Ginseng

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Voir homonymes Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon Modèle:Taxobox phylogénie bandeau Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Infobox V3/Titre Bloc

[[Image:Cites {{#switch: II

| I =I| II =II| III =III| #default =I}}.svg|link=|alt=Sur l'annexe II de la CITES|30px]] Annexe II , {{#if: 12/06/2013 |Rév. du 12/06/2013 |Date de révision inconnue}}{{#if: |
}}
{{#ifeq:0|0||}}

Modèle:Infobox V3/Fin

Le ginseng <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Panax ginseng) est une espèce de plantes vivaces qui appartient au genre Panax de la famille des Araliaceae. Environ dix espèces de ginseng sont cultivées à travers le monde<ref>Données de la FAO/Codex sur le ginseng</ref>, les espèces les plus connues sont Panax ginseng C.A. Meyer, originaire d'Asie du Nord-Est, et Panax quinquefolius (ginseng américain). La racine du ginseng est réputée pour ses propriétés pharmaceutiques, mais est aussi utilisée comme aliment classique (légume). Le nom générique Panax vient du grec πάναξ, panax (ou πάνακες, πανάκεια, panakes, panakeia), qui signifie "remède à tous maux, panacée", et désignait plusieurs plantes médicinales. Le mot dérive de πᾶς, neutre πᾶν, génitif παντός - pas, pan, pantos, "tout", et ἄκος - akos, "remède". Le ginseng est une base essentielle de la pharmacopée asiatique.

Origines et appellations

Modèle:Refnec Les Coréens l'appellent « insam » (Modèle:Lang ou 人参), la racine en forme d'homme ou « goryo insam » (Modèle:Lang ou 高麗人参). En effet, une racine âgée peut prendre une allure anthropomorphe (un tronc avec deux bras et deux jambes). Le mot « ginseng » vient du chinois mandarin « rénshēn », « rén » désignant « l'homme », et « shēn » signifiant « racine » <ref>Le mot 參 shēn "racine" lui-même, du chinois archaïque *srəm, a été comparé à des mots signifiant 'racine' dans d'autres langues de la famille sino-tibétaine telle que le japhug tɤ-zrɤm "racine", voir Modèle:Article</ref>(simplifié : ; traditionnel : ). « Rénshēn » est devenu ginseng comme une prononciation anglaise de la manière japonaise de lire ces caractères chinois. Cependant, aujourd'hui, le mot japonais correspondant à ces caractères, Modèle:Japonais, signifie « carotte », et en japonais le ginseng s'appelle Modèle:Japonais, à partir de Modèle:Japonais (Période Joseon), nom de la dernière dynastie régnante de Corée.

Le ginseng doit être cultivé pendant au moins 6 ans<ref>Facteurs qualitatifs d'une racine de ginseng</ref> pour que le rhizome<ref>Description du ginseng sur le site Agriculture et Agroalimentaire Canada</ref> arrive à maturité et acquière toutes ses qualités. Selon l'âge de la plante, la racine se vendra à des prix plus ou moins élevés. Il s'agit cependant dans tous les cas d'un produit coûteux, car sa culture nécessite beaucoup de soin. Le commerce du ginseng est fortement encadré par l'État sud-coréen, afin d'assurer la qualité du label Ginseng coréen. Sa qualité est alors reconnue par un sceau d’État Coréen : « Korean Office of Monopoly ». Modèle:Refnec

Cultiver du ginseng

La culture du ginseng est possible en France métropolitaine et dans les érablières du Québec. Il y est connu depuis 1711, grâce au Père Jartoux, missionnaire jésuite en Chine<ref name=Jartoux/>. Plante de sous-bois (non d'appartement), le ginseng a besoin d'ombre naturelle (arbre, arbuste…) ou artificielle (filet ombrière, mur). Il aime les sols légèrement acides (pH de 6,3 à 6,8), légers (sableux ou humifères) dans lesquels sa racine se développe plus facilement. Mais pour le cultiver, il est préférable d'utiliser un bac rempli de bon terreau. À l'automne, il perd feuilles et tige et entre en repos végétatif : à ce stade, il ne craint pas les gelées (jusqu'à −12 voire Modèle:Tmp). Il reprendra sa végétation à partir de son bourgeon terminal avec le réchauffement du printemps.

