François Moncla
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rugbyman François Moncla, né le Modèle:Date à Louvie-Juzon et mort le Modèle:Date à Pau, est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste de troisième ligne aile du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960.
Il compte trente et une sélections en équipe de France entre 1956 et 1961. Il est un des acteurs de la victoire française lors de trois Tournois des Cinq Nations (1959, 1960 et 1961). Il marque Modèle:Nobr. Il participe aux tournées en Afrique du Sud en 1958, en Argentine en 1960 et en Nouvelle-Zélande en 1961. Il est capitaine de l'équipe de France à Modèle:Nobr de 1960 à 1961.
Parti à Paris pour le travail à l'école de l'Électricité de France, il joue d'abord avec le club du Racing CF ; il rejoint ensuite la Section paloise. Il est champion de France en 1959 avec le Racing, en 1964 avec la Section paloise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carrière sportive
Enfance en vallée d'Ossau
François Moncla est né le Modèle:Date à Louvie-Juzon dans les Basses-Pyrénées. Il est le cadet de trois enfants d'une famille dont le père, Jean-Casimir<ref name="familleMoncla"/>, rempierre les chemins des villages de la vallée d'Ossau<ref name="biopau">Modèle:Lien web.</ref>.
Son grand-père paternel, François Moncla est né en 1835 dans le village de Bielle, il épouse Marie Champagne née en 1835 à Louvie-Juzon, village où ils se marient le Modèle:Date-<ref name="familleMoncla">Modèle:Lien web.</ref>. Sur neuf enfants, trois meurent très jeunes et cinq émigrent en Argentine<ref name="familleMoncla"/>. Parmi eux, le père de François, Jean-Casimir est le seul qui retourne en France<ref name="familleMoncla"/>. En 1960, François Moncla, en tournée en Argentine, rend visite à sa famille<ref name="familleMoncla"/>.
François Moncla joue à Louvie-Juzon<ref name="ffr"/> avant d'évoluer en cadet à l'Étoile sportive arudyenne, il est sélectionné en 1948 avec l'équipe junior du Comité du Béarn de rugby à XV<ref name="moncla">Modèle:Lien web.</ref>. Il évolue alors comme trois-quarts aile<ref name="Prévôt44">Modèle:Harvsp.</ref>.
Débuts avec le Racing
Le Béarnais monte à Paris à Modèle:Nobr pour le travail<ref name="Prévôt44"/> ; il devient élève à l'École nationale des métiers de l'Électricité de France de Gurcy-le-Châtel<ref name="Prévôt15">Modèle:Harvsp.</ref> en Seine-et-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il obtient un certificat d'aptitude professionnelle à Modèle:Nobr<ref name="biopau"/>.
Il fait son service militaire à la base aérienne du Bourget<ref name="biopau"/>, il est en 1954 champion de France de l'armée de l'air et en 1955 champion de France inter armes<ref name="moncla"/>.
Puis il devient professeur technique, moniteur pour les travaux sur les réseaux électriques<ref name="dep56">Modèle:Lien web.</ref>, dans la même école, il entraîne l'équipe de rugby de l'école<ref name="fin">Modèle:Lien web.</ref> ; il joue déjà en senior au Racing club de France et il est responsable de l'équipe des juniors<ref name="dep4"/> quand il repère Michel Crauste et le convainc de rejoindre son équipe junior en 1951<ref name="dep4">Modèle:Lien web.</ref>. Un autre jeune prometteur évolue sous les ordres de François Moncla, Arnaud Marquesuzaa, originaire de Mauléon-Licharre dans les Basses-Pyrénées<ref name="dep56"/>.
Michel Crauste témoigne : Modèle:Citation<ref name="dep56"/>.
François Moncla joue en 1950 avec l'équipe junior du Racing CF et il débute en équipe première<ref name="moncla"/>. En arrivant à Paris, il débute comme trois-quarts aile mais il est vite fixé au poste de troisième ligne aile en 1952<ref name="louvie">Modèle:Lien web.</ref> pour ses qualités de puissance<ref name="dax59">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Prévôt44" />.
