Emmanuel-Joseph Sieyès

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Modèle:Redirect Modèle:Infobox Personnalité politique

Emmanuel-Joseph Sieyès, souvent appelé « l'abbé Sieyès » (prononciation ancienne :[sjɛs]), né le Modèle:Date à Fréjus et mort le Modèle:Date à Paris, est un homme d'Église, homme politique et essayiste français, surtout connu pour ses écrits et son action pendant la Révolution française, faisant partie des prêtres favorables au processus révolutionnaire et même des régicides de 1793, mais devenant ensuite plus conservateur et promouvant l'accession au pouvoir de Napoléon Bonaparte en 1799.

Membre de l'Assemblée nationale constituante (1789), il est aussi élu à la Convention en 1792, votant la mort du roi sans sursis (janvier 1793), puis se mettant en retrait pendant la Terreur. Il joue un rôle important sous la Convention thermidorienne, puis sous le Directoire, et est un des organisateurs du coup d'État du 18 Brumaire (novembre 1799) qui porte Bonaparte au pouvoir et instaure le Consulat. D'abord consul provisoire, Sieyès devient sénateur, puis président du Sénat conservateur et comte d'Empire (1808).

Il vit en exil à Bruxelles dès 1815, par prudence, puis du fait de la loi de 1816 sur les régicides de 1793. Il rentre en France après la révolution de Juillet et l'avènement de Louis-Philippe (lui-même fils du régicide Philippe-Égalité).

Biographie

Origines familiales et formation

Il est le fils aîné d'Honoré Sieyès (1700-1782), receveur des droits royaux et maître de poste de Fréjus, et d'Anne Angles.

Il est le frère de Joseph Barthélémy Sieyès La Baume (1749-1830) et de Joseph Honoré Léonce Sieyès (1751-1830).

Il fait ses études à Draguignan puis au séminaire de Saint-Sulpice à Paris.

Carrière ecclésiastique

Il est ordonné prêtre en 1774. En 1775, il devient chanoine de Tréguier, attaché comme secrétaire à l'évêque Jean-Baptiste de Lubersac, aumônier de Madame Sophie, tante de Louis XVI.

En 1783, il est nommé vicaire général de Chartres et est pourvu du canonicat de la cathédrale de Chartres à la suite du décès de son dernier titulaire, Thomas Louis de la Chambre<ref>Annonces, affiches et avis divers du pays chartrain du 4 juin 1783.</ref>, et conseiller commissaire à la chambre supérieure du clergé.

En 1788, il est pourvu de la chancellerie de la cathédrale de Chartres, en remplacement de Monseigneur de Segonzac qui vient de mourir<ref>Annonces, affiches et avis divers du pays chartrain du 15 avril 1788.</ref>.

Débuts de la Révolution (1788-1789)

Sieyès devient célèbre dès 1788 par son Essai sur les privilèges, encore plus par sa brochure de 1789 Qu'est-ce que le Tiers-État ?, texte fondateur de la Révolution française. En 1789, il est élu député du Tiers état de Paris aux États généraux. Il joue un rôle de premier plan dans les rangs du parti patriote.

Le 16 juin, il propose que le Tiers état se proclame Modèle:Citation, mais Jacques-Guillaume Thouret s'y oppose.

Le 17 juin, le Tiers état se déclare Assemblée nationale. Le 20 juin, les députés du Tiers prononcent le serment du Jeu de paume (donner une constitution à la France).

Modèle:Pas clair

Le 9 juillet, le roi reconnaît l'Assemblée nationale comme « Assemblée nationale constituante » et ordonne aux députés du Clergé et de la noblesse de s'y joindre.

Période de l'Assemblée constituante (9 juillet 1789-21 septembre 1791)

Le 4 août, Sieyès est en désaccord avec l'Assemblée sur le point de la suppression de la dîme, impôt dévolu à l'Église. Par la suite, il n'accepte la nationalisation des biens du clergé qu'à la condition que l’État subvienne au traitement des prêtres, à l'entretien des écoles, des hôpitaux et des établissements de charité.

Élu président de l'Assemblée en juin 1790, il travaille à la rédaction de la constitution, mais essuie plusieurs échecs, sur la question du veto ou de la seconde chambre<ref name="Suratteau"/>.