Sa raréfaction à l'état naturel a conduit Coréens et Chinois à mettre au point une technique de culture appropriée aux exigences de la plante. Elle réclame quatre à sept ans d'attention pour atteindre une teneur optimale en composés à usage pharmaceutique.

Caractéristiques

Le pédoncule du Panax ginseng est plus long que le pétiole ; ce n'est pas le cas chez le ginseng américain (Panax quinquefolius)<ref>[1]</ref>.

On y trouve plusieurs composés. Il comporte des ginsénosides, des triterpénoïdes (Terpénoïdes à 6 unités isoprène), dont le protopanaxadiol, sapogénine triterpénique à squelette damarane. Il pourrait augmenter la synthèse de NO par la paroi des vaisseaux, contribuant à un relâchement des fibres musculaires<ref>Sung J, Han KH, Zo JH et Als. Effects of red ginseng upon vascular endothelial function in patients with essential hypertension, Am J Chin Med, 2000;28:205–216.</ref>.

Le ginseng ne diminue pas la pression artérielle<ref>Komishon AM, Shishtar E, Ha V et al. The effect of ginseng (genus Panax) on blood pressure: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled clinical trials, J Hum Hypertens, 2016;30:619–626</ref> et n'est pas efficace dans le diabète<ref>Gui QF, Xu ZR, Xu KY et al. The efficacy of ginseng-related therapies in type 2 diabetes mellitus: an updated systematic review and meta-analysis, Medicine (Baltimore), 2016;95:e2584</ref> ou seulement de manière marginale<ref>Shishtar E, Sievenpiper JL, Djedovic V et al. The effect of ginseng (the genus Panax) on glycemic control: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled clinical trials, PLoS One 2014:9:e107391</ref>.

Ses principaux constituants Modèle:Quoi ? sont les ginsénosides, Modèle:Refins

Le ginseng est utilisé en cas de fatigue générale, physique ou intellectuelle. Il est aussi utilisé comme stimulant dans des boissons énergisantesModèle:Référence nécessaire. Depuis des millénaires, les médecines traditionnelles chinoises<ref>Modèle:Lien web</ref>, japonaises et coréennes l'utilisent pour ses effets toniques et aphrodisiaques. En 2016, la Corée du Nord a affirmé avoir créé un alcool « anti-gueule de bois » à base de gingseng, l'alcool de Kaesong<ref>Modèle:Article</ref>.

Parmi les éléments composant le ginseng, on trouve des molécules de la famille des saponines (= hétérosides de la série des dammaranes = ginsénoside (Chine) = panaxoside (Russie)). C'est, entre autres, cet élément qui procure au ginseng ses propriétés multifonctionnelles. Selon l'origine du ginseng, la quantité de saponine contenue dans la racine diffère.

Effets secondaires et précautions d'emploi

Le ginseng peut interférer avec certains médicaments : il diminue ainsi l'efficacité d'un anticoagulant, la warfarine<ref>Yuan CS, Wei G, Dey L et Als. Brief communication: American ginseng reduces warfarin's effect in healthy patients: a randomized, controlled trial, Ann Intern Med; 2004;141:23–27</ref>. Il interfère également avec les examens permettant de doser le taux de digoxine dans le sang ; la digoxine est couramment employée lors des maladies cardiaques<ref>Tachjian A, Maria V, Jahangir A, Use of herbal products and potential interactions in patients with cardiovascular diseases, J Am Coll Cardiol, 2010;55:515-525</ref>.

À forte dose, il y a un risque d'effets secondaires : hypertension artérielle, troubles du comportement, diarrhée<ref>Siegel RK, Ginseng abuse syndrome: problems with the panacea, JAMA, 1979;241:1614–1615</ref>...

La prudence est de mise chez une femme enceinte, du fait de la similarité des ginsénosides avec certaines hormones sexuelles<ref>Awang DV, Maternal use of ginseng and neonatal androgenization, JAMA, 1991:266;363</ref>.

Bibliographie

  • Stephen Fulder, Le livre du ginseng, La Maisnie-Tredaniel, 1999 Modèle:ISBN
  • « Ginseng. Sans intérêt thérapeutique démontré, et sans garantie d'innocuité », in Prescrire : « Bien utiliser les plantes en situations de soins », n° spécial, été 2007, T. 27, n° 286.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Méta palette de navigation

Modèle:Portail