Débuts en équipe de France, premiers titres
François Moncla reçoit sa première cape à l'âge de Modèle:Nobr le Modèle:Date<ref name="scrum"/>,<ref group="Note">Une cape (de l'anglais cap, qui signifie casquette) est une casquette qui symbolise la sélection d'un sportif dans l'équipe nationale de son pays. Ce terme est particulièrement utilisé au rugby à XV.</ref>. Il est retenu au poste de deuxième ligne<ref name="scrum"/> pour affronter la Tchécoslovaquie dans un match disputé après une partie de pré-sélection nationale en Modèle:Date-<ref name="tché">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Béarnais n'est pas retenu pour le premier match du Tournoi des Cinq Nations 1957<ref name="scrum"/>, l'Écosse domine la mêlée française et s'impose Modèle:Nobr<ref group="Note">Voir aussi Décompte des points au rugby à XV. En 1957, l'essai transformé vaut cinq points, l'essai non transformé trois points, le drop goal (coup de pied tombé) trois points, la pénalité trois points. En 1973, après une période d'essai d'une année dans l'hémisphère nord, l'essai passe à quatre points, l'essai transformé à six points.</ref> à Colombes contre la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des changements sont opérés pour la deuxième journée du Tournoi et François Moncla peut faire ses débuts dans le Tournoi au poste de troisième ligne aile<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Irlandais s'imposent Modèle:Nobr<ref name="monde57">Modèle:Lien web.</ref>. Jack Kyle et ses coéquipiers dominent le match<ref name="monde57"/>. François Moncla joue les deux derniers matchs perdus du Tournoi Modèle:Nobr contre l'Angleterre<ref name="monde572">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr contre le pays de Galles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="scrum"/>. La France a perdu tous ses matchs, elle est dernière avec la cuillère de bois<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
François Moncla est de nouveau retenu en sélection pour un premier test-match contre l'Italie<ref name="scrum"/> puis le Modèle:Date pour affronter la Roumanie à Bucarest, au stade du 23 août<ref name="adevarul_300811">Modèle:Lien web.</ref>. C'est le premier déplacement des Français à Bucarest et le match de Modèle:Nobr est associé à un match de football devant une assistance de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="adevarul_300811"/>. La France s'impose 18 à 15<ref name="scrum"/>.
Une semaine après, le Modèle:Date au stade de Gerland de Lyon, les joueurs du Racing et François Moncla disputent la finale du championnat de France 1956-1957 (défaite Modèle:Nobr contre le Football club lourdais)<ref name="dep3">Modèle:Lien web.</ref>. Lourdes mène tout d'abord par Modèle:Nobr grâce à trois essais marqués par Rancoule, Domec et Barthe<ref name="lnr57">Modèle:Lien web.</ref>. Le Racing revient au score Modèle:Nobr avec deux essais de Gri et Vannier<ref name="lnr57"/>.
Roger Martine remplace à l'ouverture lourdaise Antoine Labazuy, blessé, pour le tournant du match<ref name="dep3"/>.
Modèle:Citation, se souvient Michel Crauste<ref name="dep3"/>.
Roger Lerou, ancien joueur du Racing et président du Comité de sélection de la Fédération française de rugby retient Michel Crauste pour le Tournoi des Cinq Nations 1958, à la place de François Moncla<ref name="Prévôt44"/>.
François Moncla est sélectionné pour la tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958 en Afrique du Sud ; François Moncla et le pack d'avants font face aux avants Modèle:Langue<ref group="Note">Modèle:Langue est le surnom donné à l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV.</ref>. La première tournée d'une équipe de rugby à XV représentant la France dans une nation du Commonwealth de l'hémisphère Sud a abouti sur une victoire finale dans la série de test matchs avec une victoire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un match nul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le troisième ligne aile parisien dispute huit des dix matchs de la tournée, marque le plus grand nombre d'essais de la tournée avec quatre unités<ref name="Lalanne60">Modèle:Harvsp.</ref>. Il brille<ref name="dax59"/> tout en restant discret<ref name="Lalanne60"/> jouant le « chien de chasse » sur les flancs de la mêlée<ref name="heros1958">Modèle:Lien web.</ref>. François Moncla a réalisé un bon championnat de France de rugby à XV 1957-1958 et après ses bonnes prestations en Afrique du Sud, il se met en évidence lors d'un match de championnat joué à domicile contre l'US Dax en Modèle:Date- trouvant deux fois l'ouverture dans le rideau défensif landais, inscrivant lui-même le premier essai et sur le second, faisant la différence avant de transmettre à un coéquipier<ref name="dax59"/>.
