Fonte de caractères

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion

Fichier:Hamburgevons.svg
Exemples de différentes fontes de caractères.

Une fonte de caractères est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères, d’une même police d’écriture, de même style, corps et graisse.

Différence entre fonte et police

La fonte se distingue du caractèreModèle:Sfn (Modèle:Langue ou Modèle:Langue en anglais) qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille. Ainsi, Helvetica est un caractère. L’Helvetica romain gras Modèle:Nombre est une fonte, et l’Helvetica romain gras Modèle:Nombre en est une autre.

Originellement, le terme police désignait la table de décompte du nombre de caractères dans une fonte : Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:UnitéModèle:Etc. Jacques André et Yannis Haralambous écrivent à ce sujet :

Modèle:Citation bloc

Aujourd’hui, l'usage hésite entre fonte et police, notamment dans l’informatique. Le terme caractère, pour désigner un ensemble de fontes, est polysémiqueModèle:Sfn et son usage est source de confusion avec un autre de ses emplois dans l'imprimerie au plomb, où il désignait le parallélépipède physique en plomb (caractère typographique)Modèle:Sfn, ou avec son emploi en informatique, où il désigne une information abstraite définie par la grammaire de chaque langue (caractère informatique)Modèle:Sfn.

Les premières polices informatiques, les polices matricielles (bitmap), étaient par nature composées de fontes (par exemple, Times gras 12 pixels). Dans le cas des polices vectorielles, majoritairement utilisées aujourd'hui, le fichier contient dans les formats les plus courants, les différentes tailles, mais ne réunit ni les différentes graisses, ni les versions romain ou italique dans un même fichier.

En revanche, on parle de fonte pour désigner un ensemble de glyphes qui n'a pas de variations de corps, de graisse ou de style, comme l'imitation d'une écriture textura réalisée par Gutenberg pour sa première impression.

Étymologie

Le terme « fonte » provient des premiers caractères employés pour imprimer les lettres en Europe : ils étaient faits d’alliages de métaux, généralement de plomb, d’antimoine et d’étain (formant le plomb typographique), fondus afin de reproduire plusieurs caractères identiques à partir d’un moule unique dans les fonderies typographiques.

Les caractères mobiles utilisés en Extrême-Orient étaient toutefois faits d'abord de bois, puis de terre cuite, comme ceux de Bi Sheng en 1040, et enfin également de métal, à partir de 1234, en Corée, grâce à Choe Yun-ui.

Le plus ancien livre utilisant des fontes en métal dont il existe encore un exemplaire est le Jikji Simkyong coréen, imprimé en 1377, soixante-dix-sept ans avant la première impression de Johannes Gutenberg en 1454<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Modèle:Palette Termes de typographie Modèle:Portail