Eugénio de Andrade
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Eugénio de Andrade, de son vrai nom José Fontinhas (Póvoa de Atalaia), né le Modèle:Date de naissance- à Fundão et mort le Modèle:Date de décès- à Porto, est considéré par de nombreux critiques et spécialistes comme l'un des poètes majeurs de langue portugaise.
Marguerite Yourcenar a dit de ses poèmes : Modèle:Citation bloc
Claude-Michel Cluny, dans Lire, écrit pour sa part : Modèle:Citation bloc
À son tour, André Velter, dans le journal Le Monde, considère que : Modèle:Citation bloc
Eugénio de Andrade a reçu le prix Camões de la littérature portugaise en 2001. Son œuvre a été traduite dans une dizaine de langues.
Biographie
Eugénio de Andrade écrivit ses premiers poèmes en 1936 et publia son Narciso (Narcisse) en 1939, à l’âge de seize ans. Après avoir vécu à Lisbonne de 1932 à 1943, il partit pour Coimbra afin d'y accomplir son service militaire, rencontrant à cette occasion Miguel Torga et Eduardo Lourenço. Enfin, il déménagea à Porto en 1950, où il vécut le restant de sa vie, travaillant en tant qu’inspecteur au ministère de la Santé.
En 1948, après la parution de As mãos e os frutos (Les Mains et les Fruits), il devint célèbre dans son pays, son œuvre ayant été très bien accueillie par des critiques tels que Jorge de Sena et Vitorino Nemésio. Auteur prolifique, il publia des dizaines de livres et aborda tous les genres littéraires. De son œuvre poétique, signalons Escrita da Terra (Écrits de la terre), 1974 ; Matéria solar (Matière solaire), 1980 ; O sal da língua (Le Sel de la langue), 1995 ; et O Peso da sombra (Le Poids de l’ombre). En prose, on peut d'abord retenir Os afluentes do silêncio (1968), Rosto precário (1979) et À sombra da memória (1993). Sans oublier ses contes pour enfants : História da égua branca (1977) et Aquela nuvem e as outras (1986).
Malgré sa renommée, qui dépassait les frontières du Portugal, Eugénio de Andrade est resté un homme solitaire, fuyant les mondanités ; il expliquait ses rares apparitions publiques par « cette faiblesse du cœur qu’on appelle l’amitié ».
De son vivant, il reçut d’innombrables distinctions, parmi lesquelles le Prix de l’Association internationale des critiques littéraires (1986), le Grand Prix de poésie de l'Association portugaise des écrivains (1989) et le Prix Camões en 2001.
Il meurt le Modèle:Date-, à Porto, à la suite d’une longue maladie.
Œuvres
Œuvres traduites en français
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- Une Grande, une Immense Fidélité, trad. de Christian Auscher, Paris: Chandeigne, 1983.
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- Matière solaire (Matéria solar), trad. de Maria Antónia Câmara Manuel, Michel Chandeigne et Patrick Quillier, avant-propos de Michel Chandeigne, éd. bilingue, Paris: La Différence, 1986.
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- Femmes en noir, trad. de Christian Auscher, postface de João Fatela, photographies de Claude Sibertin-Blanc, Paris: La Différence, 1988.
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- Versants du regard et autres poèmes en prose, trad. de Patrick Quillier, éd. bilingue, Paris: La Différence, 1990.
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- Avec la mer d'Eugénio de Andrade