Le Béarnais fait partie de l'équipe de France qui gagne son premier Tournoi en solitaire en 1959<ref name="Collectif-89">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour le premier match, il marque le seul essai français pour une victoire Modèle:Nobr, le travail collectif des avants ayant construit le succès des « Bleus »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La France concède le match nul Modèle:Nobr en Angleterre, le joueur du Racing s'illustre ; dans une mêlée ouverte il adresse un coup de pied aux fesses d'un pilier anglais récidiviste du hors-jeu, il est sanctionné d'une pénalité sans autre incident car le geste est autoritaire sans être sournois ni brutal<ref name="lalanne6154">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les Français terminent seuls en tête du Tournoi, avec deux victoires, un nul et une défaite. C'est moins bien qu'en 1951, 1954 et 1955 (trois succès) mais les adversaires se sont neutralisés ; Lucien Mias dirige alors l'équipe<ref name="Collectif-89"/>. Pour le match décisif contre le pays de Galles, ce sont les avants qui sont à l'origine des deux essais marqués par François Moncla<ref name="Collectif-89"/>. À la Modèle:Nobr, Lucien Mias prend le ballon en touche, perce et donne à Moncla<ref name="Collectif-89"/>. En fin de match, Danos alerte le pack, Michel Crauste charge, Mias fait de même et Moncla finit le mouvement<ref name="Collectif-89"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de la saison de championnat de France de rugby à XV 1958-1959, le Racing prend sa revanche sur le Modèle:Nobr en demi-finale en s'imposant Modèle:Nobr, ce qui provoque une crise dans le club des Hautes-Pyrénées<ref name="dep1"/>,<ref name="planete">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date au Parc Lescure de Bordeaux, sous la direction d'Albert Ferrasse en tant qu'arbitre, les coéquipiers de François Moncla affrontent le Stade montois en finale, ils réussissent à s'imposer Modèle:Nobr<ref name="lnr">Modèle:Lien web.</ref>. Les Landais comptent pourtant neuf internationaux en titre ou à venir. Avant la mi-temps, sur une mêlée fermée, Michel Crauste s'échappe, passe à Arnaud Marquesuzaa qui perce, lui redonne la balle<ref name="lnr"/>. Après plusieurs passes, c'est Stéphane Boize qui marque l'essai et donne un avantage de Modèle:Nobr (essai transformé, un but est marqué en début de match)<ref name="lnr"/>. Si Guy Boniface marque un essai, la victoire est acquise aux Parisiens<ref name="lnr"/>.
Retour à Pau, nouveaux titres
En 1959, François Moncla retourne en Béarn et rejoint la Section paloise. Michel Crauste et Arnaud Marquesuzaa signent au Modèle:Nobr pour revenir au pays<ref name="dep4"/>. Le jeu pratiqué par Lourdes est alors la référence<ref name="fin" />,<ref group="Note">Les Modèle:Nobr voient une nette domination du championnat par le Football club lourdais qui, avec à sa tête Jean Prat, remporte Modèle:Nobr de champion (en 1952, 1953, 1956, 1957, 1958, 1960). La domination est telle qu'entre 1952 et 1960, sur Modèle:Nobr, les Lourdais ne connaissent que quatorze fois la défaite.</ref>. Au départ, les trois joueurs signent une licence pour le club du FC Lourdes mais Roger Lerou, président du Racing club de France, effrayé, refuse la mutation de Moncla qui choisit alors la Section paloise<ref name="dep1"/>,<ref group="Note">Un transfert ou une mutation est un événement inhabituel pour l'époque, le rugby est un sport amateur; les transferts se font alors sous licence rouge, c'est-à-dire avec interdiction de jouer en championnat de France pendant un an si le club quitté refuse le départ. La licence rouge ne permet pas au joueur d'évoluer en équipe première de l'association ; seulement en équipe réserve.</ref>.
