africaine de la Santé ;
  • le groupe inter-gouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme en Afrique de l'Ouest (GIABA).

Économie

Depuis Modèle:Nombre, les États membres de la Cédéao envisagent la création d'une monnaie unique, baptisée l'eco le Modèle:Date- et qui devrait entrer en vigueur à une date indéterminée.

Pays Devise Superficie
(km2)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Population
(en milliers) en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>
PIB
(en millions de $)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
PIB (PPA)
(en millions de $)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
PIB (PPA) par habitant
($ internationaux courants)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Escudo cap-verdien Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Dalasi Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Cedi Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc guinéen Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Dollar libérien Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Naira Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Leone Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Modèle:Pays Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
Total (2017) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn
dont UEMOA Franc CFA (UEMOA) Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn Modèle:Smn

Agences spécialisées

L'organisation compte onze institutions spécialisées :

  • Agence monétaire de l'Afrique de l'Ouest (AMAO)
  • Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA)
  • Autorité de régulation régionale du secteur de l'électricité de la CEDEAO (ARREC)
  • Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (CEREEC)
  • Système d'échange d'énergie électrique ouest africain (EEEOA)
  • Carte brune de la Cédéao
  • Unité de coordination des ressources en eau (UCRE)
  • Centre de la Cédéao pour le développement du genre (CCDG)
  • Centre de développement de la jeunesse et sports de la Cédéao (CDJSC)
  • Institution monétaire de l'Afrique de l'Ouest (IMAO)
  • Unité de préparation et de développement des projets d'infrastructure de la CEDEAO (PPDU)

Présidents de la Cédéao

# Président Pays Période
1 Gnassingbé Eyadéma Modèle:Pays 1977-1978
2 Olusegun Obasanjo Modèle:Pays 1978-1979
3 Léopold Sédar Senghor Modèle:Pays 1979-1980
4 Gnassingbé Eyadéma Modèle:Pays 1980-1981
5 Siaka Stevens Modèle:Pays 1981-1982
6 Mathieu Kérékou Modèle:Pays 1982-1983
7 Ahmed Sékou Touré Modèle:Pays 1983-1984
8 Lansana Conté Modèle:Pays 1984-1985
9 Muhammadu Buhari Modèle:Pays 1985 - 27 août 1985
10 Ibrahim Babangida Modèle:Pays 27 août 1985 - 1989
11 Dawda Jawara Modèle:Pays 1989-1990
12 Blaise Compaoré Modèle:Pays 1990-1991
13 Dawda Jawara Modèle:Pays 1991-1992
14 Abdou Diouf Modèle:Pays 1992-1993
15 Nicéphore Soglo Modèle:Pays 1993-1994
16 Jerry Rawlings Modèle:Pays 1994 - 27 juillet 1996
17 Sani Abacha Modèle:Pays 27 juillet 1996 - 8 juin 1998
18 Abdulsalami Abubakar Modèle:Pays 9 juin 1998 - 1999
19 Gnassingbé Eyadéma Modèle:Pays 1999
20 Alpha Oumar Konaré Modèle:Pays 1999 - 21 décembre 2001
21 Abdoulaye Wade Modèle:Pays 21 décembre 2001 - 31 janvier 2003
22 John Kufuor Modèle:Pays 31 janvier 2003 - 19 janvier 2005
23 Mamadou Tandja Modèle:Pays 19 janvier 2005 - 19 janvier 2007
24 Blaise Compaoré Modèle:Pays 19 janvier 2007 - 19 décembre 2008
25 Umaru Yar'Adua Modèle:Pays 19 décembre 2008 - 18 février 2010
26 Goodluck Jonathan Modèle:Pays 18 février 2010 - 16 février 2012
27 Alassane Ouattara Modèle:Pays 17 février 2012<ref>Alassane Ouattara, nouveau président de la Cédéao.</ref> - 28 mars 2014
28 John Dramani Mahama Modèle:Pays 28 mars 2014 - 19 mai 2015<ref>Le président ghanéen Mahama élu à la tête de la CÉDÉAO, Le Monde, 29 mars 2014.</ref>
29 Macky Sall Modèle:Pays 19 mai 2015 - 4 juin 2016
30 Ellen Johnson Sirleaf Modèle:Libéria 4 juin 2016 - 4 juin 2017<ref>Afrique de l'Ouest: Ellen Johnson Sirleaf nommée présidente de la Cédéao, RFI, 4 juin 2016.</ref>
31 Faure Gnassingbé Modèle:Pays 4 juin 2017 - août 2018
32 Muhammadu Buhari Modèle:Pays nommé en août 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Refsou
33 Mahamadou Issoufou Modèle:Pays 29 juin 2019 - 7 septembre 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>
34 Nana Akufo-Addo Modèle:Pays 7 septembre 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref> - 3 juillet 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>
35 Umaro Sissoco Embaló Modèle:Pays depuis le 3 juillet 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>
36 Bola Tinubu Modèle:Pays élu en Modèle:Date- pour une prise de fonction en 2024<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Présidents de la Commission