En février 1791, il est élu administrateur du département de la Seine et trois semaines plus tard, membre du directoire de ce département (il démissionne de ces postes après la séparation de la Constituante en septembre). En mars 1791, il refuse de se porter candidat à l'archevêché de Paris, tout comme Loménie de Brienne et Talleyrand : c'est Jean-Baptiste Gobel qui est élu<ref name="Suratteau"/>.

Fichier:Sieyès député Convention.JPG
Sieyès, député à la Convention nationale.

Il est également membre de la société des Amis des Noirs, fondée par Jacques Pierre Brissot, qui milite pour l'abolition progressive de l'esclavage, la fin immédiate de la traite des Noirs et l'égalité des hommes de couleur libres y compris dans les colonies. Après l'annonce à Paris de l'assassinat à Saint-Domingue du mulâtre Vincent Ogé, il s'engage avec conviction dans le débat colonial qui a lieu en mai 1791 et aboutit au vote d'un décret partiellement égalitaire le 15.

Modèle:Pas clair.

Période de l'Assemblée législative (21 septembre 1791-août 1792) et de la transition

Comme tous les membres de la Constituante, Sieyès est exclu de la Législative. Cette période est marquée par le conflit entre factions monarchistes et factions républicaines, le Club des jacobins étant désormais partisan de la République, ainsi que les sans-culottes parisiens.

Période marquée par :

Période de la Convention girondine (21 septembre 1792-2 juin 1793)

Sieyès est élu le 8 septembre 1792 député à la Convention nationale pour les départements de la Gironde, de l'Orne et de la Sarthe. Il opte pour ce dernier département.

Dans l'assemblée, il siège sur les bancs de la Plaine, mais soutient les positions de la Montagne lors du procès du roi, où il vote la mort sans appel au peuple ni sursis (20 janvier).

Il est absent lors du vote sur la mise en accusation de Marat et du vote sur le rétablissement de la Commission des Douze.

Élu au Comité de constitution, il en démissionne. S'étant heurté à Barère au Comité de défense, il opte pour le Comité d'instruction. Lorsque Lakanal présente, en juin 1793, un rapport restreignant l'enseignement primaire, Robespierre, qui défend le plan de Lepeletier de Saint-Fargeau dénonce ce projet en affirmant qu'il se méfie de son véritable auteur, désignant Sieyès sans le nommer. Il le surnomme Modèle:Citation<ref name="Suratteau" />.

Il vit au n° 273, rue Saint-Honoré, non loin d'autres révolutionnaires comme Robespierre<ref>Isabelle Calabre, « Tout près de la mort », p. 21, in « Votre quartier sous la Révolution », Le Nouvel Obs - Paris - Île-de-France, n°2213, semaine du 5 au 11 avril 2007, p. 12-21.</ref>.

Il participe à la rédaction du Journal d'Instruction Sociale aux côtés de Condorcet et de Duhamel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le 2 juin 1793, un coup de force de la Commune de Paris et de la Garde nationale entraîne la chute des girondins, dont les principaux sont proscrits.

Période de la Convention montagnarde et de la Terreur (2 juin 1793-27 juillet 1794)

Le pouvoir est désormais aux mains des montagnards, soutenus par la Plaine.

Le Modèle:Date républicaine, il abandonne sa charge de prêtre selon les modalités en vigueur de la Constitution civile du clergé.

Il cesse de paraître à la Convention durant la Terreur<ref name="Suratteau"/>.

Période de la Convention thermidorienne (27 juillet 1794-26 octobre 1795)

Il revient à l'Assemblée en décembre 1794, après la chute de Robespierre le Modèle:Date républicaine.

Il est élu à la commission des vingt-et-un chargée d'examiner la conduite des membres des deux comités de gouvernement durant cette période, se chargeant personnellement de Barère.

Le Modèle:Date républicaine, il entre au Comité de salut public, où il prend des mesures contre l'agitation des sans-culottes.

Élu à la Commission des Onze qui doit préparer la constitution<ref name="Suratteau"/>, il prononce, le Modèle:Date républicaine, un discours resté célèbre au cours duquel il propose la mise en place d'un jury constitutionnaire, premier projet d'un contrôle étendu de la constitutionnalité des actes des organes de l'État.

Président de la Convention du Modèle:Date républicaine au Modèle:Date républicaine, il part ensuite avec Reubell à La Haye pour signer un traité avec la République batave, mais se brouille avec son collègue. Modèle:Pas clair<ref name="Suratteau"/>.

Ses projets constitutionnels ayant été rejetés par ses collègues, il démissionne de la Commission des Onze<ref name="Suratteau"/>.