François Moncla succède à Lucien Mias en 1960 comme capitaine de l'équipe de France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Palois donne l'exemple et brille en attaque, en défense selon le journaliste du Monde ; il est à la conclusion d'un mouvement de Michel Celaya, relayé par Amédée Domenech pour l'essai du troisième ligne aile, le troisième de la France pour une victoire Modèle:Nobr en Écosse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la deuxième rencontre du Tournoi 1960, l'équipe de France concède le match nul Modèle:Nobr à Colombes, contre l'Angleterre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les coéquipiers de François Moncla s'imposent le Modèle:Date Modèle:Nobr au pays de Galles à Cardiff<ref>Modèle:Harvsp.</ref> puis gagnent Modèle:Nobr les Irlandais, soit le plus large succès sur des Britanniques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La France s'impose seule dans le Tournoi, c'est le Petit Chelem, une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul). Le troisième ligne est sélectionné pour la tournée de l'équipe de France en 1960 en Argentine et dispute trois test-matchs victorieux<ref name="scrum"/>.
Il est également présent le Modèle:Date face aux [[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Modèle:Langue]], qui disputent le dernier match de leur tournée en Europe entamée en 1960, ponctuée de quatre victoires face aux quatre nations britanniques. Cette rencontre se termine sur un score nul et vierge Modèle:Nobr<ref name="Lalanne 61">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le combat est féroce devant, la mêlé fermée disputée<ref name="Lalanne 61" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il participe à chaque rencontre du Tournoi remporté par les Français, avec le Petit Chelem, une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul). Les « Bleus » concèdent le match nul Modèle:Nobr contre l'Angleterre à Twickenham. C'est le pilier Amédée Domenech qui s'illustre, en prenant la place du trois-quarts aile Dupuy, blessé. Impeccable en défense, sur les réceptions des coups de pied, il feinte une passe au juge de touche sur une contre-attaque<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est son capitaine François Moncla qui a l'idée d'utiliser Amédée Domenech à l'aile en cas de blessure<ref name="moncla"/>,<ref group="Note">Le remplacement d'un joueur blessé et le changement tactique ne sont pas autorisés. En 1968-1969, la loi change et un joueur blessé peut être remplacé.</ref>.
François Moncla est le capitaine pour la tournée de l'équipe de France en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961<ref name="lem6105">Modèle:Lien web.</ref>. Lors du premier test match, la France s'incline 13-6 contre les Modèle:Langue<ref group="Note">Modèle:Langue est le surnom donné à l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.</ref>,<ref name="lem6106">Modèle:Lien web.</ref>. Le deuxième test, à Wellington, se dispute dans une tempête, empêchant de taper en touche<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Modèle:Langue s'imposent Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors du troisième test, les Néo-Zélandais l'emportent largement Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. François Moncla dispute 12 des Modèle:Nobr de la tournée, les Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, il se blesse dans l'avant-dernière rencontre remportée Modèle:Nobr contre le Modèle:Langue, Amédée Domenech doit jouer troisième ligne aile pour le dernier match contre les Modèle:Langue<ref group="Note">Modèle:Langue est le surnom donné à l'équipe d'Australie de rugby à XV.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette tournée est un mauvais souvenir pour le Béarnais<ref name="moncla"/>, ensuite les sélectionneurs de l'équipe de France ne le retiennent plus en équipe nationale<ref name="Prévôt44"/>.