Président Pays Période
Mohamed Ibn Chambas Modèle:Pays Modèle:Date- - Modèle:Date-
Victor Gbeho Modèle:Pays Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Kadré Désiré Ouédraogo Modèle:Pays Modèle:Date- - Modèle:Date-<ref>Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO.</ref>
Marcel Alain de Souza Modèle:Pays Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> - Modèle:Date-
Jean-Claude Kassi Brou Modèle:Pays Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> - Modèle:Date-<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>
Omar Touray Modèle:Pays depuis le Modèle:Date-<ref name=":1" />

État de droit et coups d'État

La Cédéao a adopté des « principes fondamentaux » guidant tous ses rapports avec ses États membres, leurs citoyens et d'autres organismes externes, qui renforcent l'état de droit et le système démocratique de gouvernement dans la région, parmi lesquels : « respect, promotion et protection des droits de l'Homme et des peuples conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples ; reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la Communauté ; promotion et consolidation d'un système démocratique de gouvernement dans chaque État membre tel que prévu par la Déclaration de Principes Politiques adoptée le 6 juillet 1991 à Abuja. »

La Cédéao doit affronter, conformément à ses traités et principes fondamentaux, des menaces à l'état de droit provenant : de transitions démocratiques difficiles en Guinée (2009) et en Côte d'Ivoire (2010) ; de coups d'État militaires avec suspension de la Constitution, par exemple en Guinée, le 5 septembre 2021, et au Burkina Faso, les 23 et 24 janvier 2022 (dans ce dernier cas, le président de la Cédéao condamne « avec la plus grande fermeté cette tentative de coup d'État », exige le retour à l'ordre constitutionnel et demande la libération du président de la République) ; de militaires putschistes, par exemple au Mali (18 août 2020), qui refusent de rendre le pouvoir aux civils par le processus démocratique électoral légal, de respecter l'ordre constitutionnel, les traités internationaux ratifiés et les décisions de la CEDEAO ; l'émergence de groupes djihadistes, qui constituent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la première menace sécuritaire dans la région, ainsi, en 2012, différents groupes armés qui prennent le contrôle du nord du Mali et l'insurrection djihadiste au Nigeria menée depuis 2009 par Boko Haram et Ansaru.

La Cédéao intervient, rapidement et par divers moyens, en cas de menace aux principes fondamentaux qui la gouvernent et reste ferme sur ses principes.

Par exemple, le Modèle:Date- à la suite du coup d'État de 2020 au Mali, la Cédéao appelle à l'arrêt de la mutinerie et s'oppose à tout coup d'État. La Cédéao annonce la suspension du Mali de ses rangs, la fermeture des frontières de ses États membres avec le Mali et la suspension de leurs échanges financiers avec cet État membre, à l'exception des aliments de première nécessité, des médicaments et du carburant. Elle appelle également à la libération des personnalités arrêtées. Le 20 août, la Cédéao annonce l'envoi d'une délégation au Mali et réclame le rétablissement du président. Le 22 août, une délégation de la CEDEAO se rend au Mali. Le 23 août, à l'issue du deuxième jour de négociations avec la délégation de la Cédéao, la junte malienne propose une transition de trois ans dirigée par un militaire, un gouvernement majoritairement militaire et accepte de libérer le président Ibrahim Boubacar Keïta. Par la suite, elle propose une transition de deux ans. Le 24 août, après trois jours de négociations, la junte et les émissaires de la Cédéao se séparent sans parvenir à un accord sur les conditions du retour du pouvoir aux civils. La mission de médiation de la Cédéao propose alors une transition, dirigée par un civil ou un officier de l'armée à la retraite, pour une durée maximale de douze mois. Le 28 août, la Cédéao exige une transition d'un an maximum, dirigée par un civil, ainsi qu'un Premier ministre civil. Le 7 septembre, la Cédéao exige la nomination d'un président et d'un Premier ministre civils d'ici le 15 septembre. Le 16 septembre, malgré l'opposition de la Cédéao, la junte exige une transition militaire. La Cédéao accepte une transition de Modèle:Nombre. La CEDEAO lève les sanctions le 7 octobre. Le 5 décembre, le Conseil national de la transition est lancé. Le 13 janvier 2021, la CEDEAO appelle à la dissolution du CNSP et celle-ci est prononcée par décret le 18 janvier suivant.

À la suite du second coup d'État militaire en 2021, en août 2021, la Cour de justice de la CEDEAO demande au Mali de justifier la résidence surveillée de Moctar Ouane et Bah Ndaw, privés de liberté depuis le 24 mai 2021.

En janvier 2022, la Cédéao annonce la mise sous embargo du Mali, sauf pour les denrées de première nécessité, pour sanctionner le maintien au pouvoir des militaires.

Sources

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens


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