Période du Directoire (26 octobre 1795-9 novembre 1799)

Après l'adoption de la nouvelle constitution, il est nommé professeur d'économie politique à l'École centrale de Paris.

Réélu par quatre départements, il opte de nouveau pour la Sarthe. Classé au Conseil des Cinq-Cents, il ne se manifeste pas avant le 13 vendémiaire.

Élu quatrième des cinq directeurs le Modèle:Date républicaine, il refuse cette fonction, de même que le poste de ministre des Affaires étrangères, par antipathie à l'égard de Reubell et de Barras, et par opposition à une constitution qu'il ne juge pas viable<ref name="Suratteau"/>.

Nommé membre de l'Institut à sa création, il ne revient sur la scène politique qu'à l'occasion de la réaction qui suit l'affaire du camp de Grenelle : il est élu président Conseil des Cinq-Cents le Modèle:Date républicaine.

Inquiet des menées royalistes, il se rapproche du Directoire et approuve le coup d'État républicain du 18 fructidor an V<ref name="Suratteau"/>.

Lors des élections de 1798, il l'emporte dans l'Aube et les Bouches-du-Rhône à la suite d'une scission dans les assemblées électorales. La première est invalidée, la seconde validée, par la loi du Modèle:Date républicaine.

Mais il ne siège pas, ayant été nommé par le Directoire ambassadeur à Berlin le Modèle:Date-. Durant cette mission de moins d'un an (du Modèle:Date- au Modèle:Date-), il parvient à maintenir la neutralité de la Prusse, mais ne parvient pas à obtenir son alliance contre l'Autriche (19 floréal)<ref name="Suratteau"/>.

Fichier:Épée de Directeur de Joseph Sieyès - Musée de la Révolution française.jpg
Épée de Directeur de Sieyès, (musée de la Révolution française).
Fichier:Emmanuel-Joseph Sieyès Directeur.jpg
Sieyès en tenue de Directeur.

Auréolé de cette ambassade, il est réélu député dans l'Indre-et-Loire le Modèle:Date républicaine et entre, le 17 mai au Directoire en remplacement de Reubell. Tout le monde est conscient qu'il n'a accepté la charge de directeur que dans le but d'œuvrer à la révision de la constitution<ref name="Suratteau"/>.

Son projet est facilité par l'élimination de trois des cinq directeurs lors du coup d'État du 30 prairial an VII et la nomination d'un proche, Roger Ducos<ref name="Suratteau"/>.

Sieyès dans le coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799)

Un délai de neuf ans étant nécessaire pour aboutir à la révision, ses partisans optent pour un coup d'État.

À la recherche d'Modèle:Citation, Sieyès pense l'avoir trouvée dans le général Joubert, qu'il fait nommer commandant en chef en Italie, mais il est tué à la bataille de Novi.

Effrayé par les progrès des néo-jacobins, il fait remplacer Bernadotte, qu'il juge trop lié à la gauche, au ministère de la Guerre et nommer Fouché au ministère de la Police. De plus, il considère Masséna, victorieux à Zurich, et Brune, victorieux en Hollande, comme des jacobins, et se méfie de Barras<ref name="Suratteau"/>.

Le retour d'Égypte de Bonaparte, dont il a signé la lettre de rappel en juillet sans la croire possible, lui donne l'occasion de mettre en œuvre son projet. Conformément aux plans, lors du coup d'État du 18 Brumaire, il démissionne de son poste de directeur et entre dans le consulat provisoire incluant Bonaparte, Sieyès et Ducos. Mais le général a d'emblée l'ascendant sur ses deux collègues. Dans les discussions qui suivent, il rejette les propositions de Sieyès sur la « jurie constitutionnaire » et le poste de grand électeur que celui-ci se réservait<ref name="Suratteau"/>.

En échange, Sieyès obtient la charge de sénateur<ref>À ce titre, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date républicaine-.</ref>, la propriété d'un des grands domaines nationaux et 200 000 livres de rente<ref name="Suratteau"/>.

Du Consulat à la monarchie de Juillet (1800-1836)

Il devient président du Sénat conservateur sous le Consulat.

Il est nommé comte d'Empire en mai 1808.

Absent de la séance du Sénat qui proclame la déchéance de Napoléon en 1814, il reste à l'écart durant la Première Restauration.

Créé pair de France pendant les Cent-Jours sans y avoir formellement adhéré, il choisit de se fixer à Bruxelles, alors dans le royaume uni des Pays-Bas, après la Seconde Restauration, sans attendre la loi du Modèle:Date- qui exile les régicides.