En 1962, Francois Moncla et la Section paloise battent le Racing club de France en huitième de finale du championnat de France de rugby à XV 1961-1962<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ils s'inclinent contre le SU Agen en quart de finale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, en Challenge Yves-du-Manoir, ils parviennent à battre le Modèle:Nobr Modèle:Nobr en demi-finale pour se qualifier en finale contre le Stade montois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Christian Darrouy et les Landais parviennent à gagner un troisième titre consécutif du challenge Yves du Manoir en s'imposant Modèle:Nobr contre la Section paloise de François Moncla<ref name="dumanoir62">Modèle:Lien web.</ref>. L'ailier landais parvient à marquer un essai qui permet à son équipe de l'emporter<ref name="dumanoir62"/>.
Lors de la saison de championnat de France de rugby à XV 1963-1964, la Section paloise doit atteindre la dernière journée pour parvenir à se qualifier pour les phases finales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Section paloise gagne Modèle:Nobr à Saint-Girons et se qualifie in extremis. Les Béarnais s'imposent en demi-finale contre le Racing Club de Narbonne Modèle:Nobr avec un bon match de François Moncla, selon le journaliste du Monde<ref name="finale64-1">Modèle:Lien web.</ref> ; les vert et blanc s'imposent Modèle:Nobr en finale du championnat contre l'AS Béziers<ref name="finale64">Modèle:Lien web.</ref>. Les Béarnais prennent l'avantage au score Modèle:Nobr, les adversaires se crispent<ref name="finale64"/>. Les avants vert et blanc mettent la pression, notamment en mêlée et marquent deux essais en contre<ref name="finale64"/>. Sur le deuxième, François Moncla intercepte un ballon du demi de mêlée biterrois, s'échappe et transmet la balle à Jean Capdouze qui marque<ref name="finale64"/>.
Une semaine après, les deux équipes se retrouvent en finale du Challenge Yves du Manoir et Béziers s'impose Modèle:Nobr<ref name="repfinale64">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1966, il met un terme à sa carrière de joueur<ref name="moncla"/>.
François Moncla est aujourd'hui une légende de la Section paloise<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Président de la Section paloise
François Moncla est président de la Section paloise, de 1972 à 1979<ref name="larepubliquedespyrenees_7158595"/>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Palmarès
En club
En neuf saisons passées avec le Racing club de France, François Moncla remporte le championnat de France 1958-1959 et perd la finale en 1956-1957. Il dispute sept saisons avec la Section paloise, il est champion de France en 1963-1964. Il est finaliste du Challenge Yves du Manoir en 1962 et 1964.
Palmarès en équipe nationale
François Moncla a remporté trois Tournois en 1959, 1960 et 1961. En 1960 et en 1961, c'est le Petit Chelem, une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul). François Moncla termine une fois à la dernière place.
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:35%;" | Édition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:10%;" | Rang | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats France | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:20%;" | Résultats Moncla | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:15%;" | Matchs Moncla |
|---|---|---|---|---|
| Cinq Nations 1957 | 5 | 0 v, 0 n, 4 d | 0 v, 0 n, 3 d | 3/4 |
| Cinq Nations 1959 | 1 | 2 v, 1 n, 1 d | 2 v, 1 n, 1 d | 4/4 |
| Cinq Nations 1960 | 1 | 3 v, 1 n, 0 d | 3 v, 1 n, 0 d | 4/4 |
| Cinq Nations 1961 | 1 | 3 v, 1 n, 0 d | 3 v, 1 n, 0 d | 4/4 |
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.
Statistiques en équipe nationale
De 1956 à 1961, François Moncla dispute Modèle:Nobr avec l'équipe de France au cours desquels il marque Modèle:Nobr (Modèle:Nobr)<ref name="scrum">Modèle:Lien web.</ref>. Il participe notamment à quatre Tournois des Cinq nations de 1957 à 1961<ref name="ffr">Modèle:Lien web.</ref>. Il remporte trois tournois.
