Essertaux

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Modèle:Infobox Commune de France

Essertaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Essertaux est un village du Plateau picard, desservi par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001) et l'ancienne route nationale 320 (actuelle RD 920), ainsi que par l'échangeur Modèle:Sortie de l'autoroute A16, autoroute qui limite à l'ouest le territoire communal.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,3 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Le territoire de la commune est traversé par la route départementale 1001 qui relie Amiens à Beauvais et par la route départementale 920 qui relie Poix-de-Picardie à Moreuil.

En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Essertaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sartelli en 1190 ; Essertialis en 1200 ; Essartiaus en 1271 ; Essartiaux en 1337 ; Essertiaus en 1429 ; Escharteaux en 1630 ; Les Sarteaux en 1567 ; IsserteauxEssarreaux en 1648 ; Eschurreau en 1657 ; Esserteaux en 1679 ; Isceteaux en 1696 ; Essertaux en 1733<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 339 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Le nom du village vient du latin Essertiaus qui signifierait, défrichements (essartages), opérés dès les {{#switch: VII

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}}

}}<ref name=panneau>Panneau informatif sur la place Général de Guillebon.</ref>.

Le nom du village en picard est Chartieu<ref>Ch’Lanchron, ech jornal picard, Modèle:N°, Courts-jours 2010.</ref>.

Histoire

Fichier:Essertaux (Somme) France (8).JPG
Stèle commémorative du combat du Modèle:Date-.

Les traces de deux villas gallo-romaines ont été retrouvées au lieu-dit l'Argilière, aux abords de la RD 920, et à proximité de deux anciennes voies romaines, celle reliant Amiens et Beauvais et celle entre Amiens et Paris<ref name="ACP6">Modèle:Article.</ref>.

Des céramiques médiévales ont été découvertes à proximité du cimetière<ref name="ACP6"/>.

En mars 1764, un titre de marquis fut attribué au seigneur local<ref name="panneau" />, Henry-Gabriel de Béry. La terre dEssertaux avec le hameau de Flers, relevant de la châtellenie de Bonneuil, fut unie à Oresmaux, et à la baronnie de Jumelles, relevant de Boves, au bailliage d’Amiens<ref>Voir : Ambroise Ledru (abbé), Histoire de la Maison de Béry, Mamers, G. Fleury et A. Dangin impr., 1902, (Reprint Genève, Mégariotis, 1978).</ref>. L'arrêt d'enregistrement fait connaître le développement de la seigneurie :

« La seigneurie d'Essertaux, relevante en entier du roy, à cause de la châtellenie de Bonneuil, est très considérable par les bâtiments, cour et jardin, parc, avenues, terres labourables et bois qui en dépendent ; que le seigneur d'icelle a droit de haute justice dans toute l'étendue de laditte seigneurie, a laquelle est joint au[cun ?] fief dans la paroisse de Flers, succursale d'Essertaux, de laquelle il est seigneur en partie ; que cette même seigneurie d'Essertaux consiste en plusieurs fiefs restrains ; que plusieurs autres fiefs en relèvent ; et que le revenu annuel de laditte terre est d'environ cinq à six mille livres, consistants en cinquante arpens d'enclos ; en un domaine de trois cens quarante quatre arpens de terre labourable affermés à différents particuliers ; en un droit de champart ; un moulin à vent ; neuf journaux de bois en coupe à l’âge de neuf ans ; en une réserve d'environ trente cinq journaux de terre, tant en labour que plantés, remises, arbres fruitiers ; en un pressoir de censives annuelles, tant en grains qu'en argent ; droicts seigneuriaux, lots et ventes, bannalité de moulins »<ref>Enregistrement au parlement de Paris, le 1er avril 1765.</ref>.

Henri Gabriel de Béry est encore seigneur de Treux, Villecourt, Villers-Saint-Paul. Il a épousé Anne Marie Claude De Berbier Du Metz. Leur fils Claude Louis Gabriel de Bery, né à Paris en 1749, capitaine au régiment de mestre de camp général cavalerie, est comte d'Essertaux. Il épouse à Lille le Modèle:Date Robertine Joseph de Surmont, fille de Claude Joseph, chevalier, seigneur des Mottes et de Lucie Victoire joseph Lecomte. Elle nait à Lille en septembre 1754 (baptisée le Modèle:Date) et meurt après 1825. Dont postérité<ref name=":132">Modèle:Article.</ref>.

La commune, instituée lors de la Révolution française, a absorbé entre 1790 et 1794 celle de Rossignol<ref name="Cassini"/>.

Lors de la bataille d'Amiens, au début de la Seconde Guerre mondiale, 9 soldats français sont tués au village le Modèle:Date- en tentant d'empêcher l'avancée ennemie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Conty<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 1996, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.

La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:...

Petite enfance

A la suite de difficultés financières, la crèche associative de Modèle:Unité, Les sucres d'orge, créée en 1988, est reprise en 2019 par la communauté de communes Somme Sud-Ouest en partenariat avec la communauté de communes Avre Luce Noye<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="BP3575">Modèle:Article.</ref>.

Autres équipements

La commune s'est dotée en 2019 d'une salle multifonctions qui remplace l'ancienne et vétuste salle des fêtes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

L'ancienne communauté de communes du canton de Conty a aménagé un pôle économique à Essertaux, ainsi qu’un atelier-relais pour la société Touquet Savour (conditionnement et vente de pommes de terre à chair ferme). Touquet-Savour, né en 1986, est une des principales entreprises du marché français de la pomme de terre haut de gamme, et distribue plus de Modèle:Unité de ces tubercules, dont notamment la ratte, la Pompadour et la Roseval<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Modèle:Palette Modèle:Portail