Il ne rentre en France qu'en 1830, à la faveur de la révolution de Juillet.

Il termine ses jours sous la monarchie de Juillet, honoré comme un vieux sage, mais dans une retraite complète par rapport à la vie politique<ref name="Suratteau"/>.

Mort et funérailles

Il est inhumé civilement le Modèle:Date- dans la division 30 du cimetière du Père-Lachaise<ref name="JDPL"/>.

Théories politiques et philosophiques

Fichier:Siéyès en grand costume 1799.jpg
Sieyès en tenue de Directeur.

Benjamin Constant dit de lui : « Personne jamais n'a plus profondément détesté la noblesse »<ref>Emmanuel de Waresquiel, Talleyrand : Le prince immobile, Fayard, 2003, Modèle:P..</ref>.

Le baron Ernest Seillière relève chez Sieyès une exhortation à l'opposition entre le tiers état, vu comme d'origine gallo-romaine, contre l'aristocratie, décrite comme étant d'ascendance germanique<ref>Ernest Seillière, Le Comte de Gobineau et l'aryanisme historique, 1903, Modèle:Lire en ligne.</ref> (franque) ; Sieyès proposait de Modèle:Citation<ref>Abbé Sieyès, Qu'est-ce que le Tiers-État ?, ch. II, 1789.</ref>. Il faut cependant voir qu'il prenait en cela au mot les prétentions de théoriciens des droits de la noblesse comme Sainte-Pallaye, qui ont promu à la fin de l'ancien régime une vision de plus en plus essentialiste de l'origine du second ordreModèle:Référence nécessaire.

Il oppose le gouvernement représentatif (qu'il promeut) et le gouvernement démocratique (qu'il rejette) : Modèle:Citation bloc

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Sieyès est alors vu en science politique comme un contradicteur des théories de Jean-Jacques Rousseau : alors que Rousseau se prononçait pour la démocratie directe et fustigeait le modèle représentatif britannique, Sieyès, moins confiant dans le peuple que Rousseau, choisit de défendre le système représentatif. Dans le système représentatif, le peuple élit des représentants munis d'un mandat représentatif qui, eux, décident des lois qui s'appliquent, alors que la démocratie directe suppose que le peuple décide des lois qui lui sont appliquées et que les délégués qu'il élit lui sont soumis par des mandats impératifs. La doctrine juridique parle souvent de « souveraineté nationale » pour qualifier l'idée de Sieyès de gouvernement représentatif en l'opposant à celle de « souveraineté populaire », celle de démocratie directe, soutenue par Rousseau puis revendiquée par l'aile gauche du parti des Jacobins, celle dite des Montagnards dirigée par Robespierre, lequel avait surnommé Sieyès « la Taupe de la Révolution ».

Sieyès, de plus, s'est montré favorable au bicamérisme, mais il soutenait un bicamérisme différent de ceux britannique et américain ; il réclamait un bicamérisme pour éviter une dictature d'assemblée, sans chambre haute donc. Il a soutenu cette idée déjà dans des propositions pour la Constitution du 3 septembre 1791. Ce sont ses idées en plus de celles de Bonaparte qui servent à concevoir la Constitution de 1799 instituant le Consulat. Ainsi, Sieyès est souvent considéré comme un précurseur de la Révolution du fait de son ouvrage Qu'est-ce que le Tiers-état ?, mais aussi comme celui qui a déclenché le coup d’État mettant fin à la période révolutionnaire.

Sieyès était partisan du suffrage capacitaire. Il considérait que le vote est une fonction et que par conséquent seuls les individus ayant les capacités (intelligence, niveau économique) d'exercer cette fonction doivent y participer.

Académie française

En 1795, Sieyès fut en premier lieu membre de la classe des sciences morales et politiques, future Académie des sciences morales et politiques de l'Institut de France.

Lors de la réorganisation de 1803, il fut en outre élu dans la deuxième classe, qui succédait à l'Académie française après plusieurs années de disparition, et où il remplaça, au fauteuil 31, Jean-Sylvain Bailly, guillotiné le 12 novembre 1793.

Après la Seconde Restauration de 1815, Sieyès fut exclu de l'Académie, en 1816, en tant que régicide, et remplacé aussitôt par le marquis de Lally-Tollendal, nommé par ordonnance royale.