François Moncla débute en équipe nationale à Modèle:Nobr le Modèle:Date au poste de deuxième ligne<ref name="scrum"/>. Il joue régulièrement au poste de troisième ligne aile pour son deuxième match en « bleu » jusqu'à l'année 1961<ref name="ffr"/>, disputant Modèle:Nobr en Modèle:Nobr<ref name="ffr"/>. Il est même désigné capitaine pour 18 rencontres en 1960 et en 1961<ref name="scrum"/>. Il n'est plus retenu après la tournée de 1961 en Nouvelle-Zélande et en Australie<ref name="Prévôt44"/>.
| scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:80px;" | Année | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:200px;" | Compétition | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Matchs | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Points | scope="col" style="background-color:#Modèle:Charte sportive/Niveau 1; color:#Modèle:Charte sportive/Texte; width:50px;" | Essais |
|---|---|---|---|---|
| 1956 | Test match | 1 | - | - |
| 1957 | Cinq Nations | 3 | - | - |
| Test matchs | 2 | - | - | |
| 1958 | Test matchs | 2 | - | - |
| 1959 | Cinq Nations | 4 | 9 | 3 |
| Test match | 1 | 3 | 1 | |
| 1960 | Cinq Nations | 4 | 6 | 2 |
| Test matchs | 5 | 3 | 1 | |
| 1961 | Cinq Nations | 4 | - | - |
| Test matchs | 5 | - | - | |
| Total | 31 | 21 | 7 | |
Style de joueur, surnom
François Moncla s'impose comme un des meilleurs troisièmes lignes ailes de son temps<ref name="Prévôt44"/>. En Modèle:Date-, il pèse Modèle:Nobr pour Modèle:Unité<ref name="Lalanne60" />, il est puissant et rapide<ref name="dax59" />. Il est dur en défense, constant dans le combat, il prend des balles en touche et peut être un soutien en attaque<ref name="Prévôt44"/>. Il est discret, bon camarade et très précautionneux sur son régime alimentaire<ref name="Lalanne60"/>. Il s'entraîne régulièrement<ref name="moncla"/>. Il a le sens du commandement comme un leader, comme un « grand frère rigoureux »<ref name="Prévôt44"/>.
« François les bas bleus » est un surnom qui lui est donné lors de son parcours au Racing club de France, pour la couleur de ses chaussettes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
François Moncla obtient l'Oscar du Midi olympique (meilleur joueur français du championnat) en 1960.
Autres activités
Activités professionnelles
À côté du rugby, François Moncla travaille à l'Électricité de France (EDF), tout comme Michel Crauste et Arnaud Marquesuzaa. Une mutation administrative lui donne un poste à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en 1959<ref name="dep1">Modèle:Lien web.</ref>. Il reste à l'Électricité de France jusqu'à sa retraite professionnelle<ref name="biopau" />, achevant sa carrière en 1986 au poste de responsable du service clientèle de l'agence paloise<ref name="larepubliquedespyrenees_7158595">Modèle:Lien web.</ref>. Pendant dix ans, il préside la mutuelle d'action sociale d'EDF de Pau<ref name="biopau" />,<ref name="ffr" />. Il y est toujours actif en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités associatives
Quand il évolue au Racing club de France en senior, il s'occupe de l'équipe de rugby de l'école<ref name="fin" /> et il est chargé de l'entraînement de l'équipe des juniors du Racing<ref name="dep4" />. À Pau, il a entraîné les juniors de la Section paloise, puis présidé la Section<ref name="biopau" />.
Engagement politique
Militant de la CGT et du Parti communiste, il a manifesté publiquement contre l'Apartheid en Afrique du Sud lors de la victoire de l'équipe de France à Johannesbourg en 1958<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir de la fin des années 1960, François Moncla s’investit dans le mouvement antiapartheid, encore méconnu en France. Il milite également en faveur du désarmement nucléaire et contre les projets de privatisation de services publics<ref>Modèle:Article</ref>. Il est sur la liste Front de gauche des élections municipales 2014 de Pau<ref name="pau2014">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Citation blocModèle:Citation bloc
Fin de vie
François Moncla meurt le Modèle:Date- à Pau, à l'Ehpad public Nouste Soureilh où il résidait depuis l'année précédente<ref name="sudouest_281121">Modèle:Lien web.</ref>.
Famille
François Moncla est marié, il a trois enfants<ref name="biopau"/>, Michel Crauste est le parrain de son fils Michel<ref name="louvie"/>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
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