Sieyès et la sociologie

Dans un manuscrit, Sieyès forge le néologisme « sociologie » une cinquantaine d'années avant Auguste Comte. Sous sa plume, le terme reste peu conceptualisé, et pris dans le souci de développer un « art social » : la connaissance positive de la société doit servir à la gouverner<ref>Jacques Guilhaumou, « Sieyès et le non-dit de la sociologie : du mot à la chose », Revue d'histoire des sciences humaines, Modèle:N°, 2006 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Il est également l'un des premiers à utiliser le terme "science sociale"<ref>Modèle:Article</ref>.

Sieyès et l'art social

Fichier:Sieyès député Assemblée nationale.JPG
L'abbé Sieyès, député à l'Assemblée nationale.

Modèle:Citation bloc

Sieyès participe activement aux travaux de la Convention sur la réforme de la carte administrative, et il propose d'adopter un découpage de la France en carrés de Modèle:Unité de côté pour les communes, et de Modèle:Unité de côté pour les départements.

Sieyès dans la littérature et les arts

Son nom est toujours associé à ceux de Fouché et de Talleyrand dans « le brelan de prêtres » (expression ironique de Carnot).

Il est mis en scène par Honoré de Balzac dans Une ténébreuse affaireHenri de Marsay fait le récit du complot contre Napoléon auquel Sieyès participe : Modèle:Citation<ref>Édition Charles Furne, 1845, Modèle:Vol.Modèle:XII, Modèle:P. à 405.</ref>. Un personnage portant ce nom est également présent dans l’œuvre La dernière campagne du Grand Père Jacques, d'Émile Erckmann, où il est cité comme créateur d'une constitution<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102270r.</ref>.

Stendhal cite Sieyès dans son roman Le Rouge et le Noir au début du chapitre XII : Modèle:Citation. Aussi dans chapitre XXVI : Modèle:Citation.

Œuvres

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Qu'est-ce que le Tiers-État ? (Modèle:Date-).
  • {{#invoke:Biblio | ouvrage

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}})

  • Essai sur les privilèges
  • Qu'est-ce que le Tiers-État ?
  • Vues sur les moyens d’exécution dont les représentants de la France pourront disposer en 1789.
  • Des Manuscrits de Sieyès. 1773-1799 et 1770-1815, tome I (576 p.) et II (726 p.), publiés sous la direction de Christine Fauré, avec la collaboration de Jacques Guilhaumou, Jacques Valier et Françoise Weil, Paris, Champion, 1999 et 2007.
  • Modèle:Ouvrage
  • Les papiers personnels d'Emmanuel-Joseph Sieyès sont conservés aux Archives nationales sous la cote 284AP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages

  • Paul Bastid, Sieyès et sa pensée, Hachette, Paris, 1939 (2nde édition, Hachette, 1970).
  • Modèle:Ouvrage.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Jacques Guilhaumou, Cognition et ordre social chez Sieyès. Penser les possibles, Paris, Kimé, coll. « Philosophie en cours », 2018, 288 p.
  • Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne.
  • Revue française d’histoire des idées politiques, n° 33, 2011, consacré à Siéyès, p. 1-224.

Articles

Modèle:Div col

  • Simone Barriere, Albert Ciamin, Jean Destelle, Marie-Dominique Germain, « Les origines de l'abbé Sieyès » et Frédéric d'Agay, « La Famille Sieyès », Annales du Sud-Est Varois, tome Modèle:XIV, 1989, p. 99-108.
  • Frédéric d'Agay,« Siéyès (Joseph Barthélémy) », Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale. Var, Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Paris, Éditions du CNRS, 1988, p. 160-162.
  • Frédéric d'Agay, « Ambition et pouvoir autour de la cathédrale de Fréjus : Des Camelin à l’abbé Siéyès » Provence historique, n°259, 2016, p. 169-183. Article numérisé.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Charles Philippe Dijon de Monteton, « Der lange Schatten des Abbé Bonnot de Mably. Divergenzen und Analogien seines Denkens in der Politischen Theorie des Grafen Sieyès », dans U. Thiele (ed.), Volkssouveränität und Freiheitsrechte. Emmanuel Joseph Sieyes' Staatsverständnis, Nomos, Baden-Baden, 2009, Modèle:P..
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Jacques Guilhaumou, « Sieyès, l’individu et le système », Provence historique, 2003, p. 47-67.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.
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  • Modèle:Article.
  • Modèle:Article.

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Liens externes

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